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ISDE - Mexique, Morelia
 
triomphes des françaises et français
 

Voilà une sacrée victoire un peu trop passée inaperçue à notre goût. 2 équipes de France sur 3 sont devenues championnes du monde d'enduro au Mexique.

Un sacré exploit lorsque l'on sait que les français, tenants du titre s'il vous plait, étaient forcément attendus au tournant par toutes les autres équipes.

Malgré cela il ont su, dès la 1ère journées, s'emparer de la tête de la course et ne plus la lâcher, accroissant leur avance jusqu'à... l'avant dernier jour puisque la compétition a du être interrompue un jour avant son terme en raison d'évènement locaux sans rapport avec la moto.

 
Johnny Aubert chef de file des pilotres français
 

Quant aux filles elles ont archi dominé une compétition très dure pour elles et qui a contribué àcreuser d'énormes écarts puisque les américaines qui finissent secondes sont à 1h10 des françaises (à comparer avec les 10mn que les garçons ont mis à l'Italie.

Quant aux juniors ils ont été pénalisés par cette fin précoce de la compétition car ils comptaient bien sur la dernière journée pour monter sur le podium. Au lieu de cela ils ont du se contenter de la 4ème marche derrière l'Espagne, la Suède et les USA.

Des équipes constituées pour l'équipe Trophée Mondial de Johnny Aubert, Nicolas Deparrois, Sébastien Guillaume, Antoine Méo et Rodrig Thain.

Pour les filles de Blandine Dufrene, Audrey Rossat et Ludivine Puy et pour les juniors d'Antoine Basset, Pierre Pallut, Romain Dumontier et Alexandre Quereyre.

 
Blandine Dufrene, Ludivine Puy et Audrey Rossat (de gauche à droite)
 
 
 
1er jour
 
sommaire
 
les français commencent fort
 
catégorie Mondial
 

Premier jour de course et l’Equipe de France se positionne déjà en tête de 2 catégories.

L’équipe Mondial mène le bal avec plus de 2 minutes d’avance sur les italiens.

L’équipe féminine quant à elle occupe la première place avec déjà 4 minutes d’avance sur les allemandes.

Entame plus difficile pour les juniors qui se placent troisième mais perdent leur joker.

 
les équipes de France
 

L’équipe Mondial pointe ce soir en tête du classement.

Si Johnny Aubert a été magistral au guidon de la 450 KTM, toute l’équipe a réussi une très belle journée.

Aucun ne s’est laissé piéger par le parcours qui était programmé.

 
Johnny Aubert
 

En E1, après une chute dans la première spéciale ou il concède 13 secondes, Antoine Méo (Husqvarna) est doucement remonté dans le tiercé de tête ou il s’est bagarré avec l’italien Alex Salvini et le finlandais Eero Remes.

C’est ce dernier qui s’impose face au français pour moins de 2 secondes.

L’italien complète le podium.

 
Antoine Méo
 
En E2, Johnny Aubert s’impose au scratch de la journée avec 50 secondes d’avance.

Cela fait 1 an que je n’ai pas roulé avec cette moto, et je retrouve directement de bonnes sensations.

Je gagne le scratch mais ce n’était pas mon objectif aujourd’hui.

J’avais en tête de faire au mieux pour l’équipe et de me faire plaisir.

Ici, les spéciales me plaisent et l’esprit qui règne entre nous est très bon, ça me motive beaucoup.

 
Johnny Aubert
 
Johnny Aubert

Demain, les spéciales ne devraient pas trop bouger , la terre est très dure partout et ça ne se creuse pas.

Je vais essayer de continuer dans la même direction tout en gardant à l’esprit que la course est longue et qu’il faut savoir s’économiser.

 
Johnny Aubert
 

Belles performances également de Rodrig Thain (TM) et Nicolas Deparrois (KAWASAKI) qui se placent second et quatrième.

Seul l’italien Thomas Oldrati a pu s’intercaler dans le trio français, en prenant la troisième place.

 
Thomas Oldrati
 

La catégorie E3 connait aujourd’hui un résultat inattendu avec la victoire d’Oriol Mena, membre de l’équipe Junior espagnole.

Notre pilote français Seb Guillaume (Husqvarna) termine à une belle seconde place à 15 secondes de l’espagnol.

Moins de réussite pour Christophe Nambotin qui a chuté a plusieurs reprises et se positionne 8éme.

