CLASSIC - CONSTRUCTEURS - DIVERS - ENDURO - ENDURANCE - FSBK - MotoGP - MX-SX - RALLYES - SIDE-CAR - TRIAL - WSBK
Accessoires - Cookstown - Équipement - Macao - Moto Tour - Northwest 200 - Supermotard - Tourist Trophy
Site et Blog - les dernières infos
recevoir les infos Mototribu par mail
     
le Blog
ACCUEIL - MECANIQUES CLASSIQUES - MANIFESTATIONS - BOL D'OR CLASSIC - 2013
 
BOL D'OR CLASSIC
 
toute une histoire
 
Même si le Bol d'Or Classic fut copieusement arrosé, les spectateurs et les motards présents ont pu se rincer l'œil et la mémoire au contact des plus belles machines du passé.

Car au-delà de la compétition le Bol d'Or Classic fait également figure de rendez-vous pour tous les passionnés d'une certaine époque de la moto.

Chacun peut ainsi refaire l'histoire à la mode Joe Bar Team en se remémorant les exploits du passé en partageant les mille et un souvenirs d'une vie de motard.

Patrice Altazin n'est pas le dernier à pouvoir enquiller kilomètres et mémoire de la moto et tout comme pour les Millevaches 2013 c'est lui qui s'y est «collé» pour la plus agréable des punitions : retrouver ses copains à Magny Cours et nous raconter l'histoire de ce week end comme il sait si bien le faire.

Ah au fait les vaiqueurs furent les italiens Sardi et Cantalupo du Team Taurus sur Suzuki devant les suisses Corne et Kellenberger du Team Hampe Racing Club 14 sur Kawasaki et les Français Haquin Dieleveul du Team Bolliger Classic Endurance sur Kawasaki également.
 
sur la ligne de départ comme au bon vieux temps
 
 
 
 
 
 
le récit de Patrice Altazin
 
sommaire
 
Ma dernière incursion sur cette manifestation remonte à 10 ans, pour la première édition.

Elle reste pour moi un évènement exceptionnel.
 
 
C'était la première grande sortie en moto avec ma nièce sourde, Manon, et nous avions vécu un week-end de juillet fantastique sous un soleil de plomb.
 
 
Ce vendredi 13 septembre 2013, nous arrivons à trois, en provenance du Massif Central et la météo est plus aléatoire. L'environnement paraît toujours aussi porteur, malgré un premier changement de taille.
 
 
Les spectateurs ne sont plus perdus dans l'immense zone derrière Adélaïde, mais concentrés au cœur du circuit, là où se trouve le village pour les grands évènements comme le Bol ou le WSBK.
 
 
Dès notre arrivée nous en constatons un premier bénéfice avec nos voisins dans cet espace plus resserré.

Échanges de saluts immédiatement émaillés de boutades et de rires partagés.
 
 
De bon augure pour un week-end s'annonçant sous la grisaille.

Il sera rehaussé par une chaude ambiance.

Une fois le campement installé, nous partons faire une première reconnaissance des lieux.
 
 
Mes deux compères sont enthousiastes.

Michel n'est pas revenu à Magny-cours depuis de nombreuses années et pour Bob, c'est sa première incursion sur un circuit.

De plus, ces deux artistes sont nouvellement adhérents à un projet auquel je participe, la grande aventure GECO, et nous devons rencontrer d'autres participants.

De quoi rendre plus concret cet engagement.
 
 
Sur la piste, les essais libres du Bol d'Or se terminent et les anciennes de l'IHRO (monocylindres de 350 et 500 cc, de 1945 à 1972) se lancent dans leur séance de roulage.
 
 
Tous ces monos procurent un environnement sonore bien particulier auquel nous ne sommes plus habitués !

Mais nous devons rejoindre le campement pour accueillir Eric qui arrive de Paris.

De ce fait, nous ne pouvons pas assister aux quatre séances de démonstrations sur piste des motos des années 1960 à 1990.
 
 
Les retrouvailles sont ferventes, la Triumph vite déchargée, la dernière tente rapidement montée et nous repartons vers le paddock, délaissant les animations sur la piste.
 
