Dakar, Argentina , Bolivia, Chile |
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victoire de Marc Coma |
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En remportant son 5ème Dakar Marc Coma vient d'égaler le record de Cyril Despres.
Une victoire éclatante qui a été longue à se dessiner mais qui a finalement sacré le meilleur pilote en lice sans que grand monde ne songe à lui contester cette supériorité.
Les pilotes Honda ont une nouvelle fois échoué dans leur tentative de déboulonner les KTM de leur piedestal ce qui permet à la marque autrichienne d'empocher sa 14ème victoire dans l'épreuve.
Qui plus est le réservoir KTM semble largement pourvu avec Toby Price qui a étonné tout le monde en montant sur la 3ème marche du podium.
Sans oublier Sam Sunderland et Matthias Walkner vainqueurs d'une étape. |
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Marc Coma impérial en Amérique du Sud |
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Honda doit se contenter de la seconde place au général de Paulo Goncalves toujours très régulier et qui devrait sans doute monter d'un cran au sein de la hiérarchie Honda même s'il est souvent moins rapide qu'un Joan Barreda brillant, assagi mais sans doute encore un peu trop exigeant avec sa mécanique.
Mais sans nul doute la grande star du Team Honda ne s'appelle ni Joan Barreda, ni Paulo Goncalves, ni Helder Rodrigues mais Laia Sanz...
La pilote espagnole se classe 9ème avec une 5ème place récoltée en étape.
On se demande bien où pourra s'arrêter celle qui n'a plus besoin de chaperon pour damer le pion aux meilleurs pilotes de Rallye du monde. |
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Laia Sanz |
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étape 1 |
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dimanche 4 janvier |
Buenos Aires - Villa Carlos Paz |
spéciales 175km - liaison 663km |
résultat - 1. Sam Sunderland - 2. Paulo Goncalves - 3. Marc Coma |
les résultats complets |
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un prologue géant |
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La plongée dans la campagne argentine se fait à grande vitesse. Tous les éléments sont réunis pour permettre à chacun
de s’exprimer, sur des critères relativement simples pour le moment.
Les chemins rapides, à enchaîner au fil des virages
en équerre, serviront à répartir les véhicules selon le niveau de leurs pilotes, jugés dans le contexte de nervosité attaché
à cette première spéciale, mais sans réelle nécessité de sélection.
Au terme de cette mise en jambes, l’amplitude horaire
de la journée sera complétée par une longue liaison jusqu’au premier bivouac. |
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Marc Coma |
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Malchanceux lors de ses deux premières participations au Dakar avec Honda, Sam Sunderland avait déjà montré une belle pointe
de vitesse en remportant la deuxième étape en 2014.
Une sensation confirmée dès la première journée entre Buenos Aires et Villa
Carlos Paz avec sa seconde victoire sur l'épreuve reine des rallyes. |
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Sam Sunderland |
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Sur un tracé roulant et sans grande difficulté, l'Anglais a
parfaitement exploité les qualités de sa KTM fraichement récupérée et éclipsé son champion de coéquipier Marc Coma
qu'il devance de plus d'une minute au premier soir.
De quoi revoir à la hausse ses ambitions, même si le pilote de 25 ans sait que
la course sera longue et que les challengers ne manqueront pas. |
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Sam Sunderland |
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A commencer par Paulo Goncalves qui a une revanche à prendre
sur l'épreuve sud-américaine. Champion du monde des rallyes en 2013, le Portugais avait regardé – en larmes – sa Honda brûler
lors de la cinquième étape du Dakar 2014.
A seulement cinq secondes de Sunderland au soir de la première étape, Goncalves est donc décidé à bien faire, tout comme Coma
qui entend bien mater une concurrence qui rêve de le détrôner. 3e de l'étape, l'Espagnol a perdu l'opposition de Cyril Despres,
mais devra grandement se méfier de celle de Joan Barreda, quatrième du jour. |
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Paulo Goncalves |
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A deux minutes du vainqueur, Alain Duclos place sa
Sherco à la cinquième place du classement provisoire devant Jeremias Israel Esquerre et son compatriote David Casteu. |
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Alain Duclos |
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Très
belle performance du rookie venu du motocross Matthias Walkner qui profite de cette étape de chauffe pour prendre une belle
huitième place alors qu'Olivier Pain et Jordi Viladoms effectuent un début de course prudent avec déjà plus de 3'30'' de retard. |
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Matthias Walkner |
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étape 1 - le compte rendu du Team Sherco |
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Alain Duclos |
Je voulais être dans le top 10 car pour moi, le Dakar commence réellement demain avec une très grosse spéciale.
Il était donc important, dès cette première étape, de me positionner de manière favorable pour pouvoir faire une bonne spéciale demain.
C'est très important d'être bien placé dès le départ pour deux raisons : d’abord, les dix premiers partent toutes les deux minutes donc ça veut dire que l'on n’a pas de poussière et ça c'est un facteur de sécurité important. |
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Alain Duclos |
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Alain Duclos |
Ensuite, l’essentiel est de prendre le bon wagon avec de bons pilotes devant pour être tout de suite dans le rythme !
Donc le contrat est plus que rempli !
Concernant la spéciale ça allait très très vite !
De mémoire on l'avait faite dans un autre sens en 2010 et la moyenne était de 130 km/h.
Le plaisir ?
Pas trop car on est plus dans l’esprit de se chauffer, de se lancer et on a évidemment un peu d'appréhension et pas mal de pression, donc je pense et j'espère surtout me faire plaisir demain !
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Alain Duclos |
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Fabien Planet |
La journée ne s’est pas mal passée !
On a commencé avec une première liaison de 150km/h que j’ai trouvée très longue !
Au départ j’avais un peu d’appréhension.
On nous avait annoncé que c’était rapide et il y avait longtemps que je n’avais pas pris le départ d’une spéciale de rallye !
Il fallait faire attention, d’autant que c’était un peu humide par endroits, et c’est ce que j’ai fait.
J’ai eu un peu de mal en début de spéciale car je n’ai pas l’habitude de rouler à plus de 150 km/h sur les pistes, mais au fil des kilomètres je m’y suis mis et au final je suis content de cette mise en jambe. |
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Fabien Planet |
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Fabien Planet |
J’ai bien suivi le road book !
Le plus pénible à gérer aujourd’hui a été le freinage : souvent je freine trop tôt, du coup je remets un coup de gaz et finalement j’arrive trop vite sur le virage !
Il faut que je prenne en mains ma moto, les liaisons m’ont aussi permis de mieux la connaître.
Ce qui m’impressionne le plus c’est la stabilité de la moto, un vrai truc de fou !
En 2007, il ne fallait pas dépasser les 120km/h pour se sentir en sécurité.
Là, même à 150 on se sent en sécurité !
C’est top |
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Fabien Planet |
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étape 2 |
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lundi 5 janvier 2014 |
Villa Carlos Lopez - San Juan |
Spéciale 518 km - liaison 107 km |
1. Joan Barreda - 2. Paulo Goncalves - 3. Ruben Faria |
le classement de l'étape |
le classement général |
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La plus longue |
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Le répit aura été de courte durée.
Car avant de rallier San Juan, les concurrents ont un programme particulièrement chargé :
tout simplement la plus longue spéciale du rallye, avec un degré de variété capable de bousculer les mieux harnachés.
Terrain dur en début de course, puis poussiéreux par portions au cœur de la journée, avant d’arriver sur une fin de parcours
sablonneuse.
Il s’agit déjà d’un réel test, que l’on passera avec succès en conservant un niveau de vigilance constant. |
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résumé de l'étape 2 |
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Sage quatrième lors d’une première étape rapide où il y avait plus à perdre qu’à gagner, Joan Barreda a mis la machine en marche lors de la première grosse spéciale du Dakar avec une large victoire.
Sam Sunderland a vécu la désillusion en s’égarant (très) longuement à 70 km de l’arrivée. |
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Joan Barreda |
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Déjà dix fois vainqueur d’étape sur le Dakar, Joan Barreda se contente pourtant jusque-là d’une 7e place finale pour meilleur résultat.
Une déception pour l’Espagnol qui est bien résolu à jouer jusqu’au bout la victoire en 2015.
Un objectif parfaitement à sa mesure puisque le pilote Honda qui poursuit sa collaboration avec le HRC par une victoire dès la seconde étape entre Villa Carlos Paz et San Juan. |
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Joan Barreda |
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En lutte avec Marc Coma et Sam Sunderland tout au long des 518 km de spéciale, Barreda a finalement bénéficié des ennuis de ses deux adversaires en fin de parcours. |
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Sam Sunderland |
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Coma a été victime de son pneu et devait rendre la main dans les 60 derniers kilomètres pour rejoindre l’arrivée tandis que le vainqueur de la veille s’est lui perdu durant plus de deux heures à l’écart de la bonne piste et dit quasiment adieu à ses ambitions au général.
Paulo Goncalves s’en tire lui de belle manière avec à nouveau une seconde place qui lui permet de consolider sa place de dauphin au général, avec tout de même six minutes de rendues sur Barreda. |
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Paulo Goncalves |
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Troisième à neuf minutes, Ruben Faria réalise la performance du jour à neuf minutes du vainqueur au bout d’une étape très physique, seulement deux mois après une opération de la clavicule. |
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Ruben Faria |
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Il devance de quatre secondes Jordi Viladoms alors que les débutants Toby Price et Matthias Walkner ont fait forte impression en prenant les 5e et 6e place sur la ligne d’arrivée. |
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Jordi Viladoms |
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étape 2 - le compte rendu du Team Sherco |
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Pour Alain Duclos, comme pour tous les autres pilotes d’ailleurs, cette spéciale la plus longue de cette édition 2015 a été particulièrement éprouvante physiquement, même s’il s’y était psychologiquement préparé…
Le parcours, la chaleur, le terrain, la durée, les pièges aussi… ont nécessité, tout au long de la journée, une vigilance optimale et une très grande concentration sur la navigation. |
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Alain Duclos |
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Finalement, Alain s’en sort plutôt bien, 13ème au classement de l’étape et 12ème au général, il reste le premier pilote français et n’a évidemment pas dit son dernier mot !
Le Dakar ne fait que commencer…
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Alain Duclos |
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Fabien Planet : « J’ai mis 4 heures à récupérer » |
David (Castera, directeur sportif) nous avait prévenus au briefing de la difficulté de la spéciale du jour, et j’ai vraiment souffert aujourd’hui, surtout dans les 150-200 derniers kms.
On a pris une piste dans le sable avec des cuvettes, c’était dur et je n’avais plus de force.
Heureusement que j’avais la technique, sinon j’en aurais bavé encore plus !
J’ai mis quatre heures à récupérer une fois arrivé au bivouac, et j’ai dû boire au moins six litres d’eau.
Je suis parti avec 3 litres dans mon camel bag, à chaque CP je le remplissais à nouveau, tellement il faisait chaud aujourd’hui. |
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Fabien Planet |
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Fabien Planet |
La chaleur et la technicité du circuit ont été usant.
Je me suis rendu compte qu’il fallait que je roule avec des boules Quiès pour éviter d’avoir la tête comme une citrouille, et que je soigne la préparation de mes lunettes pour bien distinguer le relief.
Je suis tombé une fois aujourd’hui, je n’ai cassé qu’un protège main…
Bon, je me suis quand même fait plaisir sur les 150 premiers kilomètres, la piste sinuait dans la montagne et dans le relief,
c’était vraiment sympa.
