BMW - la S 1000 RR |
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l'hypersport de BMW |
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Avec la nouvelle BMW S 1000 RR, la toute première supersportive à quatre
cylindres en ligne, BMW
rentre de plain pied dans un nouveau créneau.
D’une puissance de 193ch (107 ch en version française) pour un poids de
204 kg seulement réservoir plein (183 kg à sec, 206,5 kg avec Race ABS),
cette supersportive innovante ne se distingue pas seulement par son rapport
poids/puissance et ses performances absolument brillants. |
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Grâce au
Race ABS et au Contrôle de traction dynamique DTC (Dynamic Traction
Control), elle fixe aussi de nouveaux standards en termes de omportement
dynamique, de sécurité de conduite et d’innovation.
Des innovations au service d'un cahier des charges qui laisse rêveur : une puissance de pointe élevée, une large plage de régimes, une grande facilité à monter dans les
tours, une rigidité optimale de la partie cycle ainsi qu’un réglage parfait du
moteur. |
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la S 1000 RR SBK |
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le concept |
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sommaire |
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En résumé les objectifs de développement fixés pour la S 1000 RR étaient les suivants
• des valeurs de pointe pour les performances du moteur et les
performances routières ;
• une partie cycle stable offrant une maniabilité et une traction de top niveau ;
• un look dynamique typé BMW Motorrad ;
• un poids total très bas ;
• une qualité de top niveau typiquement BMW. |
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Position unique dans la concurrence |
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Des décennies durant, le principe du quatre cylindres en ligne et du cadre
périmétrique en aluminium a été perfectionné surtout dans le peloton des
motos supersportives pour s’établir comme le concept technique dominant.
Les avantages dans le domaine du comportement dynamique, de
l’endurance et de la fabrication parlent en faveur de ce principe. |
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la S 1000 RR SBK |
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C’est pour ces raisons que la nouvelle S 1000 RR mise, elle aussi, sur cette
architecture à la conception très éprouvée.
Mais même si la S 1000 RR
semble ainsi présenter avec son quatre cylindres en ligne et son cadre
périmétrique en aluminium des parallèles avec ses concurrentes, l’équipe
d’étude de BMW Motorrad a réussi à améliorer ce concept à quasiment tous
les niveaux. |
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C’est ainsi que la S 1000 RR n’affiche pas seulement de
nombreuses différences sur le plan de la technique, des performances et du
design, mais témoigne aussi avec sa conception globale compacte de
l’expertise des ingénieurs européens dans le segment des supersportives à
quatre cylindres. |
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Sportivité et dynamisme de conduite au maximum. |
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Jamais auparavant, une moto BMW n’a été conçue et construite de manière
aussi intransigeante en vue d’une utilisation supersportive.
Pourtant, la
nouvelle S 1000 RR garde nombre de vertus toujours caractéristiques de
toute BMW : sportivité et dynamisme de conduite extrêmes, mais aussi
grande aptitude au quotidien, maniabilité empreinte de facilité en présence
d’une stabilité absolue, performances impressionnantes en présence d’une
sécurité active maximale et design à la fois dynamique et original en
présence d’une ergonomie et d’une aérodynamique optimales. |
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Caractéristiques moteur au choix ainsi que Race ABS
et Contrôle de traction DTC (Dynamic Traction Control) |
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La nouvelle S 1000 RR séduit de plus par les qualités typiques de BMW que
sont la longévité, la qualité de la finition ainsi que l’excellente
écocompatibilité grâce à un système de dépollution ultramoderne
comprenant deux pots catalytiques trifonctionnels réglés par sonde lambda et
présentant le potentiel pour répondre aussi à des dispositions antipollution
futures. |
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Disponible en option en départ usine, le Race ABS spécialement
conçu pour la S 1000 RR et ses missions supersportives offre un net gain de
sécurité active au freinage.
Le Contrôle de traction dynamique piloté DTC
(Dynamic Traction Control) également disponible en option se traduit, quant à lui, par une hausse sensible de la sécurité de conduite active à
l’accélération. |
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la S 1000 RR SBK |
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Par simple actionnement d’un bouton, le pilote peut de plus
choisir différentes cartographies moteur individuelles, adaptées à différentes
conditions d’utilisation, telles que route mouillée (« Rain »), route (« Sport »),
circuit en pneus supersport (« Race ») ou circuit en pneus lisses (« Slick »).
Le Race ABS et le Contrôle de traction sont combinés avec le mode de
conduite momentanément activé et donc entièrement harmonisés pour
assurer un maximum de performances et de sécurité.
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Distribution à l’image du moteur BMW de Formule 1 |
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Lors du développement de la nouvelle S 1000 RR, le principal objectif
consistait à créer une supersportive brillant par une puissance moteur
magistrale tout en offrant une facilité de conduite maximale afin d’obtenir des
performances globales optimales.
