CLASSIQUE – Café Racer Festival 2017, la consécration internationale, le récit de Patrice Altazin (photos HD)

Dans sa tournée des classiques Patrice Altazin ne pouvait pas manquer le Café Racer Festival qui se déroulait sur le circuit de Montlhéry, voici son récit et sa superbe galerie photo en bas de page.
si vous désirez obtenir une photo de cet article en HD écrivez-nous
 

 
Le circuit, de Montlhéry nous reçoit avec chaleur, tant pour l’ambiance que sous un soleil resplendissant !

Les équipes d’accueil agissent avec célérité pour fluidifier les arrivées massives, malgré l’heure encore bien matinale.

Et si l’anneau est encore calme, l’arène frémit déjà d’une activité bourdonnante. Les exposants terminent leur installation et le campement des compétiteurs sort de sa léthargie aux sons enroués des premières chauffes de moteurs.
 

 
C’est le moment de faire quelques photos dans un calme relatif et de retrouver avec plaisir des connaissances à l’instar de Jacky Grolet qui, pour une fois, se préoccupe plus de sa Norton JPS que de ses fameuses productions de Morgon « Cuvée Racer » à l’étiquette superbement ornée d’un lettrage au look Norton !
 

 
Pour sa cinquième édition, le Cafe Racer Festival évolue toujours, prouve sa maturité et accroit encore son audience, bien au-delà de notre hexagone.

Il suffit, pour s’en convaincre, avant de le vivre, d’évoquer des prénoms de participants aux consonances peu communes ou aux orthographes particulières : Domenico, Kurt, Eduardo, Ian, Isarn, Maryo, Fabio, Neil, Sjoerd, John, Henry, Marco, Guiseppe, Katja, Dirk, Josef, Tom, Rolf, etc. …

Cette dimension internationale était déjà bien présente ces dernières années, ne serait-ce, par exemple, qu’au travers des matchs Franco-Allemands lors des runs.

Mais cette année, l’aspect Européen est encore plus marqué.

Le Royaume Uni est bien présent, et cela commence dans l’univers de l’organisateur qui expose quelques magnifiques machines bâties sur des cadres Seeley.

Mais ce ne sont pas simplement les bécanes qui sont offertes au regard du public. Colin Seeley, ce génial concepteur anglais né en 1936 est aussi là, affable au milieu de la foule qui veut s’entretenir avec lui, immortaliser ce moment avec une photo …

Il répond avec le sourire aux sollicitations et questions, mais sait aussi s’extraire de cet univers pour n’être plus qu’un simple spectateur admirant les machines tournant sur l’anneau.
 

 
Ces anglais sont aussi bien présents au travers d’un superbe stand Triumph et avec le  » Thruxton Project ». 10 concessionnaires dévoilent leurs réalisations …

Du grand art !
 

 
Les Italiens ne sont pas en reste. Ils débarquent à Montlhéry avec une impressionnante armada de Diavel et de Scrambler à la disposition des spectateurs pour les essais de gammes (comme d’ailleurs BMW, Harley-Davidson, Indian, Royal Enfield, Triumph et Yamaha).
 

 
Quant aux Allemands, ils sont ici en force … et en habitués !

Les passionnés de runs, les innombrables préparateurs sur base BMW, mais aussi une entreprise de distribution : « LOUIS ».
Sous ce nom à priori peu évocateur tant de l’origine d’outre Rhin que du métier, se cache un redoutable fournisseur de produits moto, le N°1 européen, avec plus de 32 000 références.

Mais derrière cette mémorable vitrine, nous retrouvons de purs passionnés.

Des salariés réalisent, en dehors de leur temps de travail, de superbes machines comme cette impressionnante « Domina », sur base de Honda Dominator :
 

 
Ce sont encore les Allemands qui sont à l’origine du challenge ESSENZA (2 roues, 2 cylindres et 1200 cm3 maximum : l’Essence de la moto). Et ce n’est qu’une des six catégories de sprints !

Des machines préparées par des Allemands, Suisses, Italiens et Français qui s’affrontent dans la ligne droite, par paires.

Et l’éclectisme ne s’arrête pas aux nationalités puisque des femmes prennent aussi le guidon … avec bonheur puisque c’est l’une d’elles qui à triomphé l’année dernière : Katja Poensgen !
 

 
Entre ces runs, les démonstrations, les parades, la piste est rarement calme …

Mais si cette effervescence ne suffisait pas, les animations ne manquent pas au cœur de cet anneau.

Des centaines de magnifiques engins sont en exposition, à l’initiative de préparateurs ou d’organisation comme le club Tritons ou l’amicale Spirit of Speed, tous avides de partager leur passion.

Les plus jeunes peuvent profiter aussi d’une piste d’initiation et tous peuvent admirer les équilibristes œuvrant sur l’ovale de terre dédiée au Flat-Track.
 

 
Un havre de fraicheur et de repos est disponible en permanence par le biais de la salle de projection qui prend aussi une dimension internationale avec les projections du film « Les Fiancés de la Mort », long-métrage italien de 1957 récemment restauré, et « Harley and the Davidsons », la série sur l’histoire de Harley-Davidson.

Mais pour accéder à ce lieu qui propose aussi des œuvres artistiques, il faut passer devant un lieu incontournable, l’exposition en hommage aux cadres Martin !

Le gars Georges Martin est d’ailleurs bien présent, en permanence accaparé par les visiteurs et entourés de quelques-unes de ses magnifiques réalisations :
 

 
Dans cette ambiance surchauffée par l’activité et le soleil, la place centrale offre un vaste choix de food-trucks et brasseries pour se sustenter, se désaltérer, tout en profitant des concerts.
 

 
Que ce soit Bertrand Busillet, le Rédac’chef rapidement rencontré ou Albin Carrière vu un peu plus longuement, ils semblaient assez satisfait du déroulement de l’évènement. Ils étaient néanmoins en permanence accaparés par les multiples détails à traiter pour assurer un fonctionnement optimal …

Mais ils peuvent être fiers, avec toute l’équipe de Cafe-Racer, d’une si belle réussite.

Merci à vous pour ces moments inoubliables !
 

 
 
téléchargez la galerie photos
si vous désirez obtenir une photo de cet article en HD écrivez-nous