liaison : 112 km - spéciale : 238 km - liaison : 236 km - total : 586 km
Distancé au général en moto, Marc Coma a profité de cette dernière spéciale au Chili, longue de 238km, pour ajouter une ligne à son palmarès sous la forme d’une 3ème victoire de spéciale sur ce Dakar 2010.
Le Catalan, sur KTM, devance Frétigné et Rodrigues. Despres reste un confortable leader.
Marc Coma
Adieu le désert de l’Atacama, retour aux routes sinueuses et aux techniciens de la glisse et de la relance.
Dans un décor vallonné de moyenne montagne, c’est Marc Coma, vainqueur la veille, qui lançait les débats.
Et le Catalan aura passé une journée bien solitaire.
Marc Coma
Si le tenant du titre partait fort, David Frétigné lui, devait avoir en tête une pénalité de 10 minutes récoltée pour ne pas avoir respecté des drapeaux à l'arrivée hier.
Le pilote Yamaha s’élançait finalement en 13ème position.
Pas idéal pour aborder une spéciale qui aurait pourtant pu sourire à sa petite cylindrée. Et pourtant…
David Frétigné
Sur des chemins qui ressemblent forts à ceux de sa Catalogne natale où il s’entraîne, Marc Coma a donc brillé, en tête, du début à la fin.
Street
En un peu plus de 3 heures, le pilote KTM devance David Frétigné, remis de ses déboires matinaux, de 2’06 et Helder Rodrigues, de 2’36.
Le Portugais fait d’ailleurs la bonne affaire du jour en se rapprochant du 3ème rang au général.
Il est à présent à 52’’ seulement de Francisco ‘Chaleco’ Lopez, et à 2’10 d’Ullevalseter , actuel dauphin de Despres.
La bataille pour le podium s’annonce donc haletante, d’autant que l’étape de demain pourrait encore favoriser les petites 450cc par rapport à la 690cc d’Ullevalseter.
Ullevalseter
Le leader de la course, Cyril Despres fort de son avantage de plus d’une heure, a assuré, gardant Coma à distance respectable sans pour autant prendre trop de risque.
Le double vainqueur du Dakar (2005 et 2007) possède à présent 1h22 d’avance sur Ullevalseter
La fin du séjour en Atacama rappelle à tous que le Chili s'étend avant tout sur des territoires vallonnés.
La végétation y est riche et variée, ce que pourront constater les concurrents sur leur route vers Santiago.
En chevauchant les collines, ils auront aussi à s'acclimater à des tracés à nouveau sinueux, où les erreurs de trajectoires peuvent se payer en minutes, voire en heures.
Il y a beaucoup plus à perdre qu'à gagner sur l'étape du jour.