CLASSIC – European Classic Series 15 et 16 avril au Paul Ricard, Gregory Fastré sur sa lancée ?

Auteur d’une magnifique deuxième place le week-end dernier aux 24 Heures du Mans, Gregory Fastré sera ces 15 et 16 avril au Castellet pour disputer la première manche de l’European Classic Series 2016.

Un fameux dépaysement pour le pilote verviétois, qui retrouve son équipier Richard Hubin, mais aussi des machines d’une autre époque.

 

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Gregory Fastré
«Honnêtement, la plus grande différence ne se situe pas du côté de la puissance, ni du côté des freins.

La première fois, j’ai d’ailleurs été surpris par les performances de notre Suzuki du Team Force.

C’est plutôt du côté des pneus que le fossé se creuse.

Sur la moto des 24 Heures du Mans, le pneu arrière est un 205.

Sur la Classic, ce n’est que du 150!

On peut donc prendre beaucoup moins d’angle en virage, et on ne peut quasi pas accélérer sur l’angle…

Pour moi, c’est ce qui risque de demander le plus d’adaptation.

Je vais devoir me déhancher beaucoup plus.»

 

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Pour ce qui est de la concurrence, Fast Greg pointe les habituels de l’ECS, à commencer par les Anglais du team Sweatshop Phase One, avec Peter Linden et Ian Simpson, aussi sur Suzuki, tout comme les Italiens du team Taurus.

Sans oublier quelques équipages français au guidon de Kawasaki.

Gregory Fastré
«On retrouve souvent les mêmes équipages aux avant-postes», explique le pilote de 35 ans.

«Au niveau des performances, les 5-6 premières motos se valent.

Ce sont quasiment des modernes déguisées en anciennes.

Pour le Castellet, nous avons l’avantage de disposer d’un bon moteur, ce qui est très important pour la célèbre ligne droite du Mistral.

La n°1 du team Phase One a aussi un bon moteur, mais il prend moins de tours, ce qui devrait jouer en notre faveur.»

 

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Objectif victoire donc pour les deux Verviétois Hubin-Fastré, bien décidés à reconquérir le titre qu’ils avaient remporté en 2014.

Gregory Fastré
«Nous voulons prendre notre revanche après avoir perdu le titre l’année passée.

Notre équipe n’a peut-être pas énormément d’expérience, mais tout le monde se donne à fond, et je sais que Richard est plus affuté que jamais.

Il s’est beaucoup entraîné, notamment pour être encore plus rapide en virage.»

«L’année dernière, nous avions connu beaucoup de problèmes lors des essais du Castellet», se souvient celui qui fut champion du monde en 1983.

«Heureusement, tout était rentré dans l’ordre pour la course.

Espérons que ce ne sera pas l’inverse cette année !»

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A quelques heures de l’ouverture de la quatrième saison de l’European Classic Series, Richard et Grégory sont impatients de retrouver l’ambiance conviviale si particulière de ce championnat d’endurance, qui regroupe quelques pilotes d’élite (la catégorie Legend) et de nombreux amateurs passionnés (catégorie Classic).

Samedi soir sur le coup de 19 heures, 40 équipages prendront le départ de cette première course de l’année.

Quatre heures plus tard, les vainqueurs seront connus. Un pronostic ?

 

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