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MOTO GP : Espagne, Jerez
 
Lorenzaccio : le coup de théâtre
 

Légitimement frustré par l'annulation du Grand Prix du Japon après la longue trève hivernale et la superbe mise en bouche du Qatar on attendait beaucoup de Jerez!

Envol de Rossi, revanche de Stoner ou de Lorenzo (chute 2009), avènement de Spies, confirmation de Dovizioso, podium de Randy, renaissance de Pedrosa? Les options étaient assez nombreuses pour un scénario ouvert.

La pièce se présentait comme un "fiasco" : solo de Pedrosa, Rossi blessé, Hayden résigné... jusqu'à ce que Jorge Lorenzo entre en scène et bouscule la hiérarchie ronronnante de la 1ère partie de la course.

 
veni vidi vici
 

Le one pilote show de Jorge Lorenzo de ce Jerez 2010 fera partie des grands moments de l'histoire du Moto GP.

Soyons réalistes : l'aura de Lorenzo n'a rien à voir avec celle de Rossi (et pour cause un bon paquets de titres suprêmes les séparent) mais si Rossi avait accompli cet exploit on aurait crié au génie.

Alors malgré son tour d'honneur genre Flipper le Dauphin ne lésinons pas sur les superlatifs : Lorenzo a réalisé un fantastique Grand Prix d'Espagne. Passant à la moulinette Stoner, Hayden, Rossi et Pedrosa en 10 tours.

 
c'était moins une
 

Le dindon de la farce de ce GP, dont le désarroi se lisait parfaitement sur le podium n'est autre que Dani Pedrosa.

Même avec une moto rétive, même avec un Lorenzo déchainé Dani Pedrosa n'aurait jamais du perdre cette course. Défaut électronique, panneautage inadapté, naïveté dans le dernier tour? Peu importe! Pedro avait raison d'avoir les boules!

Si ça peut le rassurer il n'était pas le seul. Rossi aussi a du se farcir les facéties ouvertement provocatrices de Lorenzo qui ne s'est pas gêné pour faire durer le plaisir y compris jusque sur le podium!

On sentait le champion du monde "légèrement" agacé par les multiples rappels ostensiblement sollicités par son "coéquipier".

Et après on se demande pourquoi Rossi exige un changement de casting pour 2011...

 
il y a de (beaux) gestes de défaite qui ne trompent pas
 

Le staff Ducati porte toujours aux nues le fragile Stoner qui a néanmoins échangé sa victoire du Qatar et son podium de Jerez 2009 contre une chute et une 5ème place.

A l'inverse Nicky Hayden avec son nouveau look de guerrier a la bride sur le cou. Epargné l'an dernier lorsqu'il galérait avec la GP9 l'américain pourrait bien avoir touché le jackpot cette année avec la nouvelle GP10.

On avait perdu l'habitude de le voir aux avant postes et relégué au rang d'ex-(champion du monde), mais il n'estpas dit que le Kentucky Kid n'ait pas encore quelques répliques cinglantes dans son distiller.

 
Hayden nouveau warrior?
 

Elle s'appelait Déception... A des degrés divers c'est ce que pourraient déclamer à la fois Casey Stoner et Randy De Puniet.

Tout feu tout flamme à coup de déclarations fracassantes suite à une fin de saison 2009 prometteuse Casey Stoner faisait presque figure de favori avant le Qatar. Deux GP plus tard Stoner est 6ème avec 11 points...

Maigre consolation pour un top pilote qui, en 2009, gagnait le Qatar et finissait 3ème sur le podium de Jerez.

 
Stoner bien seul à la 5ème place
 

Quant à Randy De Puniet (voir ci-contre) la comparaison 2009 est curieusement bien moins flatteuse que ce que l'on aurait pu croire.

Idem (voir ci-contre) pour le Team Tech 3 pour une fois uni dans les malheurs.

 
De Puniet en arsouille avec Simoncelli
 

Les derniers seront les premiers... Pas tout à fait mais Jerez aura permis aux (talentueux) seconds couteaux ainsi qu'à leurs Teams de redorer un blason terni dans la nuit qatari.

Melandri, Simoncelli, Kallio ont permis aux satellites Gresini et Pramac (sans lesquels le GP serait une coquille presque vide) d'intégrer le top ten.

Mine de rien ces résultats sont vitaux à la survie de la catégorie Moto GP toute entière. Imaginons que ces deux Teams ne rentrent jamais dans le top ten de l'année. Et qu'ils ne soient plus présents en 2011...

 
la renaissance du Team Gresini
 
 
 

pré grill

 
regardez moi dans les... yeux!
 
 
Moto GP
la grille de départ - 27 tours - 119 km - moyenne 119 km/h - 27 °
 
sommaire
 
la grille
 

Après avoir galéré tant et plus au Qatar et n'avoir réussi que le 7ème temps Dani Pedrosa semble avoir trouvé enfin le bon chassis pour sa capricieuse RCV.

 
25 chassis plus tard
 

Toujours est-il que le 1er surpris de cette pole position n'est autre que l'espagnol lui-même, tout heureux de se retrouver au départ de ce GP avec une vue dégagée.

 
une RCV en état de marche et Dani Pedrosa retrouvé
 

Lorenzo et Stoner l'accompagnent sur la 1ère ligne, Rossi est 4ème et Randy De Puniet en seconde ligne - encore une fois juste derrière Stoner - après une superbe séance qualifs.

 
des qualifs une nouvelle fois excellentes pour Randy
 
 
le départ
 

Pas surprenant que dans cette position Dani Pedrosa réalise le énième hole shot de sa carrière.

