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ACCUEIL : MECANIQUES CLASSIQUES - MANIFESTATIONS - BIKERS'CLASSICS - 2011
 
 
BIKERS'Classics Spa Francorchamps
 
du monde, du soleil et des motos
 

Les Bikers Classics ont une nouvelle fois fait le plein sur le circuit de Spa Francorchamps.

40 000 spectateurs avaient fait le déplacement pour assister au spectacle, voire même pour y participer.

Une affiche de vedettes emmenées par Johnny Cecotto, un public passionné et connaisseur et du soleil à profusion.

A u n an de leur dixième anniversaire, les Bikers’ Classics ont confirmé leur statut de rendez-vous européen d’exception.

 
prêts pour la légende
 

Un grand soleil et la grande foule plus quelques-unes des stars de la vitesse.

Entre les démonstrations réalisées par ces stars au guidon de motos exceptionnelles, le public a également eu l’occasion d’apprécier une fantastique exposition en l’honneur des cinquante ans de compétition de Yamaha ainsi qu’un hommage aux 90 ans de Moto Guzzi.

Dans un chapiteau, quelques-uns des sidecars les plus prestigieux se reposaient quelque peu avant de s’ébrouer sur les 7 km du toboggan ardennais.

Là aussi, l’affiche était remarquable avec Steve Webster et Paul Woodhead, dix fois champions du monde, sur leur LCR Yamaha ou encore Rolf Steinhausen et Gries Torsten (König RSI), titrés en 75 et 76.

 
la course des 4h dans le soleil couchant
 
 
interview Phil Read
 

Yamaha m’a offert quatre Geishas!

 
Phil Read

Jusqu’à présent, c’est Phil Read qui a remporté le plus de titres mondiaux pour Yamaha.

En 1968, il fut élu meilleur pilote en 125cc et avec ses quatre titres en 250cc, l’Anglais a ainsi offert cinq couronnes à la firme aux trois diapasons.

 
Phil Read 250 France 1967
 

Phil Read

Read est également le premier à avoir conquis la distinction suprême pour l’usine japonaise, lorsque, en 1964, il a battu Jim Redman au guidon de la 250 cc bicylindre RD 56, imposant pour la première fois un moteur deux temps.

Pour atteindre un but, il faut parfois un peu de chance, mais il faut aussi avoir le don de découvrir la bonne manière d’y arriver.

 
Yamaha RD56
 

Phil Read avait les deux à la fois.

Le pilote britannique est devenu l’ami de Fumio Ito en 1963 et cette amitié lui a ouvert bien des portes.

 
Fumio Ito
 
 
Phil Read

La première fois que j’ai vu une Yamaha, c’était en 1961 au TT de l’Isle de Man et je les ai revues deux ans plus tard.

A l’époque, en 1963, je roulais sur une Gilera pour Geoff Duke et je logeais dans le même hôtel que Fumio Ito.

 
RA 41 GP 125
 
Phil Read

Nous avons discuté et il m’a recommandé à Yamaha pour que je puisse disputer la dernière course de la saison et peut-être empêcher Jim Redman de remporter le championnat.

Je menais cette course à Suzuka jusqu’à ce qu’une bougie rende l’âme et me renvoie à la troisième place.

 
Yamaha RA 31 A
 
Phil Read
Ce fut une grosse déception, mais les responsables de Yamaha furent impressionnés et me demandèrent : Read San combien d’argent voulez-vous pour piloter nos motos l’année prochaine?
 
 
Phil Read

J’ai dit combien je voulais gagner et ce fut une sorte de surprise pour eux parce qu’ils n’avaient planifié que cinq courses pour la saison 64.

Puis je leur ai proposé de me fournir deux motos RD 56 et deux mécaniciens pour les six autres Grands Prix.

Le lendemain, ils m’ont dit : Phil San nous acceptons votre proposition.

 
 

L’accord allait être très satisfaisant pour les deux parties. Read remporta cinq G.P. et le championnat en battant la Honda de Redman.

Pour la première fois, une 250 cc à moteur deux temps devenait championne du monde.

 
TT 1967
 
Phil Read

Pour quatre des cinq courses que j’ai enlevée, j’étais engagé par Yamaha mais en tant que pilote privé.

En fin de saison, il m’est devenu difficile de battre Redman, car Honda avait introduit sa six cylindres quatre temps.

L’une des motos les plus mélodieuses de tous les temps.

 
Read Allemagne 1967
 
Phil Read

Je me suis alors dit que j’étais mal barré : j’ai deux motos d’usine, mais un seul mécanicien anglais et les instructions pour les réglages du carburateur sont inscrites au dos d’une simple carte postale !

 
Yamaha RD 48 TT
 
Phil Read

J’ai télégraphié à l’usine en disant : envoyez-moi un mécanicien japonais.

Ils l’ont fait et j’ai remporté la course de Monza tandis que Mike Duff terminait deuxième également sur Yamaha.

 
 
Phil Read

Une épreuve avant la fin de la saison, le titre était conquis.

Ce n’était pas seulement le premier de Read, mais surtout celui d’une longue série pour Yamaha.

 
Yamaha RD 05
 

Le fabricant d’Hamamatsu remportait également le titre constructeur, ce qui fut vraiment très apprécié au Japon.

Une grande fête fut organisée chez Yamaha et pour montrer leur gratitude les dirigeants m’ont offert quatre Geishas.