 
Sébastien Guillaume
 
 
juniors
 

La journée commençait malheureusement par le forfait d’Alexandre Queyreyre (Husaberg).

L’ardéchois, qui souffre d’une mauvaise plaie au genou et d’une épaule douloureuse suite à une chute au training, à serré les dents jusqu’au premier CH, avant de jeter l’éponge la mort dans l’âme.

C’est donc sans joker que l’équipe Junior devra avancer dans la compétition.

 
Romain Dumontier
 

Romain Dumontier (Husqvarna) montre l’exemple en signant de très beaux chronos.

Associés à Antoine Basset (Husqvarna) et Pierre Pallut (KTM), ils portent l’équipe à la troisième place, à 2 minutes d’une équipe espagnole qui parait intouchable.

 
Antoine Basset
 
 
féminines
 

Chez les filles, malgré une pénalité prise par Blandine Dufrêne (GAS-GAS) pour avoir pointé en retard après la mécanique, tout va pour le mieux.

 
les féminines
 

Ludivine Puy (GAS-GAS) gagne la course avec plus de deux minutes d’avance et la seconde place revient à une autre française, Audrey Rossat (GAS-GAS).

 
Ludivine Puy
 
Blandine termine à la 6éme place malgré sa pénalité. Le plus mauvais résultat étant supprimé, elle n’aura pas de conséquences.
 
 

Après cette première journée de course, aucune nation ne semble se révéler comme un outsider dangereux.

L’adversaire principal de nos féminines sera donc certainement elles-mêmes, il faudra veiller à ne pas se déconcentrer et à gérer la fatigue qui va s’accumuler.

 
Blandine Dufrêne
 
 
Fred Weill
entraîneur national des équipes de France

Aujourd’hui, toutes les équipes ont parfaitement réalisé le travail qui leur était demandé.

L’équipe Trophée Mondial à pris une avance considérable tout en suivant la consigne qui était de ne pas brûler toutes les cartouches le premier jour et de garder un peu de marge.

 
 
Fred Weill

Plus de deux minutes d’avance le premier jour c’est très rare, mais finalement, ça reflète leur niveau.

Maintenant, il ne faut pas tomber dans l’excès de confiance. Nous travaillons ce point depuis que la France a ce statut de favori et les pilotes ont bien conscience qu’il faudra faire le boulot jusqu’à la fin des six jours, la route est encore longue.

 
Antoine Méo
 
Fred Weill
Les juniors ne sont plus que trois pilotes, qui en plus n’ont pas l’expérience de cette course, et ils sont tout de même troisième, c’est satisfaisant.
 
Antoine Basset
 
Fred Weill
Les filles se trouvent en tête avec une avance confortable de 4 minutes, mais il est vrai qu’on s’attendait à cette domination, elles sont techniquement au dessus du lot.
 
Ludivine Puy
 
 
vidéo
 
 
 
la carte du 1er jour
 
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2ème jour
 
sommaire
 
les français sur leur lancée
 

Grosse journée pour nos équipes de France qui concrétisent les bons résultats d’hier.

L’équipe Mondial porte son avance à 4’30 sur les italiens, les juniors tiennent une belle troisième place à 1 minute des suédois, alors que les féminines paradent en tête avec une avance de 11 minutes.

 
 
 
catégorie Mondial
 

Le tableau aurait pu être parfait.

L’équipe trophée a roulé encore très fort aujourd’hui et prend 2 minutes de plus aux italiens.

En E1, Antoine Meo (Husqvarna) prend sa revanche et gagne son duel avec Eero Remes.

Comme hier, les deux hommes se sont bagarrés toute la journée, et c’est le français qui a eu le dernier mot pour 6 secondes.

A l’arrivée, il nous avouait pourtant avoir roulé "à l’économie" pour préserver sa moto, conscient de la longueur de la course. De bonne augure pour la suite.

 
Antoine Méo
 

Johnny Aubert (KTM) continue sur sa lancée et confirme son statut de "patron" en remportant une nouvelle fois le scratch, 25 secondes devant Antoine Meo.

 
Johnny Aubert
 

Cette journée marque aussi le retour aux affaires de Christophe Nambotin.

La journée en demi-teinte d’hier est oubliée, il se place second juste derrière Seb Guillaume (Husqvarna), qui s’adjuge la journée et se retrouve à 12 centièmes de la première place au cumul des deux jours.

 
Sébastien Guillaume
 

Seul bémol, la blessure de Nicolas Deparrois.

