liaison : 37 km - spéciale : 600 km - liaison : 4 km - total : 641 km
Avant la journée de repos que le Dakar passe à Antofagasta, sur les rives de l’Océan Pacifique, Cyril Despres a remporté une étape au cours de laquelle Marc Coma est redevenu son premier poursuivant au classement général.
Cyril Despres
Certaines étapes peuvent représenter à elles seules plusieurs épisodes d’une course.
Celle qui menait aujourd’hui à Antofagasta, avec ses 600 kilomètres de spéciale, offrait justement des terrains variés, et a donné lieu à quelques rebondissements.
Rodrigues
Marc Coma et Cyril Despres, partis en tête de la course motos, ont dans un premier temps payé leurs hésitations dans un imposant secteur de dunes.
Marc Coma
Le regroupement qui s’est alors opéré a bénéficié aux pilotes qui les suivaient.
Aux points de passage intermédiaires, les deux doubles vainqueurs se sont ainsi retrouvés distancés, laissant des opportunités à Ullevalseter (1er au CP1 et CP2), Frétigné (1er au CP4) et Lopez (1er au CP5 et CP6).
Pourtant, dans les 150 derniers kilomètres, les deux patrons de la discipline ont creusé l’écart sur le terrain, et récupéré les positions qui leur reviennent habituellement.
A 20 kilomètres, Coma prend l’avantage, pour 10 secondes seulement.
Mais sur le final, malgré la douleur imposée par un amortisseur fracassé sur un choc, Cyril Despres rejoint l’arrivée avec le meilleur temps du jour.
Marc Coma
Cyril Despres signe sa 22ème victoire d’étape sur le Dakar, et garde avant tout la main sur le classement général, avec 1h06 sur Coma, qu’il avait identifié avec pertinence comme son principal rival.
L’Espagnol, qui a aujourd’hui dépassé dans la hiérarchie Helder Rodrigues et « Chaleco », a accompli la partie la plus accessible de la mission qu’il s’est fixé depuis ses problèmes de moteur et la pénalité qui lui a été infligée.
La plus longue spéciale du rallye est aussi la plus variée.
Si l'on quitte toujours Iquique avec regrets, la splendeur des paysages donne du cœur à l'ouvrage, tout comme la dimension ludique des dunes de sable à avaler en première partie de journée.
La technique idéale sera beaucoup plus difficile à trouver au moment de traverser un salar, d'environ 3 kilomètres.
Sur cette étendue jonchée de gros blocs de sel séchés, certainement inédite pour la majorité des concurrents, la vitesse chute sous la barre des 10 km/h !
Une fois la plaisanterie digérée, les pistes menant à Antofagasta sont en majorité roulantes et ouvertes.
Le menu étant copieux en sable et en kilomètres, un point de règlement autorise les pilotes et équipages à rejoindre le bivouac jusqu'à 18h00 le lendemain, pendant la journée de repos.