La journée de mardi s’annonce plus cool, heureusement car une seconde identique à celle d’aujourd’hui cela aurait été très dur…
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Fabien Planet |
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étape 3 |
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Une étape endeuillée par le décès du motard polonais Michal Hernik pour une raison encore indéterminée (7.1.2015 3h58)
Hernik, 39 ans, a été retrouvé au km 206 de la 3e étape, à 300 m de la piste, entre San Juan (BIEN San Juan) et Chilecito, en Argentine, sans casque et sans trace de blessure d’un éventuel accident, a précisé Etienne Lavigne, le directeur de l’épreuve. De même sa moto ne présentait pas de traces de choc. |
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RIP Michal Hernik |
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mardi 6 janvier |
San Juan - Chilecito |
Liaison 437 km – spéciale 220 km |
1. Matthias Walkner - 2. Marc Coma - 3. Joan Barreda |
le classement de l'étape 3 |
le classement général après l'étape 3 |
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la vie en rouge |
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La pression mise sur les concurrents la veille, très tardivement pour certains, sera en partie relâchée sur la route de Chile-
cito.
La diminution du kilométrage et de l’intensité autorisera les concurrents à profiter de la majesté des lieux.
Les pistes
de terre rouge, qui surplombent des à-pics ou plongent dans les canyons, emmènent le Dakar au cœur d’une des plus
belles régions d’Argentine. |
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Joan Barreda |
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Toutefois, personne ne devra céder à la tentation du tourisme, en particulier dans les catégories
moto et quad, dont le tracé réserve des portions cassantes.
Après des milliers de pierres contournées, une seule peut
anéantir cette journée de splendeur ! |
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Mickael Metge |
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le résumé de l'étape |
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Débutant ne rime pas forcement avec « lent ».
Le pilote KTM Matthias Walkner a en tout cas démontré toute sa vitesse en décrochant sa première victoire sur le Dakar alors qu’en auto, Orlando Terranova goûtait déjà à son deuxième succès en trois jours.
Huitième de sa toute première spéciale sur le Dakar, puis 6e de la spéciale la plus longue du rallye entre Villa Carlos Paz et San Juan, Matthias Walkner était décidé à tracer le chemin le plus court possible vers sa première victoire sur le Dakar. |
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Matthias Walkner |
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Triple champion du monde MX1-MX3, l’Autrichien se plaçait dans le trio de tête au CP2 avant de passer la surmultipliée pour déposer tous les spécialistes de la discipline et ouvrir son palmarès sur l’épreuve reine des rallyes à l’arrivée à Chilecito.
Une performance qui le place directement dans les pilotes à suivre, alors que Marc Coma est, lui, déjà surveillé de près par tous ses adversaires. |
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Matthias Walkner |
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Après une perte de plus de dix minutes la veille, le vainqueur en titre est revenu dans le coup et ne cède que 40 secondes à Walkner.
Il reprend surtout plus d’une minute à un Joan Barreda qui n’a pas tenté le diable et s’assure d’une solide troisième place pour consolider son leadership au général. |
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Marc Coma |
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Quatrième de l’étape, Toby Price confirme la bonne forme des rookies et devance le dauphin de Barreda au classement provisoire, Paulo Goncalves. |
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Toby Price |
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Alain Duclos réalise lui une belle fin d’étape pour amener sa Sherco au sixième rang alors que le reste du contingent français est plus à la peine avec notamment les 16e et 21e places des Yamaha de Michael Metge et Olivier Pain. |
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Alain Duclos |
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A noter la belle performance de la première féminine Laia Sanz, 17e du jour. |
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Laia Sanz |
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le compte rendu du Team Yamaha |
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Alessandro Botturi (Yamaha WR450F Rally-Yamaha Factory Racing Rally Team Yamalube) est arrivé 14e à 6’16 minutes suivit de Mickaël Metge (Yamaha WR450F Rally-Yamaha Factory Racing Rally Team Yamalube) 16e à 7’51 puis d’Olivier Pain (Yamaha WR450F Rally-Yamaha Factory Racing Rally Team Yamalube) qui finit 21e à 11’35. |
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Alessandro Botturi |
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Alessandro Botturi |
Un peu mieux aujourd’hui, aussi bien physiquement pour moi comme techniquement pour la moto.
J’avoue qu’après la chute d’hier, je n’étais pas en pleine forme lorsque je me suis levé ce matin, mais ‘par chance’ la liaison avant le début de la spéciale a été longue et j’ai pu finir de m’éveiller.
La spéciale en elle-même était plutôt bien, mais la poussière fut un gros problème.
Je remercie Mika (Metge) et Laia (Sanz) qui se sont rapidement poussés lorsqu’ils ont vu que je me trouvais derrière eux |
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Alessandro Botturi |
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Mickael Metge |
J’ai pris un grand plaisir à rouler sur la piste qui venait d’être refaite au début de la spéciale.
Nous sommes ensuite arrivés dans un ‘rio’ (rivière sèche) et là c’était plus compliqué.
Hier soir nous avons effectué quelques modifications sur la configuration du châssis, celles-ci ont légèrement amélioré la moto et nous allons continuer à travailler dans ce direction. |
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Mickael Metge |
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Olivier Pain |
J’ai roulé à bon rythme tout le long de la piste rapide du début de l’étape.
Après le CP nous sommes arrivés sur un terrain plus rocheux, un rio et du hors-piste où le roulage fut plus difficile.
L’équipe travaille dur pour améliorer la moto dans ce genre de conditions et aujourd’hui nous avons incontestablement pu percevoir une amélioration.
Demain, nous aurons une très longue liaison de 594 km pour traverser les Andes en direction du Chili.
Nous allons monter à près de 5 000 mètres, il fera très froid et on sentira le manque d’air.
Ensuite, nous attaquerons une spéciale assez difficile de 315 kilomètres qui nous mènera à Copiapo.
J’espère qu’il y aura d’avantage de navigation que jusqu’à présent et que ceci me permette de récupérer un peu de temps. |
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Olivier Pain |
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étape 3 - le compte rendu du Team Sherco |
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Nicolas Chaix Team Manager |
Ce Dakar 2015 fait basculer une structure de course vers le professionnalisme dont elle a besoin.
Par rapport à la précédente édition, le Team Sherco Tvs Rally Factory s’est donc enrichi d’un responsable mécanique, d’un responsable moteur, de deux ingénieurs, du responsable compétition chez TVS et de Marc Teissier, PDG de Sherco.
Sans être une révolution, c’est un bouleversement qui explique déjà à lui seul le peu d’information que j’ai pu vous transmettre ces deux derniers jours !
Rajoutez une connexion 3G inexistante et des communications téléphoniques fluctuantes, vous comprendrez qu’il est parfois impossible de prendre le temps d’écrire comme de prendre un véhicule pour sortir du bivouac et faire 10 à 15 km pour trouver un semblant de wifi ! |
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Nicolas Chaix Team Manager |
Alors que dire de ces deux derniers jours ?
Spéciale 1 : Alain finit 5ème sans vraiment forcer et en prenant beaucoup de plaisir avec la moto.
Fabien peine davantage et met du temps à apprivoiser une machine qu’il ne connaît pas encore assez.
Spéciale 2 : Un petit souci technique freine les ardeurs d’Alain sur une très longue spéciale qui aurait pu conforter sa place au général…
Fabien finit épuisé et il mettra longtemps à retrouver son sourire et sa bonne humeur.
Son Dakar 2007 est très loin et depuis, les machines ont changé, les pistes ont changé et tout va beaucoup plus vite ! |
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Alain Duclos |
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Nicolas Chaix Team Manager |
Aujourd’hui, c’était une étape de transition vers le pied des Andes, et là encore Alain se place juste derrière le peloton de tête montrant qu’il faudra compter sur lui et sa Sherco.
Demain nous nous levons un peu avant 2h du matin pour être les premiers à passer la douane chilienne et espérer arriver à Copiapo en milieu d’après-midi.
Il nous faudra environ 12h de route donc autant dire qu’il ne faut pas traîner ici en Argentine !
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Fabien Planet |
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Alain Duclos - je reste dans les clous |
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Je paye aujourd’hui encore mes problèmes d'hier, puisque j'étais resté pendant 50 km dans la poussière d'un autre pilote, ce qui m'a empêché de passer devant Pedrero au général.
C'est dommage.
Il n’y avait pas grand-chose à espérer aujourd’hui : pas de navigation, pas trop de kilomètres et les mecs devant sont des fous furieux ! |
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Alain Duclos |
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Alain Duclos |
Donc, je me contente avec satisfaction de cette 6ème place et j’attends avec impatience le passage des Andes demain.
Une nouvelle épreuve qui va être dure physiquement.
Malgré tout, je reste sur mon tableau de marche… dans les clous pour ce que j'ai prévu à l'arrivée.
Je pense qu'il n'y aura pas de gros écarts, mais il convient tout de même de bien se placer pour la prochaine |
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Alain Duclos |
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Fabien Planet |
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Je suis content car j’ai bien récupéré physiquement par rapport à hier.
C’est un point important, vu ce qui nous attend !
Sur cette journée il y a eu du bon et du moins bien.
J’ai fait le con en me trompant sur une des premières notes de navigation : je suis parti à gauche et quand j’ai réalisé mon erreur après deux cent mètres, j’ai fait demi-tour mais deux pilotes étaient déjà passés devant et j’ai mangé leur poussière pendant un long moment ! |
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Fabien Planet |
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Fabien Planet |
Quand on est arrivé sur la partie technique je les ai enfin doublés !
J’ai fait les 120 derniers kilomètres tout seul et je me suis fait plaisir.
La liaison entre l’arrivée de la spéciale et le bivouac était magnifique, on se serait cru dans le grand canyon et du coup j’ai pris mon temps pour rentrer.
Je pense que cette nuit on va mieux dormir ce qui va permettre de préparer la longue étape de mercredi puisqu’on a au programme une liaison de 594 km qui va nous faire monter à 4 800m d’altitude pour franchir la Cordillère des Andes et arriver au Chili, puis une spéciale de 315 km |
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Fabien Planet |
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étape 4 |
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mercredi 7 janvier |
Chilecito - Copiapo |
liaison 594 km - spéciale 315 km |
1. Barreda - 2. Coma - 3. Quintanilla |
le classement de l'étape 4 |
le classement général après l'étape 4 |
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la nuit les heures comptent double |
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L’entrée au Chili se mérite !
Un réveil très matinal et une ascension jusqu’à 4 800 mètres d’altitude précéderont le passage
de la frontière au Paso San Francisco.
La partie réellement sportive débute par un échauffement progressif sur les
pistes minières, avant de se confronter aux réalités du désert d’Atacama.
On joue alors sur terrain ouvert, et sablonneux.
C’est ensuite dans les 40 derniers kilomètres, et pour beaucoup, de nuit, que seront abordées les dunes et les cuvettes
géantes de Copiapo.
La finesse et l’instinct dans le franchissement seront récompensés. |
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étape 4 - le résumé |
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Dans les traces de Marc Coma durant toute la spéciale, Joan Barreda a fini par reprendre son plus sérieux rival dans les derniers kilomètres pour remporter sa seconde spéciale de l'année.
Le pilote HRC s'envole surtout au provisoire après seulement quatre jours de course. |
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Joan Barreda |
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Confortable leader du classement général au départ de Chilecito, Joan Barreda n’est pas pour autant décidé à jouer les épiciers.
