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ACCUEIL - COMPETITION - MOTO GP - 2009 - les COURSES - Japon, Motegi
 
Moto GP : Grand Prix du Japon
 

Jorge devant, Vale perdant, Dani présent

 
 

Après le déluge du Qatar et le report de la course du Moto GP c'est une nouvelle fois la météo qui va jouer des tours à l'ensemble du plateau. En effet la pluie va considérablement contrarier les essais et conduire les organisateurs à annuler toutes les séances de qualification.

 
tempête sur le Japon
 

Résultat c'est en tenant compte des temps des séances d'essais libres qu'a été établie une grille de départ qui place Rossi, Stoner et Lorenzo en 1ère ligne. Soit.

 
Rossi en pole
 
Mais avec des températures d'essais très fraiches et de nombreux tests effectués (ou pas) dans des conditions totalement différentes de celles du jour de la course on peut dire que les réglages des concurrents le jour de la course tiennent un peu de la loterie.
 
fraîches les séances d'essais... chaude la grille...
 
Est-ce suffisant pour expliquer quelques contre performances? (Edwards, Stoner, coup de mou de Rossi en course). Les protagonistes sont peu bavards sur le sujet. Attendons Jerez (sans pluie) tout en saluant la très belle course de Jorge Lorenzo et le bon retour de Dani Pedrosa.
 
les conditions des essais
 
 
Moto GP
la grille de d�part - 24 tours - 115 km - moyenne 157 km/h
 
sommaire
 

L'an dernier au Japon c'est Stoner qui avait réalisé le hole shot mais Rossi avait remporté le GP et s'était surtout assuré du titre.

Cette année, par la grace des cieux Rossi est en pole et c'est lui qui démarre le mieux le Grand Prix en réussissant le hole shot parfait loin devant Vermeulen et Pedrosa, Stoner n'est que 5ème.

 
le hole shot de Rossi
 

D'entrée Rossi creuse un écart assez impressionnant sur ses adversaires. On se dit alors que le GP est joué.

Et ce d'autant plus que Pedrosa, second, est encore souffrant. Mais c'était oublier un peu vite Jorge Lorenzo, parti lui aussi en 1ère ligne, et qui s'est parfaitement élancé en 3ème position derrière son compatriote.

 
Lorenzo en embuscade derrière Pedrosa
 

Alors que Colin Edwards lève la main et semble connaître quelques soucis d'ordre électronique (mauvaise programmation ou bug?) Takahashi éperonne Nicky Hayden qui n'avait vraiment pas besoin de ça.

 
série noire pour Hayden
 

Pendant ce temps Lorenzo a disposé assez facilement de Dani Pedrosa et Marco Melandri 5ème fait plaisir à tous les observateurs en se montrant enfin de nouveau à son avantage en Moto GP sur la "Kawasaki" Hayate.

 
Melandri devant : bonne nouvelle
 
 
encore 20 tours
 

Casey Stoner est très mal parti. Mais peu à peu il se replace et talonne Vermeulen second sur la grille mais déjà 4ème.

La piste séchante provoque de nombreuses sorties de jambes, Rossi en tête, de plusieurs pilotes, sur les freinages humides.

A moins, à moins que le pli ne soit pris et que cette technique, inspirée du supermotard, ne s'officialise définitivement en 2009.

 
le pied sorti : nécessité, mode ou nouvelle technique???
 

Alors qu'on croyait Rossi intouchable on s'aperçoit que Lorenzo remonte sans trop de difficultés sur son coéquipier.

Jeu du chat et de la souris de la part de Valentino ou réelle supériorité de l'espagnol? On va le savoir d'ici peu.

Mais il apparait de plus en plus manifeste que Rossi ou sa moto et ses réglages ne sont pas au mieux. Manque de préparation?

 
Rossi est toujours seul devant mais plus pour très longtemps
 
 
encore 15 tours
 

Impression confirmée par le retour de Pedrosa sur les 2 hommes. On sent que Lorenzo est plus vite que Rossi.