Derrière l'espagnol c'est Rossi qui est le mieux parti devant Hayden, Lorenzo, Stoner et Spies.

 
hole shot pour Pedrosa
 

Malheureusement Randy De Puniet est une nouvelle fois mal parti. 12ème après la 1er tour, le français a perdu 6 places par rapport à sa position sur la grille.

 
Randy en plein milieu du paquet
 

Pedrosa mène la course sans réussir à décrocher Valentino Rossi qui demeure le seul pilote à pouvoir suivre le rythme de l'espagnol, tandis que Stoner revient 4ème en doublant Jorge Lorenzo.

 
Rossi derrière Pedrosa
 

Première victime de ce circuit plutôt lent de Jerez, Loris Capirossi chute et abandonne malgré de bonnes sensations au guidon de sa Suzuki.

 
faute directe pour Capirossi
 

Alors que Pedrosa décroche maintenant insensiblement Valentino Rossi, les deux hommes prennent nettement le large sur le 3ème Nicky Hayden.

Sur l'autre Ducati usine c'est Casey Stoner qui se fait surprendre par Jorge Lorenzo qui récupère la 5ème place que lui avait chipée l'australien peu avant.

 
Lorenzo abandonne Stoner dans son sillage
 
Aleix Espargaro s'arrête à son stand pour faire réparer sa pédale de frein endommagée après une chute dans le 4ème tour puis repart courageusement.
 
Espargaro chute, repart mais en passant par son stand
 
 
1ère mi temps
 
de bien jolies monster
 
 
encore 20 tours
 

Dani Pedrosa réalise une course comme il les aime. Seul en tête le pilote Honda a distancé Valentino Rossi et semble se diriger vers l'un de ses cavalier seul auquel il nous a habitué

 
Pedrosa prend ses distances
 

Mais derrière les deux leaders il y a un nouveau pilote "diesel" qui commence à carburer fort c'est Jorge Lorenzo.

Parti "mollement" tout comme au Qatar l'espagnol a croqué la 1ère Ducati de Stoner avant de grignoter celle d'Hayden puis de l'avaler toute crue au 9ème tour.

 
après Stoner c'est Lorenzo qui va passer à la moulinette Lorenzo
 

Il reste 19 tours à courir lorsque Ben Spies abandonne!

Après course le pilote américain expliquera que quelque chose ne tournait pas rond dans son train avant et qu'il a préféré abandonner plutôt que de risquer de tomber...

Soit mais peut-être qu'en réduisant un peu la voilure il aurait tout de même réussi à marquer de précieux points?

 
Spies abandonne... un peu vite?
 

En milieu de peloton la bataille fait rage entre les deux Gresini, Melandri et Simoncelli qui semble trouver de bonnes sensations sur sa Honda le tout sous les yeux de Randy De Puniet 9ème.

 
c'est chaud entre les Gresini Melandi et Simoncelli
 
 
2ème mi temps
 
on ne peut pas se rapprocher un peu je n'arrive pas à lire l'heure...
 
 
encore 15 tours
 

Dani Pedrosa est toujours en tête de la course mais la menace Lorenzo se précisant, Valentino Rossi hausse le rythme ce qui contribue à réduire légèrement l'écart avec Pedrosa.

 
Rossi met un petit coup de gaz
 
Derrière Andrea Dovizioso la bataille fait toujours rage pour la 6ème place entre Melandri, Kallio, De Puniet et Marco Simoncelli.
 
Melandri, Kallio, De Puniet : la bataille fait rage
 
 
3ème mi temps
 
ziiiiiiiiiiip (oups)
 
 
encore 10 tours
 

Si Dani Pedrosa demeure leader de la course derrière c'est Jorge Lorenzo qui met la pression aux deux pilotes de tête.

L'espagnol se rapproche régulièrement de Valentino Rossi (et de Dani Pedrosa) à coups de dixièmes.

 
Lorenzo dans les roues de Rossi
 

Il reste 6 tours à courir lorsque Jorge Lorenzo déclenche une attaque sur Valentino Rossi qui fait mouche du 1er coup.

L'espagnol prend alors Immédiatement ses distances sur l'italien. Et l'on se dit que la victoire qui semblait acquise à Dani Pedrosa n'est peut-être plus aussi certaine.

 
l'intérieur qui fait mal à Rossi
 

A cet instant de la course il est temps de mettre la "pause" quelques instants.

Dani Pedrosa possède plus de deux secondes d'avance sur Jorge Lorenzo.

La victoire ne devrait pas lui échapper. Et pourtant, on connait la fin de course... Alors que s'est-il passé?

 
Pedrosa pouvait-il ne pas perdre?
 

Tactiquement le panneautage de Pedrosa a-t-il été judicieux?

En voyant Lorenzo remonter sur Rossi le Team de Pedrosa n'aurait-il pas du lui dire de mettre gaz durant cette période au cours de laquelle Lorenzo se trouvait un peu bloqué par Rossi?

 
un panneautage de Pedrosa qui a fait débat
 

Il semblerait également que le panneautage de Pedrosa indiquait un écart bien inférieur à la réalité alors que Lorenzo se trouvait encore à 2 secondes de la Honda.