Et avec l’expérience et la vitesse de Marc Coma en point de mire, l’Espagnol était en position idéale pour rouler à bon rythme et reprendre du temps sur le reste du plateau.
Mais compétiteur dans l’âme, Barreda ne s’est pas contenté de suivre son adversaire chez KTM et s’offre finalement un deuxième succès sur l’édition 2015 qui a de quoi assommer Coma. |
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Joan Barreda |
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Le quadruple vainqueur du Dakar sait toutefois que la course est encore longue et aura à cœur de prendre sa revanche dès demain. |
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Marc Coma |
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Avec un quart d’heure de perdu mercredi, Paulo Goncalves semble lui bien impuissant face à la réussite de son coéquipier, tout comme Ruben Faria qui perd onze minutes aujourd’hui et pointe à 23 minutes du leader au général. |
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Paulo Goncalves |
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4e du jour, Jordi Viladoms cède lui aussi plus de dix minutes et apparait désormais en cinquième position.
Pablo Quintanilla, auteur d’une splendide étape pour l’arrivée du Dakar chez lui au Chili, effectue une belle remontée au 6e rang du provisoire. |
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Jordi Viladoms |
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Un classement dont Matthias Walkner est le grand perdant puisque le rookie perd 23 minutes et sa place sur le podium provisoire. |
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Matthias Walkner |
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Laia Sanz était elle beaucoup plus satisfaite de sa journée avec un superbe 8e temps. |
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Laia Sanz |
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étape 4 - le compte rendu du Team Sherco |
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Nicolas Chaix Team Manager |
Nous le savions déjà, mais nous en avons eu la confirmation : cette étape Chilecito / Copiapo a été sans doute aussi éprouvante pour les pilotes que pour leurs assistances !
Les 13 heures de route pour atteindre ce premier bivouac au Chili nous ont cependant conduits à travers des paysages somptueux, ce genre de décor qui laisse à jamais ses images gravées dans nos mémoires. |
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Alain Duclos |
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Nicolas Chaix Team Manager |
Côté sportif, Alain Duclos finit, aujourd’hui encore, a une très honorable 7ème place qu’il aurait pu largement améliorer s’il n’avait pas commis la petite erreur de cap sur la fin du parcours.
Un écart d’autant plus regrettable qu’aujourd’hui, pilote et machine étaient au top de leur capacité !
Quoiqu’il en soit, ce résultat du jour lui permet de remonter au classement général à la 9ème place à 16 minutes du premier. |
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Alain Duclos |
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Nicolas Chaix Team Manager |
Fabien lui, a davantage souffert de cette journée de course qu’il a trouvée très rapide et difficile.
Mais les points positifs restent encourageants pour la suite, avec une moto fiable qu’il maîtrise de mieux en mieux, et une condition physique qui revient au meilleur niveau. |
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Fabien Planet |
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Nicolas Chaix Team Manager |
En terminant 26ème, Fabien gagne une place au classement général, en 24ème position.
En clair et en conclusion, on peut dire que Copiapo marque une belle étape pour le team Sherco Tvs Rally Factory et nous permet de garder encore intactes toutes nos ambitions pour la suite de cette course, avec en ligne de mire, la journée de repos Samedi 10 à Iquique.
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Fabien Planet |
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étape 5 |
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jeudi 8 janvier |
Copiapo - Antofagasta |
liaison 239 km - spéciale 458 km |
1. Coma - 2. Barreda - 3. Quintanilla |
le classement de l'étape |
le classement général |
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un coup à jouer |
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Il s’agit de la première et d’une des rares spéciales entièrement communes à toutes les catégories.
En tête de course, les pistes rapides pourront être exploitées par les pilotes les plus en confiance pour tenter une opération bénéficiaire au classement général. |
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Mais le pari peut aussi se révéler hasardeux, notamment dans les zones de fesh-fesh indigestes où le sang-froid absolu constituera la seule garantie.
Les dépassements exigent ici la plus grande précision dans le geste. |
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résumé de l'étape 5 |
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En lutte avec Joan Barreda depuis le départ de Buenos Aires, Marc Coma s’est enfin imposé sur le Dakar 2015 pour reprendre 2’16’’ à son compatriote.
Un Barreda qui, loin de paniquer, gère son écart au général.
S’il n’a pas l’expérience de Marc Coma, Joan Barreda est sans aucun doute tout aussi malin. |
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Marc Coma |
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Après avoir repris deux nouvelles minutes au pilote KTM mercredi entre Chilecito et Copiapo, l’officiel HRC était contraint d’ouvrir la piste aujourd’hui, chassé par Coma.
Une position qui n’a duré qu’une trentaine de kilomètres, Barreda préférant laisser son compatriote faire la trace et assurer le rythme. |
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Joan Barreda |
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Une stratégie payante puisqu’en ne cédant que deux grosses minutes à son rival au général, Barreda conserve une belle avance à Antofagasta.
Pas de quoi inquiéter un Coma qui savoure son premier succès 2015 et attend l’étape marathon pour faire la différence. |
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Marc Coma |
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Derrière ce duel des chefs, Pablo Quintanilla prend une nouvelle dimension.
Pour son troisième Dakar, et après avoir déjà abandonné deux fois, le Chilien réalise une deuxième performance notable sur ses terres en bouclant sa deuxième journée consécutive en tant que 3e homme. |
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Ruben Faria |
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Des performances qui le font remonter à la 4e place du général, à un peu plus de huit minutes d’un solide Paulo Goncalves, à l’affut de la moindre erreur du duo Coma/Barreda. |
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Paulo Goncalves |
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Le Slovaque Stefan Svitko pouvait lui aussi être satisfait de sa journée à 3’54’’ du vainqueur alors que Jordi Viladoms et Ruben Faria perdent eux beaucoup plus de temps.
Le clan Yamaha est lui toujours à bonne distance des meilleurs. |
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Ruben Faria |
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étape 5 - le compte rendu du Team Sherco |
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Nicolas Chaix Team Manager |
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Si l’Océan que nous venons d’atteindre est pour le moins Pacifique, on ne peut pas en dire autant de la spéciale du jour qui a infligé à Alain un combat de tous les instants, encore sous l’emprise de la fatigue de la veille, comme il nous le confie à son arrivée à Antofagasta... |
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Alain Duclos |
J’avais très mal dans les bras et dans ces conditions, il m’était très difficile d’attaquer sans prendre de risque. |
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Malgré ces handicaps, Alain termine une fois encore dans le Top Ten de l’étape, à la 9ème place ce qui le fait reculer de deux places au général pour revenir à la 11ème place qu’il occupait avant-hier.
Pour autant Alain nous rassure... |
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Alain Duclos |
Je reste serein pour la suite, et je n’ai pas dit mon dernier mot…. |
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Alain Duclos |
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Quant à Fabien, on va pouvoir le surnommer « mister régularité » puisqu’il prend aujourd’hui encore la 26ème position, ce qui permet à notre enduriste de gagner une place pour s’inscrire 23ème au classement général.
A son arrivée, il nous confirme... |
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Fabien Planet |
Pour moi, c’était une bonne journée ce genre de terrain un peu défoncé me convient parfaitement !
La moto va bien, le moteur aussi… quant à moi, je me sens de plus en plus à l’aise dans cet univers du rallye raid… je crois même que j’y prends vraiment goût !!
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Fabien Planet |
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le compte rendu du Team Yamaha |
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Ainsi, l’Italien Alessandro Botturi (Yamaha WR450F Rally-Yamaha Factory Racing Rally Team Yamalube) est arrivé le premier des pilotes d’usine en 18e position juste devant les Français Mickaël Metge (Yamaha WR450F Rally-Yamaha Factory Racing Rally Team Yamalube) 20e et Olivier Pain (Yamaha WR450F Rally-Yamaha Factory Racing Rally Team Yamalube) 24e. |
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Alessandro Botturi |
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Le pilote espagnol Juan Pedrero Garcia (Yamaha WR450F-Pont Grup Yamaha JVO Racing-Yamaha Racing) signe une très belle 12e place, tandis que le Néerlandais Frans Verhoeven (Yamaha WR450F Rally-Yamaha Netherlands Verhoeven Team Yamaha Racing) termine la spécial du jour au 30e rang derrière le Français Bruno Da Costa (Yamaha WR450F Rally-HFP Yamaha Racing). |
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Joan Pedrero |
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étape 6 |
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vendredi 9 janvier |
étape Antofagasta - Iquique |
Liaison 392km - Spéciale 255 km |
1. Rodrigues - 2. Price - 3. Gonçalves |
le classement de l'étape 6 |
le classement général après l'étape 6 |
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Iquique en fête |
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La remontée du littoral pacifique se poursuit en direction d’Iquique.
Les motos et quads ont droit à un bonus kilométrique au
cœur de la spéciale : le détour les emmène sur des terrains typés enduro, et sur quelques chemins de crête avec vue sur
mer. |
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Tous auront ensuite droit à une expédition au cœur des massifs dunaires qui longent et dominent la côte.
Mais l’arrivée
sur le bivouac ne se fera pas par la fameuse descente.
Pour la première fois, l’arrivée à la mi-course sera célébrée sur un
podium installé dans le centre-ville d’Iquique : la rencontre entre les pilotes et leur public prendra ici une dimension affective,
après le tremblement de terre qui a touché la région en début d’année. |
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étape 6 - le résumé |
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Discret depuis le départ de Buenos Aires, Helder Rodrigues n'en est pas moins capable de beaux coups d'éclats, comme le démontrent ses cinq précédentes victoires d'étapes sur le Dakar.
Un chiffre porté à six ce soir à Iquique, après une grande journée pour le Portugais. |
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Helder Rodrigues |
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Ultra-régulier, ambitieux, Helder Rodriguez s’est pourtant toujours vu opposer une fin de non-recevoir pour une victoire sur le Dakar, en dépit de deux podiums (2011, 2012).
Et le rallye sud-américain ne semblait pas vouloir lui sourire non plus outre-mesure en 2015, avec une 10ème place largement en deçà de ses attentes. |
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Helder Rodrigues |
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Mais après 318 km de spéciale parfaitement maitrisés ce vendredi de la part du Portugais, c’est la 6ème place du général qui s’offre désormais à lui, à 2’20’’ d’un Toby Price qui n’est autre que son dauphin du jour.
L’Australien, qui participe à son premier Dakar, confirme sa belle vitesse mais aussi ses talents de navigateur. |
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Toby Price |
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Paulo Gonçalves n’est lui plus une surprise et reprend enfin du temps au duo Barreda/Coma au Chili à seulement 1’42’’ du vainqueur.
Incisif, le pilote Honda conforte sa troisième place du général, en embuscade. |
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Paulo Goncalves |
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Une position d’attente également observée par le local Pablo Quintanilla, quatrième à Iquique.
Joan Barreda et Marc Coma ont quant à eux à nouveau roulé ensemble après la petite chute sans conséquence du pilote KTM en début de spéciale et c’est donc au tour du leader du général Barreda de reprendre deux minutes à son compatriote. |
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Joan Barreda |
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Une lutte des chefs à laquelle Jordi Viladoms dit définitivement adieu, à 35 minutes du vainqueur du jour.
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Jordi Viladoms |
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étape 6 - le compte rendu du Team Sherco |
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Nicolas Chaix Team Manager |
A mi-course, cette dernière étape avant le repos bien mérité que nous attendons tous, a été éprouvante avec son parcours accidenté, parsemé de cailloux et empruntant des pistes défoncées et saignées !
