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ACCUEIL - COMPETITION - SUPERBIKE - 2010 - les COURSES -Portugal, Portimao
 
 
 
 
SUPERBIKE : GP du Portugal
 
Max Biaggi à l'abordage
 

Le moins qu'on pouvait dire c'est que le Grand Prix d'Australie avait inauguré la saison de manière surprenante avec l'éclosion d'Haslam au plus haut niveau et le bon comportement de Sylvain Guintoli.

Le Portugal est venu appoprter son lot ce nouvelles certitudes et en 1er lieu le niveau de compétitivité des Aprilia, Max Biaggi en tête.

 
Biaggi en rouge blanc et vert (photo Olivier Chaumet)
 

Avec une victoire dans chacune des manches le pirate s'est offert le 1er doublé de sa longue carrière dans la catégorie.

Si tout le monde s'est focalisé sur le très médiatique romain, les deux très bonnes 5èmes places de Léon Camier (the other Leon comme disent les anglais) sont passées un peu inaperçues.

Outre qu'elles confirment l'excellent comportement d'ensemble et la puissance évidente des Aprilia, elle mettent en exergue un pilote qui n'entend peut-être pas se contenter de demeurer la doublure de Biaggi à l'avenir.

 
à l'abordage
 

Mal aux essais et pas mieux en course les Ducati ont du mal à digérer la transition post Tardozzi.

Surprenante déconfiture (pour un top Team) qui n'a pas changé de pilote à l'intersaison et qui possède des brouettes de données d'acquisition qui aurait du lui assurer, si ce n'est la victoire, au moins une certaine régularité.

D'autant plus que ses pilotes Haga et Fabrizio ne sont pas non plus les premiers venus. Wait and see

 
Haga de quoi se poser des questions (photo Olivier Chaumet)
 

Autre top Team qui pédale en ce début de saison Yamaha n'est pas beaucoup mieux loti.

Notamment ... James Toseland (ex champion du monde de la catégorie tout de même) notamment dont on attendait un début un peu plus saignant eut égard notamment à ses saisons décevantes en Moto GP.

Quant à Crutchlow que tout le monde aurait voulu voir au 1er plan d'entrée je lui laisserait volontiers beaucoup plus de temps pour s'adapter à sa nouvelles catégorie.

Ne soyons pas trop pressés avec le champion Supersport. Il n'y a pas de raison que son talent n'éclose pas en SBK au vu de son opiniâtreté naturelle.

 
Toseland et Yamaha à la peine (photo Olivier Chaumet)
 
 
 
tout faire pour redonner le sourire à Yamaha
 
 
 

Superbike 1ère manche
la grille - 22 tours - 101 km - 38 mn - 159 km/h de moyenne - 20 °
 
sommaire
 

Leon Haslam la révélation de Philip Island est bien en 1ère ligne mais seulement en 4ème position. Devant lui ont trouve Carlos Checa, Max Biaggi et un Cal Crutchlow revanchard après ses déboires australiens.

Sylvain Guintoli est 9ème en 3ème ligne.

 
la Superpole pour Cal Crutchlow
 

Max Biaggi réalise le hole shot devant Haslam, Corser et Crutchlow.

Suivent Carlos Checa, Shane Byrne, Ruben Xaus et Sylvain Guintoli qui malheureusement fait un tout droit sans gravité dans le bac à graviers avant de repartir dans la foulée.

 
hole shot pour Max Biaggi
 

Sur sa lancée de l'Australie Leon Haslam joue aux avant postes et dépasse Max Biaggi au freinage en bout de ligne droite.

 
Haslam ne veut pas laisser partir Biaggi
 

Mais il n'est pas le seul à faire étalage de sa forme en ce début de saison.

Après sa victoire de manche à Phillip Island Carlos Checa n'est pas en reste.

Sur leur Ducati satellite et avec son coéquipier Shakey Byrne ils mènent la vie dure à un Troy Corser pris en sandwiche.

 
Checa poursuit sur sa lancée australienne
 

Pendant ce temps Biaggi et Haslam ont profité des arsouilles de leurs poursuivants pour prendre la poudre d'escampette loin devant le monde : Max bien aidé par la puissance de son Aprilia et Haslam par... un pilotage top niveau.

 
Biaggi devant Haslam
 

Un seul pilote a réussi à s'intercaler entre le duo de tête et le groupe de fous furieux, il s'agit de Cal Crutchlow qui avec 2 chutes à Phillip Island a une belle revanche à prendre au Portugal.

