| BELGIAN CLASSIC TT |
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| sur les routes du circuit de Gedinne |
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Le Classic TT n'est pas l'apanage de la seule Ile de Man.
Les belges ont su eux aussi conserver cet esprit particulier du charme des courses sur route au milieu des champs et des maisons d'habitation.
Vestiges du temps où les circuits étaient rares et où les consignes draconiennes de sécurité ne verrouillait pas toute activité motocycliste et ne les cantonaient pas au seules enceintes fermées .
Alors que Mettet va revenir à son circuit routier, Gedinnes ne l'a jamais quitté et organise chaque année le Belgian Classic TT au cours duquel les amoureux des mécaniques classiques peuvent s'en donner à coeur joie au milieu des bottes de pailles et autres talus naturels.
En amoureux du genre Patrice Altazin a fait le voyage chez nos amis belges pour vous rapporter un de ces récits dont il a le secret et vous faire découvrir le circuit en détails. |
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| le récit de Patrice Altazin |
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L'arrivée à Gedinne en Belgique, ce vendredi 22 août me laisse perplexe.
Je suis venu assister à une course de motos anciennes sur route au nom évocateur : "BelgianClassic TT" … |
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Mais, dans la ville, absolument rien ne me rappelle l'ambiance du TT (Tourist-Trophy) de l'ile de Man.
Quelques motos sont bien garées sur la place principale, mais l'ambiance est plutôt calme … |
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Nous nous propulsons vers le circuit et une partie de mes doutes s'évanouissent.
Une dizaine de machines anciennes passent au contrôle technique et, sur la droite de la route une vaste prairie accueille quelques voitures et camping-cars épars. |
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| Au moins, je ne me suis pas trompé de date, même si l'évènement ne s'annonce pas comme majeur!!! |
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Sur la "piste", la portion de route déjà fermée à la circulation, deux jeunes enfants font déjà la course sur leurs motos en plastique.
Au passage d'un véhicule d'assistance, le petit garçon mime un stoppeur en levant le pouce.
Attendrissant ! |
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Mais en avançant, sur la gauche et en contrebas, le paddock se découvre, enchâssé dans la verdure de ce vallon.
Voilà une vue qui remonte le moral un instant contrarié ! |
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Nous allons nous présenter au secrétariat, mais les dirigeants sont occupés en d'autres lieux.
Ce n'est pas un souci.
Nos sympathiques interlocuteurs, pourtant bien occupé avec les dossiers des concurrents, nous proposent de repasser le lendemain matin, à partir de 7H00. |
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| Nous parcourons les allées du paddock, étagées à flanc de côteau, découvrant peu à peu les trésors rutilants en cours de préparation, observant cette foule fourmillante qui s'active autour des machines, installe les campements ou devise joyeusement. |
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Le moral est maintenant au beau fixe, malgré le temps gris, peu lumineux.
Et pourtant, nous ne sommes pas au bout de nos surprises.
Au fond du paddock nous empruntons un petit pont qui perce la futaie et enjambe un menu cours d'eau. |
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| Derrière ces arbres, nous découvrons de nouvelles installations de concurrents, des dizaines de machines, à l'abri dans cette vaste clairière. |
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| Les forces en présence sont donc légions … et de fort belle facture, les modèles mythiques se mélangeant allègrement aux marques machines plus connues en ce début de XXIème siècle. |
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| Après cette longue mise en jambe, nous décidons de reconnaitre le parcours dont seule une petite portion est déjà fermée. |
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Là encore, les découvertes sont de tailles.
Le tracé est magnifique.
Après un passage en fond de vallée, il remonte à l'assaut d'une crête en quelques courbes rapides au milieu des prairies pour commencer à replonger vers une épingle. |
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| Après quelques virages prononcés en descente, le ruban noir s'engouffre dans la forêt, plonge dans la vallée puis remonte au milieu des champs. |
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Enfin, un virage serré à droite commande l'enchainement rapide qui conduit au drapeau à damier …
Les équipements de sécurité sont omniprésents et tous les abords de la route sont parfaitement protégés. |
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| Nous apprendrons d'ailleurs que depuis une semaine, un important groupe de bénévoles s'active sans relâche. |
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Certains de ceux-ci viennent même, chaque année, de France et d'Angleterre.
