Miracle Haga obtient sa 1ère pole de l'année. Il est vrai qu'il y a le feu pour le pilote japonais. Après un début de saison en fanfare la Ducati a perdu petit à petit tout son avantage sur Ben Spies.

L'américain est tombé aux essais et se trouve donc positionné en 5ème position sur la seocnde ligne derrière Rea, Haslam et Fabrizio.

Dans la droite ligne de sa Superpole Haga prend un départ canon. Une entrée en matière entachée d'un carambolage en milieu de peloton qui aurait pu se révéler dramatique puisque Tamada percute John Hopkins qui se fait rouler dessus par Iannuzzo qui n'a pu l'éviter.

Parkes a lui aussi fait partie du strike de même que Tamada mais le moins qu'on puisse dire c'est que l'australien de Kawasaki a eu chaud aux fesses.

Le second départ est donné quelques temps après et c'est de nouveau Haga qui réussit un impeccable hole shot qui lui donne immédiatement un certain avantage sur l'ensemble des autres pilotes tellement le 1er virage est piégeux et n'autorise quasiment qu'une seule trajectoire idéale pour un seul pilote.

Rapidement Jonathan Rea se cale en seconde position derrière la Ducati d'Haga, suivi par Ben Spies qui ne se laisse pas distancer et par la BMW de Troy Corser, motivé plus que jamais par cette épreuve à domicile pour le constructeur.

Cependant si la 1ère attaque n'est pas la bonne, la seconde le sera. Spies fait les freins à Rea en bout de la ligne droite d'arrivée.

La voie est désormais pour l'américain désireux d'aller chercher Haga seul en tête.

Mais alors qu'on croyait Spies intouchable Jonathan Rea réplique à Spies à l'endroit où il s'était fait dépasser lui-même, en bout des stands.

Cependant la joie de Rea est de courte durée. Grisé, déconcentré? Toujours est-il que le jeune pilote Ten Kate écarte un peu trop quelques virages plus tard offrant de nouveau sur un plateau la seconde place à Ben Spies.

Une erreur qui ne pardonne pas et relègue Rea à plusieurs longueurs de Ben Spies.

Mais ce n'est pas pour autant que l'américain arrive à remointer facilement sur la Ducati de Haga.

Le japonais fait de la résistance et il faut attendre plusieurs tours avant de voir Spies pointer dans les roues de la Ducati.

A partir de la mi course la menace Spies commence à se faire plus précise. La Yamaha est quasiment revenue sur la Ducati et l'américain commence à se décaler pour signaler sa présence et commencer à mettre la pression.

Une tactique qui paiera quasiment immédiatement puisque c'est dans ce 10ème tour (avant la fin) que l'américain réussit à doubler sans trop de difficulté son principal opposant dans la quête du titre Superbike.

A l'instar d'un duel Rossi-Lorenzo, les deux hommes forts du championnat : Spies et Haga sont enfin réunis pour un mano à mano qui peut décider de la 1ère place provisoire au général.

Haga a-t-il les moyens de suivre Ben Spies?

Oui Haga ne se laisse pas distancer par Ben Spies et on le sent d'attaque pour les 5 derniers tours, confortablement installé dans la roue de la Yamaha.

Reste maintenant à doubler l'américain...

Haga commence à chercher la faille dans le pilotage de Ben Spies. Pas facile.

Deux petites occasions se présentent pour le japonais dans le 4ème, notamment sur une légère dérobade de l'arrière de la Yamaha mais Spies serre la garde et Haga reste derrière!

Le japonais finit par trouver l'ouverture au freinage de la ligne droite des stands...

Pourtant Spies a retardé son freinage au maximum frisant même le stoppie sur le coup!

A l'inverse Haga n'a pas donné l'impression de forcer...

Qui est dans le vrai?

C'est Spies. Pour prendre la tête à tout prix Haga a freiné moins fort que son rival mais c'est trop peu pour espérer prendre le droite dans de bonnes conditions.