N'était-ce pas casser le moral de l'espagnol que de minimiser cet écart au lieu de le laisser gérer lui-même ces deux secondes?

 
a-t-on transmis les information judicieuses à Dani?
 

Enfin une autre version venue de la télémétrie du HRC prétend également que l'un des capteurs chargé de mesurer la quantité d'essence de la Honda aurait transmis des informations fausses à l'électronique de la machine qui aurait automatiquement bridée la puissance de la RCV de Pedrosa.

 
selon d'autres sources c'est l'électronique qui aurait trahi l'espagnol
 
 
4ème mi temps
 
la vie est injuste...
 
 
encore 5 tours
 

Bref toujours est-il que mal panneauté ou trahi par son électronique Dani Pedrosa (ou beaucoup moins bon que Lorenzo sur la fin) va se retrouver vite fait bien fait avec un Jorge Lorenzo déchainé dans ses pots d'échappement.

Une situation qui semblait inenvisageable quelques tours auparavant!

 
la jonction est faite
 

A partir de ce moment le Grand Prix va prendre une tournure très excitante avec un formidable mano à mano à deux tours de l'arrivée entre Lorenzo et Pedrosa.

 
la bagarre s'engage
 

Et Pedrosa va se révéler un beau combattant, lui que l'on connaissant plutôt timoré dans ces circonstances guerrières.

Lorenzo tente un 1er dépassement mais Pedrosa coupe bien la trajectoire en sortie de virage et il s'en faut de peu pour que la roue avant de la Yamaha ne heurte l'arrière de la Honda.

 
Pedrosa plus déterminé que jamais
 

Peu après Lorenzo se porte une nouvelle fois au contact de la Honda et cette fois-ci les deux pilotes se touchent bien comme il faut carénage contre épaule.

On est pas loin de la chute mais les 2 hommes restent sur leurs roues. Pedrosa résiste superbement!

 
LA photo du GP
 
 
photo finish
 
ça me botte...
 
 
dernier tour
 

Dani Pedrosa attaque le dernier tour en tête de la course avec un Lorenzo accroché à ses basques et Valentino Rossi qui se rapproche et assiste impuissant à cette belle empoignade.

 
Lorenzo ne lâche pas le morceau
 

Ne reste plus maintenant à Dani qu'à verrouiller toutes les portes pour remporter la victoire.

C'est dans le virage où s'est déroulée la chute collective des Moto 2 que tout va se jouer.

 
Pedrosa sur la défensive
 

Ou plutôt c'est dans le bout droit qui précède ce fameur virage que Dani Pedrosa va commettre la petite erreur qui va permettre à Lorenzo de le passer...

A la sortie de la compression Dani Pedrosa va gérer normalement sa trajectoire sans tenir compte du moment crucial dans lequel il se trouve.

 
Lorenzo tente à gauche avant de croiser à droite
 

Au lieu d'occuper le plus longtemps possible la partie droite de la piste le pilote Honda commence à s'écarter sur la gauche laissant une porte béante sur sa droite.

Derrière lui, Lorenzo saisit l'aubaine. On voit alors la Yamaha croiser immédiatement à droite et se placer à l'intérieur de la Honda : le mal est fait.

 
Dani part trop tôt à gauche et Lorenzo flaire le bon coup
 

C'est ensuite un "jeux d'enfants" pour Lorenzo que de se décaler progressivement à l'extérieur pour écarter Pedrosa de la trajectoire idéale et surtout l'empêcher de déclencher son virage à droite dans de bonnes conditions.

 
il prend l'intérieur
 

Comme Pedrosa cette fois-ci n'ose pas croiser il n'a plus d'autres ressources que de tirer au large et d'abandonner la corde à un Jorge Lorenzo qui a sacrément bien joué le coup!

 
et pousse Dani au large hors de la trajectoire
 

L'écart entre les deux pilotes est immédiatement beaucoup trop important pour que Pedrosa puisse espérer revenir.

Et Jorge Lorenzo remporte une victoire à l'arraché acquise un peu à la manière d'un Valentino Rossi, c'est à dire avec culot, brio et panache!

 
Lorenzo prend immédiatement le large
 
 
le podium
 
1. Lorenzo - 2. Pedrosa - 3. Rossi

 

 
après l'effort le réconfort
 
Givi ou Givi pas?
 
 
 
1er Jorge Lorenzo
 
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La course a été très dure parce que j’ai fait un mauvais départ et j’ai trouvé les premiers tours très difficiles – je me suis donné beaucoup de travail.

J’ai ensuite commencé à me sentir mieux et j’ai roulé comme un démon pour revenir devant.

 
 
Jorge Lorenzo

Une fois passé devant Valentino, je savais que je ne pouvais pas me relâcher, il fallait que je tente tout pour gagner et je ne pouvais pas penser à autre chose.

J’ai eu une bonne bataille avec Dani et à un moment nous avons failli chuter tous les deux, et j’ai dû tout recommencer, dans le dernier tour.

 
 
Jorge Lorenzo

Je sais qu’il vaut mieux gagner dans le calme, en étant devant, mais nous n’avons pas été dans cette situation et j’ai dû me battre à chaque tour.

J’ai essayé de doubler Dani plusieurs fois mais il a réussi à m’arrêter, puis je suis finalement passé. Je le félicite parce que je ne l’avais jamais vu aussi déterminé.

