liaison : 23 km - spéciale : 476 km - liaison : 297 km - total : 796 km
Avec une troisième victoire de spéciale sur le Dakar 2010, Francisco Lopez prend un avantage dans la lutte qu’il mène à Pal-Anders Ullevalseter pour la 2ème place du classement général, toujours dominé par Cyril Despres.
Chaleco Lopez
En se réveillant ce matin au bivouac de San Juan, beaucoup de motards ne savaient pas encore que le classement de l’étape de la veille avait été bouleversé.
Tard hier soir, les commissaires de course ont en effet accordé des temps forfaitaires aux pilotes qui ouvraient la piste, piégés au km 13 par le balisage erroné d'un policier argentin.
Coup dur pour Frans Verhoeven qui se voyait retirer sa victoire sur tapis vert, celle-ci revenant finalement à Marc Coma, lauréat de son troisième succès consécutif.
Marc Coma
Autre conséquence, et d’importance, Pal Anders Ullevalseter deuxième au classement général était désormais rejoint par « Chaleco » Lopez, crédité du même temps que le Norvégien.
Lormand
L’enjeu de cette 12ème étape s’est donc rapidement concentré sur la lutte pour la 2ème place, et une bataille à coup de secondes entre Lopez et Ullevalseter.
Ullevalseter
Le pilote Norvégien a pris l’avantage sur la première partie du parcours, plus roulante et adaptée aux capacités de sa KTM 690cc, même bridée. Après 363 kilomètres, il disposait même d’une marge de 1’34’’ sur son rival.
Mais sur les 113 bornes de sable restant à couvrir, la petite Aprilia de « Chaleco » a donné toute sa mesure.
A l’arrivée, le Chilien remporte la quatrième spéciale de sa carrière sur le Dakar, la troisième cette année.
Surtout, il distance Ullevalseter de 1’13’’.
A deux étapes de l’arrivée du Dakar, que Lopez n’a jamais vu en trois participations, les minutes n’ont jamais été aussi précieuses.
Rodrigues
Avec la marge qu’il s’est construit en tête de course, Cyril Despres pouvait quant à lui se permettre d’en lâcher quelques-unes.
Le leader du classement général s’est donc attaché à garder sa moto sur la piste, tout en gardant un niveau de vitesse qui n’affecte pas sa concentration.
Cyril Despres
A San Rafael, il rejoint le bivouac avec 17 minutes perdues sur son premier poursuivant, et un écart toutefois rassurant de 1h03’