 
Crutchlow s'accroche
 
 
mi temps
 
les belles vertes
 
 
encore 15 tours
 
Une belle erreur de Biaggi lui coute le leadership. Mais grace aux dégagements en dur du circuit l'italien ne perd quasiment rien sur la Suzuki qu'il recolle dans la ligne droite.
 
problème de traj' pour Biaggi
 

Ces péripéties avaient permis à Cal Crutchlow de revenir un peu sur les hommes de tête avant que le pilote Yamaha ne tire tout droit et ne reperde tout le bénéfice de sa belle remontée.

 
et un tout droit pour Crutchlow
 
 
encore 10 tours
 

La victoire va maintenant se jouer entre Haslam et Biaggi. Si l'anglais devance l'italien ce n'est pas pour autant que la Suzuki soit assurée d'emporter le morceau.

Très véloce Max reprend en ligne droite le peu qu'il perd dans le sinueux.

 
Haslam devance Biaggi
 

C'est pourtant une petite erreur d'Haslam, qui élargit trop dans une courbe, qui permet à Biaggi de reprendre la tête de la course à 6 tours de l'arrivée.

Preuve en est que l'italien était bien à l'affût calé derrière la Suzuki parce qu'Haslam n'a laissé qu'une petite porte ouverte sur son erreur.

 
mais Biaggi reorend l'avantage
 
 
encore 5 tours
 

Légèrement décontenancé par la perte du leadership Haslam n'est plus aussi saignant que précédemment.

Le pilote Suzuki a perdu le contact et éprouve les pires difficultés pour se recaler dans le sillage immédiat de l'Aprilia de Biaggi.

 
Haslam perturbé par la résistance de Biaggi
 

Crutchlow est victime d'une nouvelle chute alors qu'il devançait Rea.

Après les deux de l'Australie ça commence à faire beaucoup pour l'anglais dont la fougue s'accomode moins bien avec la Yamaha de Superbike qu'avec celle de Supersport.

 
et une chute de plus pour Crutchlow
 
 
dernier tour
 

Max Biaggi va redonner tout seul du suspens à la fin de course en commettant une erreur qui va permettre à Haslam de refaire les quelques mètres qui le séparaient de l'Aprilia.

 
nouvelle erreur de Biaggi
 

Mais l'italien ne se désunit pas pour autant et réalise un dernier tour sérieux qui lui permet de l'emporter devant Leon Haslam et Jonathan Rea.

Pénalisé par son tout droit de début de manche Sylvain Guintoli a néanmoins réussi à décrocher le top ten et termine à une satisfaisante 9ème place.

 

Biaggi a fait parler la puissance de son Aprilia

 
 
le podium
 
1. Biaggi - 2. Haslam - 3. Rea
 
 
VIDEO : best of 1ère manche
 
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y a des viru(s) qu'on attraperait volontiers
 
 
 
Superbike, 2ème manche
la grille - 22 tours - 97 km - 38 mn - 159 km/h de moyenne - 20 °
 
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Après son hole shot de la 1ère manche Max Biaggi récidive avec un départ vraiment canon avec cependant un Jonathan Rea collé à ses basques.

Suivent Leon Haslam et Cal Crutchlow qui n'a pas saisir l'opportunité offerte par sa pole position, Camier.

 

nouveau hole shot de Biaggi

 

Les stars d'hier ne sont plus celles d'aujourd'hui puisque les Ducati sont à la ramasse avec Haga en 12ème position et Michele Fabrizio 14ème.

 
Haga et Ducati en milieu de peloton
 

Si Rea a fait l'effort pour passer Max Biaggi dans le sinueux, en revanche Max Biaggi lui colle une volée dans la ligne droite d'arrivée suivante : démoralisant pour ses adversaires la puissance de l'Aprilia.

 
Rea a besoin de se mettre en évidence
 

Sylvain Guintoli se situe dans le top ten juste devant Haga à 5 secondes 7 de Biaggi qui mène toujours la danse et commence à s'échapper.

 
une meilleure seconde manche pour Guintoli
 

Haslam fait le forcing, justement pour ne pas laisser filer Biaggi, justement et en profite pour écarter un Rea un peu fébrile dans le virage du bout de la ligne droite.

Une manoeuvre qui fait perdre une place à Rea qui se fait doubler dans la foulée par Crutchlow et qui permet à Haslam de recoller Max Biaggi : bien joué!