 
 
Jorge Lorenzo

J’ai vu le lac jeudi et je pensais que ce serait amusant de sauter dedans.

Je crois que les fans ont apprécié mais je n’avais pas imaginé à quel point la combinaison mouillée allait m’alourdir et pendant un instant j’ai cru que je n’allais pas en sortir !

 
 
 
 
2ème Dani Pedrosa
 
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C’est un excellent résultat par rapport à la course du Qatar, qui avait été un désastre.

Finir sur le podium ici est incroyable, même si je suis un peu déçu de m’être fait battre à un demi-tour de l’arrivée, mais je pense que Lorenzo a fait une très bonne course et méritait la victoire.

 
 
 
Dani Pedrosa

Je me suis donné à fond à chaque tour et je ne m’attendais pas à rester devant aussi longtemps, alors la seconde place est un bon résultat.

J’ai fait de mon mieux ! J’étais à 100% à chaque tour et avec la ligne d’arrivée comme seul objectif.

 
 
Dani Pedrosa

Je me suis fait quelques frayeurs mais je suis resté sur la moto et je me suis battu avec Jorge pour garder la position, mais il était trop fort.

Nous devrons continuer d’améliorer la moto parce que nous avons beaucoup de soucis. Je me suis battu avec la moto tout au long de la course.

 
 
 
 
3ème Valentino Rossi
 
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Ce n’était pas notre course aujourd’hui. Nous avons eu des problèmes avec mon épaule tout au long du week-end, mais encore plus sur les réglages.

Nous n’avons pas pu résoudre notre problème et l’adhérence arrière n’était pas suffisante.

 
 
Valentino Rossi

Nous avons tout de même fait du bon travail.

J’ai fait une bonne course parce que je n’ai pas fait d’erreur, et je vais garder les points positifs : le départ, le premier tour avec une bonne adhérence, et le podium.

C’est un bon résultat et nous essayerons de faire mieux à la prochaine course.

 
 
Valentino Rossi

Il y a eu une belle bataille à la fin et j’étais triste de ne pas en faire partie, j’était juste derrière !

Je pense que c’était un beau spectacle pour tout le public et nous avons eu le droit à une grande fête ici en Espagne.

Maintenant nous avons deux semaines pour laisser mon épaule guérir à 100% et essayer de faire mieux au Mans.

 
 
 
 
finir en beauté
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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Moto2 : haute technologie ou bidouillage ?

Je dirais : Haute technicité , OUI !

Les parties cycles actuelles ont atteint une presque perfection dans la mise au point des compromis où les ont enfermées leurs suspensions classiques.

Cet équilibre parfait dans les compromis est une bonne chose mais il ne tolère aucune marge, ce qui rend la mise au point de plus en plus problématique.

 
la création de la Moto 2 Mistral Tech3
 

Dans toutes les autres industries, les ingénieurs feraient les calculs nécessaires pour que les géométries des roues ne fasse plus varier leur point de contact au sol AVEC LE CADRE, de 50mm en compression.

Les ordinateurs calculent tout ce qu’on leur demande de calculer de nos jours, et avec les logiciels actuels tel que CATIA, c’est tellement plus facile qu’avant : mais encore faut-il leur dire ce que l’on cherche!

Les Moto 2 ne sont pas du tout des bidouillages ! Elles ont atteint le pinacle des techniques classiques et de la mise au point.

Les techniciens qui les fabriquent sont excellents (Suter, Tech 3, etc.), et leurs accessoires d’une grande technicité.

 
la création de la Moto 2 Mistral Tech3
 

De là à dire que c’est de la haute technologie, il y a une marge que je ne saurais franchir avec des moteurs dérivés de la série et des suspensions datant d’avant guerre.

La technologie, c’est quand on a établi un cahier des charges des buts à atteindre : par exemple supprimer les « Bump accelerations » (IUWAs) ou "Accélérations de roue parasites" qui font perdre de la motricité.

Par exemple stopper le changement d’assiette et la montée de centre de gravité au freinage pour récupérer les 30% de puissance de freinage inutilisés, qu’autorisent les pneus actuels.

 
la création de la Moto 2 Mistral Tech3
 

Puis une fois ce cahier des charges établi, faire les calculs pour y parvenir.

C’est comme cela qu’on pratique en F1 comme dans les industries aéronautiques, militaires ou ferroviaires.

On peut dire que la Moto2 est un engin de haute technicité, utilisant une technologie datant de 1934.

 
De Rosa, Hervé Poncharal et Takahashi
 
 
 
le circuit de Jerez
 
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cliquer sur le circuit
 
les infos Moto GP.com
les infos Bridgestone
 
 
 
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Tech 3 : Yankee pleure
Colin Edwards 12 ème - Ben Spies abandon
 

Douche froide sur le Team Tech 3. Après de grands espoirs suscité par un très bon Qatar de Ben Spies et la réputation de régularité inamovible d'Edwards on se disait qu'un double top ten était très largement à la portée des deux pilotes américain.

 
 

Malheureusement Edwards 2009 semble bien différent d'Edwards 2010. Chacun a pu entendre des interprétations de cet état de fait sur Eurosport France...

