MILLEVACHES 2018 – le compte rendu de la 10ème édition, les vidéos et la galerie photos HD
Le mythe des Millevaches n’a point besoin d’un grand manteau blanc pour se perpétuer, la pluie s’est chargée d’arroser cette 10ème édition comme pour saluer cet anniversaire et donner raison à l’adage : mariage plus vieux, mariage heureux…
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Le récit de Patrice Altazin
Cette année, la météo s’est mise de la partie pour célébrer cette dixième édition de la première hivernale motocycliste de France.
Oh, pas en offrant un somptueux manteau blanc ou des températures givrant autant l’environnement que les esprits de ces fous de bécanes.
Au contraire, cette année est la première où le mercure ne descend jamais en dessous de 0°.
Par contre, pour baptiser cette étape, l’eau n’a pas manqué, accompagnée de rafales de vent non négligeables.
C’est donc sous la pluie que près des trois quart des participants envahissent Meymac le vendredi 7 décembre 2018 pour passer au pointage dans la salle des fêtes.
Pendant des heures, celle-ci est une ruche bourdonnante.
Retrouvailles ou découvertes, partage d’un café ou d’un vin chaud, élaboration des menus avant d’aller se ravitailler en ville, les sources d’échanges et d’animations ne manquent pas et la bonne humeur est bien présente malgré la météo chagrine.
Après cette pause salvatrice, les participants, chargés des cadeaux de bienvenue, cette année une plaque rallye et un livret retraçant l’environnement et l’histoire de la manifestation, reprennent leurs montures pour monter vers Millevaches et s’installer sur le bivouac.
L’abreuvoir est rapidement pris d’assaut par la meute.
Lieu pour se désaltérer, bien sûr, mais aussi lieu de rencontres, d’échanges et surtout à l’abri des précipitations qui n’en finissent pas …
Les couleurs de chacun s’affichent, sans vergogne, mais aussi souvent avec fierté, comme le prouve ce joli chapelet de millésimes d’un des nombreux inconditionnels :
La nuit est difficile pour beaucoup.
Tellement difficile que certains, tel ce groupe de Bretons, repartent au milieu de la nuit, tente arrachée par le vent et livrés aux éléments.
D’ailleurs, après le traditionnel petit-déjeuner, cette journée de samedi se révèle très particulière.
Les participants arrivant ce jour croisent ceux de la veille qui ont décidé de repartir plus tôt.
Ils préfèrent ne pas continuer à braver cette pluie continue, obérant toute chance de sécher un minimum …
Dans ces conditions météorologiques, l’abreuvoir est un lieu privilégié où l’ambiance reste chaude et animée toute la journée.
Un espace abrité et néanmoins largement pourvu de liquides chauds ou froids à ingérer et qui bourdonne constamment au rythme des discussions, rires et chahuts.
Le dimanche matin débute par la valse des petits déjeuners avec les traditionnels croissants spéciaux Millevaches à la taille redoutable, agrémentée par de nombreuses séances d’habillage au sec.
Puis c’est la ronde des départs.
Deux sorties complémentaires sont ouvertes pour offrir des alternatives d’issues moins boueuses que celle utilisée tout le week-end.
En milieu de journée, la pluie cesse enfin, laissant aux bénévoles plus de latitude pour entamer les lourdes tâches de nettoyage et de rangement.
Ils s’échinent sans compter et se retrouvent en milieu d’après-midi pour un casse-croûte salutaire.
Ils sont épuisés mais satisfaits de la besogne accomplie.
Quant aux participants, ils repartent avec leurs souvenirs d’une édition mémorable dans ces conditions et pourront revivre toute cette histoire des Millevaches au travers du livret remis en cadeau et concocté par le Moto-Club Meymacois à l’occasion de cette 10ème édition.
Vivement la prochaine qui marque deux anniversaires aux chiffres ronds de 50 et de 10.
Les vidéos
Le clip de Jade
Petit déjeuner à l’abreuvoir
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