Mais de là à le dépasser c'est une autre paire de manches. Lorenzo tente un 1er dépassement audacieux, mais contraint d'écarter il laisse la porte ouverte à Rossi qui reprend immédiatement l'avantage.

 
Rossi résiste...
 
Mais c'est reculer pour mieux sauter et dans le virage suivant Lorenzo passe autoritairement à l'intérieur sans que, cette fois-ci, Rossi ne puisse répliquer.
 
Lorenzo est passé comme un grand
 

Reste à savoir si Valentino va, au moins, réussir à suivre le rythme de Jorge? C'est le cas durant plusieurs tours, même si Rossi n'arrive pas à proprement parler à se situer dans la roue de Lorenzo.

Tactique ou réelle difficulté de Rossi pour coller son coéquipier?

 
Rossi admire la plaque de Lorenzo... ça doit lui plaire...
 
 
entracte
 
pays du soleil levant peut-être mais bronzage ???
 
 
encore 10 tours
 

Un autre duel "fratricide" se profile également puisque Dovizioso revient un moment sur Pedrosa. Mais au 10ème tour la course change complètement de physionomie.

 
un moment on croit que Dovi va revenir...
 

En tête Rossi lâche complètement prise et Lorenzo prend définitivement la poudre d'escampette.

Dovizioso connait aussi un coup de moins bien tandis que Pedrosa colle maintenant à la roue du 46!

 
au Japon le patron c'est Lorenzo
 

La baisse de régime de Rossi est patente!

L'affrontement Pedrosa-Rossi semble alors inévitable.

Sur un beau freinage Pedrosa passe à l'intérieur, puis écarte et Rossi repasse.

Dans la ligne droite qui suit Pedrosa repasse mais ne réussit toujous pas à conserver sa traj' et Rossi lui refait l'intérieur.

 
Pedrosa se décale et tente les freins sur Rossi : audacieux!
 
 
Rossi retarde son freinage mais Pedrosa est mieux placé
 
 
qu'importe il dottore reprend l'avantage en sortie de virage
 
 

La 3ème tentative sera-t-elle la bonne? Cette fois-ci en tous cas Rossi ne repasse pas immédiatement. Pedrosa peut croire qu'il a fait le plus dur. Mais c'est mal connaître l'italien. Profitant d'une petite erreur de placement en entrée de virage Rossi tente le tout pour le tout.

Et toujours à la manière d'un supermotard il plonge audacieusement à l'intérieur et, une fois de plus, sort vainqueur d'un duel avec le pilote du HRC.

 
Pedrosa a vainsu le signe indien?
 
 
pas du tout, Rossi s'impose encore une fois ... patte en l'air
 
 
encore 5 tours
 

A partir de ce moment Pedrosa préfère jouer profil bas. Problème de condition physique ou de condition mentale? Les 2 sans doute mon Général.

 
Pedrosa va se contenter de suivre
 

Inutile de tirer sur l'ambulance. Pedrosa n'est pas un gai luron mais comment lui reprocher de se contenter d'un podium dès le second GP.

Le petit espagnol est encore convalescent. Ce n'est donc pas un mauvais résultat en soi surtout devant Stoner et encore plus devant son "compagnon d'écurie" Dovizioso!

 
Pedrosa a tout lieu d'être satisfait d'une 3ème place
 

A l'arrière Mika Kallio réussit une nouvelle fois une course "parfaite".

Le rookie finlandais, appliqué et méthodique - à défaut d'être très spectaculaire - creuse son sillon en Moto GP et s'assure une nouvelle fois une place dans le top ten!

 
Kallio continue son petit bonhomme de chemin
 

Une position que Randy De Puniet ne réussit pas à rééditer cette fois-ci.

Au chapitre du positif Randy ne tombe plus. A l'inverse il navigue autour de la 10ème place.

Avec une faiblesse récurrente dans ses fins de course où il cède souvent devant ses adversaires les plus proches.

 
Randy est-il en train de devenir régulier?
 

Néanmoins le capital confiance s'accumule pour le français et on peut espérer que cette nouvelle constance soit le prélude à des résultats encore meilleurs sur les circuits européens.