 
Tout le haut de cette zone est dévolu à un accroissement de la plongée dans nos périodes de jeunesse.

Nous arrivons tout d'abord sur une émanation des Puces de Saint Ouen.
 
 
Une dizaine de marchands se partagent l'espace et nous proposent nombre de disques (vinyle, bien sûr), de matériel photo à pellicules maintenant désuet, de Hi-Fi vintage et de fringues paraissant bien démodées actuellement …
 
 
C'est ensuite une pause devant les machines du Joe Bar Team, grandeurs réelles de quoi nous replonger dans les histoires folles de ces BD.

Un peu plus loin, une discussion s'engage avec Georges Martin qui termine d'installer ses machines aux cadres rutilants.
 
 
La balade se poursuit au milieu des fournisseurs de pièces et des teams qui s'installent, entre autre le Fantestic91 et ses fabuleux 50 sportifs qui ont marqué bon nombre d'entre nous dans nos débuts sur deux roues.
 
 
Puis c'est le retour vers les box et la pit-lane où les équipages bichonnent leurs montures en vue des affrontements du week-end.

Sur la piste, les Gitane Testi paradent, entrainant nos sens quelques années en arrière.
 
 
La vue de ces frêles machines, mais aussi l'odorat titillé par les huiles brulées de ces deux temps et l'ouïe agressée par les plaintes aigües de ces moteurs tournant à plein régime et propageant le son strident dans les pots de détente.
 
 
De retour au campement, nous faisons plus ample connaissance avec nos voisins et les chahuts vont bon train.

Nous nous installons sous leur barnum et partageons le temps, le feu, la nourriture et les boissons.
 
 
Au cours de cette joyeuse soirée, je me retrouve à présenter le projet de la GECO devant un auditoire passionné, je distribue des flyers et enregistre l'adhésion de notre parisien Eric.
 
 
Dès 9H00 le samedi nous sommes postés dans la tribune face au pif-paf de Monza pour admirer les essais qualificatifs des monos de l'IHRO puis des Bols d'Or Post Classic et Classic.
 
 
Pendant la pause de la visite des stands nous rejoignons le paddock et j'y retrouve la sympathique équipe du 1000VX club qui termine son installation.
 
 
Pendant que les 4 séries de démo prennent la piste tour à tour (les motos de courses et de routes de 1960 à 1990), nous déambulons dans les stands où les derniers préparatifs des manches 1 des Bols donnent à la pit-lane une atmosphère de ruche en pleine effervescence.
 
 
La première manche du Bol post Classic dure deux heures, mais le faible nombre de concurrent (12) rend la ronde assez monotone.

La piste semble délaissée, le calme troublé par intermittence au hasard des passages souvent en solitaires !
 
 
Elle semble encore plus vide avec les multiples chutes provoquées par la pluie qui arrose copieusement cette fin d'après-midi.

Heureusement, le spectacle de ces machines de 89 à 91 est source de bien des souvenirs.
 
 
 
 
haut de page
 

 
 
 
le blog de
 
Patrice Altazin
 
 
 
 
les résultats
 
 
 
 
le site du
 
Bol d'Or Classic
 
 
 
 
une idée, une info, une erreur dans l'article? écrivez-nous!
 
 
 
 
PHOTOS - Bol d'Or Classic
photographe Patrice Altazin
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
le récit de Patrice Altazin (suite)
 
sommaire
 
La pluie est toujours en lice pour la dernière course de la journée, la première manche du Bol d'Or Classic.

J'en profite pour aller suivre les débats de la salle de presse, à l'abri … ceci me permet aussi d'utiliser internet et d'adresser des informations fraîches pour Mototribu et Progeco Moto.
 
 
Des 55 machines au départ, beaucoup tombent sur la piste détrempée.

La course se termine sur drapeau rouge après plusieurs chutes à Adélaïde.
 
 
Les 5 premières motos sont dans le même tour alors que la Suzuki 144 du team Taurus a pris le meilleur sur la Kawasaki GPZ 1000 de Bollinger Classic et une seconde Kawasaki (1135 Performance) du team Hampe Racing.
 