Et effectivement Haga est obligé d'écarter et Spies repasse comme à la parade!

Ceci dit Haga n'a pas perdu grand chose dans l'histoire et il continue de talonner Spies pour les 3 derniers tours de la course.

Trouvera-t-il une seconde fois l'ouverture?

Eh non Haga ne réussit pas à trouver la faille dans aucun des 3 derniers tours.

Au contraire c'est Spies qui en remet un coup pour s'assurer une sécurité de plusieurs longueurs qui lui permet de boucler tranquillement son dernier tour et de remporter la 1ère manche.

3ème hole shot de la journée pour Haga qu'on sent décidé à ne pas se faire déposséder de son leadership général.

La petite souris de ce départ c'est Carlos Checa. Très en vue en cette fin de saison le pilote Ten Kate redore une image un peu décolorée par une saison 2008 décevante.

Le loupé pour Max Biaggi qui tire un peu droit dans ce 1er virage vicieux. Heureusement aucun autre pilote ne croise la trajectoire de "Mad Max".

Corser 3ème commence a avoir de bonnes sensations au guidon de sa BMW. "Seul" aux commandes (après la blessure de Xaus) du Team et assuré de piloter la BM l'an prochain l'australien multiplie les apparitions aux avant postes à défaut de podium... pour le moment!

1ère escarmouche, Checa tente un dépassement sur Haga au freinage en bout de ligne droite des stand.

Mais comme Haga en 1ère manche à la lutte avec Spies, l'espagnol a les yeux plus gros que ses plaquettes et Haga qui a freiné comme il faut repasse sans problème à l'intérieur.

Derrière ces 3 pilotes c'est un petit peloton très costaud qui donne la chasse : Haslam, Fabrizio, Rea et Spies, excusez du peu. Voilà qui nous promet de belles arsouilles...

A commencer par Rea qui fait un intérieur autoritaire à Fabrizio, double Haslam avant d'aller faire les freins à Corser : quelle série!

Sont-ce les nouvelles suspensions Ohlins qui donnent la pêche aux pilotes Ten Kate? Mais force est de constater que les Honda blanches et vertes ont la pêche.

Checa s'empare un moment de la tête de course sur un beau freinage laissant Haga quelques instants sous la menace de son coéquipier Rea.

Checa en tête d'un Superbike, ça faisait longtemps...

Les leaders ont la bougeotte.

Après qu'Haga eut repris le leadership à Checa sur une accélération mieux négociée que les Ten Kate c'est une nouvelle fois au freinage que le japonais se fait surprendre par une Honda : celle de Jonathan Rea.

Et Ben Spies où en est-il? Loin... enfin loin quand on s'appelle Ben Spies. En effet l'américain ne pointe qu'à la 7ème place et en dernière position de ce groupe d'allumés.

Tactique ou pas ce positionnement a eu moins le mérite d'économiser le pilote et les pneumatiques tandis qu'au devant on se chauffe à chaque courbe ou presque.

Illustration avec un enième dépassement. Cette fois-ci c'est Haga qui tente les freins. Toujours à l'amorce du droit en bout des stands.

Le japonais passe Rea et soigne sa trajectoire de manière à ne pas trop écarter. Haga y réussit partiellement.

Mais Rea a anticipé. Trop? Sans doute car la Ducati reserre bien sa traj' justement pour éviter de se faire passer à l'intérieur.

De ce fait la touchette est inévitable entre les deux pilotes.

Si Rea réussit à conserver son équilibre, Haga en revanche perd le sien et se retrouve allongé au beau milieu de la piste avec des pilotes les dépassant de tous côtés.

Fort heureusement aucun ne vient percuter la Ducati et son pilote à terre; mais la course est terminé pour Nori Haga!

Dans ces cas là une bonne relecture de la "bande" s'impose pour savoir qui a tort et qui a raison.