 
Randy encore un peu short dans les bastons finales...
 
 
dernier tour
 
Jorge Lorenzo s'assure un succès incontestable. Après avoir dominé à la régulière un Rossi dont la faiblesse passagère durant le GP constitue une inconnue, Lorenzo en profite pour prendre flateusement la tête du classement général mondial.
 
Lorenzo gagne de manière incontestable
 

A l'arrivée c'est un peu la soupe à la grimace du côté de Rossi et de Stoner (handicapé par un frein avant capricieux) où l'on semble faire contre mauvaise fortune bon coeur.

 
Stoner n'a pas brillé au Japon faute à un frein avant récalcitrant
 

Leur affrontement programmé vient de connaître son 1er accroc. Car personne n'attendait vraiment ni Lorenzo ni Pedrosa aussi bien classés.

Et lorsque l'on sait que le prochain GP se courra en Espagne on peut s'attendre à d'autres moments de bravoure à la mode espagnole.

 
Zébulon est toujours monté sur ressorts
 
 
 
Jorge Lorenzo
 
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Je suis le leader du championnat mais je pense que Stoner, Valentino et Pedrosa sont plus forts que nous. Ils ont plus d’expérience sur Bridgestone mais nous continuons à apprendre et à progresser.

 
 
Aujourd’hui, j’ai eu une bonne opportunité de gagner. Je savais que j’avais un bon rythme avec un pneu arrière dur, alors j’ai saisi ma chance et j’ai attaqué.
 
 
Jerez est un rendez-vous incroyable. Le public est très chaleureux et vraiment passionné pour les pilotes espagnols. S’il y a un circuit où nous devrions prendre des risques pour gagner, je pense que c’est là-bas.
 
 
 
Valentino Rossi
 
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Je pense que ce championnat va être très intéressant, parce qu’il y a quatre pilotes capables de courir pour le titre.

Nous serons de retour en Europe la semaine prochaine à Jerez, et j’espère que nous aurons du beau temps et un beau spectacle.

 
 

Je suis content parce que c’était une très bonne course.

Nous avions quatre pilotes dans la lutte pour la victoire, beaucoup de dépassements, et je pense que tout le monde s’est fait plaisir - surtout moi!

 
 

A un moment, je me suis senti moins à l’aise avec la moto.

Je n’ai pas très bien piloté et j’ai perdu du temps avec Lorenzo et Pedrosa.

J’ai heureusement amélioré mon rythme et ma trajectoire en fin de course pour prendre la seconde place.

 
 
 
 
Dani Pedrosa
 
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C’est un excellent résultat. Je pense que personne ne s’y attendait.

Je pense que j’aurais peut-être pu prendre la deuxième place, mais Rossi s’est comme réveillé lorsque je l’ai doublé et il s’est rendu compte qu’il devait aller plus vite !

 
 
 
Troisième n’est pas le meilleur résultat - nous devons évidemment continuer à travailler. Etant donnée notre situation, j’espère que ce résultat motivera Honda à faire encore plus de progrès.
 
 
 
 

Je monte sur le podium après six mois de problèmes avec mon genou, l’opération, la peur de trop forcer, l’absence aux essais et j’en suis très content.

Merci aux médecins qui m’ont permis d’être en forme ici.

 
 
 
 
 
 
 
une inage du Moto GP
 
 
 
 
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Capirossi 7ème : le lion rugit toujours...
 
 
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Tech3 : hara kiri à Motegi
 

Le titre est un peu provocateur mais malheureusement il faut bien reconnaître qu'au Japon il y a bien eu un bug chez Tech3. Et le malheur a voulu qu'il affecte le pilote de l'équipe le plus performant depuis plusieurs semaines, que ce soit aux essais ou en course : Colin Edwards.

 
James Toseland 9ème
 

Il est certain qu'après la brouille Toseland-Edwards, Tech3 n'avait pas besoin de ça. Bug informatique, reboot intempestif du mapping, erreur humaine? Peu importe. Le résultat c'est que Colin Edwards 5ème sur la grille a terminé 12ème.

