Quel début de saison!

Alors que tout le monde s'attendait à un cavalier seul de Casey Stoner (voire à un GP ennuyeux)et à un 4ème succès consécutif de l'australien sur son circuit fétiche, la chute de l'australien dès le début du GP a complètement changé la donne.

Valentino Rossi seul en tête a parfaitement géré cette situation inédite pour lui au Qatar.

Vainqueur pour la 1ère fois depuis plusieurs années du 1er GP de la saison le champion du monde en titre s'annonce comme le plus sérieux prétendant à sa propre succession.

Et le grand perdant de ce 1er Grand Prix de la saison n'est autre que Casey Stoner. Une défaite qui prend des accents singuliers et tragi-comiques à l'aune des déclarations du champion australien :

Valence 2009 (en parlant de sa chute) : " il valait mieux que ça arrive ici que lors de la première course de la saison au Qatar"

Malheureusement c'est arrivé et qu'elles qu'en soient les explications (à lire dans le compte rendu) Stoner s'est mis d'entrée une très très grosse pression lui qui n'est peut-être pas le plus apte à la supporter (lactose ou pas)!

D'où vient le danger alors? Si la nouvelle réglementation en matière de moteurs (6 pour toute la saison) ne joue de mauvais tours à personne c'est une nouvelle fois ce diable de Lorenzo qui se présente comme à la fois le plus solide, résistant et brillant pour tenir la dragée haute à Rossi.

Blessé et diminué par sa blessure, Lorenzo a serré les dents, magnifiquement géré sa course, grapillant dixième après dixième et profitant de l'affrontement entre Dovizioso et Hayden pour tirer les marrons du feu et coiffer les duellistes sur le podium.

Lorenzo y est allé au culot et au gros coeur. Ca aurait pu échouer mais c'est passé : cette manière de piloter ne vous rappelle-t-elle pas quelqu'un?

Et le voilà qui colle déjà au train du leader. Lin Jarvis (Team manager Yamaha) a déjà du pain sur la planche.

Moribondes les Honda officielles? E bien pas tant que ça! Dani Pedrosa a miraculeusement fait briller les couleurs du HRC grace à un hole shot décroché depuis la 7ème place sur la grille et même s'il a faibli par la suite ses talents de pilote demeurent.

Ne reste plus maintenant aux ingénieurs qu'à mettre les bouchées doubles. Et on peut leur faire confiance avant le Grand Prix du... Japon!

Quant à Andrea Dovizioso il a confirmé tout le bien qu'on pensait de lui malgré tout le mal qui en a été dit en fin de saison dernière.

Ceci dit l'italien aurait tort de se reposer sur ses lauriers. Le GP du Qatar lui a toujours réussi, mais la suite ne lui a pas toujours été aussi favorable. Espérons pour lui qu'il aura retenu la leçon des saisons précédentes.

Ducati fait grise mine avec son leader mais Nicky Hayden lui redonne le sourire. Même si le Kid du Kentucky rate le podium d'un cheveu, ce GP du Qatar a de quoi lui redonner du baume au coeur et le goût de l'arsouille aux avant postes qu'il avait perdu depuis un bout de temps.

Ce n'est pas une surprise mais une confirmation. Prudent dans ses déclarations on se doutait bien que Ben Spies en gardait sous la poignée.

Excellent 5ème Spies a fait étalage de sa classe et supplanté son coéquipier Edwards. Et encore n'at-t-il pas donné l'impression de totalement lâcher les chevaux...

Spies a de la réserve c'est sur et certain et le potentiel (sur bien des plans - pas seulement sportifs) pour remplacer Rossi ou Lorenzo dans le Team officiel dès 2011. Voilà qui promet d'alimenter rapidement les conversations s'il confirme dès le Japon.

Le plaisir que Randy De Puniet prend à piloter SA Honda RCV qu'il a si méticuleusement mis au point avec son Team fait plaisir à voir. Pour les détails cf colonne de droite dans l'encart qui lui est consacré.

Parmi les outsiders ou les rookies les lauriers vont sans contestation possible au champion 250 Hiroshi Aoyama. En difficulté lors des 1ers tests Aoyama et son petit Team ont travaillé dans l'ombre pour rentrer dans un sacré top ten!