Cela n’a pas empêché les meneurs d’aller très vite et de mettre, un peu plus encore leur endurance physique à rude épreuve ! |
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Alain Duclos |
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Alain n’échappe pas à cette dure réalité |
Alain Duclos |
Aujourd’hui encore, j’ai beaucoup souffert des mains et des bras, mais ce qui me rassure, c’est que je ne suis pas le seul !
Du coup, je n’ai pas voulu prendre des risques inconsidérés mais plutôt conforter ma place dans le Top 10 juste avant cette journée de pause qui me permettra de récupérer et de repartir dans des conditions favorables pour la seconde moitié de la course. |
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Alain Duclos |
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Nicolas Chaix Team Manager |
L’enthousiasme de Fabien à l’issue de la précédente étape a été quelque peu freiné aujourd’hui, notre enduriste accusant lui aussi une fatigue physique que la difficulté du parcours a sans doute décuplée ! |
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Fabien Planet et Alain Duclos |
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Fabien Planet |
Même si ma moto est au top et que je pense désormais la maîtriser avec beaucoup plus d’aisance, je ne peux pas aller vite partout et dans toutes conditions.
En tout cas, il est sûr que je ne peux pas rivaliser avec les pilotes qui mènent la danse, et qui vont vraiment très très vite…
Leur expérience fait ici toute la différence. |
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Fabien Planet |
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Nicolas Chaix Team Manager |
Aujourd’hui, nous avons installé notre campement sur le bivouac d’Iquique, entre Dune et Mer, et ça fait du bien de poser nos valises pour 3 jours, puisque demain, c’est repos et que Lundi, les pilotes motos & quad effectueront une étape marathon (sans assistance à l’arrivée) qui les mènera à Uyuni dimanche 11 et les ramènera à Iquique le lendemain.
Mais il faut aussi préciser que la journée dominicale ne sera finalement pas de repos pour tout le monde puisque les motos vont être passées au peigne fin et vont bénéficier d’un check-up mécanique complet avant d’entamer la seconde moitié de l’aventure.
Toute l’équipe d’assistance et de mécaniciens va donc être sur le pont pour permettre à nos deux pilotes de repartir dans les meilleures conditions.
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étape 6 - le compte rendu du Team Yamaha |
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Alessandro Botturi (Yamaha WR450F Rally-Yamaha Factory Racing Rally Team Yamalube) est arrivé le premier des pilotes Yamaha aujourd’hui à Iquique.
L’Italien décroche la 12e place de la spéciale du jour longue de 319 km. |
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Alessandro Botturi |
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2e pilote Yamaha aujourd’hui, Mickaël Metge (Yamaha WR450F Rally-Yamaha Factory Racing Rally Team Yamalube) termine 15e à 17’09 minutes du leader devant Xavier De Soultrait (Yamaha WR450F Rally-Yamaha Racing) 21e, Frans Verhoeven (Yamaha WR450F Rally-Yamaha Netherlands Verhoeven Team Yamaha Racing) 24e, Bruno Da Costa (Yamaha WR450F Rally-HFP Yamaha Racing) 27e et Olivier Pain (Yamaha WR450F Rally-Yamaha Factory Racing Rally Team Yamalube) 34e. |
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Mickael Metge |
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Juan Pedrero Garcia (Yamaha WR450F Rally-Pont Grup Yamaha JVO Racing-Yamaha Racing Yamalube) a vécu une nouvelle journée d’infortune, l’Espagnol a finit 52e (à 1h15’52 |
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Joan Pedrero |
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16ème de l'étape 6 Laia Sanz figure à la 14ème place du classement général... |
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Laia Sanz |
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étape 7 |
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dimanche 11 janvier |
Iquique - Uyuni |
Liaison 396 km - Spéciale 321 km |
1. Gonçalves - 2. Coma - 3. Walkner |
le classement de l'étape 7 |
le classement général après l'étape 7 |
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labyrinthe d'altitude |
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Les difficultés sont cumulées pour la première partie de l’étape marathon bolivienne, qui concerne dans un premier temps
les autos, puis les motos le lendemain.
D’entrée, la longue liaison impose un réveil matinal, pour une montée progressive
à plus de 3 500 m d’altitude. |
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Une fois sur les hauts plateaux, le départ de la spéciale est donné, avec la consigne d’un
soin extrême à accorder au suivi du road-book, pour appréhender l’abondance d’intersections.
Parmi les enjeux du jour,
l’économie des pneus pourrait peser lourd.
Une fois à Uyuni, ils n’auront encaissé que le trajet aller de l’étape marathon. |
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étape 7 - le résumé |
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Ambitieux, Paulo Goncalves a pourtant passé la première semaine en embuscade, dans l’ombre du duo de tête Joan Barreda/Marc Coma.
Mais le Portugais a manifestement choisi de dévoiler ses ambitions au grand jour sur la route du Salar d’Uyuni avec enfin un premier succès en 2015. |
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Paulo Goncalves |
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Une victoire obtenue à l’arrachée face à Coma pour 14 secondes, mais qui lui permet surtout de se maintenir à une dizaine de minutes du leader du général Barreda. |
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Paulo Goncalves |
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Il faut dire que la première partie de l’étape marathon ne s’est pas déroulée comme prévu pour le leader du clan Honda qui a chuté après 200 km de spéciale, cassant son guidon sur le coup. |
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Joan Barreda |
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Contraint de terminer les 120 km de spéciale à une main de façon héroïque, l’Espagnol voit son avance divisée par deux au général et devra réparer tout seul ce soir, comptant sur la solidarité de ses coéquipiers pour trouver un guidon de remplacement. |
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Joan Barreda |
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Matthias Walkner a vécu pour sa part une bien meilleure journée avec la troisième place à trente secondes du vainqueur et devance Pablo Quintanilla et Toby Price qui confirment la montée en puissance de la jeune génération. |
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Matthias Walkner |
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Michael Metge a lui chuté et termine à 39 minutes du vainqueur. |
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Mickael Metge |
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Le grand bénéficiaire de cette étape n'est autre que Marc Coma qui resserre son emprise sur Joan Barreda.
Le quintuple vainqueur du Dakar ne pointe plus qu'à 6mn28 de Joan Barreda qui peut néanmoins encore espérer gérer cette avance substantielle... |
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Marc Coma |
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18ème de l'étape Laia Sanz est 14ème du classement général |
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Laia Sanz |
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étape 7 - le compte rendu du Team Sherco |
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Alain Duclos |
Comme les pilotes auto hier, nous avons vécu l'enfer ce dimanche dans la spéciale marathon courue entre Iquique au Chili et Uyuni en Bolivie !
Nous avons roulé sous les orages, sous la grêle, sous la pluie incessante, et pour ne rien arranger, le passage des voitures la veille avait déjà bien abimé la piste.
Pour cette seconde partie de la course, nous avons jugé opportun de changer le moteur de ma moto, même si le prix à payer est de 15 minutes de pénalités.
Mais finalement, ça ne change pas mon classement (9e).
Et puis c'est une sécurité dans une étape marathon où aucune assistance n'est autorisée au bivouac du soir.
La journée a été difficile.
L'altitude et le froid ont rendu les choses encore plus compliquées.
On perd sa lucidité et ses réflexes.
J'ai essayé d'attaquer sans me mettre par terre.
A un moment, j'ai glissé des deux roues dans la boue.
Mais j’ai quand même pris beaucoup de plaisir tout au long du parcours, surtout en voyant la ferveur et l’enthousiasme des Boliviens à notre passage.
Dès que l'on a passé la frontière, c’était extraordinaire… les couleurs, c'était fabuleux.
Dès mon arrivée, je me suis consacré à l'entretien de ma moto, que, comme tous les motards, je dois assurer moi-même.
Mais il n'y a pas grand-chose à faire, si ce n'est le filtre à air à nettoyer et surtout toute la boue à enlever…
Et là, c’est un long travail !
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Alain Duclos |
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Fabien Planet |
Aujourd'hui dimanche c’était carrément moins rapide que d’habitude, il n'y avait pas de poussière, la piste était plus sinueuse et j’ai vraiment apprécié cette journée.
Je me suis fait plaisir, j’ai pu doubler d'autres pilotes du fait que je voyais où je mettais mes roues.
On est passé dans des endroits où c’était bien mouillé du fait de la pluie, et avec les pneus qu’on a en rallye on doit rester très vigilant.
Je suis content de ma journée, la moto marche très bien et ce soir je ne vais pas avoir grand-chose à faire dessus au niveau de la maintenance.
Avec l’altitude j’étais un peu vaseux au départ de la spéciale, je suis parti doucement et puis les nausées se sont envolées.
Le public ici est fantastique !
Dès qu’on est arrivé en Bolivie il était incroyablement nombreux et festif. Il y a une vraie ferveur populaire pour le rallye et c'est super de voir ça.
Demain on risque de partir en ligne sur le lac salé d'Uyuni, ce n'est pas ce qui me branche le plus de partir à une trentaine côte à côte, d'autant qu'il y aurait ensuite une interminable ligne droite (on parle de 130 kilomètres) à parcourir avant de quitter le lac
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Fabien Planet |
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étape 7 - le compte rendu du Team Yamaha |
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Séparés de leurs équipes d’assistance restés au Chili à Iquique, les pilotes du 37e Dakar doivent ce soir préparer leurs machines seuls et dans des conditions qui sont loin d’être optimales - températures basses, pluie et altitude élevée – en vue de préparer leur retour demain à Iquique. |
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Joan Pedrero |
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Juan Pedrero Garcia (Yamaha WR450F Rally-Pont Grup Yamaha JVO Racing-Yamaha Racing Yamalube) a été le premier pilote Yamaha au bivouac de Uyuni (6e à 3’20), suivit par Alessandro Botturi (Yamaha WR450F Rally-Yamaha Factory Racing Rally Team Yamalube) (13e à 6’13), Olivier Pain (Yamaha WR450F Rally-Yamaha Factory Racing Rally Team Yamalube) (26e à 17’01), Frans Verhoeven (Yamaha WR450F Rally-Yamaha Netherlands Verhoeven Team Yamaha Racing) (30e à 20’56) et Mickaël Metge (Yamaha WR450F Rally-Yamaha Factory Racing Rally Team Yamalube) (41e à 39’13). |
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Alessandro Botturi |
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Au provisoire, Alessandro Botturi (Yamaha WR450F Rally-Yamaha Factory Racing Rally Team Yamalube) se maintient à la 11e place, Mickaël Metge (Yamaha WR450F Rally-Yamaha Factory Racing Rally Team Yamalube) est maintenant 17e, Juan Pedrero Garcia (Yamaha WR450F Rally-Pont Grup Yamaha JVO Racing-Yamaha Racing Yamalube) 19e, Olivier Pain (Yamaha WR450F Rally-Yamaha Factory Racing Rally Team Yamalube) 21e et Frans Verhoeven (Yamaha WR450F Rally-Yamaha Netherlands Verhoeven Team Yamaha Racing) 25e. |
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Olivier Pain |
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les Teams du Dakar |
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le Team Honda HRC |
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Relégués en 5ème position derrière 2 KTM et deux Yamaha en 2014 le HRC aura une énorme revanche à prendre cette année...
Seule satisfaction de l'an dernier la performance de Laia Sanz qui s'est classé 16ème. |
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Laia Sanz et ses compagnons de route |
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Cette année le HRC se présente de nouveau en force avec ses pilotes de pointe Joan Barreda, Paulo Goncalves, Helder Rodrigues, Jeremias Israel-Esquerre et enfin Laia Sanz.