 
Haslam ne veut pas perdre le contact
 

Comble de malchance pour le pilote Ten Kate Jonathan Rea il est victime un incident mécanique, tire tout droit dans le bac à sable et se trouve contraint à l'abandon.

 
pas la baraka pour Rea
 
 
encore 15 tours
 

Malgré son surcroit de puissance Max Biaggi n'a pu prendre le large.

Il est talonné par Haslam, rejoint par Crutchlow alors que Carlos Checa l'outsider de Phillip Island en a lui aussi profité pour recoller au trio de tête.

 
Checa recolle
 

Leon Haslam décide de porter son attaque pour s'emparer de la tête de la course.

Le pilote Suzuki ne reste leader que le temps de quelques courbes puisque la ligne droite scelle ses espoirs de leadership d'un coup de poignée droite de l'Aprilia.

 
surpuissante l'Aprilia
 
 
mi temps
 
ninjettes
 
 
encore 10 tours
 

Après une bonne entame de course où elles avaient refait une partie de leur retard, les Ducati d'usine marquent le pas en stagnant aux alentours du top ten 9ème pour Haga, 11ème pour Fabrizio tandis que Sylvain Guintoli joue la tranche de bacon entre les deux rondelles de tomates...

 
Fabrizio et les Ducati méconaissables
 
 
encore 5 tours
 

Haslam en remet une couche devant Biaggi mais ... eh non, cette fois-ci légèrement décroché par un Haslam qui met le paquet le romain ne réussit pas à se refaire dans la ligne droite.

Un échec qui a du le faire bouillir car le pilote Aprilia se loupe et réalise une belle goutte d'eau qui profite, momentanément, à Crutchlow.

 
Haslam garde la tête envers et contre la puissante Aprilia
 

Bon dans la foulée Biaggi croque Crutchlow dans la ligne droite mais ce coup de gaz ne le hisse qu'en seconde position toujours derrière Leon Haslam qui n'a pas réussi à profiter de l'erreur de Biaggi pour prendre quelques longueurs.

 
Biaggi peut dire merci à son moteur
 
Il reste deux tours et l'avant dernière ligne droite sonne le glas des espoirs d'Haslam. Une nouvelle fois l'Aprilia fait la différence en force
 
Biaggi reprend l'avantage
 
 
dernier tour
 

Biaggi attaque en tête le dernier tour et malgré un Haslam collé à ses basque l'italien ne va pas craquer.

Autre duel de ce quatuor, celui qui met aux prises Crutchlow et Checa.

Mais dans les deux cas les "leaders" vont conserver leur position : Biaggi termine devant Haslam et Crutchlow (3ème) devant Checa.

 
retour aux stands victorieux pour Biaggi
 
 
 
le podium
 
1. Biaggi - 2. Haslam - 3. Rea
 
 
VIDEO : best of 2ème manche
 
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Sylvain Guintoli
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le retour de Sylvain Guintoli
13ème et 9 ème
 

Retour à la réalité pour Sylvain Guintoli. Après ses débuts en fanfare sur le circuit particulièrement propice aux Suzuki de Phillip Island le drômois a joué de malchance avec des circonstances de course qui ne l'ont guère avantagé en 1ère manche, alors qu'en seconde il est revenu à une meilleure fortune en terminant dans le top ten.

 
 

Il n'en demeure pas moins que le bilan du week end est globalement négatif pour le français.

Parti en 3ème ligne Sylvain n'a pas pu améliorer ce classement dans l'une ou l'autre manche alors que l'Australie lui avait donné le goût des avant postes.

 
 
Sylvain Guintoli

Pour être tout à fait sincère j'ai l'impression d'avoir gaspillé mon week end.

La 1ère manche fut un désastre complet. Tout s'est écroulé lorsque j'ai freiné trop tard dès le second tour et que j'ai tiré tout droit.

 
 
Sylvain Guintoli

Cette erreur m'a coûté un max de place et je me suis retrouvé 22ème avec un retard énorme à refaire.

Pour rester positif on peut dire que ma 13ème place finale est un moindre mal.

 
 
Sylvain Guintoli
La seconde manche fut un peu meilleure malheureusement dans un championnat on ne peut pas se permettre d'être moyen. On se doit de toujours être dansle coup.
 
 
Sylvain Guintoli

Je ne sais pas pourquoi mais j'ai eu le sentiment que je n'avais pas bien débuté le week end comme il le fallait.

Pourtant la moto est bonne mais c'est moi qui dois progresser.

A Valence j'ai bien l'intention d'attaquer du début à la fin.

 
 
 
 
Florian Marino
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trop de pression nuit!
abandon sur chute
 

On aurait évidemment espéré une meilleure entame pour Florian Marino en 600 Superstock.