Enfin après ses chutes à répétition et en proie comme tous les pilotes Honda au casse tête de la mise au point de sa RCV, Marco Simoncelli a démontré en course qu'il demeurait un sacré compétiteur.

Attention à lui car si jamais il trouve la solution à ses réglages aucune baston d'aucune sorte ne lui fera peur!

Le fait est que Rossi ne lui a jamais laissé la moindre seconde de repos.

Mais ici au Qatar, Stoner est le roi et ses chronos des essais ont laissé ses adversaires à quasiment une demie seconde derrière.

Et tout le monde s'attend sans beaucoup de surprise à un quatrième succès d'une Ducati largement dominatrice dans les sables du désert...

Randy De Puniet a réussi de superbes qualification et se présente sur la grille en seconde ligne avec le 4ème temps devant toutes les autres Honda, y compris celles du HRC.

Les pilotes ont tous choisi des gommes extra dures à l'avant excepté Mika Kallio qui a fait le choix d'un pneu légèrement plus tendre à l'arrière.

Malgré ses mauvais tests, essais et sa modeste 7ème place sur la grille, Dani Pedrosa n'en réussit pas moins le hole shot. Preuve que le talent est intact même si sa Honda a du mal à suivre en ce début de saison.

En revanche c'est Casey Stoner qui a loupé son départ, du coup Valentino Rossi, dans le sillage de Pedrosa en profite pour rapidement se porter en tête du GP alors que Nicky Hayden s'est intercalé entre Stoner (4) et Pedrosa (2).

1er enseignement de la 1ère ligne droite : les Honda sont puissantes. Pedrosa joue les Stoner version 2007 et passe Rossi dans le long kilomètre de la ligne droite.

Du même coup Stoner en profite pour sauter Rossi dans la foulée avant d'attaquer Dani Pedrosa.

La seconde ligne droite sera fatale à Pedrosa qui se fait déposséder du leadership au freinage par Casey Stoner qui met immédiatement la distance entre lui et la Honda officielle du HRC.

Stoner toujours devant commence sans surprise à s'échapper. Rossi ne réussit pas pour autant à recoller Dani Pedrosa.

Quant à Randy De Puniet qui a mal négocié son départ, gêné qu'il a été par un Stoner posté juste devant lui qui a aussi loupé le sien, il refait peu à peu le terrain perdu à l'entame de la course.

Stoner est loin mantenant. Du coup Rossi prend le mors aux dents pour faire sauter le bouchon Pedrosa et tenter de refaire son retard sur l'australien.

Nicky Hayden toujours en forme lui emboite le pas.

1er coup de théâtre de la saison : Casey Stoner chute et abandonne.

Gros coup dur pour l'australien pour lequel le Qatar constituait depuis 3 ans une assurance sans faille de 25 points dans la musette.

Un joker de perdu et de gros points qui risquent de manquer cruellement au pilote Ducati au moment du décompte final et .

Une fois que je suis passé devant, j’ai commencé à trouver mon rythme mais j’ai perdu l’avant plusieurs fois dans les longs virages et j’ai donc décidé de rouler un peu plus souple en mettant moins de pression sur le train avant avec le réservoir plein.

Malheureusement c’est qui a entraîné la chute puisque selon les données de la télémétrie, je n’avais pas assez de poids sur l’avant.

Sachant ça, je suppose que j’aurais dû continuer à rouler comme je l’avais fait durant le reste du week-end.

C’est une erreur et je demande pardon au team parce que nous avions fait un excellent travail ce week-end et nous repartons les mains vides

Cela dit, ce n’est pas une catastrophe parce que nous avons progressé dans plusieurs domaines ce week-end, notre niveau d’adhérence arrière était d’ailleurs incroyable, et nous avons encore beaucoup de chemin à parcourir.

Chacun commentera ces explications à l'aune de son admiration pour le pilote Ducati.

En bois selon certains qui ne manqueront pas de faire l'analogie avec les répliques de la célèbre BD du Joe Bar Team.

Parfaitement plausibles pour les autres qui soutiendront qu'on peut effectivement assouplir son pilotage pour moins solliciter son train avant... et s'exposer de ce fait à ce genre de mésaventures.

Où en sommes-nous après toutes ces péripéties? Serait-ce la voie royale pour Valentino Rossi.