Sans faire de psychologie de comptoir Toseland semblait être pour Colin un aiguillon bien plus puissant que Ben.

 
la victoire est au bout du GP

Quant à Ben Spies modeste 8ème des essais sur un circuit qu'il ne connaissait pas certes (mais l'an dernier en WSBK il n'en connaissant quasiment aucun non plus) il a peut-être rendu un peu trop vite les armes en course.

Stoner avec un avant dans les choux a ralenti la cadence et terminé ccûte que coûte. Il y a fort à parier qu'un Spies même avec un avant récalcitrant aurait pu grapiller quelques points au lieu d'un zero pointé.

 
 
Hervé Poncharal

Je ne dirais pas que c'est un désastre mais il s'agit réellement d'une grosse désillusion pour nous. Nous étions gonflés à bloc en voyant à quelle vitesse Ben apprenait le tracé.

Et nous espérions tous un top cinq de sa part à l'instar du Qatar.

 
 
Hervé Poncharal

En course il avait pris un bon départ avant de perdre régulièrement du terrain. Il est alors rentré au stand en disant qu'il n'avait aucun feeling avec le train avant.

On a alors épluché toute la télémétrie chez nous et avec Bridgestone pour voir d'où pouvait venir le problème. C'est un peu honteux pour Ben mais on se doit de l'assumer.

Quant à Colin il ne s'est jamais senti bien sur sa moto de tout le week end.

 
 
Hervé Poncharal

Il s'est bien arsouillé en milieu de peloton mais ce n'est pas le genre de résultat qu'il escomptait. Nous allons donc nous mettre au boulot pour tenter de comprendre ce qui s'est passé.

On croise les doigts pour que Le Mans qui est une course cruciale pour nous et Monster soit plus beaucoup plus probante.

 
 
 
 
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c'était (un peu) mieux avant...
9ème
 

Oui Randy est mieux qu'en 2009, oui Randy est est bien entouré, oui Randy et son Team ont été les premiers à trouver les bonnes solutions sur leur récalcitrante RCV 2010.

Et pourtant sur les deux GP Qatar-Jerez 2010, Randy est moins bien qu'en 2009. Surprise!

 
 

On a tous la mémoire courte on le sait mais nous fûmes les 1ers surpris de découvrir que le sentiment dégagé par le bon début de saison de Randy ne cadrait pas tout à fait avec l'implacable vérité des chiffres.

Qatar 2009 : De Puniet 10ème, Jerez 2009 : DePuniet 4ème, Quatar 2010 : De Puniet 6ème. , Jerez 2010 : De Puniet 9ème

19 points d'engrangés pour ces 2 GP en 2009 contre 17 en 2010.

 
 

2 points d'écart : rien d'alarmant. Mais il est toujours bon de replacer les choses dans un contexte plus vaste que celui des dernières semaines.

Randy De Puniet n'a sans doute jamais eu autant de potentiel qu'en ce début de saison 2010... Y a plus qu'à faire mentir l'adage : "c'était mieux avant".

 
 
Randy De Puniet

Ça ne fait bien sur aucun doute que nous sommes relativement déçus, car la belle séance qualificative d’hier nous avait laissé entrevoir d'autres perspectives pour la course.

Mon départ depuis la seconde ligne de la grille n'a pas été des plus réussie et je pointais seulement en 12ème position à la fin du premier tour.

 
 
Randy De Puniet

Ce fut l'entame d’un GP particulièrement compliqué où il a fallu faire la différence dans un groupe de pilotes qui tournaient dans les mêmes chronos en plus d'avoir un pneu avant qui a commencé à montrer quelques signes de faiblesse après quelques boucles.

 
 
Randy De Puniet

C'est donc devenu rapidement difficile de rouler dans le même rythme qu'hier et je me suis fait quelques frayeurs avec l’avant de la machine dans certaines portions du tracé.

Malgré la déception, je conserve malgré tout ma 6ème place au classement provisoire en plus d'être le premier privé au championnat.

La moto nous donne vraiment satisfaction en ce début de saison et nous allons conserver la même démarche de travail pour les épreuves à venir.

 
 
 
 
Moto 2
Shoya confirme, Elias s'affirme
la grille de départ - 17 tours - 75 km - moyenne 150 km/h - 26 °
 
sommaire
 

Ils sont encore tous là ou presque les valeureux pilotes de cette catégorie Moto 2. Si certains ont tout a (ré)apprendre ou se cassent la tête à piloter ces nouvelles machines en lorgnant ailleurs (Pasini vers la Ducati de SBK par exemple), d'autres ont immédiatement trouvé le mode d'emploi.

De toutes façons content pas content c'est comme ça et il va falloir faire avec ces "125 améliorées" en partie identiques et puis c'est tout.

 
la horde sauvage on ne s'en lasse pas!
 

De toutes façons le débat oppose hommes et machines. Il est indéniable que de faire rouler tout le monde sur des machines similaires doit, en théorie, faire ressortir du lot les meilleurs pilotes. Sacrifier les machines pour mettre en valeur les hommes pourquoi pas?

D'autant plus que le spectacle est au rendez-vous. Et le spectacle ce sont les télévisions et les télé c'est l'argent... etc etc.

Dans ce cas pourquoi ne pas étendre la formule qui se révèle si "spectaculaire" à d'autres catégories? (oups)

 
le spectacle avant tout
 

En 250 il ne restait guère plus de 2 ou 3 pilotes en mesure de l'emporter dans les derniers tours. A Jerez ce fut à peu près le double, quoique en dehors de Tomizawa, Elias, Takahashi, Luthi et Noyes....