Le quatre cylindres en ligne refroidi par
eau animant la nouvelle moto est une conception entièrement nouvelle
délivrant une puissance de pointe de 193 ch (107 ch en version française) à
13 000 tr/mn pour un régime maximal de 14 200 tr/mn. |
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la S 1000 RR SBK |
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Le couple maximal de
112 Newtons-mètres est atteint à 9 750 tr/mn. Par analogie aux moteurs
BMW de Formule 1, les deux soupapes d’admission et les deux soupapes
d’échappement par cylindre, réalisées en titane léger, sont actionnées par
des linguets individuels très petits et très légers.
En association avec une
chaîne dentée courte, entraînée par un pignon intermédiaire, pour l’entraînement des arbres à cames, cette conception garantit une tenue
maximale aux régimes élevés et le respect rigoureux du diagramme de
distribution tout en assurant une faible hauteur. |
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De plus, la mise en oeuvre de
linguets extrêmement petits et légers donne aux ingénieurs une plus grande
latitude dans la définition des courbes de levée des soupapes et, donc, le
choix de la meilleure caractéristique de puissance, que ce soit pour
l’utilisation sur route ou sur circuit.
Tous les détails du moteur se distinguent
par leur compacité et leur légèreté particulières.
Le résultat : le moteur de
base ne pèse que 59,8 kg et convainc par sa très faible largeur. |
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Ligne d’échappement innovante avec tubes d’interférence à volet pour
une caractéristique de puissance optimale. |
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La ligne d’échappement tout acier spécial de la S 1000 RR est entièrement
conçue pour une caractéristique de puissance optimale.
Elle fonctionne
d’après le principe 4-en-2-en-1, c’est-à-dire que les quatre collecteurs
individuels de longueur identique, logés sous le carter moteur, sont d’abord
ramenés à deux tuyaux qui débouchent ensuite sur un silencieux avant
grand volume. |
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De là, les gaz d’échappement sont évacués à l’air ambiant via
un silencieux arrière très court assurant une excellente dynamique.
Des
courbes de puissance et de couple homogènes et, par là, un moteur facile à
conduire sont considérés comme une condition sine qua non pour des
performances sportives sur route et des temps au tour rapides sur circuit.
C’est pourquoi la S 1000 RR possède deux volets placés dans les deux
tubes d’interférence de raccordement pour les deux collecteurs extérieurs et
les deux collecteurs intérieurs, à proximité directe des conduits
d’échappement. |
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Un servomoteur ouvre ou ferme ces volets en fonction de
différents paramètres, comme le régime moteur et la position des papillons,
libérant ou coupant ainsi la liaison entre les deux tuyaux collecteurs.
Les
oscillations dans le flux des gaz d’échappement s’en trouvent accordées de
sorte à réduire la contre-pression des gaz d’échappement au moment décisif
(comparable à l’effet d’un silencieux racing) et à augmenter ainsi le
remplissage des cylindres.
Cette astuce apporte une contribution essentielle aux performances globales élevées et homogènes de la S 1000 RR. |
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la S 1000 RR SBK |
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La supersportive la plus légère dotée d’un ABS |
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Quant à la partie cycle, la nouvelle S 1000 RR se définit aussi au plus haut
niveau.
Affichant 206,5 kg réservoir plein et en ordre de marche, elle est de
loin la supersportive la plus légère se targuant d’une cylindrée de 999 cc et
d’un ABS.
Le cadre périmétrique en aluminium intègre le moteur incliné de
32 ° vers l’avant comme un élément porteur au service d’une rigidité torsionnelle
optimale pour un poids aussi bas que possible. |
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La roue avant est
guidée dans une fourche inversée avec des tubes plongeurs d’un diamètre généreux de 46 mm, alors que la roue arrière est logée dans un bras
oscillant en aluminium rigide en torsion.
La suspension et l’amortissement
sont assurés par un combiné ressort/amortisseur articulé via un levier de
renvoi.
Pour la partie arrière du cadre, la S 1000 RR fait appel à une
conception soudée en profilés d’alliage léger vissée sur le cadre principal.
Elle associe un faible poids avec une grande stabilité et une certaine
robustesse que les pilotes et leurs équipes apprécient surtout dans
l’utilisation pratique sur le circuit. |
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Le pilote au centre de l’action |
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La position parfaite au guidon est entièrement adaptée aux besoins du pilote
et aux applications sportives prévues pour la moto : elle est active, ramassée
et orientée vers l’avant.
Sur la S 1000 RR, BMW a surtout tenu à
réaliser une ergonomie prenant parfaitement en compte les besoins de tous
les pilotes, petits ou grands, de sorte à ce qu’ils soient toujours au centre de
l’action.
La partie réservoir est aussi étroite que sur des 600 cm³ et confère
ainsi au pilote la sensation d’une maîtrise parfaite. |
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Outre la construction légère, des dimensions aussi réduites que possible
comptaient parmi les priorités ayant régi le développement de la S 1000 RR.
Ainsi par exemple, l’alésage de cylindre le plus important dans ce segment,
soit 80 mm, ainsi que la largeur de culasse en résultant a défié l’ingéniosité
des ingénieurs qui étaient appelés d’une part à conférer à la S 1000 RR des
contours avant extrêmement graciles et d’autre part à assurer un débit d’air
de refroidissement aussi efficace que possible.