Le HSA Rally Team sera quant à lui composé de Javier Pizzolito, Jean Azevedo, Daniel Gouet et Pablo Rodriguez. |
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les photos HD de la CRF 450 |
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la CRF 450 Rally - les caractéristiques techniques |
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Joan Barreda sera le fer de lance du Team.
Sa vitesse fait des merveilles mais conduit également à quelques bévues comme celles qui lui ont bêtement fait perdre le Rallye du Maroc. |
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Joan Barreda |
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Paulo Goncalves sera quant à lui désireux de bien démarrer la saison 2015 histoire de récupérer son titre de champion du monde des Rallyes perdu en 2014 au profit de Marc Coma. |
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Paulo Goncalves |
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Enfin l'objectif de Laia Sanz sera d'intégrer le top 15 .. voire mieux en rêvant d'un top 10. |
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Laia Sanz |
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L. Moulin, un gendarme au Dakar |
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Un français, gendarme de profession pur amateur sera au départ du dakar 2015 au guidon d'une moto. |
lire la suite |
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Laurent Moulin |
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Yamaha Factory Racing Yamalube |
les photos HD |
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la nouvelle WR450F Rally |
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"Boostée" par la troisième place de 2015, une toute nouvelle machine d’usine : la Yamaha WR450F Rally.
Trois motos identiques prendront le départ du 37e Dakar le 4 janvier prochain pour les Français Olivier Pain #3, Michaël Metge #17, et l’Italien Alessandro Botturi #19 au sein du Team d'usine Yamaha Factory Racing Yamalube.
Mais en tout ce sont 26 pilotes qui s'élanceront au guidon d'une Yamaha avec parmi eux Frans Verhoeven, Xavier De Soultrait ou encore Bruno Da Costa |
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Alessandro Botturi |
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Avec son moteur à injection frontale la nouvelle moto partage beaucoup de caractéristiques avec l’YZ450F, mais à la différence des motos de cross, cette WR450F dispose d’un démarreur électrique, un atout important dans les dunes pour tout concurrent engagé au Dakar. |
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Olivier Pain |
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José Leloir, Team Manager de l'équipe Yamaha Factory Racing Yamalube |
Lors de la conception d’une moto de Dakar, il est primordial de prendre en compte l’emplacement des 35 litres d’essence nécessaires.
En 2014, nous avions cinq réservoirs nécessitant des pompes reliées entre elles par des tuyaux d’alimentation.
Nous avons énormément simplifié ce système en utilisant un seul réservoir en fibre de carbone, ceci permettant de diminuer le poids considérablement tout en augmentant la fiabilité. |
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Mickael Metge |
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José Leloir, Team Manager de l'équipe Yamaha Factory Racing Yamalube |
Au total, nous avons réduit le poids de la moto de près de 10 kilos.
L’entretien sera aussi beaucoup plus facile.
Les pilotes de l’équipe auront moins de poids à transporter et auront l’esprit plus tranquille.
Plus besoin de jongler avec cinq robinets d’essence différents.
En complément, ils disposeront d’un indicateur de niveau de carburant qui leur permettra de connaitre leur autonomie pour finir l’étape |
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José Leloir, Team Manager de l'équipe Yamaha Factory Racing Yamalube |
Après avoir validé l’emplacement du réservoir, la moto a subi plusieurs phases de développement pour s’assurer que le comportement dynamique de la WR450F avec la nouvelle distribution de poids convenait aux pilotes.
Finalement, l’équipe a opté pour une fourche Kayaba standard mais modifiée, une géométrie spécifique à l’avant, des biellettes de suspension arrière revues, un amortisseur arrière Kayaba d’usine et un bras oscillant plus long. |
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José Leloir, Team Manager de l'équipe Yamaha Factory Racing Yamalube |
Nous avons testé un grand nombre de configurations différentes avant que les pilotes ne soient entièrement satisfaits du comportement de la moto.
Ils sont actuellement ravis d’avoir une machine à la fois stable sur les pistes rapides et maniable sur les terrains plus techniques que les organisateurs du Dakar ont choisi pour les spéciales ’réservées aux motos |
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José Leloir, Team Manager de l'équipe Yamaha Factory Racing Yamalube |
Les meilleures performances de cette moto sont en partie dues à un nouveau système d’injection et au "Traction Control" qui réduit à la fois la fatigue du pilote, limite la consommation de carburant et l’usure des pneus.
Une part importante de notre gain de vitesse vient aussi d’une meilleure aérodynamique : avec le nouveau réservoir, la moto est beaucoup plus effilée et fend l’air avec nettement moins de résistance. |
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Red Bull KTM Factory Racing Team |
les photos HD |
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Les voyants sont au vert pour Marc Coma, qui se présente comme le grand favori pour remporter un cinquième titre sur le Dakar, qui serait aussi le 14ème consécutif pour KTM. |
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la moto de Marc Coma |
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L’année dernière, le transfert de Cyril Despres chez les rivaux de Yamaha n’a alimenté que furtivement un duel au plus haut niveau entre les deux constructeurs. |
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Marc Coma |
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Marc Coma s’est assez rapidement retrouvé à l’abri de la concurrence, puisque les menaces de Despres, mais aussi de Joan Barreda sur Honda, se sont éclipsées progressivement jusqu’à la journée de repos. |
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Jakub Przygonski |
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La mini-meute des motos autrichiennes se retrouvera à nouveau en position de force au départ de Buenos Aires. |
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Sam Sunderland |
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Et pas seulement parce que le tenant du titre, qui a fait étalage de son talent sur toute la saison, ponctuée par un sixième titre de champion du monde, sera débarrassé de la concurrence du tout nouveau pilote automobile Cyril Despres. |
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Sam Sunderland |
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Car derrière Marc Coma, le pédigrée de ses adjoints peut procurer un sentiment de sécurité chez KTM, en cas de pépin majeur du grand favori : Jordi Viladoms et Ruben Faria ont conquis respectivement la deuxième place en 2014 et en 2013, tandis que le quatrième pilote officiel, Sam Sunderland, 2ème du récent Rallye du Maroc, s’affirme comme la valeur montante de la discipline. |
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Matthias Walkner |
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résumé de l'étape 13 |
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résumé de l'étape 12 |
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résumé de l'étape 11 |
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résumé de l'étape 10 |
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résumé de l'étape 9 |
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résumé de l'étape 8 |
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résumé de l'étape 7 |
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résumé de l'étape 6 |
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résumé de l'étape 5 |
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résumé de l'étape 4 |
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résumé de l'étape 3 |
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résumé de l'étape 2 |
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résumé de l'étape 1 |
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les favoris de l'extrême |
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Dakar 2015 - Les favoris de l’extrême... par Dakar |
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étape 8 |
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lundi 12 janvier |
Uyuni - Iquique |
Liaison 24 km - Spéciale 781 km |
1. Quintanilla - 2. Pedrero - 3. Svitko |
le classement de l'étape |
le classement général |
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le salar à bloc |
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Le Dakar se plie aux règles dictées par la nature.
En l’occurrence, le ciel décidera du programme de course à suivre pour
quitter la Bolivie.
Par temps sec, une ligne de départ pourrait être tracée sur le Salar d’Uyuni, pour une traversée de plus
de 100 km sur un somptueux billard de sel blanc : poignée en coin, ou pied au plancher ! |
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Le ralentissement est ensuite
brutal pour la partie la plus longue de la spéciale, sur des pistes montagneuses plutôt techniques.
En fin de journée, plus
de 40 kilomètres de dunes complètent l’expédition, jusqu’à la vertigineuse descente d’Iquique.. |
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étape 8 - le résumé |
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Pablo Quintanilla a sans aucun doute changé de costume aujourd'hui entre Uyuni et Iquique.
De sérieux outsider rapide et régulier depuis le début de rallye, le Chilien est devenu vainqueur d'étape et candidat à la victoire finale sur le Dakar.
Un changement qui ne doit rien au hasard tant le pilote KTM monte en puissance depuis quelques jours, et le retour du rallye sur ses terres était une occasion que Quintanilla ne pouvait laisser passer. |
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Pablo Quintanilla |
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Pourtant, pour le départ du sprint final de 38 km après une première partie de spéciale animée sur le Salar d'Uyuni et raccourcie en raison des conditions météos, Stefan Svitko et Juan Pedrero paraissaient les mieux placés pour connaître leur jour de gloire. |
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Stefan Svitko |
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Séparés d'une seconde, les deux hommes se sont finalement fait souffler la victoire par le troisième du général dans les dernières dunes.
Mais au moins pouvaient-ils s'estimer heureux de s'en tirer aussi bien d'une étape qui restera fatale pour les ambitions de plusieurs favoris. |
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Joan Pedrero |
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Avec les abandons d'Alessandro Botturi, Michael Metge, Daniel Gouet et Jordi Viladoms, ce sont quatre membres du Top 20 qui disparaissent. |
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Alessandro Botturi |
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Le Top 6 est lui encore plus chamboulé avec les journées cauchemardesques de Joan Barreda (tiré la majeure partie de l'étape par Israel Esquerre) et Helder Rodrigues.
Les deux pilotes Honda ont perdu plus de trois heures et disent adieu à leur rêve de victoire à Buenos Aires. |
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Joan Barreda |
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Une aubaine pour Marc Coma qui, avec toute l'expérience et l'intelligence qui le caractérise, n'a pas tenté le diable et assuré une place de 9e. |
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Marc Coma |
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Un Top 10 du jour où l'on retrouve également le solide Toby Price. |
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Toby Price |
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Laia Sanz extraordinaire 5e signe sa meilleure prestation sur le Dakar et rentre dans le top 10 du général à la 9ème place ainsi que Xavier De Soultrait qui confirme ses ambitions à moyen terme avec sa meilleure performance à Iquique (6e). |
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Laia Sanz |
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étape 8 - le compte rendu du Team Sherco |
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sommaire |
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Nicolas Chaix Team Manager |
Encore et toujours Iquique, mais cette fois les motos déboulent depuis le haut du vertigineux toboggan de sable qui surplombe le bivouac.
A l’instar des autos et camions hier, tous les regards sont rivés cet après-midi sur les crêtes desquelles on voit poindre les premières machines aux alentours de 16h30.
Alain arrive rapidement et, quand il ôte son casque, son visage en dit long sur l’étape marathon qui vient de s’achever. |
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Alain Duclos |
En fait, je ne sais pas quoi dire…
Difficile d’imaginer ne pas faire cette spéciale tellement le salar est mythique et tellement les Boliviens sont venus en masse nous encourager.
Mais, quand au départ, on a vu cette immensité blanche maculée de flaques d’eau, on s’est tous dit que c’était une folie d’y aller la poignée dans le coin.
Et pourtant, c’est ce qu’on a fait !!
J’ai chuté une fois et j’ai le pouce gauche abîmé, mais à part ça, la moto est passée au travers de cet enfer, ce qui n’est pas le cas de certaines autres… |
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Alain Duclos |
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Nicolas Chaix Team Manager |
Comptablement, cette journée place Alain sur la voie espérée, celle qui mène vers le haut du tableau.
Alors qu’il était 9ème au classement, après le changement de moteur et les 15 minutes de pénalités appliquées, il s’est éloigné un peu plus des 8ème et 7ème et nous attendions donc le durcissement de la course pour monter petit à petit au classement.
Le voilà 7ème, ce qui avouons-le est une vraie bonne nouvelle !
Peu de temps après Alain, c’est Fabien qui entame la grande descente.
