ENDUROPALE – Jean Claude Moussé remporte son 3ème Touquet sur Yamaha et Pirelli

L’un des plus durs Enduropale de l’histoire s’est terminé par la victoire de Jean Claude Moussé sur Yamaha et chaussé de pneus Pirelli.

Le champion de France de Courses sur Sable (2011) n’a pas laissé passer l’occasion de faire la preuve de sa préparation exemplaire dans une compétition qui s’est déroulée dans des conditions très difficiles à la fois pour les pilotes et les machines extrêmement éprouvés par le froid et un sable gelé et très dur.

Jean Claude Moussé remporte ainsi son 3ème Touquet et remporte le titre de champion de France de la spécialité pour la seconde année consécutive…

Jean Claude Moussé à l’arrivée

Tous les participants doivent être loués pour avoir su franchir une ligne d’arrivée synonyme de souffrances et d’abnégation.

Second derrière Jean Claude Mousse, Tanel Leok a porté haut les couleurs de Suzuki dans ces conditions dantesques.

Les deux pilotes étaient chaussés des pneus Pirelli Scorpions MX soft 410. Cet Enduropale 2012 constitue la 9ème victoire de Pirelli dans l’épreuve reine des courses sur sable.

Malgré un départ compliqué sur un sable gelé et quelques centimètres de neige, invitée inédite de l’Enduropale, Jean-Claude Moussé prend la tête au 4ème tour pour ne plus la quitter et disputera la victoire dans un formidable mano à mano avec Nicolas Aubin jusqu’à la panne d’essence de ce dernier.

Benoit Lenglet et Jean Claude Moussé (#1)

Le suspens a été présent jusqu’au bout, puisqu’à 30 minutes de l’arrivée, Jean-Claude Moussé a chuté une première fois avant de retomber une nouvelle fois dans le dernier tour.

À la lutte avec Jean Claude Moussé pour le titre de champion de France 2012 des courses sur sable Damien Prévôt a craqué et n’a pu tenir toute la durée de la course.

Le pilote Kawasaki a été contraint à l’abandon après des chutes qui l’ont durement éprouvé.

Damien Prévot (#4) à la lutte avec Tanel Leok (#411)

Tanel Leok, l’estonien était plus familier que beaucoup avec ces conditions hors norme. En pur pilote de cross, il a su tirer profit de cette météo difficile, du froid et de la neige qui avaient rendu le sable dur comme de la pierre pour se classer second.

Tanel Leok au milieu de la mêlée