Bref on a mis tout le monde à "égalité" mais au final ils ne sont guère plus de deux ou trois par rapport à la 250 à faire le spectacle... C'est pas non plus le Pérou.

En échange on a perdu des Gadea, Pasini et autres Di Meglio, voire Cluzel, qui n'étaient pourtant pas manchots.

 
pour l'instant les chutes n'ont pas été graves
 

Mais positivons : la révélation d'un Shoya Tomizawa, le retour de Toni Elias (et éventuellement celui de De Angelis), la meilleure fortune d'un Luthi, et le retour des rugueux Corsi et Talmacsi (qui démontrent que la 125 n'est pas loin) sont très réconfortants.

D'autant plus que ceux là, si leurs qualifs-traffic se passent toujours dans de bonnes conditions, semblent avoir trouvé le bon équilibre entre supermotard et Moto 2 pour nous régaler de glisses et autres figures à la VDB en tirant le meilleur parti de pneus dégrippés.

On ne sait plus trop où sont les hautes technologies (à part dans les chassis) sensées s'incarner dans une catégorie dite prototype mais bon après tout puisqu'il faut du spectacle...

 
Tomozawa la révélation de la catégorie
 
 
la pole
 

Shoya Tomizawa a signé la pole confirmant par la même son résultat du Qatar. Julian Simon, Toni Elias et Yuki Takahashi l'accompagnent en 1ère ligne.

Jules Cluzel est 14ème en 4ème ligne, Mike Di Meglio 28ème en 7ème ligne et Valentin Debise 38ème en 10ème ligne.

 
la pole pour tomizawa
 
 
la course
 

Toni Elias réalise une fois de plus le hole shot suivi par Shoya Tomizawa tandis qur son coéquipier Ivanov est moins chanceux puisqu'il part à la faute d'entrée mais pourra courageusement repartir...

Dans le paquet de devant on retrouve également Simone Corsi, toujours dans de "bonnes dispositions", qui ne tarde pas à se mettre en évidence en écartant Elias et permettant ainsi à Tomizawa de prendre une bonne corde et la tête de la course.

 
hole shot pour Elias
 

A la fin du 1er tours les positions se sont un tout petit peu décantées avec Tomizawa en tête devant Talmacsi, Corsi, elias, Simon, Debon, Nieto, Takahashi, Bradl et Noyes pour les 10 premiers.

Mike Di Meglio est 26ème et Jules Cluzel dernier après avoir s'être fait percuter par un Hernandez.

 
une adaptation compliquée pour Mike Di Meglio
 

Mais le français va être sauvé par le gong ou plutôt par un freinage appuyé de Corsi qui va surprendre Tomizawa qui le colle.

Le pilote du CIP a beau s'arcbouter sur les freins et chasser de l'arrière, il finit par s'appuyer sur Corsi alors leader et chuter.

Talmacsi passe mais derrière c'est l'hécatombe avec Elias et de nombreux autres pilotes qui glissent sur l'huile répandue sur la piste par le carter de Tomizawa qui s'est percé dans la chute : drapeau rouge!

 
Tomizawa chute mais le drapeau rouge le repêche
 

Second départ pour 17 tours de piste, Toni Elias réalise le hole shot devant Simon, Tomizawa, Takahashi, Noyes et Thomas Luthi.

Dans un premier temps Elias et Tomizawa prennent quelques longueurs d'avance mais leur avantage est fragile avec Takahashi derrière qiu réalise le meilleur tour en course.

 
Elias de nouveau aux avant postes
 
 
encore 15 tours
 

Toni Elias se loupe dans le fameux virage théâtre de la chute collective précédente et cède le commandement à Tomizawa.

Six pilotes en tête dominent le GP : Tomizawa, Elias, Noyes, Takahashi avec la Mistral du Team Tech 3, Simon et Luthi.

Derrière c'est Hernandez (celui-là même qui avait fait des misères à Jules Cluzel avant le drapeau rouge) qui mène le groupe de chasse en compagnie de Talmacsi, Debon, Gadea, Corsi, Bradl, Cluzel et West.

 
Tomizawa reprend le commandement
 
A la faveur d'un freinage puissant dans le virage de la chute Kenny Noyes devance tout le monde avant de se faire reprendre dans la ligne droite par Tomizawa puis de récupérer l'avantage une nouvelle fois...
 
Kenny Noyes sous le feu des caméras
 
 
encore 10 tours
 

Kenny Noyes continue de surprendre son monde en menant la course devant Tomizawa.

Le groupe suit le rythme de l'américain sans prendre trop de risques à part Luthi qui grapille une position tandis que Gabor Talmacsi qui retrouve ses sensations de champion du monde 125 ramarre les six de tête.

 
Noyes mène toujours la danse
 

Un gros guidonnage de Tomizawa à l'entrée de la ligne droite permet à Elias de s'emparer du commandement devant Noyes et Luthi avant que Noyes en remette une couche au nez et là la barbe de l'espagnol pour mener de nouveau la course.

 
Noyes empoisonne elias
 
A l'inverse du Qatar, Jules Cluzel est loin des premiers mais le français en 11ème position peut espérer intégrer le tpo ten.
 