Le pilote Kawasaki a chuté dans une spéciale et s’est blessé au genou.

Si cette contre-performance n’a pas d’incidence sur le classement grâce au jeu des jokers, elle est inquiétante pour le reste de la compétition.

 
la moto de Johnny Aubert
 
Nicolas Deparrois

J’étais très bien dans cette spéciale, puis j’ai heurté une grosse pierre avec ma roue arrière.

Ca m’a envoyé droit dans un arbre sans que je puisse faire quoi que ce soit.

 
Nicolas Deparrois
 

Je me suis fait très mal au genou, mais le choc a été si violent que finalement, je ne m’en sors pas si mal.

J’ai réussi à finir la journée en serrant les dents, mais le tracé ne m’a pas laissé beaucoup de répit.

 
la moto de Deparrois
 
 
juniors
 

Romain Dumontier (Husqvarna) qui avait déjà brillé hier, a encore élevé son niveau et s’est retrouvé plusieurs fois dans les 5 meilleurs temps de la catégorie E2, en bagarre avec des pilotes comme Juha Salminen ou Thomas Oldrati.

Il termine à la 6ème place.

Les juniors sont ce soir 3ème et ont en point de mire les suédois qui ont seulement une petite minute d’avance.

 
Thomas Oldrati
 
Romain Dumontier

Habituellement, ce n’est pas le type de surface que j’affectionne, alors je suis le premier étonné.

Ce que je peux dire, c’est que les courses d’équipe me réussissent bien.

C’était déjà le cas quand je roulais en cross et je constate ici que ça se vérifie en enduro.

 
Romain Dumontier
 
Romain Dumontier

Même si son moteur 2 temps n’est pas à priori "l’arme" sur ce genre de terrain, ma moto fonctionne très bien et j’ai une bonne condition physique.

Un autre avantage est que l’ on se connait très bien dans l’équipe, mes deux coéquipiers étant des gens que j’ai côtoyé à l’armée de terre.

Maintenant, il ne faut pas perdre de vue que suite à l’abandon d’Alexandre Queyreyre, on n’a plus le droit à l’erreur et il va falloir économiser les motos dans les liaisons.

 
Romain Dumontier
 
 
féminines
 

11 minutes.

C’est l’écart gigantesque qui sépare ce soir l’Equipe de France féminine de ses poursuivantes, les suédoises.

Même si elles profitent de l’abandon d’une pilote allemande blessée, leur domination est écrasante, et l’on voit mal comment elles pourraient être inquiétées sauf ennui mécanique ou chute.

Le parcours est très exigeant et l’on note de nombreux abandons dans les autres équipes.

 
Audrey Rossat
 

Une petite erreur de Ludivine Puy (GAS-GAS) qui se bloque 2 minutes dans le bourbier de la cross test n’aura finalement aucune incidence et la victoire du jour revient à la néophyte Blandine Dufrêne (GAS-GAS).

Audrey Rossat (GAS-GAS) complète ce podium 100% français.

 
Blandine Dufrêne
 
 
 
Fred Weill
entraîneur national des équipes de France

Aujourd’hui l’équipe trophée s’impose dans chaque catégorie, ce qui est exceptionnel.

Mais ce n’est pas pour ça que j’ai passé une bonne journée. Nicolas prend 10 minutes de pénalité suite à sa chute, et à ce stade, la moindre erreur peut nous faire dégringoler au classement.

 
Fred Weill
 
Fred Weill

Heureusement, ça n’est pas arrivé et Nico peut repartir demain, mais c’est une alerte sérieuse.

Nous avons plus de 4 minutes d’avance, il va falloir en profiter pour assurer.

Demain c’est une journée difficile qui attend les pilotes, une journée qui va les fatiguer encore un peu plus.

Passé ce cap, on y verra plus clair.

 
Johnny Aubert
 
 
vidéo
 
 
 
la carte du 2ème jour
 
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3ème jour
 
sommaire
 
les français toujours dans le vert
 

Un jour de plus écoulé pour le clan français.

A mi-course tous les indicateurs sont toujours au vert.

L’avance de l’équipe Mondial se porte aujourd’hui à 5’28" sur les italiens.

Les juniors maintiennent leur troisième place et les féminines creusent le fossé qui les sépare de leurs concurrentes à grand coup de minutes.

 
 
 
catégorie Mondial
 

La journée s’est déroulée sans accroc et les français assoient clairement leur domination en grappillant encore une minute aux italiens.