Un signe qui ne trompe pas sur l'ambiance qui semble régner ici! |
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Le samedi matin, nous arrivons de bonne heure sur le site.
Le ciel est gris, mais le climat humain est bienfaisant.
Après quelques joyeuses boutades avec les personnels de contrôle, nous rejoignons l'équipe de direction en enfilons nos chasubles entre les facéties réciproques … |
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La journée s'annonce plutôt bien, avec un programme chargé dans une chaude ambiance.
Le plateau des machines est particulièrement éclectique.
Elles sont donc soigneusement réparties suivant descritères précis :
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Cylindrée |
Date Limite |
aractéristiques |
Vintage 350 cc |
31/12/1949 |
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Vintage 500 cc |
31/12/1949 |
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50 cc Gr1 |
31/12/1972 |
Pas d'admission rotative. |
50 cc Gr2 |
31/12/1983 |
Uniquement admission rotative. |
200 cc Gr1 |
31/12/1965 |
Motos européennes. |
200 cc Gr2 |
31/12/1972 |
Motos japonaises. |
250 cc Gr1 |
31/12/1965 |
Monocylindres 2 et 4 temps, bicylindres culbutés. |
250 cc Gr2 |
31/12/1972 |
Autres moteurs. |
350 cc Gr1 |
31/12/1965 |
Monocylindres 2 et 4 temps, bicylindres culbutés. |
350 cc Gr2 |
31/12/1972 |
Autres moteurs. |
500 cc Gr1 |
31/12/1965 |
Monocylindres 2 et 4 temps, bicylindres culbutés. |
500 cc Gr2 |
31/12/1972 |
Autres moteurs. |
750 cc |
31/12/1972 |
Max. 750 cc. |
Side-car GP 600 cc |
31/12/1950 |
Tous side-cars de Grand Prix. |
Side-car GP 500 cc |
31/12/1972 |
Tous side-cars de Grand Prix. |
Side-car Gr1 |
31/12/1972 |
Roues de la moto :Min. 16"
4 temps ; Max. 750cc ; Max. 2 soupapes . |
Side-car Gr2 |
31/12/1972 |
Roues de la moto :Min. 16"
4 temps Max. 750cc ; 2 temps Max.500cc. |
Side-car Gr3 |
31/12/1972 |
Roues de la moto :Min. 16"
4 temps Max. 1200cc ; 2 temps Max. 750cc. |
Post Classic 2T-Gr1 |
31/12/1982 |
250 à 350cc, freins à tambour et 2 amortisseurs arrière. |
Post Classic 2T-Gr2 |
31/12/1982 |
250 à 350cc, freins à disques. |
Post Classic 4T-Gr1 |
31/12/1982 |
2 et 3 cylindres, Min. 500cc et Max. 1200cc. |
Post Classic 4T-Gr2 |
31/12/1980 |
4 cylindres et plus, Min. 500cc et Max. 1200cc,
Parties cycles racing (Martin, Rickman, …). |
Parade |
31/12/1979 |
Toutes motos de valeurs ou d'intérêt technique que le propriétaire ne désire pas engager dans une épreuve sportive. |
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| Le planning des deux journées est précis et serré pour 11 séries (une "parade", sept "solos" et trois "side-cars") qui s'enchainent sans discontinuer. |
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| Les matinées sont réservées aux essais, et les après-midi aux courses (ou démo pour les machines engagées en "Parade"). |
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Le ballet est donc incessant, en pré-grille, sur la piste, mais aussi au sein du paddock.
Nous passons le début de cette matinée à observer le manège en pré-grille, sur la ligne droite du départ, dans la chicane qui suit et dans le paddock. |
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L'organisation est parfaitement huilée.