Une chute dans le 1er tour n'est pas la meilleure façon de démarrer une saison mais d'un autre côté cela peut permettre de tirer immédiatement des leçons positives de façon à poursuivre sa saison de la meilleure manière qui soit

 
 
Florian Marino

Cela aurait pu être un bon W.E. mais je n'ai pas pu concrétiser ma pôle position aux essais qualifs car je suis tombé aprés le 3ème virage, je me suis mis un peu de pression (c'est aussi comme ça que je fonctionne) le stress est aussi parfois un booster mais à trop haute densité ce n'est pas bon non plus, trop envie de gagner, trop envie de rouler je me suis mis à 120% dès les premiers mètres de course.

Je suis conscient que je suis dans le meilleur team mondial et l'envie de bien faire m'a joué un mauvais tour (dans le premier tour).
Si j'étais resté sur mes roues, ça aurait quand même été unique si on avait été 3 francais sur le podium quelque soit la position de nous 3 car le minimum que je pouvais faire à Portimao c'était au moins le podium.

 
 
Florian Marino

Je pense que pour les prochaines courses mes adversaires vont essayer de jouer mon point faible, c'est à dire de me pousser à la faute car c'est vrai que j'ai pas mal fait d'erreurs depuis que je roule en 600 alors que j'étais largement podiumable ou sur une victoire mais j'apprend et je vais analyser mon point faible avec mon entourage pour rattraper ces 25 points perdus à Portimao.
Merci à mon team de me fournir les outils pour jouer la gagne, c'est la première fois que je roule avec une équipe aussi performante et professionnel je ne vais pas laisser passer cette opportunité qui m'a été offerte par le team TEN KATE et Domenico Francese de jouer aux avant poste toutes les courses (et sur mes roues).

 
 
 
 
SUPERSPORT
la grille - 20 tours - 91 km - 35mn de course - 155 km/h de moyenne - 28°
 
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Sofuoglu tire les marrons du feu
 

Laverty avait course gagnée et pourtant l'irlandais est allé au tapis tout seul alors qu'il dominait la course de la tête et des épaules.

Lascorz avait course gagnée à l'entame du dernier tour après une superbe attaque réalisée aux dépends de Sofuoglu.

Et pourtant dans l'avant dernier virage l'espagnol a commis une petite boulette incompréhensible et offert la victoire sur un plateau au turc qui n'en demandait pas tant mais qui avait eu le mérite de toujours garder le contact et de ne jamais se désunir.

 
Sofuoglu opportuniste et combatif
 

Eugène Laverty a réalisé la pole devant Sofuoglu, Pirro et Lascorz.

Il apparait de plus en plus évident que la saison va se jouer entre cette 4 là.

Fabien Foret est 5ème en seconde ligne et Mathieu Lagrive qui a remplacé Sébastien Charpentier au pied levé part de la 3ème ligne en 11ème position.

 
la pole pour Laverty
 

Laverty honore sa pole en réalisant le hole shot devant Lascorz, Pirro, Lascorz et Fujiwara alors que Mathieu Lagrive ne va même pas boucler un seul tour, chutant et abandommant quasiment dans les 1er virages.

 

le hole shot pour Laverty
 
Parti modestement Sofuoglu est en train de revenir sur le groupe de tête toujours composé de Laverty et Lascorz, mais le turc pointe maintenant en 3ème position devant son coéquipier Michele Pirro.
 
Michele Pirro pourrait créer la surprise un jour
 
 
encore 10 tours
 

Le trio enchaîne les tours sans que le classement ne s'en trouve modifié. Laverty mène devant la Kawasaki de Lascorz et la Honda Ten Kate de Sofuoglu qui n'arrive pas encore à faire la jonction avec Lascorz.

Pirro quant à lui roule tout seul en 4ème position.

 
Laverty en chef de meute
 

Toutes proportions gardées la supériorité écrasante des quatre pilotes actuellement en tête rappelle un peu la configuration du Moto GP.

Après avoir observé Lascorz durant plusieurs tours Kenan Sofuoglu passe la Kawa au freinage et vient se caler derrière Eugène Laverty.

 
Sofuoglu se replace
 
 
encore 5 tours
 

Laverty aurait pu attaquer en tête les 5 derniers tours mais Sofuoglu profite de la motricité de sa Honda doublé d'un excellent freinage pour refaire le coup du tour précédent et le turc s'empare de la tête alors que la Kawasaki profite de la manoeuvre pour souffler la 2ème place à Laverrty.