Alors au bivouac et fidèle à son habitude, il plaisante et vocifère sur une spéciale qu’il qualifie lui aussi de « merdique », mais qui lui apporte, malgré tout, son lot de satisfactions. |
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Fabien Planet |
Je n’ai pas mis les gaz à fond dans le Salar comme 2 ou 3 tarés car il fallait faire attention !
Sur les flaques, on faisait de l’aquaplaning et avec une moto de rallye, c’est pas facile à rattraper.
Après j’ai déroulé et finalement, je m’en sors pas si mal !
La moto est une horloge, et physiquement je suis bien.
Mais là-haut, en Bolivie et sous la pluie… qu’est-ce qu’on s’est pelés !! |
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Nicolas Chaix Team Manager |
Ce soir les mécanos sont à pied d’œuvre.
Alors qu’ils avaient tout changé et tout revu pendant la journée de repos, ils n’ont plus qu’à tout recommencer.
Les motos sont bouffées par le sel et il va falloir, avant toute chose, les laver précautionneusement.
Le sel a attaqué les faisceaux électriques, les connectiques, il a tué les « joints spi » et on ne sait quelles autres surprises encore !
La nuit va être longue…
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Joan Pedrero |
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étape 8 - le compte rendu du Team Yamaha |
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Le Dakar 2015 a subit de grands changements au classement général puisque le leader Joan Barreda, en tête de l’épreuve ce matin encore à Uyuni en Bolivie, est désormais hors jeu.
Malheureusement pour le Yamaha Factory Racing Rally Team Yamalube, parmi les nombreux pilotes forcés à abandonner après la première partie de cette étape marathon, |
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Xavier De Soultrait |
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Alessandro Botturi (Yamaha WR450F Rally-Yamaha Factory Racing Rally Team Yamalube) et Mickaël Metge (Yamaha WR450F Rally-Yamaha Factory Racing Rally Team Yamalube) ont été contraint de se retirer. |
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Alessandro Botturi |
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Olivier Pain (Yamaha WR450F Rally-Yamaha Factory Racing Rally Team Yamalube) reste ainsi le seul représentant de l’équipe d’usine.
Le Français a terminé la spéciale du jour à la 12e place à 8’15 minutes du vainqueur et gagne 8 places au provisoire (21e à la 13e position). |
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Olivier Pain |
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Une fois de plus, la révélation Yamaha du Dakar 2015, Juan Pedrero Garcia (Yamaha WR450F Rally-Pont Grup Yamaha JVO Racing-Yamaha Racing Yamalube), a surpris tout le monde en arrivant 2e de l’étape à seulement 11 secondes du premier.
Tout naturellement, l’Espagnol grimpe lui-aussi de 8 places (19e à la 11e position). |
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Joan Pedrero |
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Très belle performance également pour le ‘novice’ Xavier De Soultrait (Yamaha WR450F Rally-Yamaha Racing).
Pour son 2e Dakar, le Français signe un solide parcours et décroche la 6e place ce soir à Iquique devant des ‘cracks’ comme Alain Duclos, Marc Coma ou Ruben Faria ! |
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Xavier De Soultrait |
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Il pointe ce soir au 11e rang devant Barreda ou Frans Verhoeven (Yamaha WR450F Rally-Yamaha Netherlands Verhoeven Team Yamaha Racing).
Le Néerlandais, 14e de l’étape, monte aussi de 8 positions au provisoire (25e à la 17e place). |
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Xavier De Soultrait |
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étape 9 |
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mardi 13 janvier |
Iquique - Calama |
Liaison 88 km - Spéciale 451 km |
1. Rodrigues - 2. Gonçalves - 3. Coma |
le classement de l'étape |
le classement général |
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gare aux rayures |
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Pour la séance d’au revoir avec le désert d’Atacama, les concurrents maintenant réunis débutent leur spéciale par une
cinquantaine de kilomètres de sable et de dunes.
Les sensations sont à savourer puisque la suite placera les pilotes et
les équipages dans des positions moins confortables. |
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Les pistes ont subi les outrages du temps et feront à leur tour subir
leurs aspérités : les trous et les bosses peuvent jouer des tours et l’étroitesse des voies expose les carrosseries aux éraflures. |
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étape 9 - le résumé |
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Ecarté de la course au général, Helder Rodrigues n’a plus rien à perdre.
Le pilote HRC a donc eu tout le loisir de sortir la grosse attaque sur les 450 kilomètres de spéciale qui menaient à Calama pour créer un vrai trou sur ses adversaires. |
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Helder Rodrigues |
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Maitrisant parfaitement son sujet, le désormais double vainqueur d’étape sur le Dakar 2015 a repoussé son dauphin du jour et coéquipier Paulo Goncalves à près de quatre minutes. |
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Paulo Goncalves |
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Pas de quoi attrister le deuxième du général, satisfait de reprendre 3’43’’ à Marc Coma et qui semble désormais le seul en mesure de contester le rallye au pilote KTM après neuf étapes. |
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Marc Coma |
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Il faut dire qu’avec la troisième place du jour, Coma sait faire le dos rond et éloigne un peu plus Pablo Quintanilla en attendant de s’attaquer au problème Goncalves. |
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Marc Coma |
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A 23’15’’ du vainqueur, l’addition est en effet salée pour le Chilien, tout comme pour Toby Price qui perd lui aussi plus de 23 minutes. |
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Toby Price |
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Dans le coup sur la première moitié de spéciale, Joan Barreda termine finalement à près de 19’47’’ alors que Javier Pizzolito et Stefan Svitko, respectivement 5e et 6e, sont également au-delà des 20 minutes. |
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Javier Pizzolito |
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Quant à Laia Sanz et Juan Pedrero, les jours se suivent et ne se ressemblent pas avec 43’20’’ et 1h08’ de retard sur le vainqueur. |
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Laia Sanz |
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étape 9 - le compte rendu du Team Sherco |
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Nicolas Chaix Team Manager |
Les jours se suivent et décidément ne se ressemblent pas !
Loin de nous réjouir du malheur des autres, nous pensions toutefois avoir échappé hier, à la sentence d’une étape impitoyable pour les hommes et les machines…
Finalement, nous en avons payé le lourd tribut aujourd’hui, malgré les soins apportés aux motos tout au long de la nuit par nos mécanos. |
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Fabien Planet |
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Nicolas Chaix Team Manager |
Le sel et ses invasions corrosives, c’est Alain Duclos qui en fait les frais aujourd’hui, contraint de s’arrêter en plein milieu de la spéciale, au kilomètre 258 !
Tentant de mécaniquer pour repartir au plus vite, il est finalement rejoint par son co-équipier Fabien Planet qui n’hésite pas une seule seconde à « sacrifier son classement » pour lui apporter son aide. |
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Alain Duclos |
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Nicolas Chaix Team Manager |
C’est ça, aussi et surtout, l’esprit du Dakar : l’entraide et la solidarité d’une équipe au détriment parfois de son ambition personnelle !
Si toute velléité de résultat, et encore moins de podium, est désormais anéantie, l’objectif pour les deux pilotes est désormais de sortir de la spéciale et de pouvoir rejoindre le bivouac de Calama afin de prendre le départ demain matin... pour la seconde étape marathon ! |
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Alain Duclos |
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Nicolas Chaix Team Manager |
Il reste encore 4 épreuves à surmonter, dans tous les sens du terme, avant de rejoindre Buenos Aires et ce podium d’arrivée si convoité par tous les concurrents du Dakar.
Beaucoup n’auront pas la chance de fouler ces planches sacrées, mais parions que d’ici Samedi, nos deux pilotes sauront encore nous éblouir de leurs exploits et de leur enthousiasme pour amener les couleurs du team Sherco Tvs jusqu’au bout de l’aventure…
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Fabien Planet |
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étape 9 - le compte rendu du Team Yamaha |
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Décrochant la 9e position sur la spéciale du jour, Olivier Pain (Yamaha WR450F Rally-Yamaha Factory Racing Rally Team Yamalube) retrouve le sourire et entre dans le top 10 du classement général provisoire. |
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Olivier Pain |
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En revanche, Juan Pedrero Garcia (Yamaha WR450F Rally-Pont Grup Yamaha JVO Racing-Yamaha Racing Yamalube) a été sanctionné de 40 minutes de pénalité pour un waypoint manqué, comme beaucoup d’autres : Ruben Faria, Jakub Prydonski, Ondrej Klymciw, Thomas Berglund, Mathias Walkner, et d’autres encore. |
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Joan Pedrero |
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L’Espagnol perd 3 places et pointe ce soir au 14e rang, juste derrière Xavier De Soultrait (Yamaha WR450F Rally-Yamaha Racing).
Le Français, 18e de la spéciale du jour gagne une place au provisoire (13e) et devient dauphin d’Olivier Pain (Yamaha WR450F Rally-Yamaha Factory Racing Rally Team Yamalube). |
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Xavier De Soultrait |
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Frans Verhoeven (Yamaha WR450F Rally-Yamaha Netherlands Verhoeven Team Yamaha Racing) a terminé la spéciale du jour au 34e rang et pointe 19e au provisoire.
Le pilote Néerlandais perdu 30 minutes à la recherche du fameux waypoint, il sait qu’il ne descendra pas plus loin. |
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Frans Verhoeven |
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étape 10 |
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mercredi 14 janvier |
Calama - Salta |
Liaison 520 km - Spéciale 371 km |
1. Barreda - 2. Coma - 3. Faria |
le classement de l'étape |
le classement général |
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à couper le souffle |
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Les motards et quadeurs repartent pour leur deuxième étape marathon !
Après la frontière chilo-argentine, c’est cette fois
sur les Salinas Grandes, à plus de 3 600 mètres, que commence la spéciale du jour. |
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L’altitude pourrait calmer les ardeurs et
les moteurs.
Les plus robustes se départageront dans un final plutôt technique.
Ensuite, sur le tronçon de liaison, le tracé
emprunte le Paso de l’Acay, à 4 970 mètres. |
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étape 10 - le résumé |
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Frustré par la tournure des événements ces derniers jours et une étape 8 qui a mis fin à elle toute seule à ses espoirs de victoire finale, Joan Barreda était décidé à scorer le maximum de victoires d'étapes pour finir son Dakar en beauté. |
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Joan Barreda |
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Peut-être le pilote le plus talentueux du plateau, l'Espagnol a ainsi décroché sa troisième victoire depuis le départ de Buenos Aires en maintenant un rythme très élevé durant l'ensemble de la spéciale. |
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Joan Barreda |
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De quoi disposer de 1'39'' d'avance sur Marc Coma à l'arrivée à Cachi.
Un Coma qui est le deuxième « vainqueur » du jour en prenant à nouveau du temps à tous ses rivaux directs. |
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Marc Coma |
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Paulo Gonçalves se contente en effet de la cinquième place et cède deux minutes supplémentaires à son adversaire chez KTM. |
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Paulo Goncalves |
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Huitième, Pablo Quintanilla est encore plus loin au chrono et voit même revenir sur lui au classement général un solide Toby Price, quatrième de l'étape à 2'14. |
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Pablo Quintanilla |
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Ruben Faria pouvait lui aussi être satisfait de sa prestation mercredi avec le 3e temps scratch.
Tout comme Stefan Svitko qui assure la 6e place du jour.
Juan Pedrero a lui perdu énormément de temps en fin de spéciale. |
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Ruben Faria |
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étape 10 - le compte rendu du Team Sherco |
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Nicolas Chaix Team Manager |
Une fois encore la grasse matinée n’était pas de mise pour cette 10ème étape et 2nd marathon du programme.