En réalité pas tout à fait. Car Andrea Dovizioso qui lui avait déjà fait des misères en 2008 sous les couleurs "Full Metal Jacket" du Team Scot est loin de s'avouer vaincu et au vu de la puissance de la Honda en ligne droite rien n'est joué.

Mais les arsouilles ne se situent pas seulement en tête de la course.

Ca bagarre également fort pour les places d'honneur entre Pedrosa, Spies et Randy De Puniet qui construit posément sa course et bénéficie également d'un super lièvre en la personne de Ben Spies qui réalise un 1er GP parfait.

Au chapitre des louanges n'oublions pas Nicky Hayden qui n'a aucun mal à suivre le rythme d'Andrea Dovizioso mais qui cependant ne cherche pas trop à l'attaquer pour le moment.

Sa Ducati très performante devrait pourtant lui permettre d'attaquer.

Mais à sa décharge cela fait longtemps que le Kid du Kentucky ne s'est pas trouvé en aussi bonne position et après la chute de Stoner une certaine prudence ne constitue pas une hérésie pour l'unique pilote Ducati officiel encore en course.

Après avoir pris plusieurs longueurs d'avance Valentino Rossi marque un peu le pas, à moins que ce soit Dovizioso qui ait mis un coup de gaz... ou les deux à la fois!

A mi course le commentaire d'Hervé Poncharal sur Eurosport met l'accent sur l'état de la piste très délicate qui conduit à niveler les valeurs et incite les pilotes à la prudence.

La chute de Casey Stoner corrobore ses dires tout comme le festival de chutes lors des tests d'avant GP suite à une tombée de rosée soudaine. Prudence donc!

A 7 tours de l'arrivée on assiste finalement à un regroupement de 3 pilotes en tête de la course : Rossi, Dovizioso et Hayden.

Lorenzo, qui a peu fait parler de lui depuis le début du GP est légèrement distancé mais encore dans le coup.

Un peu plus loin on retrouve Ben Spies qui devance Randy De Puniet de quelques longueurs.

Et Dovizioso n'a pas dit son dernier mot.

La ligne droite lui offre l'occasion de tenter des dépassements sur Rossi que l'italien contre grace à ses freinages "surnaturels".

Derrière Hayden est aux 1ères loges du spectacle sans pour autant y participer.

Rossi a repris du champs. Mais cette fois-ci Nicky Hayden se met enfin en évidence.

Le pilote Ducati passe la Honda mais c'était sans compter sur la ligne droite où, pour le moment la Honda règne en maîtresse et Dovi reprend son bien.

L'arsouille entre Dovizioso et Hayden profite aux poursuivants : Lorenzo, le plus proche, ramarre à les deux hommes à 3 tours de l'arrivée et l'on sent qu'il ne va pas s'arrêter là tandis que Spies peut nourrir encore quelques espoirs

Le grand bénéficiaire de cette guéguerre qui se prépare n'est autre que le leader.

Valentino Rossi s'échappe définitivement vers une victoire qui, sauf chute, ne peut plus lui échapper.

Jorge Lorenzo plante da 1ère banderille dans le cuir rouge de Nicky Hayden d'un bel intérieur.

Cela suffira-t-il à calmer ses ardeurs ou la majorquin va-t-il tenter d'aller chercher également Andrea Dovizioso?

Connaissant Lorenzo inutile de poser la question. Sans attendre Lorenzo passe en force. Les deux pilotes se touchent mais la Yamaha passe quand même.

Dovizioso tente de revenir dans la ligne droite mais sans succès. Lorenzo demeure intraitable au freinage.

Rossi a course gagnée. Lorenzo s'est assuré les quelques longueurs suffisantes pour assurer sa seconde place sur le podium.

Reste le gain de la 3ème marche qui va se jouer entre Andrea Dovizioso et Nicky Hayden...

Le Kid du Kentucky dégaine le premier et passe un Andrea Dovizioso en peu tendre en cette fin de Grand Prix.

Il ne reste plus maintenant à la Ducati qu'à s'assurer en quelques courbes d'une petite marge de sécurité.

Malheureusement pour l'américain Dovizioso négocie parfaitement l'entrée dans la ligne droite.