Sur le coup Haga a pondu une trajectoire très rentrante, différente de celles qu'empruntent généralement les pilotes dans ce virage piégeux.

C'était à la fois bien joué et risqué pour le japonais car sur le coup Rea aurait très bien pu planter et perdre l'avant.

Mais c'était risqué aussi car l'australien, dans l'incapacité, on va le dire comme ça, de virer aussi serré qu'Haga s'est appuyé sur la Ducati et on connait la suite. Au final c'est du 50/50.

L'incident n'a déconcentré ni Rea ni surtout Ben Spies qui en a profité pour revenir sur Corser et Fabrizio pour se glisser à la 4ème place très légèrement distancé par la paire Checa - Haslam.

Le rythme des premiers et surtout leur soif d'arsouille n'est pas non plus étanchée par la chute de Haga.

Bien présent depuis le début de la manche Leon Haslam se sent en confiance pour attaquer Checa au virage Castrol (celui des stands). Mais comme la plupart il écarte et permet à la Honda Ten Kate re repasser.

Ce n'est que partie remise pour la "petite" Honda Stiggy qui gère bien une sortie de courbe, bondit et surprend l'espagnol.

Quel début de manche!!! A la suite de tous ces dépassements la course commence enfin à s'éclaircir avec 4 pilotes en tête : Rea, Haslam, Checa et Spies.

Un peu plus loin on trouve Fabrizio puis Biaggi, qui s'est bien rattrapé de sa boulette du départ et Corser qui n'arrive toujours pas à tenir le rythme plus de quelques tours.

Mais il n'y a pas que les hommes de tête qui se dépouillent pour gagner des places.

Max Biaggi dispose facilement d'un Michele Fabrizio (également doublé un peu plus tard par Corser puis Sykes) qui ne semble pas très à son aise sur ce circuit comme le démontre sa modeste 7ème place de la 1ère manche.

Jonathan Rea continue de bien tenir la cadence en tête de course mais sans pour autant distancer nettement Haslam, Spies ou Checa.

Comme on pouvait s'en douter Ben Spies se rapproche progressivement de Leon Haslam. L'attaque de l'américain ne saurait tarder...

Elle se produit d'une manière un peu virile pour l'américain qu'on a connu plus fluide.

Sur un freinage Spies bloque Haslam sur la bordure de la piste pour lui piquer la bonne trajectoire et s'emparer du même coup de la seconde place.

La manoeuvre, correcte au demeurant, a pour conséquence de faire perdre ses repères à Haslam qui loupe complètement son freinage et se fait passer par Checa.

La question que tout le monde se pose c'est de savoir si Spies va réussir à revenir et éventuellement dépasser Jonathan Rea particulièrement vite et à l'aise sur ce tracé du Nurburgring.

Mais cette fin de course comporte d'autres enjeux.

Sa dernière victoire de manche à Brno a donné des ailes à Biaggi qui profite du coup de calcaire d'Haslam (suite au dépassement de Spies) pour revenir talonner l'anglais.

La quatrième place est à la portée de l'Aprilia qui va la conquérir à 3 tours de la fin

Toute l'attention peut maintenant se concentrer sur les 2 derniers tours de Rea et Spies.

La Yamaha est quasiment revenue dans les roues de la Honda. Mais le plus difficile reste à faire.

Toute la nuance est dans le "quasiment". La Honda semble mieux dans certaines parties du circuit qui lui permettent de prendre quelques mètres d'avance essentiels sur la Yamaha.

Spies a beau freiner comme un sourd, la vélocité de la Honda Ten Kate et le superbe pilotage de Jonathan Rea ne lui laissent pas l'opportunité de s'approcher suffisamment.

Et de fort belle manière Rea réussit à s'imposer dans cette superbe seconde manche fertile en rebondissements. Checa fait 3 et redonne le sourire à toute l'équipe Ten KAte un peu frustrée depuis le début de saison.

