la course de côte du Gaschney |
|
des machines à remonter le temps |
|
C'est le 9 et 10 juillet 2011 que s'est déroulé à Muhlbach sur Munster la 21ème course de côte de moto ancienne du Gaschney.
Une épreuve tout à fait officielle organisée par le Nouveau Moto Club de Munster et comptant à la fois pour le Championnat de France de motos classiques et historiques en courses de côtes et pour le Championnat de Suisse FHRM de motos anciennes.
De quoi réunir du joli monde sur les routes d'accès à cette station de ski l'hiver qui se transforme, à la belle saison, en remontée nostalgique... et sportive (!) dans le temps. |
|
|
des belles en piste ... ou plutôt sur route |
|
Car il ne faut pas s'y tromper, si les pilotes n'ont pas tous conservé leur ligne d'antan, les machines, elles, en revanche sont toutes d'origine et dans leur jus.
Le spectacle est détonnant et haut en couleurs mais tout à fait sérieux avec une distance à parcourir de 2700m, une largeur moyenne de piste (euh de route...) de 7m, une dénivellation de 258m, et une pente moyenne de 9.6%... quand même!
Rien n'est laissé au hasard puisque le niveau sonore maximum est de 102 décibels et que les concurrents se doivent d'être protégés par l'équipement qui va bien : combinaison intégrale et dorsale de rigueur... bottes et gants il va sant dire. |
|
|
mais aussi des belles dans le paddock |
|
Le tout situé sur la D 310 entre le restaurant Braunkopf et le Gaschney.
Le classement se faisant selon les catégories soit en régularité à la différence de temps entre les 2 montées soit en vitesse au meilleur temps des 2 grimpettes.
Bref ça rigole pas et ça essore tout ce que ça peut! |
|
|
|
|
|
le récit de Patrice Altazin |
|
Samedi matin, nous sortons de Munster (68) pour emprunter la seule route qui nous mène à la station de ski du Gaschney, et nous sommes rapidement dans l'ambiance de ces courses de côte. |
|
|
la station de ski du Gaschney... l'hiver! |
|
Panneaux annonçant la fermeture prochaine de cette voie, poste de départ où s'activent quelques bénévoles, puis les enchainements de virages bardés des protections nécessaires pour réduire les risques des pilotes et spectateurs. |
|
|
|
Au sommet, le paddock est une ruche en pleine effervescence.
Les opérations de contrôle technique démarrées la veille se poursuivent dans la prévision des premiers essais qui vont commencer cet après midi. |
|
|
|
Nous retrouvons avec plaisir quelques figures locales, à commencer par le président du MC de Munster, Jean-Marc Schickel, le "grand maitre" du contrôle, "Lapin", et des participants déjà rencontrés auparavant. |
|
|
|
Cette compétition est la quatrième épreuve des huit que compte le championnat de France de montagne de motos anciennes (FFM). |
|
|
|
Mais c'est aussi une manche du championnat Suisse de motos anciennes (FHRM).
Le plateau est donc fortement agrémenté de pilotes Suisses et Allemands d'où une communication pas toujours aisée ! |
|
|
|
Ce championnat de France est décomposé en 5 classes :
Classe Vintage de l'origine à 1949 ;
Classe Post-Vintage, de 1950 à 1969 ;
Classe Classic, de 1970 à 1979 ;
Classe Post-Classic, de 1980 à 1984 ;
Classe side-car Classic.
|
3 autres catégories participent au spectacle, les "Démonstrations", "Diesel" et "motos électriques". |
|
|
|
L'ambiance est bon enfant.
Nous déambulons dans le paddock et admirons toutes ces magnifiques machines prêtes et rutilantes ou parfois largement dévêtues pour permettre aux "sorciers de la mécanique" d'œuvrer aux derniers préparatifs. |
|
|
|
Des pôles se créent naturellement.
Ici les Triumph anglaises se pressent sous un auvent.
Là, les machines à cadres Martin sont alignées devant un barnum. |
|
|
|
En début d'après midi, les premiers essais démarrent.
Le processus est immuable.
Les accès sont bloqués, en haut et en bas.
Le directeur de course remonte le tracé derrière les visiteurs qui profitent de cette ouverture temporaire. |
|
|
|
Il vérifie ainsi le bon respect des procédures.
Les pilotes de la session en cours qui attendent en haut sont lâchés afin qu'ils aillent se positionner au pied de la côte et le directeur de course ferme ce défilé.
A son arrivée en bas, le ballet des départs peut prendre effet. |
|
|
|
Un à un les pilotes viennent se positionner sur la ligne, la machine retenue par un sabot.
Le feu passe au vert et il peut s'élancer pour son ascension, son suivant prenant sa place pour un départ toutes les trente secondes. |
|
|
|
Chaque compétiteur s'engage alors dans ses essais libres puis chronométrés.
La météo, incertaine dans ses prévisions, nous octroie ses faveurs. |
|
|
|
Tout au long de l'après midi, les quelques gouttes de pluie se glissant dans les rayons de soleil ne sont pas dérangeantes.
Seule la dernière séance se déroule sous l'averse et sur une chaussée devenue plus contraignante et hasardeuse. |
|
|
|
Certain, comme une Suzuki RG 500 en feront les frais.
Si la machine rentre quelque peu abimée, mais sur ses roues, son pilote, lui s'en tire moins bien et part en ambulance se faire réparer une clavicule et un bras.
Même avec des anciennes, la chasse au chrono est belle et bien là... |
|
|
|
Les ondées ne rafraichissent pas l'atmosphère et l'ambiance va bon train sous les barnum et devant le bar. |
|
|
|
Chacun s'invective sur des mélodies plus ou moins gutturales suivant les nationalités, tout à la joie de se retrouver et de partager ces moments. |
|
|
|
Les spécialités locales, et entre autres les tartes flambées et la bières, sont servis avec régularité et participent à cette chaude ambiance. |
|
|
|
Et pour animer tout cela, l'excellent groupe de rock YATO est à la manœuvre.
Une programmation variée et jouée par des virtuoses qui en plus semblent s'amuser tant de leur jeux de scène que par le feu qu'ils distillent dans l'assistance. |
|
|
|
Rapidement la piste s'avère trop petite et les spectateurs des premiers rangs doivent promptement refluer lorsque les danseurs s'octroient un peu plus d'espace en repliant bancs et tables …
Le meilleur signe donné à ces quatre musiciens qui enchainent avec entrain et passion morceaux sur morceaux ! ! ! |
|
|
|
|
haut de page |
|