L'analyse de Jean-Philippe Weber, responsable de la compétition moto chez Michelin. mars 2008
Doninton 2009 - Dovizioso
Le niveau de grip à Donington est généralement acceptable sur le sec, mais nous devrons attendre de voir ce qu’il en est cette fois car le revêtement des circuits tend à se dégrader d’année en année.
Doninton 2009 - De Puniet
Le principal défi à Donington est de trouver le meilleur compromis permettant de s’adapter à son tracé particulier.
Par exemple, la mise en température doit être excellente sur le côté gauche des pneus, qui n’est que très peu souvent en contact avec l’asphalte.
Doninton 2009 - Lorenzo
Prenons les Esses de Foggy : le flanc gauche des pneus n’a pas touché le sol depuis un long moment et il faut s’assurer que la température des enveloppes est néanmoins suffisante pour négocier la première partie de la chicane.
Doninton 2009 - Rossi
Il ne suffit pas simplement d’utiliser une gomme très tendre sur le côté gauche car dans la courbe Schwantz– un double gauche négocié à très haute vitesse – les pneumatiques rencontrent des contraintes élevées.
Doninton 2009 - Toseland
En MotoGP, les pilotes exigent désormais l’utilisation de pneus relativement durs, ce qui leur permet d’être rapides jusqu’au drapeau à damier, mais dans un même temps ils ont besoin d’une mise en température rapide et d’un excellent niveau d’adhérence.