A chaque fin de session les véhicules de ramassage font le tour du circuit pour récupérer les équipages en détresse et le directeur de course ferme le ballet pour vérifier la piste afin de l'ouvrir pour la série suivante. |
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| Pendant ces courts intermèdes, les spectateurs peuvent passer d'un point de vision à un autre, sous l'œil vigilant des commissaires qui veillent à ce que personne ne stationne dans les zones de danger et donc interdites. |
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| Les retardataires, ou récalcitrants, sont rappelés à l'ordre par de stridents coups de sifflets et des injonctions fermes mais toujours courtoises !
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| Tous nos sens sont en éveil dans ce magnifique environnement : |
| • La vue de ces paysages verdoyants de prairies ondulantes, de maïs bien alignés et de superbes forêts parsemées des taches de couleur des tentes et véhicules, zébrés des monstres mécaniques rutilants |
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| • Les odeurs de la nature luxuriante, mêlées aux effluves des moteurs, particulièrement des 2 temps lubrifiés à l'huile de ricin |
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| • Les sons discrets des oiseaux, couverts par le brouhaha permanent dans le paddock et, sur la piste, masqués par le vacarme des moteurs dont la gamme des fréquences est étendue, de l'aigüe strident des 50cc 2 temps aux basses rythmées des "gromonos" 4 temps !
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L'après-midi, nous assistons aux courses en naviguant de part et d'autre de la ligne d'arrivée (des postes 15 à 4).
Une légère averse humidifie la piste et quelques chutes entrainent la sortie des drapeaux rouges stoppant la session en cours. |
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Mais la piste sèche rapidement et le ballet retrouve son entrain … rapidement mis à mal par une violente averse !
Les chutes s'enchainent alors, dont une semble sérieuse, à l'autre bout du circuit. |
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La course est arrêtée et les secouristes et médecins (un 4x4 et un véhicule rapide) interviennent.
Une ambulance passe au pas devant nous et sort du circuit. |
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Soudain, un hélicoptère nous survole et se pose à quelques centaines de mètres.
L'inquiétude nous gagne et alimente nos discussions avec les commissaires du poste 15. |
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Finalement, nous apprendrons plus tard qu'il s'agissait de l'évacuation d'un commissaire touché par une moto en détresse alors qu'il officiait déjà sur un autre incident.
Ses blessures sont relativement bénignes, mais le principe de précaution a prévalu, d'où ce déploiement de moyens. |
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Soulagement, mais aussi admiration !
En effet, à tous les niveaux, nous avons apprécié le savant équilibre de cette organisation entre l'anticipation des risques et le maintien d'une proximité maintenant inconnue sur les tracés modernes et … aseptisés.
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Les moyens de sécurité sont impressionnants.
Des ambulances de la Croix Rouges Belge en faction à tous les points névralgiques et des équipes de secours visibles à de nombreux endroits. |
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Des postes de commissaires nombreux et fournis avec des personnels aussi appliqués à leurs missions qu'aimables et accueillants.
Des véhicules d'intervention en nombre et adaptés à tous les cas de figure.
Et des moyens radios efficaces pour coordonner l'ensemble. |
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Du grand art et le fruit d'une expérience certaine !
Heureusement cette averse s'éloigne rapidement et le spectacle reprend.
Les sessions suivantes se déroulent sur un revêtement détrempé mais qui s'assèche rapidement. |
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| Le programme de la journée se termine avec près d'une heure de retard, mais sous un soleil resplendissant de bon augure pour le lendemain. |
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| Ce dimanche, nous pénétrons sur le circuit pour assister au premier tour des essais de la catégorie "Parade" qui débute à … 8H00. |
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Si c'est le jour du Seigneur, c'est aussi celui des Saigneurs.
Dès les premiers passages, le rythme est déjà endiablé.
Nous profitons du court entracte avant le départ de la catégorie suivante, les Post-Classic 2 et 4 temps, pour rejoindre la zone de pré-grille et de la ligne d'arrivée. |
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Nous allons ainsi pouvoir entamer un tour de circuit complet, en sens inverse des passages.
Entre chaque session, nous passons d'un poste à l'autre et pouvons ainsi découvrir tous les détails de ce fabuleux tracé. |
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Malheureusement, nous devons abandonner ces lieux avant la fin des courses.
Dommage, les empoignades sont saisissantes et le soleil généreux. |
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Mais il est certain que nous reviendrons à Gedinne pour assister à un nouveau BelgianClassicTT.