 
Sofu devant Laverty
 
Alors qu'on s'attendait à un final au couteau Eugène Laverty chute et abandonne ses collègue au meilleur moment, laissant Lascorz et Sofuoglu filer vers le podium et se disputer la victoire.
 
une chute inhabituelle de Laverty
 
 
dernier tour
 

Joan Lascorz réussit un superbe dépassement dans la dernière ligne droite et entame en tête le dernier tour.

Mais l'espagnol commet un erreur aussi imperceptible qu'incompréhensible et Sofuoglu profite de l'aubaine pour se glisser à l'intérieur comme à la parade et s'envoler vers une victoire inespérée quelques centaines de mètre plus tôt.

 
Lascorz passe en force dans la ligne droite
 
mais comment la boulette à 2 virages de l'arrivée
 
 
le podium
 
1. Sofuoglu - 2. Lascorz - 3. Pirro
 
 
Fabien Foret se classe 5 ème
 
 
Mathieu Lagrive est tombé
 
 
 
VIDEO : best of Supersport
 
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1000 superstock
la grille - 12 tours - 55 km - 21 mn de course - 155 km/h de moyenne - 18 °
 
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Badovini met la barre très haut
 

On savait les BMW surpuissantes. Badovini en a fourni une illustration écrasante de supériorité en plus d'un pilotage au diapason..

Maxime Berger second n'a pas démérité mais l'italien a entamé la saison en frappant fort, au moins les esprits, de ses adversaires.

Loris Baz a contruit une fort belle course qui lui permet de conquérir un bon podium et d'engranger de gros points tandis que Barrier a commis trop d'erreurs pour prétendre à mieux mais une 4ème place est un moindre mal dans ces circonstances.

 
Ayrton Badovini au-dessus du lot
 

Badovini occupe la pole devant Maxime Berger et deux autres italiens Bussolotti et La Marra.

Loris Baz est 5ème en seconde ligne, Barrier sur sa BMW est 9ème en 3ème ligne et Lussiana sur BMW également est 15ème en 4ème ligne.

 

Maxime Berger en 1ère ligne
 

Ayrton Badovini confirme sa pole en réalisant le hole shot parfait devant Maxime Berger, Bussolotti et La Marra.

Très bite les deux pilotes s'échappent laissant plusieurs pilotes du peloton s'égarer à la queue leu leu dans les dégagements du difficile circuit de Portimao.

 
Badovini devant Berger
 

Plus rapide et à l'aise dans le sinueux Maxime Berger ne tarde pas à s'emparer de la tête de la course.

Pendant ce temps là dans le peloton ça s'arsouille copieusement à tel point que Baroni perd le contrôle de sa moto et se crashe sans dommages et que Bussolotti se paye un tout droit.

 
Berger passe devant
 
 
encore 5 tours
 

Tous ces rebondissements font les affaires de Loris Baz qui démontre qu'il a mûri et qui construit sa course posément et sans fébrilité comme par le passé.

Le français s'empare ainsi de la 3ème place devant son compatriote Sylvain Barrier alors que Magnoni perd l'avant et glisse dans les dégagements.

 
Loris Baz beaucoup plus patient que par le passé
 

En tête de la course Maxime Berger mène toujours la danse devant un Badovini inférieur dans le sinueux mais semble un "chouilla" plus puissant dans la ligne droite...

 
Berger moins puissant que Badovini
 
La chute de Magnoni a fini de décanter le groupe des poursuivants laissant les deux français Loris Baz et Sylvain Barrier s'arsouiller seuls dans les derniers tours pour la 3ème marche du podium.
 
Sylvain Barrier
 
Comme on pouvait le craindre Badovini dépasse Berger dans la ligne droite à 2 tours de la fin. Le français réussira-t-il à revenir dans les grandes courbes vallonnées de Portimao?
 
Berger doit faire le forcing pour revenir
 

Dans l'autre duel Barrier est plus vite que Baz mais sur sa toute nouvelle BMW le français fait une belle goutte d'eau qui permet à Loris Baz de reprendre une avance définitive dans l'avant dernier tour.

 
Loris Baz profite des erreurs de Barrier
 
 
dernier tour
 

Confronté à la puissance de Badovini Maxime Berger tente le tout pour le tout dans la ligne droite à l'amorce du dernier tour en retardant au maximum son freinage mais il ne réussit qu'à se sortir en tirant tout droit dans les dégagements, heureusement en dur du circuit de Portimao.

