liaison : 92 km - spéciale : 472 km - liaison : 0 km - total : 568 km
A Copiapo, « Chaleco » remporte une deuxième étape chilienne cette année, et prend place sur le podium provisoire du Dakar, au sein du quel Ullevalseter a aussi grimpé d’un rang.
A une distance toutefois importante de Despres
Chaleco Lopez
La donne de la course motos a largement changé avec la rétrogradation de Marc Coma de la 2ème à la 24ème place du classement général.
Marc Coma
Si la pénalité laisse la voie libre à Cyril Despres, à condition d’éviter les grosses erreurs et de contrôler à distance ses poursuivants, la lutte peut devenir féroce pour la conquête de la 2ème place.
Cyril Despres
Assez loin derrière le leader, trois pilotes se tenaient ce matin en 11 minutes, avec un léger avantage pour Helder Rodrigues sur Pal-Anders Ullevalseter et Francisco Lopez.
Rodrigues
Dans cette bagarre à trois, la bonne opération du jour a été effectuée par « Chaleco », qui a déjà dépassé son rival portugais sur la route de Copiapo.
Pour y parvenir, le Chilien a remporté une nouvelle étape sur son territoire, la troisième de sa carrière, en faisant plus nettement la différence sur la deuxième partie du parcours.
Lopez se retrouvera donc demain avec la responsabilité d’ouvrir la piste.
C’est-à-dire dans le rôle assumé aujourd’hui par Cyril Despres.
Cyril Despres
Le double vainqueur du Dakar a dû faire face aux difficultés de navigation, qui s’ajoutaient à des problèmes avec les jantes de ses roues, fendues à l’avant comme à l’arrière.
Marc Coma
Ce n’est qu’au CP3, après 245 kilomètres de course, qu’il a pu récupérer une de celles de son porteur d’eau Ruben Faria, et terminer dans de meilleures conditions.
Ruben Faria
Sur la ligne, il se classe en 5ème position du classement du jour, à 6’43’’ de « Chaleco », mais l’essentiel est préservé.
Il s’élancera dans l’étape de demain avec une avance toujours confortable de 1h20’ sur le Norvégien Pal-Anders Ullevalseter
La centaine de kilomètres de liaison matinale permet de sortir d'une zone fréquemment brumeuse, afin de donner le départ de la spéciale dans des conditions optimales de visibilité.
Si la journée de repos a rempli son rôle, les débats pourront reprendre sur cette avant-dernière étape dans l'Atacama.
Sur un terrain caillouteux en début de spéciale, les minutes sont facilement perdues en cas de faute pour un vainqueur en puissance.
Avec les kilomètres, le rythme de croisière devrait augmenter progressivement, jusqu'à ce que l'on pénètre dans les zones dunaires, de plus en plus nombreuses à l'approche de Copiapo.
Ceux qui veulent profiter du panorama final ont interdiction de lézarder : l'étape est longue et les journées sont courtes.