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PHOTOS - Grand Prix du Japon |
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Capirossi 7ème : le lion rugit toujours... |
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le circuit de Motegi |
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cliquer pour découvrir le circuit |
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Tech3 : hara kiri à Motegi |
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Le titre est un peu provocateur mais malheureusement il faut bien reconnaître qu'au Japon il y a bien eu un bug chez Tech3. Et le malheur a voulu qu'il affecte le pilote de l'équipe le plus performant depuis plusieurs semaines, que ce soit aux essais ou en course : Colin Edwards. |
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James Toseland 9ème |
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Il est certain qu'après la brouille Toseland-Edwards, Tech3 n'avait pas besoin de ça. Bug informatique, reboot intempestif du mapping, erreur humaine? Peu importe. Le résultat c'est que Colin Edwards 5ème sur la grille a terminé 12ème.
Mais cet incident ne doit pas masquer le bon retour de Toseland qui termine dans le top ten (9). Espérons que cette encourageante performance sera suivi d'effets... |
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Colin Edwards |
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Colin Edwards |
Evidemment je ne m'attendais pas du tout à cela. En plus je suis certain que j'aurais pu me battre pour le podium. On a eu un problème et il est inutile de vouloir remonter le temps! |
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Colin Edwards a bien besoin de réconfort... |
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Colin Edwards |
J'ai vraiment fait tout ce que je pouvais. C'est d'autant plus rageant que j'avais beaucoup tourné sur le sec avec les pneus durs et que j'avais emmagasiné beaucoup d'expérience avec ce package.
En plus en début de course je tournais aussi vite que les 5 de devant... Bref inutlie de rêver c'est comme ça! |
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allez un petit café pour la route |
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Hervé Poncharal |
Nous avions évidemment de plus grandes espérances pour ce week end. C'est bien que James Toseland ait pu se battre dans les 10 1ers après son hiver difficile.
Voilà un bon tremplin pour lui dans l'optique de la suite de la saison. |
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Hervé Poncharal tout sourire au départ |
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Hervé Poncharal |
Je voudrais aussi remercier Colin Edwards de sa détermination dans ces circonstances difficiles. Il a eu un problème peu après le départ et avec Yamaha nous essayons d'en déterminer la cause. |
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Colin Edwards |
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parapluie ou parasol? |
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250 : déception au Japon |
la grille de départ - 23 tours - 110 km - moyenne 150 km/h |
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Après le triomphe tricolore au Qatar, inutile de dire qu'on attendait beaucoup, ou au minimum on était curieux, de revoir nos deux français Cluzel et Di Meglio à l'oeuvre.
D'autant plus que Mike Di Meglio avait terminé second en 2008 au Japon. Malheureusement la fête a tourné court. Une piste séchante et piégeuse a eu raison des ardeurs des français. Avec 2 de chutes on est restés sur notre faim. |
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on attendait Mike Di Meglio |
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Simoncelli, de retour à la compétition au Japon, victime d'une crevaison (!!!) n'a pas non plus été gâté par le sort. Au final c'est Bautista qui a tiré les marrons du feu. Logiquement Aoyama, "le régional de l'étape", s'est emparé de la seconde place.
La roue tourne : Pasini avait bien repassé le mistigri au Japon : Mike, Marco et Jules sont là pour en témoigner. Du coup l'italien monte enfin sur le podium! |
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on attendait Marco Simoncelli |
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Aoyama réalise le hole shot mais Talmacsi prend la tête au second virage, Aoyama, Simoncelli, Pesek, Pasini, Abraham, Di Meglio, Faubel et Wilairot suivent...
Cependant à la fin du 1er tour Simoncelli s'installe résolument an tête sur une piste toujours trè spiègeue avec des bandes détrempées correspondant aux écoulements d'eau. |
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Aoyama réamise le home shot chez lui |
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Pas de bol pour Jules Cluzel, le français est victime d'une touchette de la part de Locatelli et les 2 pilotes partent ensemble au tapis.
Pendant ce temps là Simoncelli caracole en tête et Aoyama manque de peu de perdre l'arrière après un passage dans les flaques (qui en piègeront d'autres) à l'entrée du tunnel. |
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Marco Simoncelli survole la course |
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Après seulement 5 tours de course il reste seulement 6 coureurs en tête largement détachés : Simoncelli, Aoyama, Bautista, Talmacsi, Di Meglio, Pasini.