Et retrouver cette équipe bien sympathique que nous remercions à nouveau, autant pour l'accueil que pour la qualité du travail effectué |
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| Ron Chandler |
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Ron Chandler était bien présent lors du BelgianClassic TT.
Ce pilote anglais né en 1939 a participé au Continental Circus entre 1966 et 1971, en 350 cc et 500 cc.
Ses débuts en moto remontent à 1958 sur une Matchless G50.
En 1967 il est champion d'Angleterre et il remporte le prestigieux titre de "King of Brands" sur le célèbre circuit de Brands Hatch bien sûr. |
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Ron Chandler #43 et Dave Croxford sur des 496 Matchless
(Nick Nicholls collection) |
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A 35 ans, il abandonne complètement la moto, mais il y revient en 1998 pour participer au Centenial Classic TT d'Assen.
Depuis, il est présent dans de nombreuses parades, comme aux dernières Coupes Moto Légende à Dijon, par exemple. |
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| Dans le paddock, il est disert et disponible pour ses amis comme pour ses fans, à droite sur cette photo |
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Sa machine est une magnifique Triumph3 importante dans sa vie de pilote.
En 1973 c'est avec elle qu'il gagne une course sur le circuit des Essarts à Rouen. |
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| Par contre, en pré grille, sur sa BSA, il reste de marbre, concentré |
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| Ici, en sortie de pré grille, prêt à aller affronter la piste. |
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| Sous le soleil rasant du matin, Ron démontre sa maîtrise de la BSA au lieu-dit Gribelle, devant le poste 4 |
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| Tout le palmarès de Ron Chandler sur le site pilotegpmoto.com |
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| le tour du circuit en images |
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Dès la fin de la série que nous observons au niveau de la ligne d'arrivée nous démarrons notre périple pédestre.
Nous remontons le circuit vers Patignies en passant rapidement le poste 17 que nous avons déjà contemplé hier sous la pluie. |
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| La SeeleyMatchless G50 de Yan Steletner (UK) est poursuivie par la Patton d'Alain Vandriessche (BE). |
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Après un salut aux commissaires du poste 16, nous nous positionnons au poste voisin, le15.
Le spectacle dans cette courbe serrée sous la lumière rasante est fantastique.
De plus, nous passons un excellent moment avec les commissaires dont le responsable, André. |
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| Sortie de la courbe, les rayons du soleil noyant le poste 16. |
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| Entrée dans la courbe, ici une Seeley-Matchless G50 pilotée par Alan Windsor (UK). |
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| Entrée dans la courbe d'un side-car Triumph. |
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Side-cars au freinage.
Un BSA (Marc Therasse et Vivianne Groetembril – BE), suivi d'un Laverda (Axel Schilling et Frieda Lung – DE).
Les spectateurs prenaient le petit déjeuner dans ce jardin.
Ils ont juste déplacé les chaises pour assister aux empoignades ! |
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| Après le passage des "3 roues", nous traversons une zone de culture avant de pénétrer dans la forêt pour nous installer au poste 13. |
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La meute vire à droite devant le poste 12 et continue l'assaut de cette montée, entre ombres et lumière …
Derriére la MZ ETS de Herbert Nickmans (BE) l'on devine une Ducati Stellcraft, une Yamaha Dean, une Yamaha TD3 et une Benelli 2C. |
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| LaMotobi 6 Tiranti menée par Paul Vos (BE) vire devant le poste 13. |
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| Ce groupe de 3 solos poursuit l'ascension vers la sortie de la forêt et le poste 14. |
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| Le véhicule rapide d'intervention d'un médecin passe devant le poste 13, sous le drapeau rouge. |
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Nous profitons de cette interruption de course pour continuer notre périple jusque dans le fond du vallon et faisons une pause au poste 11 bis.