 
Johnny Aubert et Sébastien Guillaume
 

Bonne nouvelle, Nico Deparrois a pu repartir ce matin et a prouvé avec les chronos qu’il a réalisé que même blessé, l’équipe pourra compter sur lui en cas de pépin.

 
Nicolas Deparrois
 

Comme hier, les pilotes français se classent en tête dans chaque catégorie.

En E1, c’est encore Antoine Meo (Husqvarna) qui s’impose devant le Finlandais Remes.

 
Antoine Méo
 

En E2, Johnny Aubert (KTM) se paye le luxe de gagner toutes les spéciales du jour.

Il avait pourtant la responsabilité peu évidente d’ouvrir des spéciales glissantes.

Il conforte également sa première place au scratch avec 1’50" d’avance sur Meo.

 
Johnny Aubert
 

Journée sans pour Rodrig Thain (TM) qui casse son amortisseur et a dû composer toute la journée avec une moto difficilement maitrisable.

 
Rodrig Thain
 
Le duo Seb Guillaume (Husqvarna) / Christophe Nambotin (GAS-GAS) réalise aussi une très belle journée en glanant les 2 premières places de la catégorie E3.
 
Guillaume et Nambotin
 
 
juniors
 

Chez les jeunes, encore un bon travail effectué par le trio Pallut (KTM), Basset (Husqvarna), Dumontier (Husqvarna).

 
Pierre Pallut
 
Si l’Espagne mène toujours largement la course et semble hors de portée à la régulière, l’écart avec la Suède (2ème) est conservé, et la menace finlandaise s’éloigne un peu (La Finlande est à 35 secondes des français).
 
Oriol Mena mène pour les espagnols
 
 
Romain Dumontier

Ce matin j’ai pris le départ aux cotés de Mike Brown (USA), un pilote que j’ai toujours admiré, j’avais même un de ses maillots accroché dans ma chambre.

 
Romain Dumontier
 
Romain Dumontier

Dans une spéciale, je suis parti quelques secondes derrière lui en espérant pouvoir en tirer une motivation supplémentaire.

Je le suivais, et il a fait une petite erreur qui m’a permis de le passer.

Doubler en spéciale ce pilote qui m’à fait rêver, c’est incroyable !

 
Mike Brown
 
 
féminines
 

Chez les filles, les jours se suivent et se ressemblent.

Dans une catégorie vidée de la moitié de ces participantes, tant le tracé est sélectif, nos françaises font une course admirable.

 
l'équipe de France féminine
 

Même si elles accusent beaucoup de fatigue, évidente à la vue des difficultés du parcours, elles ne sont que peu bousculées par leurs concurrentes.

 
Audrey Rossat
 
Seule la pilote américaine Amanda Mastin a réussi aujourd’hui à se hisser à la troisième place, entre Blandine Dûfrene (GAS-GAS) et Audrey Rossat (GAS-GAS).
 
Blandine Dufrêne
 
 
Pierre-Marie Castella, qui suit plus particulièrement les équipes Juniors et Féminines, évoque son sentiment sur les performances de ces 2 équipes

Aujourd’hui nos juniors ont été très homogènes.

Pierre Pallut, qui était jusqu’alors un peu en retrait, a rejoint le bon wagon et a signé de bons chronos.

 
Pierre Pallut
 
Pierre-Marie Castella

C’est une équipe solide et je pense qu’il peuvent passer devant la Suède s’ils continuent comme ça.

La course est difficile pour tous et ils peuvent les avoir à l’usure.

En tout cas cette équipe, dont les pilotes sont tous débutants aux ISDE, m’impressionne vraiment.

 
Antoine Basser
 
Pierre-Marie Castella

Les filles m’impressionnent aussi beaucoup.

Mener avec 14 minutes d’avance après trois jours, c’est exceptionnel.

Leur unique consigne maintenant est de parvenir à rentrer la moto au parc fermé chaque soir, sans se blesser.

 
Ludivine Puy
 
 
vidéo
 
 
 
la carte du 3ème jour
 
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l'équipe de France
 
la carte
 
 
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1er jour
 
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PHOTOS : ISDE, Mexique
 
 
 
 
 
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la carte
 
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les équipes de France
 
Mondial
E1 : Johnny Aubert et Antoine Méo.
E2 : Nicolas Deparrois et Rodrig Thain.
E3 : Sébastien Guillaume et Christophe Nambotin.
 