Enfin 6... malheureusement 5 après que Mike Di Meglio ait, lui aussi, été victime des flaques à l'entrée du tunnel. Le Qatar est bien loin maintenant... |
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Mike perd l'arrière après être passé dans les flaques |
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et la sanction ne se fait pas attendre pour le français |
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Et sur ce circuit stop and go une autre victime part dans les graviers en la personne de Faubel.
Des conditions de course qui ne semblent pas affecter les 3 pilotes de tête. Simoncelli tout seul et Aoyama suivi par un Bautista aux trajectoires un peu aléatoires. |
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Faubel (#55) lui aussi va tomber |
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encore 15 tours |
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Après avoir largué Bautista sur une erreur de l'espagnol Aoyama va bénéficier du même concours de circonstance heureux sur une trajectoire de Simoncelli trop généreuse sur les vibreurs.
La sanction est immédiate, l'italien est contraint d'élargir après avoir récupéré sa moto et Aoyama passe à l'intérieur. |
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maudit vibreur |
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Mais Simoncelli a perdu beaucoup plus dans cette mésaventure. En effet son pneu avant n'a pas du tout aimé cette excursion sur le vibreur et l'italien est obligé de rentrer à son stand à vitesse réduite pneu avant crevé! |
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Simoncelli crève de l'avant sur le vibreur |
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Du coup il ne reste plus que 2 pilotes en tête du GP : Aoyama, qui connait le circuit comme sa poche et Bautista.
Le japonais a à coeur de faire un très bon résultat chez lui! Mais saura-t-il résister à la puissance de Bautista? |
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Aoyama seul en tête : le public exulte |
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Sur un freinage mal négocié alors qu'il croise le fer avec Talmacsi, Alex Debon s'en va visiter le bac à gravier. Sans dommages mais en perdant plusieurs places dans la mésaventure. |
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Talmacsi conserve sa traj' mais pas Debon |
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qui finit dans les graviers |
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encore 10 tours |
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Aoyama et Bautista ne sont pas roue dans roue mais on sent bien que l'espagnol n'a pas de grosses difficultés à suivre le japonais. De là à dire qu'il pourra l'ajuster quand il le voudra il y a de la marge mais c'est une éventualité de plus en plus plausible. |
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Bautista suit Aoyama sans problème |
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encore 5 tours |
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Bautista ne va pas se poser beaucoup de question sur ce coup. Après avoir sagement attendu plusieurs tours l'espagnol attend tranquillement l'aspiration pour dépasser le japonais et lui faire les freins en bout ligne droite. |
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Bautista est passé |
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dernier tour |
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Une fois devant Baustista creuse très rapidement le trou ruinant rapidement les espoirs d'Aoyama de remporter son Grand Prix. une Aprilia s'imlpose devant une Honda au pays du soleil levant. |
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aucune chance de revenir pour Apyama |
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C'est sur il y a mieux pour les japonais mais, en l'occurence, il n'y avait rien à faire contre Bautista largement supérieur ici à Motegi.
Après sa performance moyenne du Qatar (7ème) l'espagnol profite des chutes ou de la malchance de ses adversaires pour prendre la tête du championnat avec 1 point d'avance sur Aoyama 4 sur Barbera et 14 sur Jules Cluzel. |
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le podium : 1. Bautista - 2. Aoyama - 3. Pasini |
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parapluie grand ouvert! c'est ça le signal? |
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125 |
la grille de départ - 20tours - 96 km - moyenne 135 km/h |
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A l'inverse du Qatar qui n'avait été qu'une parodie de course avec 4 tours de course effective le Grand Prix du Japon va se dérouler normalement et c'est tant mieux pour l'équité sportive, même si le classement "final" du Qatar n'était pas scandaleux au regard de la qualité intrinsèque des lauréats. |
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le départ des 125 |
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Mais ce GP du Japon en consacrant Iannone après une course tactiquement époustouflante et en confirmant les résultats du Qatar, a braqué les projecteurs sur ce pilote qui était connu pour ses aptitudes particulières à courir sous la pluie.
On se souvient de sa victoire en Chine en 2008. |
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avantage aux pneus pluie en début de course |
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Au Japon, dans des conditions d'adhérence encore précaire (surtout avec des slicks) Iannone a confirmé ses prédispositions naturelles en les doublant d'une belle dose de patience, de persévérance et d'opiniâtreté.