La 6ème série, les 500 Gr1 et 750 sont en piste. |
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| Sortant de la zone fortement illuminée du poste 11, une Seeley-Matchless G50 (Keith Shannon- UK) poursuivie par une Jawa DT (Geoffrey Vreugdenhil - NL) entre dans la forêt dans la fin de cette descente. |
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| Une Ducati 450 MKIII (Marine Willot - FR) pénètre dans la zone encore bien sombre. |
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| La NRE Seeley de Jeffrey Vermeulen (NL) arrive dans le creux du vallon. |
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A la fin de cette série, nous remontons vers le poste 10.
La marche, laborieuse, n'est pas favorisée par le soleil maintenant ardent.
De plus, les side-cars (GP 500, GP 600, Gr1 et Post Classic) sont vite repartis et nous percevons les grondements croissants rapidement alors que nous sommes à plus de 100 mètres de la zone sécurisée.
Respectueux des règles, nous nous propulsons immédiatement en haut d'un imposant talus escarpé pour assister au spectacle. |
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| Theresa Langford et Adrian Dedman(GB) stabilisent le Norton Dominator dans la sortie de l'épingle. |
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Joute Nippone !
Le Schmid Yamaha OW31 (Peter Schwegler et Franz Hein – CH) ouvre la voie au Widirick Kawasaki (Pierre et Christine Balfroid - BE) |
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Attaque Teutonne !
Elias Vanwolleghem (BE) reprend sa place aux côtés de Franck sur la BMW R75/5. |
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Duo Européen !
Dans un gros freinage, la BMW R51/3 ((HeikoKlink et André Hambsch - CH) chasse la DucatiKneeler B60 (Guido Reichmuth accompagné de Zita encore sortie du panier - DE) qui s'échappe. |
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Dès la fin de cette série, nous reprenons notre randonnée vers le poste 9.
A nouveau, nous sommes surpris par le départ rapide de la 8ème session, les 500 Gr2.
Au pas de course, nous rejoignons un pré qui nous permet un éloignement suffisant du bord de la piste.
A partir de ce point, nous pouvons continuer notre pèlerinage pendant les courses en suivant le tracé dans les prés et un rapide sous-bois |
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| Dans la légère déclivité, la prochaine épingle est parfaitement panneautée, alors que les spectateurs changent de point de vue ! |
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| Alain Vandriessche (BE) passe en revue les maïs bien alignés sur sa Patton Bic BV. |
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| La Suzuki T500 de Joe Akzoyd(UK) pénètre dans le petit bois, en direction du poste 8. |
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| Les Belges Steve Dehoux et Vivianne Groetembril sur un Widle Trident sont attaqués par les Français Bruno Noël et Guy Periou juchés sur le MR/BMW au passage du poste 7. |
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L'internationalisation Européenne !
L'anglais Paul Owen pilote l'Allemande BMW équilibrée par le singe Belge Roland Martini!
Au loin, sont visibles une partie du paddock, la ligne d'arrivée et, de l'autre côté de la piste, le bas du camping spectateurs. |
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| Le pilote Mannois (Ile de Man) Rich Hawkins et sa Ducati MKIII ouvrent la voie entre les postes 4 et 5. |
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| A l'approche du poste 4, freinage de la Honda 500 Four (Patrick Callens – BE). |
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| Beau travail de l'équipage Allemand Michaël et Claus Braun qui remettent en ligne le Triumph Thunderbird devant le poste 4. |
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| Sortie de la chicane du poste 2 de la Saroléa Super Sport 56 pilotée par Johan Van Per Pierre (BE). |
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| Accélération de la Norton Inter (Jack Bennett – UK) en direction du poste 3 |
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Dans la chicane du poste 2, les angles diffèrent des motos.
La TTS Weslake (Jamie O'Brien- UK) précède une SeeleyMatchless G50 (Luke Notton – UK), une Triumph NRE (Heike Roels – BE) et une Yamaha ((Dirk Walschaerts - BE). |
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| Une ardente féminine, Jacqueline VanGalen-Engelen relance sa VelocetteVenom en sortie de chicane. |
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| Et voici enfin le poste1, la ligne d'arrivée … |
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| Pour terminer ce tour de circuit en image, voici le tracé, dans son environnement verdoyant |
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| photos Patrice altazin |
| textes - Patrice Altazin et adrien |
| mise en page : adrien |
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