Près de 900 km (dont 371 km de spéciale) qui ont emmené tous les concurrents de l’autre côté de la frontière, en Argentine, avec un bivouac installé à Cachi, près de Salta. |
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Fabien Planet |
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Fabien Planet |
On a passé plus de douze heures sur la moto, longue journée !
La première liaison nous a fait franchir la Cordillère des Andes, on est longtemps resté à plus de 4000m d’altitude avec un col à 4900m !
Le problème est qu’il faisait très froid, on a eu jusqu’à moins dix degrés sur la route à 7h00 du matin.
Mais, cette fois j’avais prévu le coup et je m’étais bien habillé pour me protéger du froid. |
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Fabien Planet |
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Nicolas Chaix Team Manager |
De l’avis général, la spéciale du jour était particulièrement belle, très propre (ça changeait des jours précédents !) et très rapide en certains endroits, ce qui a permis à nos deux pilotes de se faire plaisir après la journée physiquement et moralement éprouvante d’hier. |
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Alain Duclos |
Ce n’est pas évident de s’accrocher lorsque l’enjeu de résultat n’est plus le principal leitmotiv, et encore moins après avoir accumulé une énorme fatigue physique au bout de 10 jours de course.
Mais hier, lorsque nous luttions ensemble, Fabien et moi, pour sortir nos motos de la spéciale, nous avons fait le pari de repartir aujourd’hui et de nous battre jusqu’au bout, pour toute l’équipe, pour la marque, pour tous ceux qui croient en nous et qui nous soutiennent sans faille.
D’ailleurs, ça nous a plutôt pas mal réussi puisque Fabien fait le 20ème temps de la spéciale, et moi le 14ème ce qui nous permet à tous les deux de reprendre quelques places dans le général. |
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Alain Duclos |
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Nicolas Chaix Team Manager |
Arrivés sur le bivouac de Salta, les pilotes ont dû cette fois encore s’improviser mécaniciens pour faire le petit entretien minimum de leur machine, puisque c’est la règle de cette étape marathon.
Heureusement, la 11ème étape de ce Jeudi sera plus courte : 523 kilomètres ponctués de deux spéciales de 157 et 151km pour rejoindre Termas Rio Hondo.
Autrement dit, deux chances de prouver que notre team n’a pas dit son dernier mot et peut encore trouver les ressources nécessaires pour briller aux côtés des meilleurs !
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Alain Duclos |
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étape 10 - le compte rendu du Team Yamaha |
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Aujourd’hui, Olivier Pain (Yamaha WR450F Rally-Yamaha Factory Racing Rally Team Yamalube) a terminé à la 16e place à 15’37 du leader de l’étape et Frans Verhoeven (Yamaha WR450F Rally-Yamaha Netherlands Verhoeven Team Yamaha Racing) est arrivé 19e à 17’10. |
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Olivier Pain |
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La surprise du jour est venue de la 15e place de Txomin Arana Cobeaga (Yamaha WR450F-Gor Sport Yamaha Racing).
L’Espagnol qui participe à son 2e Dakar signe du même coup sa meilleure performance sur l’épreuve initiée par Thierry Sabine.
Il occupe ce soir la 16e place du provisoire. |
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Txomin Arana Cobeaga |
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Olivier Pain (Yamaha WR450F Rally-Yamaha Factory Racing Rally Team Yamalube) se maintient au 10e rang au classement général provisoire. |
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Olivier Pain |
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Tout en terminant 22e de la spéciale du jour, le Français Xavier De Soultrait (Yamaha WR450F Rally-Yamaha Racing) conserve sa 13e position. |
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Xavier De Soultrait |
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Hélas, la malchance se poursuit pour Juan Pedrero Garcia (Yamaha WR450F Rally-Pont Grup Yamaha JVO Racing-Yamaha Racing Yamalube) qui est tombé en panne en pleine spéciale au km303.
L’Espagnol a rejoint ce soir le bivouac de Salta au 71e rang et concède 5 places au provisoire 19e. |
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Joan Pedrero |
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étape 11 |
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jeudi 15 janvier |
Salta - Termas de Rio Hondo |
Liaison 326 km - Spéciale 194 km |
1. Jakes - 2. Faria - 3. Price |
le classement de l'étape |
le classement général |
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vous avez dit fatigue |
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Le rallye suit sur deux parcours distincts l’axe de la célèbre Ruta 40, et profite de ses décors magnifiques.
Les pilotes
n’auront toutefois pas le loisir de flâner sur ces pistes roulantes : la fatigue accumulée au 11ème jour de course (4ème en marathon
pour les motos-quads !) impose une concentration maximale sur la route et les notes du road-book. |
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étape 11 - le résumé |
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Joan Barreda était intouchable, l'Espagnol fut le plus rapide en s'offrant un deuxième succès consécutif, son quatrième depuis le départ avant d'écoper de 45mn de pénalité qui l'ont relégué à la 20ème place du classement de l'étape. |
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Joan Barreda |
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Ce n'était guère plus brillant pour son coéquipier Paulo Goncalves qui n'avait pas renoncé à la victoire finale.
Mais qui lui aussi a écopé d'une pénalité .. plus modeste de 15mn pour changement de moteur. |
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Joan Barreda |
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Un moteur emprunté à Barreda qui a lui-même bénéficié du sacrifice de Jeremias Israel, contraint à l'abandon après avoir donné le bloc de sa Honda à son coéquipier lors de cette étape marathon. |
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Paulo Goncalves |
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Reste à savoir si Coma, tranquille leader à l'issue de cette 11ème étape reussira à faire tenir le moteur de sa KTM durant encore deux étapes. |
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Marc Coma |
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Du coup c'est Ivan Jakes qui récupère les lauriers de l'étape en s'imposant au classement devant a lui pu s'en donner à cœur joie avec une troisième place à 1'35'' qui représente son meilleur résultat depuis le départ devant Ruben Faria et Toby Price. |
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Ivan Jakes |
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L'Australien profite d'un Pablo Quintanilla très malade pour lui reprendre près de deux minutes et monter sur le podium provisoire au général. |
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Toby Price |
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Helder Rodrigues, Alain Duclos et Stefan Svitko complètent le Top 10 du jour.
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Helder Rodrigues |
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étape 11 - le compte rendu du Team Sherco |
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Alain Duclos |
Aujourd’hui, nous avons arpenté un parcours magnifique, dans des décors incroyables, parfois des paysages de cartes postales ou de carnets de voyage.
Mais bon, la comparaison touristique s’arrête ici car on ne pouvait pas laisser l’esprit se balader dans les deux spéciales du jour !
La première section était plutôt typée WRC avec beaucoup de glisse, et pour ma part j’y ai pris beaucoup de plaisir.
Ça roulait très vite mais il fallait surtout se méfier du manque de visibilité à certains endroits d’où pouvaient surgir des dangers.
La seconde spéciale au caractère plus enduro nous a fait traverser des montagnes dans des décors verdoyants spectaculaires puis dans des forêts où ça glissait beaucoup.
Au final, j’ai la satisfaction de prendre place dans le Top 10 du jour et d’être 24ème au classement général…
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Alain Duclos |
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Fabien Planet |
On a passé la nuit en étape marathon, avec comme lit une simple couverture sur le sol.
Je n’ai pas eu de mécanique à faire hier soir, ma Sherco est nickel et ce matin on est parti sur une superbe spéciale.
J’ai attaqué au début de la première, avec des petits virages, et je me suis retrouvé dans le top cinq.
Il n’y avait pas de poussière, c’était un vrai plaisir que de rouler dans ces conditions !
J’ai pu doubler mais plus loin, les deux pilotes que j’avais rattrapés ont soulevé de la poussière et j’ai dû temporiser d’autant que c’était très rapide.
On a ensuite eu une petite liaison avant d’attaquer la seconde partie de la spéciale, de beaux petits chemins d’enduro qui montent et descendent, vraiment sympa et là j’ai pu doubler les gars qui me faisaient de la poussière précédemment.
Il a fallu être vigilant dans la descente car les freins étaient bien sollicités…
Sinon, rien à dire, c’était une bonne journée.
Je suis content de ces deux derniers jours, je vois que dès qu’il n’y a pas de poussière je peux faire de bons résultats car je peux piloter comme je sais le faire.
Bref, vous l’aurez compris, mon vrai problème sur ce Dakar c’est la poussière !!
Je remonte trentième et dans un coin de ma tête je sais que, sans la perte de temps d’avant-hier, je ne serais pas loin du top douze-treize….
Il reste deux jours de course, plus que jamais l’objectif c’est de rallier Buenos Aires… puis de rentrer en France !
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Fabien Planet |
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étape 12 |
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Vendredi 16 janvier |
Termas de Rio Hondo - Rosario |
Spéciale 298 km - Liaison : 726 km |
1. Price - 2. Barreda - 3. Gonçalves |
le classement de l'étape |
le classement général |
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l'heure du hold up |
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Le Dakar a passé la nuit à proximité du circuit de Termas de Rio Hondo, qui accueille régulièrement les manches argentines
des championnats de moto GP et de WTCC.
Mais c’est pour une longue traversée du pays que s’élancent les concurrents
encore en lice sur le Dakar pour une avant-dernière journée à haute tension.
Un pilotage agressif peut encore bousculer
les positions en tête de course.
Et des pilotes trop distraits pourraient par ailleurs se laisser surprendre par la végétation ! |
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étape 12 - résumé |
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Dans le Top 5 à sept reprises depuis le départ, Toby Price n'avait plus beaucoup de temps pour décrocher un éventuel premier succès sur le Dakar. |
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Toby Price |
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Un Graal pour tout débutant, déjà obtenu par Matthias Walkner un peu plus tôt dans le rallye, et que le pilote KTM aura finalement arraché lors d'une avant dernière étape maitrisée de bout en bout. |
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Toby Price |
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Loin de baisser de rythme après 12 jours de course, l'Australien a en effet réalisé une démonstration de force vers Rosario en se présentant en tête à tous les points de passage pour consolider sa superbe troisième place du classement général. |
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Toby Price |
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Il n'est même plus très loin (25 minutes) du leader du rallye Marc Coma, qui doit surveiller de près ce nouveau venu parmi l'élite des rallyes-raids. |
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Marc Coma |
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Une élite dont fait déjà partie Joan Barreda, comme l'a à nouveau prouvé le pilote Honda aujourd'hui.
Deuxième à 1'55'' du vainqueur, l'Espagnol a joué son rôle d'ouvreur avec brio. |
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Joan Barreda |
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Paulo Goncalves a de son côté lui aussi encore démontré de belles aptitudes avec le troisième temps à l'arrivée, insuffisant toutefois pour inquiéter un Marc Coma en pleine gestion de son avance au général. |
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Paulo Goncalves |
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Sixième à 6'25'', l'officiel KTM n'a pris aucun risque et déroule vers une cinquième victoire sur le Dakar. |
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Marc Coma |
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Il est même devancé par un duo slovaque plutôt en forme en fin de deuxième semaine avec la 4ème place pour Ivan Jakes et la 5ème pour Stefan Svitko. |
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Stefan Svitko |
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Pablo Quintanilla cède lui dix minutes à Price et voit le podium final s'éloigner un peu plus.