La puissance de sa Honda fait alors la différence et Dovizioso souffle la 3ème place à Hayden pour seulement quelques millièmes.

Ceci dit que le Kid se console. Sans doute légèrement moins puissante cette GP10 lui a permis de se battre aux avant postes durant toute la course, ce qui n'était plus le cas depuis longtemps.

Et d'autres circuits lui permettront sans aucun doute de se mettre encore en évidence et de décrocher le podium qui vient de lui échapper...

Au final le grand triomphateur de ce 1er Grand Prix de l'année c'est bien le champion du monde en titre.

En panne d'essence dans le tour d'honneur Valentino Rossi se fait reconduire en scooter avant de triompher dans l'aire d'arrivée.

C’est bien de gagner ici parce que c’est un circuit qui ne convient pas à notre moto, nous avons travaillé très intelligemment durant les séances d’essais et nous avons notre récompense, alors merci à tous mes équipiers.

Nous avons encore du travail à faire mais nous
avons une bonne base pour continuer.

Deux ex pilotes du Moto GP sur la 1ère ligne de départ ça sent la reconversion réussie pour Alex de Angelis 4ème et pour Toni Elias 1er mais qui va courir le GP avec une main fracturée.

Entre les deux on retrouve le champion 125 de l'an passé, le "Tigre" Julian Simon en compagnie d'un pilote prometteur en 2008, décevant en 2009, Stefan Bradl.

Jules Cluzel est 6ème en seconde ligne, Mike Di Meglio 13ème en 4ème ligne, et Valentin Debise 29ème en 8ème ligne et Anthony Delhalle (pilote d'endurance qui s'alignera au 24h du Mans au sein du Qatar Endurance Racing Team) 38ème en 10ème ligne.

Et ce n'est pas finit car en tout ils sont 41 sur 11 lignes à s'élancer dans cette course.

Les chronos ont eu beau être excitants car très serrés, il n'en demeure pas moins que dans le décompte final il y aura bien un 1er et un 41ème... retour à ce que nous disions plus haut.

Bref, place à la course

Toni Elias réalise le hole shot tandis que De Angelis et Brad (deux pilotes de 1ère ligne) s'éliminent d'entrée en se heurtant dans le 1er virage...

Jules Cluzel s'est rapidement faufilé aux avant postes et tant mieux pour lui car ce n'est pas le cas de Mike Di Meglio englué dans la 1ère partie du peloton.

Alors que Julian Simon, un autre pensionnaire de la 1ère ligne rentre au stand, un petit groupe de 5 pilotes de détache au sein duquel Jules Cluzel, dont on sait qu'il apprécie bien la baston, se met en évidence en prenant la tête du GP devant Alex Debon, Toni Elias, Yuki Takahashi et Shoya Tomizawa du Team (français) CIP d'Alain Bronec.

Mike di Meglio est 8ème mais avec des chances de podium déjà quasi nulles et Valentin Debise 36ème...

Rafaele De Rosa l'un des deux pilotes du Team Tech 3 Moto 2 chute alors qu'il se trouvait en 6ème position.

Et tandis que les commentateurs TV font vaillamment de la radio en nous racontant ce qui se passe au-delà des cinq premiers, les caméras réalisent de beaux gros plans sur le numéro 16 d'un Jules Cluzel qui profite des arsouilles d'Elias et Takahashi pour s'emparer de nouveau du commandement : cocorico!

Les frictions des 5 hommes de tête font les affaires de 2 poursuivants esseulés : Rolfo et Talmacsi (ex Moto GP 2010 lui aussi) qui ne sont pas loin de pouvoir ramarrer le groupe de tête.

Discret l'an dernier en 230, Tomizawa se met à son tour en évidence en devançant Debon et en s'assurant quelques longueurs d'avance.

Le pilote d'un Team français en tête du 1er GP de Moto 2 voilà une surprise qu'elle est bonne d'autant qu'on attendait sans doute plus la Mistral Tech3 que le Technomag-CIP.

Comble de malchance pour Tech 3, Takahashi perd l'avant et ne peut repartir. Deux motos hors course certes mais deux motos qui marchaient fort et pour l'avenir c'est bien ça l'essentiel pour l'équipe de Bormes les Mimosas.