 
250 1967
 
Phil Read
On m’a demandé de faire un discours à la mairie de Hamamatsu et, fait exceptionnel pour l’époque, tout le personnel de l’usine a reçu un jour de congé à cette occasion.
 
OW 60
 
Phil Read

Ce fut le début de quelque chose de très spécial.

J’étais ingénieur, j’ai aidé à faire monter d’un niveau le développement des machines.

D’une certaine manière, nous avons forcé Honda à se retirer après la saison 1967 et Suzuki de la catégorie 125cc.

 
Phil Read 1968
 
Sept ans après son premier titre, Read conquérait son quatrième et dernier championnat en 250cc.
 
Phil Read

Je reste convaincu que nous aurions pu avoir une chance de l’emporter en 1966 et 1967 sans nos problèmes mécaniques.

 
 
Phil Read

La conquête du titre en 1971 fut aussi très spéciale parce que j’ai battu les semi usines de Rodney Gould et de Jarno Saarinen au guidon d’une moto privée mise au point avec l’aide de Helmuth Fath.

 
 
Phil Read

Honnêtement, à l’époque je ne me suis pas rendu compte du caractère particulier de ce succès jusqu’à ce que les gens me le rappellent.

 
 

Aux Bikers’ Classics Phil Read A piloté une RD05 A.

Ce V4 spectaculaire a accompli ses débuts en 1965 et est devenu la moto favorite du Britannique.

Cette machine a été reconstruite par le Yamaha Classic Racing Team de Ferry Brouwer suivant les plans originaux de l’usine.

 
 
Phil Read

Revenir aux années soixante a été une courbe rentrante.

Nous avons dû améliorer le twin RD56 puis développer également le V4.

Cela a demandé beaucoup de travail et, au début, nous avons avancé péniblement.

Mais le boulot a été fait.

La RD05A est toujours aussi agréable à piloter.

 
OW 76
 
 
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PHOTOS Mototribu : Bikers Classics
photographe Daniel Laurent
 
 
 
 
PHOTOS : Bikers Classics
 
 
 
le site des Bikers Classics
 
 
 
les side car étaient aussi de la fête
 
 
 
de même que les TTX GP
 
 
 
Yamaha aux Bikers’Classics
 
L’usine Yamaha était présente sur le circuit de Francorchamps avec les 21 machines historiques du Yamaha Classic Racing Team confiées aux plus grandes stars.
 
Christian Sarron
 
Mais également au travers de l’exposition dans les locaux de l’Eau Rouge des 14 motos les plus représentatives des 50 ans de compétition en vitesse pure de la firme aux trois diapasons.
 
 
les motos présentées par Yamaha
YD-B 250 (PQ47) 1958 Fumio Ito Michael Buttinger
RD56 250 1965 Phil Read Yamaha Motor Co. Ltd
RA97 125 1966 Bill Ivy Yamaha Motor Co. Ltd
YZ635 250 1972 Jarno Saarinen YCRT (Ferry Brouwer)
 
OW 35
 
YZR350 (0W16) 1974 Giacomo Agostini YCRT (Ferry Brouwer)
YZR500 (OW23) 1975 Giacomo Agostini Yamaha Motor Co. Ltd
YZR500 (OW35K) 1978 Kenny Roberts Yamaha Motor Co. Ltd
YZR250 (0W47) 1983 Carlos Lavado YCRT (Ferry Brouwer)
 
 
YZR500 (0W76) 1984 Eddie Lawson Luciano Battisti
YZR500 (0WE0) 1992 Wayne Rainey Yamaha Motor Co. Ltd
TZ250F (OWF3) 1993 Tetsuya Harada Yamaha Motor Co. Ltd
YZR500 (OWL6) 2001 Norick Abe Yamaha Motor Racing Srl
 
 
YZR-M1 (OWP3) 2004 Valentino Rossi Yamaha Motor Racing
YZR-M1 (OWS5) 2008 Valentino Rossi Yamaha Motor Racing
YZR-M1 (OWS9) 2010 Jorge Lorenzo Yamaha Motor Racing
 
YZR-M1 (OWP3) 2004 Valentino Rossi Yamaha Motor Racing
 
 
 
Johnny Cecotto

C’est la première fois depuis très longtemps que je pilote à nouveau une moto sur ce circuit de légende et je me suis régalé.

 
Johnny Cecotto
 
Christian Sarron

Quel plaisir de retrouver cette piste et de s’amuser en compagnie d’autres pilotes au guidon de machines d’hier ou d’avant-hier.

 
Christian Sarron
 
Phil Read

Chaque année, les Bikers’ Classics constituent l’un de mes rendez-vous privilégiés de la saison, on y trouve un

public passionné et très connaisseur. J’adore !

 
 

Samedi soir, le groupe High Voltage, un cover band qui reprend avec un talent certain les tubes d’ACDC a mis le feu au paddock alors que les concurrents des 4 Heures Classic en terminaient avec leur épreuve…

 
Jean François Baldé
 
Christian Jupsin (organisateur)

Nous avons quelques idées pour le 10e anniversaire, explique . Nous espérons attirer les premières vedettes de la Superbike et réaliser quelque chose en l’honneur de Ducati.

 
 
Christian Jupsin (organisateur)

Plus de 40.000 personnes ont arpenté les abords du circuit de Francorchamps ce week-end.

Le public sera sans doute plus nombreux les 29-30 Juin et 1er juillet 2012 .

 
rendez-vous est pris pour 2012
 
 
 
textes : Bikers Classics - adrien
photos Laurent Daniel - Bikers Classics - Yamaha
mise en page adrien
 
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