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Pablo Quintanilla |
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8ème de l'étape Laia Sanz occupe la même place au général... |
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Laia Sanz |
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étape 12 - le compte rendu du Team Yamaha |
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sommaire |
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Olivier Pain (Yamaha WR450F Rally-Yamaha Factory Racing Rally Team Yamalube) a terminé à la 17e place et conserve sa 10e position au provisoire. |
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Olivier Pain |
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Xavier De Soultrait (Yamaha WR450F Rally-Yamaha Racing) s’est montré pour la première fois le plus rapide des pilotes français en décrochant le 13e chrono de la spéciale et conserve sa 13e position au général |
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Xavier De Soultrait |
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tandis que Frans Verhoeven (Yamaha WR450F Rally-Yamaha Netherlands Verhoeven Team Yamaha Racing) a terminé 9e chrono et gagne une position au provisoire (15e). |
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Frans Verhoeven |
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A noter la 23e place aujourd’hui de Bruno Da Costa (Yamaha WR450F Rally-HFP Yamaha Racing) qui concède 2 positions au provisoire (28e). |
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Bruno Da Costa |
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étape 13 |
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sommaire |
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Samedi 17 janvier |
Rosario - Buenos Aires |
Liaison : 219 km - Spéciale : 174 km |
1. Jakes - 2. Svitko - 3.Price |
le classement de l'étape |
le classement général |
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jusqu'au bout |
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Aucun des pilotes du Dakar ne considère la partie gagnée avant de venir à bout de cette ultime journée.
Et pour cause,
puisque chaque année, au moins un véhicule abandonne dans le dernier exercice. |
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Sur les pistes rapides de la spéciale
au programme, la prudence est de rigueur, tout au moins pour ceux qui n’ont pas un rang à défendre.
Car le podium qui
attend les géants de l’édition 2015 sur le site de Technopolis à Buenos Aires sera pour tous le grand moment d’émotion
qu’ils sont venus chercher. |
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étape 13 - victoire finale de Marc Coma |
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L'égal de Cyril Despres.
Voilà qui doit faire plaisir à Marc Coma, éternel rival du Français sur le Dakar et qui - comme son ex-coéquipier - n'est plus qu'à une victoire du record établi par la légende Stéphane Peterhansel. |
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Marc Coma |
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Quand on connaît la domination exercée par les deux hommes sur les dix dernières éditions du Dakar mais aussi la saine rivalité qui les a toujours animés, ce chiffre commun de cinq succès prend une tout autre dimension. |
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Marc Coma |
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Et si, pour la première fois depuis 10 ans, Despres n'était plus là pour lui mener la vie dure après être passé sur quatre roues cette année, la retentissante victoire de Coma à Buenos Aires ne s'est pas faite faute d'adversaires à sa mesure, loin de là. |
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Marc Coma |
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Et comme en 2014, Joan Barreda aura été sans conteste le plus sérieux rival du pilote KTM entre l'Argentine, le Chili et la Bolivie.
Vainqueur de spéciale dès la deuxième étape, le pilote HRC n'attendait pas plus pour prendre les commandes du rallye, profitant d'un problème de pneu de Coma lors de cette même étape pour prendre 12 minutes d'avance cruciales pour la suite du rallye. |
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Joan Barreda |
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Dès le lendemain, les deux Espagnols vont en effet jouer au chat et à la souris en roulant ensemble en piste, reprenant chacun leur tour les deux minutes les séparant au départ de la spéciale.
Un petit jeu qui a duré plusieurs jours et faisait les affaires d'un Barreda qui paraissait avoir enfin acquis l'expérience nécessaire pour jouer la gagne jusqu'au bout sans faire d'erreurs. |
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Marc Coma |
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Mais, tapi dans l'ombre, le fauve Coma attendait son heure pour bondir sur sa proie, à l'affût de la moindre erreur.
Une faute qui interviendra finalement lors de la huitième spéciale et qui sera à mettre sur le compte de la mécanique du champion espagnol. |
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Joan Barreda |
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Endommagée par une traversée du Salar d'Uyuni détrempé, la Honda n°2 refusera de rejoindre l'arrivée à Iquique autrement que tractée par Jeremias Israel Esquerre. |
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Joan Barreda et Paulo Goncalves |
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Un tournant décisif qui permet à Marc Coma de prendre les rennes du rallye pour ne plus les lâcher jusqu'à Buenos Aires. |
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Marc Coma |
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Le pilote KTM aura toutefois dû faire face à un Paulo Goncalves décidé à laver l'honneur du premier constructeur mondial qui butte pour la troisième fois sur l'os autrichien depuis son retour officiel en rallye-raid. |
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Paulo Goncalves |
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Mais malgré une pression maintenue jusqu'au bout par le pilote portugais, ce dernier devait finalement se contenter d'une deuxième place finale méritée. |
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Paulo Goncalves |
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Tout comme la troisième marche du podium revient sans la moindre tromperie à l'excellent Toby Price. |
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Toby Price |
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Pour son premier Dakar, l'Australien de 27 ans est immédiatement passé dans la catégorie des pilotes à surveiller de près lors des prochaines éditions. |
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Toby Price |
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Vainqueur de l'étape 12, le pilote KTM est monté en puissance en enchainant un nombre impressionnant de huit Top 5 pour finalement coiffer Pablo Quintanilla en fin de rallye pour la troisième place et devenir le débutant le mieux placé depuis son compatriote Andy Haydon en 1998. |
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Toby Price |
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Son adversaire chilien peut toutefois être amplement satisfait de son rallye après deux abandons lors de ses deux premières tentatives sur le Dakar en s'accaparant notamment la difficile étape 8 et devrait lui aussi revoir ses ambitions à la hausse en 2016. |
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Pablo Quintanilla |
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Parmi les absents à l'arrivée, Sam Sunderland aura à cœur de revenir plus fort et plus constant en 2016 après avoir remporté la première spéciale. |
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Sam Sunderland |
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Tout comme Matthias Walkner, lui aussi vainqueur d'étape pour son tout premier Dakar et qui représente – avec Price – la nouvelle génération du rallye raid. |
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Matthias Walkner |
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Bien présente à Buenos Aires, Laia Sanz a elle éclaboussé l'édition 2015 de son talent avec une magnifique 5e place à Iquique et surtout la 9e position du classement général, parmi les meilleurs. |
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Laia Sanz |
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L'autre pilote féminine du Rallye n'a pas démérité est a réussi à arriver jusqu'à Buenos Aires.
Il s'agit de l'espagnole Rosa Romero Font qui se classe 52ème au général.
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Rosa Romero Font |
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Dans le clan Yamaha et après son podium (3ème) de l'an dernier on attendait sans doute mieux d'Olivier Pain qui finit seulement 10ème juste derrière Laia Sanz. |
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Olivier Pain |
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Quant à cette dernière étape elle a été remporté par Ivan Jakes devant Stefan Svitko et Toby Price |
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Ivan Jakes |
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étape 13 - le compte rendu du Team Sherco |
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Des rires aux larmes…
De l’épuisement à l’excitation… Un brin de déception mêlé à la fierté de l’exploit…
Plus de la moitié des concurrents n’a pas eu la chance d’atteindre cette ultime étape qui, pour beaucoup, constitue à elle-seule leur vraie victoire.
Mais peut-on réellement parler de chance ?
Si une part de fatalité ou d’infortune peut parfois bouleverser la donne, force est d’admettre que c’est la conjugaison de performances, pour ne pas dire d’exploits humains, techniques et mécaniques qui déterminent les résultats. |
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Alain Duclos |
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Au moment où les deux pilotes Alain Duclos et Fabien Planet franchissent la ligne d’arrivée de Buenos Aires, c’est la conclusion « à chaud » que peut en tirer le team Sherco Tvs Rally Factory.
Sans renier les difficultés techniques auxquelles nous avons dû faire face, comme toutes les autres équipes sans exception, on ne peut que saluer tout d’abord le travail qu’ont fourni, sans relâche et sans défaillance, tous les mécaniciens et assistants qui, rappelons-le, ont appris à travailler ensemble au fil des épreuves. |
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Fabien Planet |
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L’équipe bicéphale franco-indienne a démontré toute la force et la pertinence de ce partenariat entre Sherco et Tvs Racing dont, à l’évidence, les liens humains et professionnels sont désormais soudés par cette aventure. |
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Alain Duclos |
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Surmontant les épreuves physiques et morales, allant jusqu’au bout d’eux-mêmes et de leurs forces, sans jamais oublier l’esprit d’entraide au service de leur équipe avant même leur bénéfice individuel, les deux pilotes officiels Sherco Tvs Rally Factory ont rempli avec brio la mission essentielle qui leur était confiée : amener sur le podium final leur moto Sherco parmi plus grands constructeurs mondiaux ! |
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Fabien Planet |
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Sur le plan sportif, le bilan est plus qu’honorable.
Avant que le sel de Salar ne fasse des dégâts sur nos motos, rappelons qu’Alain Duclos a systématiquement tenu son rang auprès des meilleurs pilotes : au scratch, il s’est inscrit 10 fois dans le Top 15 dont 7 dans le Top 10 (sur 13 spéciales).
Au classement général, Alain s’est placé 8 jours consécutifs parmi les 12 leaders du Dakar dont 5 fois dans le Top 10 ! |
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Alain Duclos |
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Quant à Fabien Planet, on peut saluer ici sa régularité, souvent abonné aux 25 et 26èmes places en scratch, et une jolie remontée en milieu de parcours qui lui a permis de signer une 15ème place au classement général.
Mais notre jeune pilote enduro a su se mettre au service de son leader lorsque cela fut nécessaire, permettant ainsi à toute l’équipe de se retrouver sur le podium final. |
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Alain Duclos |
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Alors, oui !
Pour tout cela et tant de choses encore (que nous vous dévoilerons dans notre newsletter bilan d’ici quelques jours), ce Dakar 2015 est pour nous tous une victoire et surtout une aventure riche d’enseignements que nous ne manquerons pas de tirer et d’analyser pour permettre à Sherco d’écrire une nouvelle page de son histoire.
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Fabien Planet |
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étape 13 - compte rendu du Team Yamaha |
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Pour la dernière étape du 37e Dakar, la spéciale a été écourtée en raison des fortes pluies de vendredi.
En chef de file, Olivier Pain (Yamaha WR450F Rally-Yamaha Factory Racing Rally Team Yamalube) termine son rallye 2015 à la 10e place à 3h03’51 du vainqueur. |
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Olivier Pain |
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Xavier De Soultrait (Yamaha WR450F Rally-Yamaha Racing) signe une excellente 13e place à 4h20’24 et le Néerlandais Frans Verhoeven (Yamaha WR450F Rally-Yamaha Netherlands Verhoeven Team Yamaha Racing) 15e à 5h14’05. |
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Xavier De Soultrait |
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C’est justement ce dernier qui a décroche cet après-midi le meilleur temps des pilotes Yamaha en spéciale avec la 7e place à 4’35 minutes du vainqueur du jour. |
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Frans Verhoeven |
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Xavier De Soultrait (Yamaha WR450F Rally-Yamaha Racing) a empoché la 9e position à 5’54, alors qu’Olivier Pain (Yamaha WR450F Rally-Yamaha Factory Racing Rally Team Yamalube) termine 11e à 7’59.
23e de la spéciale. |
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Xavier De Soultrait |
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Bruno Da Costa (Yamaha WR450F Rally-HFP Yamaha Racing) conclue son rallye au 26e rang à 7h52’14. |
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Xavier De Soultrait et Bruno Da Costa |
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texte - Dakar, adrien |
photos - Philippe Guérin - Dakar |
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