Autre abandon celui d'Anthony West sur la MZ qui abandonne sur chute.

Autant le dire Shoya Tomizawa fait une véritable démonstration de pilotage!

Le pilote japonais caracole en tête sans se départir d'une concentration sans failles, sans aucune erreur de pilotage, maîtrisant parfaitement pour le moment la pression de l'évènement.

Dans une certaine mesure le pilote japonais est avantagé par la rivalité du duo Elias - Cluzel.

Mais l'usure des pneus commence à se faire sentir et le leader n'est pas exempt d'une petite chaleur qui lui fait perdre, momentanément, quelques dixièmes sur ses poursuivants.

Tomizawa accroit son avance avec près de 2 secondes sur Jules Cluzel et Toni Elias suivi par Alex Debon et Roberto Rolfo.

Mais on sent que Toni Elias n'est plus aussi tranchant que durant la 1ère partie du GP. Mais figurer à ce niveau là à ce moment du GP avec sa main fracturée c'est déjà une remarquable performance pour l'espagnol.

Alors que Tomizawa semble avoir course gagnée c'est la bagarre entre Debon et Cluzel qui focalise tous les regards.

Les deux pilotes se tiennent dans un mouchoir avec l'avantage pour Debon, mais Jules lui colle à la roue, prêt à profiter de la moindre erreur de son concurrent.

Tomizawa entame son dernier tour avec quasi 4 secondes d'avance sur ... Jules Cluzel qui a sauté Debon au freinage en bout de la dernière ligne droite du GP.

Ne reste plus maintenant au français qu'à résister jusqu'au bout! Malheureusement sur un gauche Jules oublie un peu de fermer la porte.

Debon en profite pour s'engouffrer dans le trou de souris et devancer le français qui n'arrive pas à se refaire avant la ligne.

Les espagnols trustent la 1ère ligne avec dans l'ordre Marc Marquez, Pol Espargaro, Nicolas Terol et Efren Vasquez dont c'est la première 1ère ligne de sa carrière.

Alexis Masbou, qui retrouve enfin cette année une machine compétitive, se trouve 8ème en seconde ligne, Johann Zarco le vauclusien du Pontet part de la 3ème ligne en 11ème position, Louis Rossi est 19ème en 5ème ligne et Quentin Jacquet 25ème en 7ème ligne.

Vasquez étrenne cette 1ère ligne en réalisant le hole shot devant Marquez, Espargaro, Terol, Krumenacher, Smith, Rabat, Koyama, Wabb et Cortese tandis que Johann Zarco pointe en 12ème position tout juste devant Alexis Masbou.

Les 4 de la 1ère ligne attaquent d'entrée le GP sur un rythme soutenu et mènent la danse en se détachant quelque peu avant d'être rejoints par plusieurs pilotes dont Rabat, Krummenacher et Cortese.

Ces 7 pilotes font la course en tête sans se faire le moindre cadeau.

Cortese et Krummenacher se heurtent, un morceau de carénage vole sur la piste sans qu'aucun des pilotes ne soit pour autant désarçonné. Toujours chaud les 125!

Johann Zarco lui se bagarre avec Danny Webb, qui n'est pas le 1er client venu, pour le gain de la 11ème place.

Tandis que Masbou est calé à la 10ème place 5 seconde devant le vauclusien.

A force de se chercher des poux dans le carénage les 7 pilotes de tête font des miracles en réussissant à tous tenir sur leurs deux roues respectives malgré les dérobades successives des uns et des autres.

On attaque les 3 derniers tours et le groupe commence à se disloquer sous l'impulsion d'un Nicolas Terol très incisif en cette fin de GP qui grapille mètres après mètres quelques longueurs d'avance sur le reste du peloton.

Derrière Terol le groupe s'est cassé entre deux groupes de trois pilotes.

Dans le 1er on y retrouve Vasquez quelques mètres devant Marc Marquez, Espargaro tandis que ça semble râpé pour le trio Cortese - Krummenacher - Rabat.

Nicolas Terol a bien joué le coup et profite de la bagarre du trio Marquez - Vasquez - Espargaro au sein duquel la bagarre entre Vasquez et Marquez fait rage mais c'est finalement Vasquez qu décroche la seconde place d'un cheveu devant Marquez.