Mathieu Lagrive

Sa mésaventure tchèque (abandon sur ennui mécanique alors qu'il était largement en tête) n'a pas entamé le moral de Crutchlow qui a réalisé la pole en Allemagne devant Sofuoglu, Laverty et un Garry Mc Coy toujours compétitif!

Crutchlow réalise le hole shot devant la Honda de Sofuoglu et la Kawasaki de Lascorz. Laverty est 4ème puis viennent ensuite Roccoli, Fujiwara, Harms, Pitt, Pirro, Dell'Omo, Foret et Nannelli.

Très rapidement on sait qui est le patron dans cette course. Crutchlow s'échappe mais... Sofuoglu s'accroche. Sur une belle piste, au large et sans opposant direct le turc est à son aise et le moins qu'on puisse dire c'est qu'il fait jeu presque jeu égal avec la Yamaha...

Mais l'impression des débuts fait place à une domination plus nette de Crutchlow au fur et à mesure que les tours passent. Sofuoglu perd du terrain sur l'anglais de manière inexorable.

Quant aux autres... ils sont loin, très loin. Eugène Laverty a doublé Joan Lascorz pour le gain de la 3ème place et met le turbo pour revenir sur un Sofuoglu au moral un peu cassé par l'écrasante supériorité de Cal Crutchlow.

Sous la pression de Laverty, Sofuoglu n'aura pas tenu très longtemps. Le turc perd pied et rétrograde incompréhensiblement laissant le champs libre aux habituels dauphins de Crutchlow pour s'expliquer.

Laverty - Lascorz est un duo mainte fois vu et revu cette année. Reste à savoir qui de la Honda ou de la Kawasaki sera en mesure de s'attribuer la place de second.

Alors que Sofuoglu rentre au stand, Crutchlow continue de faire le show tout seul, peut-être pour tromper son ennui.

L'anglais se fait des petites frayeurs comme de monter sur les vibreurs arrondis du circuit et mettre une demie roue sur les pavés du bord de piste... oups.

Les poursuivants de Crutchlow continuent leur bonhomme de chemin mais sans faire d'étincelles. Lascorz suit le train de Laverty sans plus.

Pas d'attaque, pas de roue avant , pas de pression. La Kawasaki se réserve sans doute pour les tous derniers tours... à moins que Lascorz qui manque de se mettre par terre tout seul sur un vibreur, ne soit pas dans un bon jour.

Crutchlow a course gagnée c'est entendu et eugène Laverty attaque toujours en tête le dernier tour, mais comme on pouvait s'en douter Lascorz a attendu cet instant pour porter ses attaques.

Une 1ère dans le virage Castrol n'aboutit pas.

Pas plus que la seconde un peu plus tard alors que Lascorz paraissait avoir fait le plus dur. une 3ème tentative échouera de nouveau et finalement l'espagnol devra se contenter de la 3ème place.

Le tout derrière le grand vainqueur de l'épreuve un Cal Crutchlow impérial et très largement au dessus du lot ici au Nurburgring.

Des conditions météo favorable ont permis à Loris Baz de réaliser une superbe pole devant Simeon, Barrier et Antonelli.

Maxime Berger en revanche n'a pas pu tirer profit des éléments et doit se contenter de la 16ème place et de la 4ème ligne, Mathieu Lussiana est derrière 21ème en 6ème ligne et Nicolas Pouhair 27ème en 7ème ligne.

Surprise c'est René Mahr qui réalise le hole shot avant de céder la 1ère place à Javier Fores suivi de Xavier Simeon, le leader du général, tandis que Loris Baz n'est pas si mal puisque le français occupe la 4ème place devant Beretta, Antonelli, Corti et Sylvain Barrier.

Simeon n'est pas leader pour rien et très rapidement le belge se porte en tête de la course. Personne ne songe plus guère à lui contester une supériorité évidente.