Mais cet incident ne doit pas masquer le bon retour de Toseland qui termine dans le top ten (9). Espérons que cette encourageante performance sera suivi d'effets...

 
Colin Edwards
 
Colin Edwards

Evidemment je ne m'attendais pas du tout à cela. En plus je suis certain que j'aurais pu me battre pour le podium. On a eu un problème et il est inutile de vouloir remonter le temps!

 
Colin Edwards a bien besoin de réconfort...
 
Colin Edwards

J'ai vraiment fait tout ce que je pouvais. C'est d'autant plus rageant que j'avais beaucoup tourné sur le sec avec les pneus durs et que j'avais emmagasiné beaucoup d'expérience avec ce package.

En plus en début de course je tournais aussi vite que les 5 de devant... Bref inutlie de rêver c'est comme ça!

 
allez un petit café pour la route
 
Hervé Poncharal

Nous avions évidemment de plus grandes espérances pour ce week end. C'est bien que James Toseland ait pu se battre dans les 10 1ers après son hiver difficile.

Voilà un bon tremplin pour lui dans l'optique de la suite de la saison.

 
Hervé Poncharal tout sourire au départ
 
Hervé Poncharal
Je voudrais aussi remercier Colin Edwards de sa détermination dans ces circonstances difficiles. Il a eu un problème peu après le départ et avec Yamaha nous essayons d'en déterminer la cause.
 
Colin Edwards
 
 
 
parapluie ou parasol?
 
 
250 : déception au Japon
la grille de départ - 23 tours - 110 km - moyenne 150 km/h
 
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Après le triomphe tricolore au Qatar, inutile de dire qu'on attendait beaucoup, ou au minimum on était curieux, de revoir nos deux français Cluzel et Di Meglio à l'oeuvre.

D'autant plus que Mike Di Meglio avait terminé second en 2008 au Japon. Malheureusement la fête a tourné court. Une piste séchante et piégeuse a eu raison des ardeurs des français. Avec 2 de chutes on est restés sur notre faim.

 
on attendait Mike Di Meglio
 

Simoncelli, de retour à la compétition au Japon, victime d'une crevaison (!!!) n'a pas non plus été gâté par le sort. Au final c'est Bautista qui a tiré les marrons du feu. Logiquement Aoyama, "le régional de l'étape", s'est emparé de la seconde place.

La roue tourne : Pasini avait bien repassé le mistigri au Japon : Mike, Marco et Jules sont là pour en témoigner. Du coup l'italien monte enfin sur le podium!

 
on attendait Marco Simoncelli
 

Aoyama réalise le hole shot mais Talmacsi prend la tête au second virage, Aoyama, Simoncelli, Pesek, Pasini, Abraham, Di Meglio, Faubel et Wilairot suivent...

Cependant à la fin du 1er tour Simoncelli s'installe résolument an tête sur une piste toujours trè spiègeue avec des bandes détrempées correspondant aux écoulements d'eau.

 
Aoyama réamise le home shot chez lui
 

Pas de bol pour Jules Cluzel, le français est victime d'une touchette de la part de Locatelli et les 2 pilotes partent ensemble au tapis.

Pendant ce temps là Simoncelli caracole en tête et Aoyama manque de peu de perdre l'arrière après un passage dans les flaques (qui en piègeront d'autres) à l'entrée du tunnel.

 
Marco Simoncelli survole la course
 

Après seulement 5 tours de course il reste seulement 6 coureurs en tête largement détachés : Simoncelli, Aoyama, Bautista, Talmacsi, Di Meglio, Pasini.

Enfin 6... malheureusement 5 après que Mike Di Meglio ait, lui aussi, été victime des flaques à l'entrée du tunnel. Le Qatar est bien loin maintenant...

 
Mike perd l'arrière après être passé dans les flaques
 
 
et la sanction ne se fait pas attendre pour le français
 

Et sur ce circuit stop and go une autre victime part dans les graviers en la personne de Faubel.

Des conditions de course qui ne semblent pas affecter les 3 pilotes de tête. Simoncelli tout seul et Aoyama suivi par un Bautista aux trajectoires un peu aléatoires.