 
 
Féminines
Ludivine Puy, Blandine Dufrene et Audrey Rossat
 
 
 
Juniors
Pierre Pallut, Romain Dumontier, Antoine Basset, Benoit Fortunato (forfait)
 
 
 
 
4ème jour
 
sommaire
 
les français tiennent le bon bout
 

Deux jours.

Seulement deux jours à tenir pour l’équipe de France.

Même si personne dans le paddock n’ose s’aventurer à évoquer la victoire, force est de constater que l’équipe de France domine largement ses concurrents.

Les filles ne sont pas en reste avec une avance presque indécente de 23 minutes.

Les juniors, eux, terminent une journée moyenne ponctuée de galères dans laquelle ils laissent la 3ème place aux Etats-Unis.

 
Johnny Aubert
 
 
catégorie Mondial
 

Les jours se suivent et se ressemblent pour l’équipe trophée qui a encore une fois dominé toutes les catégories.

Antoine Meo (Husqvarna) et Johnny Aubert (KTM) s’imposent respectivement en E1 et E2.

 
Antoine Méo
 

En E3, c’est le retour aux avant-postes de Christophe Nambotin (GAS-GAS) qui se rapproche un peu plus du niveau qu’on lui connait.

Il gagne la journée devant Sébastien Guillaume (Husqvarna).

 
Christophe Nambotin
 

Un constat s’impose à l’arrivée des pilotes, cette quatrième journée a été des plus éprouvantes.

Les visages creusés par la fatigue en témoignent.

Rodrig Thain (TM), qui a connu des soucis mécaniques hier, revient sur le devant de la scène avec de très bons temps aujourd’hui, et se classe second en E2 derrière Johnny Aubert.

 
Rodrig Thain
 
Rodrig Thain

Dès Le second jour, j’ai commencé à avoir des soucis avec mon amortisseur.

Je ne l’ai pas diagnostiqué de suite, pensant que ça venait peut-être de moi et j’ai perdu un peu confiance.

Aujourd’hui, avec un amortisseur neuf, je retrouve la place qui est la mienne et je me fais plaisir.

 
Rodrig Thain
 
Rodrig Thain

Maintenant il va falloir assurer, jouer à fond la course d’équipe pour éviter de brûler un joker inutilement.

Je n’ai de toute façon plus d’intérêt au classement individuel.

 
Rodrig Thain
 
 
juniors
 

Journée difficile pour les juniors qui perdent la 3ème place au profit des Américains.

Après trois jours d’excellents chronos, Romain Dumontier (Husqvarna) accuse un peu le coup.

Il a souffert de maux de tête une bonne partie de la journée et une chute lui a fait perdre de précieuses secondes.

 
Romain Dumontier
 

Antoine Basset (Husqvarna), régulier toute la semaine, continue à assurer son rôle au mieux en signant de bons temps.

Pierre Pallut (KTM), lui aussi régulier dans ses chronos, a vécu une journée de galères.

 
Antoine Basset
 
Pierre Pallut

Ce matin, ça partait mal.

Quand je me suis levé, j’étais fiévreux, grippé.

Puis en arrivant au paddock, je me rends compte que j’ai oublié mon casque à l’hôtel et pris 2 gants gauches, la totale !

Heureusement, Fabien Planet a fait l’aller-retour pour me dépanner, puis ma fièvre est tombée durant la journée.

 
Pierre Pallut
 
Pierre Pallut

Pour couronner tout ça, je me déconcentre et chute dans le dernier CH ou je plie mon guidon et prends un sérieux coup sur la rotule.

Il faut dire que le parcours est particulièrement épuisant et que nous avons l’habitude des courses qui durent 2 jours.

Ici, on encaisse à peu prés bien le 3ème jour, mais aujourd’hui ça devient très dur.

 
Pierre Pallut
 
 
féminines
 

Seulement 8 filles à l’arrivée ce soir.

La difficulté du parcours de ce 4ème jour est telle que même nos françaises, qui paraissent les mieux armées physiquement et techniquement, sont complètement épuisées.

 
Audrey Rossat
 

Cet épuisement n’est pas vain, puisqu’elles infligent une vrai correction aux rescapées des autres sélections.

Elles ont plus de 23 minutes d’avance sur les américaines.

Elles s’imposent logiquement aux trois premières places de la journée, Ludivine Puy (GAS-GAS) en tête, suivie par Blandine Dufrêne (GAS-GAS) et Audrey Rossat (GAS-GAS).

