liaison : 180 km - spéciale : 418 km - liaison : 0 km - total : 598 km
Les multiples erreurs de navigation de ses rivaux ont permis à Marc Coma, signataire du chrono du jour à moto, de remonter de quatre places au classement général.
Par ailleurs, l’Italien Luca Manca, 9ème au classement général ce matin, a quitté la course sur une grave chute en début de parcours.
Marc Coma
La performance et la technique de pilotage, oui. Mais en rallye raid, c’est aussi aux qualités de navigateur que l’on reconnaît les champions.
S’il en fallait une illustration, Marc Coma en a encore donné une aujourd’hui, entre Antofagasta et Iquique.
Marc Coma
La première partie spéciale proposait en la matière un test particulièrement délicat.
« Chaleco » lui-même, ouvreur en tant que vainqueur de la spéciale d’hier, s’y est fourvoyé en dépit de sa connaissance de la région.
Chaleco Lopez
Après un choix erroné au km 23, Lopez a perdu de précieuses minutes, emmenant avec lui quelques outsiders de choix comme David Frétigné, Alain Duclos, Paulo Goncalves ou Pal-Anders Ullevalseter.
David Frétigné
En revanche, le leader du classement général, Cyril Despres, ne s’est pas laissé influencer par le pilote Aprilia.
Bien lui en a pris, puisqu’il a poursuivi son sans-faute avec application : pertinent sur toutes ses interprétations du road-book, il a rejoint l’arrivée en respectant une stratégie sobre, sans essayer de forcer son rythme.
Parti un peu plus loin derrière (9ème), le tenant du titre a lui aussi évité les pièges de « nav ».
Coma a également pris l’option de hausser la cadence pour opérer une belle remontée au classement général.
Duclos
La tactique s’avère bénéfique pour l’Espagnol, qui reprend pour commencer une dizaine de minutes sur Cyril Despres, et pointe maintenant à 1h06’.
Rodrigues
Cette 9ème victoire de spéciale de sa carrière lui permet aussi de dépasser dans la hiérarchie de la course Jonah Street, Paulo Goncalves (abandon), Pal-Anders Ullevalseter et Alain Duclos.
Il effectue un bond de quatre places dans la journée. Mais celles qu’il lui reste sont naturellement les plus difficiles à conquéri
Les efforts sont équitablement répartis sur la spéciale du jour.
Sur les tronçons de hors-piste du premiers tiers, la poussière invitera à la prudence.
Les pistes larges et roulantes qui constituent le cœur du programme obligeront ensuite ceux qui " jouent des places " à maintenir un rythme élevé.
Ils auront toutefois intérêt à garder une bonne dose d'énergie, puisqu'un erg " à l'africaine " les attend au cœur d'une portion sablonneuse d'une cinquantaine de kilomètres.
Mais pour le final, la récompense reçue sera à la hauteur des difficultés.
Après avoir escaladé une dernière dune, les concurrents s'engageront en descente sur un toboggan de sable de près de trois kilomètres, avec Iquique et les vagues de l'Océan Pacifique à l'horizon.