SUPERSPORT – Australie, tests, le debrief de Mike Di Meglio et de Christophe Guyot

Mike Di Meglio termine les deux jours d’essais en douzième position à l’issue de 8 heures de roulages intenses. les réactions de Christophe Guyot et de Mike Di Meglio.
 

 
 
Christophe Guyot
« Le circuit de Phillip Island a proposé deux jours de roulage pour l’ensemble du plateau.

Nous avons profité de cette opportunité pour essayer toutes les combinaisons possibles de réglages que propose notre Yamaha R6.

Ces deux journées ont été précieuses pour nous qui découvrons la catégorie.

La présence de tous les protagonistes nous a également permis de nous situer et d’évaluer nos marges de progression.

Nous avons testé de nombreuses solutions au niveau de la fourche, de l’amortisseur, de l’assiette de la moto, de son empattement, des braquets ou encore bien sûr des pneumatiques Pirelli que nous découvrirons sur cette piste si particulière.

Quelles que soient la configuration de notre Yamaha R6, nous n’étions jamais distancés de plus de deux secondes et nous terminons les essais à une 1,2 s du meilleur temps réalisé par Randy Krummenacher.

Un drapeau rouge à 10 minutes de la fin des essais nous a empêché de profiter du pneu neuf que nous venions de monter pour améliorer notre chrono mais nous ne ressentons aucune frustration.

Nous disposons maintenant de toutes les informations nécessaires pour préparer notre moto en assemblant les meilleures solutions trouvées.

Passer d’une Yamaha R1 parfaitement maîtrisée par Mike, à une Yamaha R6 qui exige un pilotage complètement différent représente un challenge difficile mais tout le monde est motivé pour tenter de le relever. »
 

 
 
Mike Di Meglio
« L »équipe a été en mesure de me faire essayer toutes les combinaisons possibles à tous les niveaux.

Cela me donne une grande confiance dans la configuration que nous avons définie.

D’autant qu’elle correspond à toutes les recommandations apportées par Öhlins et par Pirelli qui n’ont pas été avares de conseils pour mon arrivée dans le championnat.

Il m’a également fallu travailler mon pilotage qui ne peut être le même sur une R6 que sur une R1.

Avec ma R1 j’adore entrer très vite dans les courbes rapides et ensuite profiter de la puissance du moteur pour m’en extraire.

Avec une R6, il n’y a pas cette facilité de sortie et il faut trouver le bon compromis pour entrer vite sans perdre une vitesse de passage indispensable si l’on veut ressortir vite car le moteur est évidemment bien moins puissant que celui d’une R1.

Petit à petit, je prends mes repères et je me fais plaisir sur la moto. Vivement vendredi et le début des essais libres officiels pour ma première course en championnat du monde Supersport. »