Inutile de tenter de ranger la Ducati Diavel dans une catégorie quelconque si ce n'est celle des motos d'exception.

Au même titre que la VMax, la VRod ou dans une moindre mesure la Triumph Rocket III la Ducati dégage avant tout un parfum de puissance et de testosterone.

Le genre de moto qui ne se conduit pas petit bras. Mais, revers de la médaille, pas forcément le genre de moto qui se laisse piloter.

Quoique son poids beaucoup plus contenu que ses consoeurs et qui avoisine les 210 kg - un chouilla de moins pour la version carbone - laisse quelques espoirs d'enquiller les lacets de la Côte d'Azur sans paraitre trop emprunté.

Reste un moteur issu de la 1200 Multistrada avec 162 CV (en full bien sur) avec un couple assez phénoménal de 12.75 daN.m.

Largement de quoi griller plus de la moitié de la planète moto en mode café ou feu rouge racer.

C'est à priori le sentiment commun des testeurs qui révèlent tous des dispositions positives en virage tout en confessant que ce n 'est pas sa spécialité.

Reste une superbe mécanique et tout le charme Ducati. Le tout agrémenté par une technologie dernier cri avec 3 modes de cartographie (sport, touring et urbain), un accélérateur «ride by wire» et une hauteur de selle de seulement 77 cm qui conviendra bien aux petits gabarits.

Avec un tel monstre l'ABS reste de rigueur pour palier à toute éventualité et excès de générosité en tous genres.

Toujours dans le même registre du freinage on peut faire confiance aux étriers Brembo pour stopper le tout en réduisant au maximum la distance de freinage.

Enfin pour amortir tout cela le Diavel est équipé d'une fouche Marzocchi de 50mm avec tubes de fourche noirs. Celle ci est entièrement réglable en compression, détente et précharge.