Ne reste plus à l'italien qu'à parachever dans des conditions 100% sèches. Ce qui n'est pas encore gagné. Mais le capital confiance (et points) engrangés par Iannone peuvent constituer un déclic pour ce pilote au sang chaud qui n'est pas sans rappeler un certain... Mike Di Meglio! |
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Iannone victorieux en Chine sur le mouillé |
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Sur sa lancée du Qatar Andrea Iannone est en pole. Mais on doit relativiser cette performance, comme pour les autres catégories en raison d'essais écourtés une nouvelle fois à cause de la pluie. Simon est second, Bradl 3ème, et Rabat 4ème (la grille).
La course se déroule sur une piste séchante, donc piègeuse avec des parties encore largement humides. |
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une course 125 humide et sèche à la fois |
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Parti en slicks Iannone prend un départ plus que prudent et se fait doubler d'entrée par 5 pilotes : Terol, Espargaro, Webb et Gadea. Malré son départ canon Terol ne tarde pas à se faire rejoindre par Danny Webb chaussé de pneus pluie. |
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Espargaro |
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A ce moment de la course les pneus pluie font la loi sans contestation possible. Mais vu l'allure à laquelle la piste est en train de sécher et le soleil qui brille sur Motegi on se dit que les leaders du départ risquent de ne plus être les mêmes à l'arrivée. |
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pour un peu on verrait des arcs en ciel |
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La différence entre les pilotes montés en pluie ou en slicks est d'ailleurs bien visible sur certaines trajectoires.
Les slicks cherchant à emprunter les parties les plus sèches de la piste tandis que les autres adoptent les trajectoires naturelles sans se poser (encore) de questions. |
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Espargaro et Simon |
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encore 15 tours |
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Mais pour le moment Webb met la pile à tout le monde avec quasi 7 secondes d'avance sur le second Simone Corsi. Bien loin le pole man et vainqueur du Qatar Iannone pointe quasiment dans les derniers du GP à plus de 27 secondes de Webb avec Smith, Rabat, Koyama... etc |
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Webb largement en tête en début de GP |
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encore 10 tours |
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Mais le compte à rebours pour Webb débute peu avant la mi course. L'anglais perd en effet entre 1 et 3 seconde au tour sur les autres pilotes chaussés de slicks et l'écart avec le nouveau second, Julian Simon passe rapidement de 8.1 secondes à 5.3, 4.8, 1.8... etc |
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Simon revient fort |
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Et c'est à 8 tours de l'arrivée que Simon s'empare de la 1ère place aux dépends de Danny Webb qui voit revenir sur lui l'ensemble des pilotes chaussés de slicks. |
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Simon prend la tête du GP |
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encore 5 tours |
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Quant à Iannone, sa remontée est impressionnante puisque l'italien est revenu de la 12ème à la 3ème place et ce n'est pas fini.
A 5 tours de l'arrivée, et après avoir dépassé Bradl, Iannone est dans la roue d'Espargaro avec Simon en point de mire. |
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Iannone remonte sur Marquez |
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Complètement survolté Iannone passe Espargaro à l'arrache. Se fait une châleur juste derrière mais au lieu de baisser un peu la cadence l'italien en rajoute au contraire avant de se faire Simon à l'aspi dans la ligne droite des stands : du grand pilotage. |
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Iannone remonte sur Espargaro |
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et Iannone dépasse Simon |
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encore 3 tours |
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Iannone va-t-il tenir cette cadence de dingue sans partir à la faute en vue de la ligne d'arrivée. Ce que Bradley Smith évite de justesse, pulvérisant sa bulle d'un coup de casque après avoir évité le highside. |
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rodéo pour Smith |
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dernier tour |
Avec 7 dixièmes d'avance sur Simon on se dit que Iannone va rendre un peu la main dans le dernier tour.
Pas le moins du monde! En effet l'italien va réaliser son meilleur tour en course lors du dernier tour de ce GP en 2.01.551 alors qu'il avait bouclé le 1er, en partant en pole, en... 2.31.689 : 30 secondes d'écart. Exceptionnel! |
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du pilotage à la limite mais payant pour Iannone |
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le podium 125 |
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1. Iannone - 2. Simon - 3. Espargaro |
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le pneu de Iannone : un slick |
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le pneu d'Espargaro : un pneu pluie, chapeau! |
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