 
Berger tente le tout pour le tout
 
L'avance suffisante de Maxime sur Loris Baz le met à l'abri d'un retour du français et Berger peut ainsi boucler tranquillement mais sans plus aucun espoir de victoire son dernier tour derrière la BMW de Badovini et devant Baz.
 
Baz 3ème
 
 
le podium
 
1. Badovini - 2. Berger - 3. Baz
 
 
les français
 
Sylvain Barrier se classe 4 ème
 
 
Mathieu Lussiana a abandonné
 
 
 
600 Superstock
 
la grille - 10 tours - 45 km - 18 mn de course - 150 km/h de moyenne - 20 °
 
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Guarnoni largement dominateur
 

La course s'annonçait passionnante avec notamment la perspective d'un beau duel entre Jeremy Guarnoni et Florian Marino.

Tout le monde a encore en tête la victoire à l'arraché de Florian au Grand Prix de France. Sur qu'entre ces deux là ça va être chaud cette année.

Mais il n'y eu pas de bataille faute de combattant puisque Florian Marino est allé au tapis dès le 1er tour de course.

Et Guarnoni a pu dérouler sa course sans problème laissant Larusse s'octroyer une superbe 2ème place qui était loin d'être gagnée d'avance face à Karlsen et Calero Perez.

 
Jeremy Guarnoni au-dessus du lot
 

Florian Marino, que nous suivrons particulièrement cette saison, sur sa Honda a réalisé la pole devant l'armada des Yamaha de Jeremy Guarnoni, Karlsen et Lombardi.

Romain Lanusse est 8ème en seconde ligne juste devant Nelson Major, tandis qu'en 4ème ligne on retrouve Cyril Carillo 13ème et Steve Le Coquen 16ème et dernier.

Ce qui nous donne 12 Yamaha pour 3 honda et la Triumph de Cecchini.

 
Florian Marino
 

Confirmant sa pole Florian Marino réalise le hole shot mais le bonheur sera de courte durée pour le jeune pilote Ten Kate puisque après un virage mal négocié il perd la 1ère place avant de perdre l'arrière dans la foulée et de chuter et d'être contraint à l'abandon.

 
hole shot pour Rea
 

Du coup Jeremy Guarnoni se retrouve seul en tête avec un avantage significatif sur ses poursuivants Karlsen et Nelson Major.

Sur un circuit difficile comme Portimao que certains ne connaissent pas chacun y va de sa trajectoire et c'est parfois à un ballet surprenant auquel nous assistons de pilotes qui se croisent sur la piste, fort heureusement sans incidents.

 
Major dans le trio de tête
 
Si Guarnoni a fait le trou devant Karlsen, en revanche Romain Lanusse doit lutter avec l'espagnol Calero Perez pour la 3ème place tandis que Nelson Major pointe en 6ème position.
 
Guarnoni a fait le trou
 
 
encore 5 tours
 

Si Jeremy Guarnoni semble intouchable en revanche Romain Lanusse et Calero Perez dont la Yamaha bouge pas mal cependant reviennent tout doucement sur Karlsen.

Mais la Yamaha de Karlsen est sensiblement plus rapide que celle de Lanusse et dans la grande ligne droite le norvégien fait la différence uniquement sur la puissance, tout est à refaire pour Romain Lanusse.

 
Guarnoni intouchable
 

Mais fort heureusement Karlsen est meilleur en ligne droite qu'il ne l'est en courbe et un virage négocié grand large ouvre de nouveau la porte de la seconde place à Lanusse.

Ne reste plus au français qu'à creuser un écart plus conquéquent dans le sinueux pour se mettre à l'abri d'un retour du norvégien dans la ligne droite.

Un petit coup de pouce de l'espagnol qui double Karlsen donne un bol d'air au français.

 
Karlssen un sacré client
 
 
dernier tour
 

Jeremy Guarnoni attaque tranquillement le dernier tour en tête de la course alors que rien n'est joué pour la seconde place puisque Karlsen a réussit à repasser Calero dans la ligne droite.

Mais comme Larusse est largement supérieur au norvégien dans le sinueux et que l'arrivée se juge en début de ligne droite c'est donc à un superbe doublé français (1 et 3) que nous assistons.

 
belle victoire facile de Guarnoni
 
 
 
les français
 
Romain Lanusse se classe 2ème
 
Nelson Major se classe 8ème
 
Cyril Carillo se classe 11ème
 
Steve Le Coquen se classe 15ème
 
 
 
photos Olivier Chaumet - Teams
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