 
Faubel (#55) lui aussi va tomber
 
 
encore 15 tours
 

Après avoir largué Bautista sur une erreur de l'espagnol Aoyama va bénéficier du même concours de circonstance heureux sur une trajectoire de Simoncelli trop généreuse sur les vibreurs.

La sanction est immédiate, l'italien est contraint d'élargir après avoir récupéré sa moto et Aoyama passe à l'intérieur.

 
maudit vibreur
 

Mais Simoncelli a perdu beaucoup plus dans cette mésaventure. En effet son pneu avant n'a pas du tout aimé cette excursion sur le vibreur et l'italien est obligé de rentrer à son stand à vitesse réduite pneu avant crevé!

 
Simoncelli crève de l'avant sur le vibreur
 

Du coup il ne reste plus que 2 pilotes en tête du GP : Aoyama, qui connait le circuit comme sa poche et Bautista.

Le japonais a à coeur de faire un très bon résultat chez lui! Mais saura-t-il résister à la puissance de Bautista?

 
Aoyama seul en tête : le public exulte
 
Sur un freinage mal négocié alors qu'il croise le fer avec Talmacsi, Alex Debon s'en va visiter le bac à gravier. Sans dommages mais en perdant plusieurs places dans la mésaventure.
 
Talmacsi conserve sa traj' mais pas Debon
 
 
qui finit dans les graviers
 
 
encore 10 tours
 

Aoyama et Bautista ne sont pas roue dans roue mais on sent bien que l'espagnol n'a pas de grosses difficultés à suivre le japonais. De là à dire qu'il pourra l'ajuster quand il le voudra il y a de la marge mais c'est une éventualité de plus en plus plausible.

 
Bautista suit Aoyama sans problème
 
 
encore 5 tours
 

Bautista ne va pas se poser beaucoup de question sur ce coup. Après avoir sagement attendu plusieurs tours l'espagnol attend tranquillement l'aspiration pour dépasser le japonais et lui faire les freins en bout ligne droite.

 
Bautista est passé
 
 
dernier tour
 

Une fois devant Baustista creuse très rapidement le trou ruinant rapidement les espoirs d'Aoyama de remporter son Grand Prix. une Aprilia s'imlpose devant une Honda au pays du soleil levant.

 
aucune chance de revenir pour Apyama
 

C'est sur il y a mieux pour les japonais mais, en l'occurence, il n'y avait rien à faire contre Bautista largement supérieur ici à Motegi.

Après sa performance moyenne du Qatar (7ème) l'espagnol profite des chutes ou de la malchance de ses adversaires pour prendre la tête du championnat avec 1 point d'avance sur Aoyama 4 sur Barbera et 14 sur Jules Cluzel.

 
le podium : 1. Bautista - 2. Aoyama - 3. Pasini
 
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parapluie grand ouvert! c'est ça le signal?
 
 
 
125
la grille de départ - 20tours - 96 km - moyenne 135 km/h
 
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A l'inverse du Qatar qui n'avait été qu'une parodie de course avec 4 tours de course effective le Grand Prix du Japon va se dérouler normalement et c'est tant mieux pour l'équité sportive, même si le classement "final" du Qatar n'était pas scandaleux au regard de la qualité intrinsèque des lauréats.
 
le départ des 125
 

Mais ce GP du Japon en consacrant Iannone après une course tactiquement époustouflante et en confirmant les résultats du Qatar, a braqué les projecteurs sur ce pilote qui était connu pour ses aptitudes particulières à courir sous la pluie.

On se souvient de sa victoire en Chine en 2008.

 
avantage aux pneus pluie en début de course
 

Au Japon, dans des conditions d'adhérence encore précaire (surtout avec des slicks) Iannone a confirmé ses prédispositions naturelles en les doublant d'une belle dose de patience, de persévérance et d'opiniâtreté.

Ne reste plus à l'italien qu'à parachever dans des conditions 100% sèches. Ce qui n'est pas encore gagné. Mais le capital confiance (et points) engrangés par Iannone peuvent constituer un déclic pour ce pilote au sang chaud qui n'est pas sans rappeler un certain... Mike Di Meglio!