Et on voit mal comment, sauf accident, la Belgique ne remporterait pas le titre Superstock 1000.

Loris Baz est moins heureux. En effet le jeune français perd l'avant dans une chute au ralenti qui le conduit néanmoins dans les graviers.

Loris réussira à repartir mais c'est mort pour une place sur le podium comme sa pole pouvait le laisser espérer.

Alors que Berger fait le show, c'est une seconde Yamaha française qui part au tapis. En l'occurence Sylvain Barrier.

Chute similaire à celle de Loris Baz si ce n'est que Sylvain, lui, est contraint à l'abandon.

Faisons le point après tout ce remue ménage.

Xavier Simeon mène toujours avec une confortable avance sur Javier Fores qui se retrouve maintenant dans la ligne de mire de Maxime Berger, remonté de sa 16ème place sur la grille à la 3ème en course

Beretta, Corti, Giugliano, Mahr et le surprenant Jezek (dont on risque bien de reparler) complètent ce top 8!

Simeon intouchable c'est la remontée de Maxime Berger sur Javier Fores qui focalise les regards.

A voir le français piloter il ne fait guère de doute que Fores ne va pas résister bien longtemps.

Et de fait Maxime fait les freins à la Kawasaki de l'espagnol le dépasse et le largue sans coup férir.

Le seul qui puisse encore chercher raisonnablement des noises à Simeon pour la victore finale c'est Claudio Corti.

C'est pourquoi l'italien sur sa Suzuki s'emploie pour réduire l'écart et sauver des points.

Mais au milieu d'un peloton d'agité en compagnie de Giuliano et Beretta c'est plus facile à dire qu'à faire.

Xavier Simeon possède une avance plus que confortable qui le met à l'abri du retour d'un Maxime Berger qui a un peu rendu la main.

Javier Fores quant à lui commence à avoir chaud aux fesses car le trio Giuliano - Corti - Beretta n'est plus très loin, mais sur un seul tour cela ne suffit pas pour combler l'écart et les positions n'évoluent plus dans cet ultime tour de circuit.

Sur sa lancée de sa victoire tchèque Vincent Lonbois a décroché la pole devant La Marra, Petrucci et Bussolotti.

Jérémy Guarnoni est 6ème en seconde ligne aux côtés de Baptiste Guittet 8ème.

Le 1er virage est très très chaud et c'est finalement La Marra qui s'en tire le mieux en réalisant un beau hole shot devant Bussolotti, Petrucci, Rea, Guarnoni, et Guittet, les 2 français de ce 600 Superstock et enfin Vincent Lonbois, seulement 7ème.

A l'inverse de Lonbois qui cherche visiblement à se porter aux avant postes, Jeremy Guarnoni demeure prudemment en dernière position de ce petit groupe jusqu'à ce qu'une erreur de Rea lui donne l'occasion de gagner une place.

En confiance le français en profite pour se porter en 4ème position au détriment de La Marra qui a rétrogradé.

Et Jeremy signe du même coup le meilleur tour en se montrant visiblement le plus véloce du groupe.

Se sentant plus rapide que ses adversaires Jeremy se fait le paquet au freinage du virage Castrol.

Mais si le français est magistral dans la gestion de sa trajectoire ce n'est pas le cas de ses adversaires.

L'incident a permis à La Marra de revenir prendre la tête de ce groupe des leaders avant que Bussolotti ne reprenne le commandement tandis que Lonbois demeure en embuscade à la 3ème place.

Lonbois a creusé l'écart suffisant qui lui permet d'aborder le dernier tour dans de bonnes conditions. Et effectivement plus personne ne sera en mesure de venir le chercher.

Derrière lui Petrucci second et Bussolotti 3ème se partage le podium.

Une victoire de Lonbois qui le rapproche à seulement 8 petits points de Petrucci. La victoire finale est loin d'être jouée en 600 Superstock.