Jules ne rééditera pas sa course du Qatar
 

L'arsouille entre Elias et Noyes bat son plein. Un duel qui profite à Luthi qui se faufile en seconde position derrière Noyes avant de le passer dans la ligne droite.

Une belle revanche pour le Suisse qui n'avait pas été très heureux la saison dernière.

 
 

J'ai parlé trop vite : la malchance continue de poursuivre Luthi.

Elias, en pétard semble-t-il, fait des grands signes à un pilote à ses côtés.

Mais ce faisant il loupe copieusement son freinage dans le fameux virage et pousse Luthi à l'extérieur ce dont profite immédiatement Tomizawa pour reprendre la direction des opérations.

 
Tomizawa profite d'un moment de déconcentration d'Elias
 
 
encore 5 tours
 

Tomizawa a fort bien mis à profit ce fait de course pour prendre quelques longueurs d'avance sur le groupe, suivi par Luthi qui ne démérite pas dans son sillage immédiat alors qu'Elias mène la chasse.

 
Tomizawa va-t-il refaire le coup du Qatar?
 

Mais Luthi en veut. Après une première attaque qui m'emmène à l'extérieur, la seconde attaque est la bonne pour le suisse qui devance Tomizawa alors qu'Elias et Takahashi sont revenus dans le sillage des deux pilotes.

 
Luthi tente de saisir sa chance
 
 
dernier tour
 

Après avoir contré une grosse attaque d'Elias, Luthi entame en tête le dernier tour.

Mais le suisse ne peut résister une seconde fois à Elias survolté devant son public et qui lui fait un bel intérieur suivi comme son ombre pat Tomizawa qui relègue Luthi à la 3ème place.

 
Elias passe à l'intérieur
 

On sent Tomizawa très chaud mais c'est sans compter sans les freinages en travers d'Elias qui résiste comme un beau diable.

Et il s'en faut juste d'un pompage excessif de la moto du pilote CIP pour qu'il ne réussisse pas à reprendre l'avantage à l'accélération sur l'espagnol.

Les positions n'évoluent pas dans les derniers hectomètres. Elias remporte ce GP devant Tomizawa et Luthi.

 
Elias s'impose au finish
 
 
le podium
 
1. Elias - 2. Tomizawa - 3. Luthi
 
 
les français
Mike Di Meglio 16ème
 
Valentin Debise 24 ème
 
 
 
Technomag - CIP
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il faudra compter avec Shoya
Tomizawa 1er - Aegerter 11ème
 

Shoya est là est bien là. Après avoir crevé l'écran au Qatar, le plus dur restait à faire pour le protégé d'Alain Bronec : confirmer.

Et la confirmation de Tomizawa fut éclatante. Aux avant postes durant toute la course il ne laissa échapper la victoire qu'à cause d'une suspension récalcitrante qui ne lui a pas permis de sauter Elias en vue de la ligne comme cela aurait du être le cas.

 
 

Tomizawa a le mental, le moral et suffisamment de technique d'improvisation pour venir à bout de toutes les situations difficiles engendrées par une catégorie naissante où les trajectoires des un et des autres sont bien souvent approximatives.

Shoya lui n'en a cure. Il pilote comme il le sent, ça se sent, ça se voit et ça fait plaisir à voir.

 
 
Quel meilleur interlocuteur pouvions-nous trouver qu'Alain Bronec en personne, le patron du Team Technomag CIP pour débrieffer ce 2ème GP Moto é de Jerez?
 
interview d'Alain Bronec patron du Team Technomag CIP
durée 16 mn
 
 
 
 
125
Viva Espagna
la grille de départ - 23 tours - 101 km - moyenne 146 km/h - 27 °
 
sommaire
 

Les espagnols se sont montrés intraitables chez eux. Il faut dire aussi que statistiquement ils constituent le gros des bataillons de la catégorie 125.

Nicolas Terol du Team Aspar et Pol Espargaro du Team Tuenti Racing se présentent d'ores et déjà comme les favoris de ce championnat 125.

Chez les français Johann Zarco a réalisé une très bonne opération en engrangeant les points de la 7ème place. I

 
Espargaro victorieux dans son pays
 
 
la pole
 

C'est Marc Marquez qui s'élance en pole position devant Pol Espargaro, Efran Vasquez et Estave Rabat.

Johann Zarco est 12ème en 3ème ligne, Louis Rossi 16ème en 4ème ligne, Alexis Masbou se place juste derrière 17ème en 5ème ligne, enfin Quentin Jacquet est 28ème en 7ème ligne.

 
la pole pour Marc Marquez
 
 
la course
 

Vasquez a réalisé un beau hole shot à l'inverse du pole man Marc Marquez qui a perdu d'entrée quelques longueurs. Terol s'est immédiatement incrusté dans la roue de Vasquez suivi par Espargaro, Rabat, Marquez et Moncayo.

 
le hole shot pour Vasquez
 

Pas de pot pour Marquez qui justement est victime d'une rupture d'échappement qui lui coûte une grosse chute à pleine vitesse mais dont il se tirent fort heureusement sans blessure grave mais avec quand même une luxation de l'épaule.

 
Marquez casse son pot et chute à pleine vitesse
 

A la 11ème place Johann Zarco assure et il a bien raison.

Avec ccomme objectif de rentrer dans le top ten le jeune vauclusien s'applique à observer ces consignes pleines de bon sens et qui lui garantissent un meilleur avenir qu'un pilotage ponctuellement flamboyant.