 
Ludivine Puy
 
 
vidéo
 
 
 
la carte du 4ème jour
 
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5ème jour
 
sommaire
 
une victoire en avance
 

Coup de théâtre ce matin.

Alors que les pilotes se préparaient à se rendre au départ, ils ont appris que l’épreuve du cross final ne serait pas courue.

Des événements liés à la lutte contre le narcotrafic étant survenus hier dans la région du Michoacàn, les forces de police locales ont toutes été mobilisées.

 
Johnny Aubert
 

La sécurité de l’épreuve ne pouvant donc pas être complètement assurée, les organisateurs ont pris la sage décision de l’annuler.

 
 

Décision sage mais triste pour l’organisation qui à réussi à faire ici une très belle course et mérite les éloges.

Nous garderons surtout en tête l’accueil chaleureux et enthousiaste d’un peuple mexicain acquis à la cause du sport mécanique.

 
Méo (à gauche) et Salvini
 

Pris de court et à défaut de champagne, c’est donc à la bière locale que les français ont trinqué à leur victoire.

Même s’il auraient préféré gagner en disputant l’ultime journée.

 
les vainqueurs : France, Italie et Finlande
 
Johnny Aubert

C’est une sensation étrange de ne pas rouler le dernier jour, on se demandait si c’était vrai.

Il y a eu un petit moment de flottement puis on a finalement réalisé. On est très heureux.

 
Johnny Aubert
 

On a assisté pendant 2 heures à une succession d’embrassades.

Tous se congratulaient, gardant bien à l’esprit que chaque maillon de la chaîne à été décisif dans cette victoire.

 
 
Après la Grêce en 2008 et le Portugal en 2009, L’Equipe de France d’Enduro Trophée obtient donc aujourd’hui, sa troisième couronne mondiale consécutive.
 
l'équipe de France Trophé Mondial
 

Et de quelle maniére ! Les six membres de l’équipe ont tout simplement survolés leurs concurrents.

L’équipe italienne, seconde de la compétition, n’a pu à aucun moment rivaliser tant l’écart était important.

 
 
 

C’est un écart de 2 minutes qui ponctuait chaque journée de course.

Enorme, quand on sait que les spéciales étaient plutôt courtes et peu propices à de gros écarts.

 
Christophe Nambotin
 

Chez les filles, même euphorie ce matin.

Elles deviennent de nouveau championnes du monde avec un écart record de 1heure et 11 minutes.

Elles regrettent elles aussi de ne pas avoir roulé le cross final, mais semblent tout de même soulagées d’en avoir terminée.

 
les françaises au centre
 

C’est pour les juniors que l’annulation du cross sonne comme une mauvaise nouvelle.

Ils pointaient 4ème hier, et avaient encore une chance de finir sur le podium.

 
1. Espagne - 2. Suède - 3. USA - les français sont 4ème
 

Gageons que nos quatre jeunes auront à coeur de profiter de cette expérience pour revenir plus fort lors de la prochaine édition en Finlande.

 
Antoire Basset
 
Si cette victoire tient en partie à des pilotes français qui atteignent aujourd’hui un niveau exceptionnel dans leur discipline, elle tient également pour beaucoup à une structure et un encadrement qui, depuis quelques années, ont su tirer partie de leurs expériences et créer autour de ce collectif de pilotes un pôle d’excellence sportive.
 
les filles : Blandine Dufrene - Ludivine Puy et Audrey Rossat
 
De la sélection des pilotes à la gestion rigoureuse de la logistique, en passant par la préparation administrative de cet événement, tous les intervenants ont eu un rôle déterminant dans la construction de cette victoire.
 
Audrey Rossat
 
Maintenant, place à la fête ce soir avec la remise des prix officielle suivie d’une soirée où tout le staff puisera dans ses dernières réserves d’énergie pour profiter une dernière fois de Morelia.
 
Blandine Dufrene
 

Demain, c’est le retour en France et les yeux vont déjà se tourner vers la prochaine édition.

La Fédération Française de Moto entamera la préparation des 86ème ISDE qui se dérouleront en Finlande du 8 au 13 Aout 2011.

La tâche sera difficile car il faudra aller chercher les finlandais sur leur terrain sablonneux.

 
Nicolas Deparrois
 
 
 
textes FFM - adrien
photos : ISDE - FFM
mise en page : adrien
 
 
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