 
A noter que ce dernier team présentait une seconde machine à l'équipage entièrement féminin qui termine très honorablement à la 28ème pace.
 
 
Le retour au campement se fait sous une pluie battante et nous redoutons que le groupe "The Popes (ex-Pogues) ne puisse se produire.
 
 
Les cieux ont dû entendre nos tourments et les vannes célestes se ferment comme par enchantement …

Dans les minutes qui suivent, les six rockers entament leur répertoire endiablé devant une foule qui grossit rapidement, sous le charme du rythme et des tendances celtiques portées par le violon et la mandoline.
 
 
10 minutes après la fin du concert, la pluie reprend possession de l'espace, propulsée par de fortes rafales de vent.

Dans ces conditions, nous ne tardons pas à rejoindre nos tentes.
 
 

Dimanche matin, les roulages de démonstration sont réduits à leur plus simple expression.

Une des manches ne voit qu'une machine en piste.

 
 

On ne peut que comprendre le manque de motivation des pilotes à aller se tremper tout en multipliant les risques d'abimer de si belles machines ! ! !

Nous en profitons pour balader dans le village et y découvrir de nombreux trésors.

 
 

C'est aussi l'occasion de retrouver, enfin, un autre membre de l'association ProGECO Moto.

Depuis le début du week-end nous tentons de nous voir, mais avec nos activités réciproques (il officie pour le Benelli Club de France), ce n'est pas facile.

 
 

Ceci nous permet aussi de rencontrer un équipage satisfait de la météo …

C'est le meilleur moyen de compenser les différences de puissance ! ! !

 
 

Après les warm-up c'est le départ de la seconde manche du Bol d'Or Post Classic qui dure deux heures.

Ensuite, nous percevons les grondements des runs d'or qui animent la ligne droite des stands.

Anglaises et américaines s'affrontent deux à deux et s'éliminent successivement.

 
 

Enfin, arrive le départ de la seconde manche du Bol d'Or Classic.

Au warm-up, Haquin avait battu le record du tour de la veille. Il confirme sa forme en plaçant immédiatement sa Kawasaki en tête et s'échappe.

 
 

Mais rapidement l'entrée en lice du safety-car réduit à néant ses efforts.

En effet Guy Bertin vient de chuter violemment avec sa Honda CB 750 à l'entrée de la ligne droite des stands.

 
 

La course reprend ses droits pour être immédiatement neutralisée à nouveau pour une nouvelle chute au même endroit.

 
 

Il semble que les machines participant aux runs d'or ont maculé la piste de déjections grasses et glissantes.

Les interventions de nettoyage n'étant pas probantes, la course est stoppée pendant une vingtaine de minutes

 
 

A la relance de la course, il reste 1H20 pour en découdre.

La pluie cesse et les conditions déjà piégeuses sont rendues encore plus difficiles avec les alternances entre le séchant et le mouillé.

 
 

Deux fois encore le safety-car doit intervenir. 2 Kawasaki terminent en tête, la #74 Godier-Genoud du Team Sport Progres et la #2 du Team Hampe Racing, talonnées par la Suzuki du Team Taurus.

Les féminines améliorent en se classant 19ème.

 
 

Au classement final des deux manches, ce sont les Italiens du Team Taurus qui montent sur la plus haute marche du podium, suivis des équipages verts Français Haquin/Dieuleveult (Hampe) et Suisse Kellenberger/Cornu (Bollinger).

 
 

Quant à l'équipage féminin composé de Patricia Audebert et Karine Hoche il se classe, en final, 24ème sur les 55 participants.

Bravo Mesdames ! ! !

 
 
Ce week-end triste en terme de météo, mais fabuleux au niveau de l'ambiance se termine par les dernières rondes de démonstrations des quatre séries.
 
 
Mais je ne les vois pas car je reprends des routes séchantes en direction du Massif Central avec deux acolytes heureux!
 
 
 
photos Patrice Altazin
textes Patrice Altazin et adrien
mise en page adrien
 
haut de page