Pour ceux qui ne pratiqueraient ni le Supermotard ni la terre, l'Enduro ou le Cross, voire le Rallye la marque TM n'évoque peut-être pas grand chose.

Mais si on compare TM à MV Agusta par exemple alors les motards de toutes sortes comprendront mieux ce que peut représenter cet artisan italien, fabriquant de motos d'exception (Cross, Enduro, Supermotard et Rallye).

TM c'est de l'orfèvrerie mécanique au service des «guidons hauts».

Avouez que ce n'est pas courant et que depuis le rachat d'Husaberg et d'Husqvarna par KTM, TM fait figure (avec Gas Gas) de dernier des Mohicans dans ce creneau dominé par les grandes firmes qu'elles soient japonaises ou autrichiennes.

Un privilège qui permet à TM de posséder ses inconditionnels qui ne seront pas déçus de l'investissement que la marque a décidé de consentir dans sa gamme 2013.

Une gamme ostensiblement offensive puisqu'une 85cm3, la cylindrée de la jeunesse et de l'initiation, voit le jour afin de fidéliser la clientèle dès son plus jeune age à l'instar de la stratégie de sa concurrente orange.

Mais les autres modèles ne sont pas oubliés : qu'ils se situent dans la gamme Cross, Enduro ou Supermotard.

Il faut dire que le second titre sur TM de champion du Monde Supermoto 2012 de Thomas Chareyre a de quoi donner des ailes à l'artisan italien qui a longtemps couru après cette consécration en vain avec Davide Gozzini.

En Enduro la victoire d'Aigar Leok aux dépends de l'ogre Nambotin (futur champion du monde) dans la catégorie E3 lors de la seconde journée du Grand Prix de Finlande constitue l'autre grand fait d'arme de TM cette année.

Deux raisons amplement suffisantes pour regarder d'un œil plus qu'admiratif cette marque italienne au potentiel de plus en plus affirmé.