 
Iannone victorieux en Chine sur le mouillé
 

Sur sa lancée du Qatar Andrea Iannone est en pole. Mais on doit relativiser cette performance, comme pour les autres catégories en raison d'essais écourtés une nouvelle fois à cause de la pluie. Simon est second, Bradl 3ème, et Rabat 4ème (la grille).

La course se déroule sur une piste séchante, donc piègeuse avec des parties encore largement humides.

 
une course 125 humide et sèche à la fois
 

Parti en slicks Iannone prend un départ plus que prudent et se fait doubler d'entrée par 5 pilotes : Terol, Espargaro, Webb et Gadea. Malré son départ canon Terol ne tarde pas à se faire rejoindre par Danny Webb chaussé de pneus pluie.

 
Espargaro
 

A ce moment de la course les pneus pluie font la loi sans contestation possible. Mais vu l'allure à laquelle la piste est en train de sécher et le soleil qui brille sur Motegi on se dit que les leaders du départ risquent de ne plus être les mêmes à l'arrivée.

 
pour un peu on verrait des arcs en ciel
 

La différence entre les pilotes montés en pluie ou en slicks est d'ailleurs bien visible sur certaines trajectoires.

Les slicks cherchant à emprunter les parties les plus sèches de la piste tandis que les autres adoptent les trajectoires naturelles sans se poser (encore) de questions.

 
Espargaro et Simon
 
 
encore 15 tours
 
Mais pour le moment Webb met la pile à tout le monde avec quasi 7 secondes d'avance sur le second Simone Corsi. Bien loin le pole man et vainqueur du Qatar Iannone pointe quasiment dans les derniers du GP à plus de 27 secondes de Webb avec Smith, Rabat, Koyama... etc
 
Webb largement en tête en début de GP
 
 
encore 10 tours
 

Mais le compte à rebours pour Webb débute peu avant la mi course. L'anglais perd en effet entre 1 et 3 seconde au tour sur les autres pilotes chaussés de slicks et l'écart avec le nouveau second, Julian Simon passe rapidement de 8.1 secondes à 5.3, 4.8, 1.8... etc

 
Simon revient fort
 
Et c'est à 8 tours de l'arrivée que Simon s'empare de la 1ère place aux dépends de Danny Webb qui voit revenir sur lui l'ensemble des pilotes chaussés de slicks.
 
Simon prend la tête du GP
 
 
encore 5 tours
 

Quant à Iannone, sa remontée est impressionnante puisque l'italien est revenu de la 12ème à la 3ème place et ce n'est pas fini.

A 5 tours de l'arrivée, et après avoir dépassé Bradl, Iannone est dans la roue d'Espargaro avec Simon en point de mire.

 
Iannone remonte sur Marquez
 
Complètement survolté Iannone passe Espargaro à l'arrache. Se fait une châleur juste derrière mais au lieu de baisser un peu la cadence l'italien en rajoute au contraire avant de se faire Simon à l'aspi dans la ligne droite des stands : du grand pilotage.
 
Iannone remonte sur Espargaro
 
 
et Iannone dépasse Simon
 
 
encore 3 tours
 
Iannone va-t-il tenir cette cadence de dingue sans partir à la faute en vue de la ligne d'arrivée. Ce que Bradley Smith évite de justesse, pulvérisant sa bulle d'un coup de casque après avoir évité le highside.
 
rodéo pour Smith
 
 
dernier tour

Avec 7 dixièmes d'avance sur Simon on se dit que Iannone va rendre un peu la main dans le dernier tour.

Pas le moins du monde! En effet l'italien va réaliser son meilleur tour en course lors du dernier tour de ce GP en 2.01.551 alors qu'il avait bouclé le 1er, en partant en pole, en... 2.31.689 : 30 secondes d'écart. Exceptionnel!

 
du pilotage à la limite mais payant pour Iannone
 
 
le podium 125
 
1. Iannone - 2. Simon - 3. Espargaro
 
 
le pneu de Iannone : un slick
 
 
le pneu d'Espargaro : un pneu pluie, chapeau!
 
 
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