Alexis Masbou est 14ème, Louis Rossi est 18ème et Quentin Jacquet 28ème.

 
Zarco irréprochable et appliqué
 

Rapidement 4 pilotes prennent la clé des champs : Vasquez, Espargaro, Terol et Rabat tandis que Cortese isolé réussit brillamment à réaliser la jonction avec les pilotes de tête au bout de quelques tours.

 
le groupe de tête enmmené par Vasquez
 
Efran Vasquez fait le boulot en tête de la course devant Nicolas Terol et Pol Espargaro tandis que sur sa lancée Cortese a soufflé la quatrième place de ce groupe à Esteve Rabat.
 
Cortese est dans un bon tempo
 
 
encore 15 tours
 

Nicolas Terol a repris le leadership avec toujours les mêmes pilotes dans sa roue excepté Rabat qui commence à décrocher.

Zarco tient bon en 11ème position et Masbou est 14ème

 
Terol reprend la tête
 
Au gré d'une trajectoire plus ou moins précise les hommes de têtes s'échangent le leadership de la course, Cortese excepté qui reste prudemment en retrait sauf ponctuellement sur un cadeau de Terol.
 
le groupe de tête
 
 
encore 10 tours
 

Cortese a lâché prise sur un soucis mécanique et Louis Rossi est tombé (sans gravité) et a abandonné.

Ils ne sont donc plus que trois en tête : Espargaro, Terol et Vasquez. Reste plus maintenant qu'à attribuer les places du podium.

Johann Zarco poursuit une course sérieuse autour de la 10ème place suivi 2 places derrière par Alexis Masbou.

 
Masbou, tout comme Zarco s'applique à bien gérer aa course
 
 
encore 5 tours
 

Vasquez s'élimine en chutant avant de repartir mais loin derrière. Ne reste plus que Terol et Espargaro suivi de loin par Rabat.

Tandis que Zarco a profité de ces fait de course et grapillé des places pour se situer en 8ème position puis en 7ème après avoir doublé Krummenacher et à l'attaque sur Moncayo..

 
ils ne sont plus que 2
 

Un petit signe entre Terol et Espargaro semble inciter le second à s'emparer de la tête de la course... Espargaro ne se le fait pas dire deux fois et assume le leadership du GP.

 
Espargaro prend le commandement et ne le lâche plus
 
 
dernier tour
 

Cela fait 4 tours maintenant qu'Espargaro a pris ses aises en tête de la course, se mettant à l'abri d'un possible retour de Terol.

Et c'est avec une marge très confortable que le pilote Derbi couvre le dernier tour de ce GP devant Nicolas Terol et Esteve Rabat pas malheureux sur ce coup d'hériter du podium.

 
Un dernier tour plein d'autorité pour Espargaro
 
 
le podium
 
1. Espargaro - 2. Terol - 3. Rabat
 
 
les français
 
Johann Zarco (voir ci-dessous) est 7ème
 
 
Alexis Masbou est 9ème
 
 
Quentin Jacquet (#80) est 21ème
 
Louis Rossi (#69) a abandonné
 
 
Johann Zarco
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la moisson de Jerez
7ème
 

Grace à un pilotage adapté à des circonstances techniques quelque peu défavorables (suspensions récalcitrantes), et à des circonstances de course favorables, Johann Zarco a réalisé une superbe opération en terre espagnole.

 
 

7ème c'est parfaitement dans le tableau de marche décidé par Laurent Fellon et son pilote et c'est autant d'engrangé en prévisions de lendemains peut-être moins favorables.

Sans compter que Johann a pu également se faire plaisir en s'arsouillant avec les pilotes qui l'entouraient ce qui est aussi le but 1er d'un GP moto.

 
 
Johann Zarco

J’ai pris un bon départ et au 1er virage j’ai pu doubler un pilote.

A la sortie du 2ème virage WEBB s’est écarté j’ai dû couper pour ne pas le percuter.

J’ai reperdu une place et rétrogradé à la 11ème position. Pendant 4 tours on s’est doublé avec WEBB j’ai ensuite vu qu’il avait un bon rythme pour remonter, j’en ai profité pour rester derrière afin d’économiser mes pneus et ma moto.

 
 
Johann Zarco

C’est à 9 tours de la fin qu’on a remonté les 2 pilotes qui se battaient pour la 7ème place.

Pendant que je luttais avec ces pilotes j’ai gagné une place car Efren VASQUEZ est tombé.

Donc on se battait pour la 6ème place. Finalement la bagarre s’est terminée avec le pilote espagnol Moncayo.

J’ai pu le dépasser à l’entrée du dernier virage au dernier tour, j’ai beaucoup ralenti pour garder la corde et je savais que j’allais donc ressortir moins vite, c’est pour ça que j’ai essayé de maintenir Moncayo derrière moi mais il a réussi à me doubler car il est ressorti plus fort. 

 
 

Je suis très content de ma 7ème place car 9 points d’un coup c’est important.

Pour l’instant j’ai terminé cette course dans l’objectif qu’on s’est fixé avec mon coach, Laurent Fellon, et il va falloir que je reste très concentré et serein dans ma tête pour pouvoir être régulier dans ces positions des 10 premiers.

 
 
 
 
photos : Teams - Bridgestone - motogp.com - Red Bull
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