Des défis techniques comme
ceux-ci ainsi qu’une période de développement de quatre ans seulement ont
fait de la S 1000 RR un projet de conception intégral prédestiné à la mise en
oeuvre intense de la C.A.O. (conception assistée par ordinateur) et de
méthodes de calcul ultramodernes, telles que les calculs aérodynamiques. |
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la S 1000 RR SBK |
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moteur |
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sommaire |
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Quatre cylindres en ligne hautes performances au service de
performances maximales. |
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Le quatre cylindres en ligne de conception entièrement nouvelle animant la
BMW S 1000 RR a une cylindrée de 999 cm³, résultant d’un alésage de
80 mm et d’une course de 49,7 mm.
Le rapport alésage/course supercarré
de 0,621 est la base d’un moteur hautes performances pur sang.
Sa puissance nominale est de 193ch (107 ch en version française) à
13 000 tr/mn et il atteint son couple maximal de 112 Newtons-mètres à
9 750 tr/mn.
Le moteur de la S 1000 RR fixe ainsi de nouveaux standards
dans le segment des supersportives de 1 000 cm³. |
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Les principaux objectifs de développement fixés pour le nouveau moteur
s’appelaient : créer un dynamisme et une caractéristique sportive du plus
haut niveau associées à une facilité de conduite maximale, à des dimensions
compactes et un poids aussi réduit que possible.
N’affichant que 59,8 kg sur
la balance, le moteur de la S 1000 RR est en effet le quatre cylindres de
1 000 cm³ le plus léger dans le peloton concurrentiel. |
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Comme tous les moteurs destinés aux motos BMW, le groupe animant la
S 1000 RR repose sur un concept d’ensemble bien pensé avec une
disposition peu encombrante de tous les périphériques ainsi que de la boîte
à six rapports intégrée à sélection par fourchettes et crabots.
Conformément à l’objectif de réaliser un moteur pur sang pour une supersportive, les
motoristes ont développé un groupe particulièrement compact permettant de
concentrer les masses de manière idéale autour du centre de gravité de la
moto.
Bien que l’alésage soit de 80 mm, la largeur du moteur au niveau du
vilebrequin n’est que de 463 mm. Avec 558 mm, la hauteur du groupe
propulseur est également très faible. |
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L’axe vertical des cylindres du moteur de la S 1000 RR est incliné de
32 degrés vers l’avant.
Il en résulte un centre de gravité optimal ainsi qu’une
répartition des masses en faveur de la roue avant, indispensable sur une
supersportive en vue de sensations absolument précises au guidon et d’une
transparence maximale quant au ressenti au guidon (feed-back) de la partie
avant.
Dans l’histoire de BMW Motorrad, qui remonte à plus de 85 ans, et dans
celle des quatre cylindres de la marque, vieille de plus de 25 ans, le nouveau
quatre cylindres en ligne de la S 1000 RR répond, lui aussi, au principe
traditionnel de BMW qui consiste à proposer des solutions techniques
exigeantes, originales et nettement supérieures à la norme. |
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80 millimètres, l’alésage le plus important parmi toutes les
concurrentes. |
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Le vilebrequin monopièce du moteur de la S 1000 RR est matricé en acier
trempé et revenu, logé sur paliers lisses et coudé, comme c’est la tradition, à
180 ° pour assurer des intervalles d’allumage réguliers.
Les tourillons et les
manetons présentent un diamètre identique de 34 mm. |
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Les bielles logées sur paliers lisses sont des pièces forgées particulièrement
légères en acier trempé et revenu.
D’une longueur de 103 mm, elles
permettent de conférer au moteur une hauteur peu encombrante et favorable
au centre de gravité tout en limitant les forces latérales agissant sur les
pistons à un niveau acceptable et en assurant un fonctionnement régulier du
moteur. |
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Paliers lisses compris, elles ne pèsent que 334 g. Le pied de bielle
est dépourvu de bague et présente un diamètre de 17 millimètres.
Deux
orifices de graissage pratiqués à un angle de 45 ° par rapport à l’axe vertical
dans le pied de bielle assurent l’alimentation en huile du logement des axes
de piston.
La coupure horizontale des bielles se fait selon la méthode
éprouvée consistant à briser la tête de bielle : elle est pour cela « cassée »
de manière ciblée dans son plan médian, sous l’action d’une force de traction
appliquée d’un coup sec, par voie hydraulique.
Les surfaces des deux pièces
permettent un ajustage ultraprécis sans demander de centrage
supplémentaire. |
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Dans les fûts de cylindres dont les surfaces de glissement sont pourvues
d’un revêtement Nikasil montent et descendent des pistons forgés du type
caisson de construction légère.
D’un diamètre de 80 mm, ils se distinguent
par une jupe ultracourte et portent deux segments étroits optimisés en
termes de friction ainsi qu’un segment racleur en trois pièces.
Peu profonds, la chambre de combustion, le fond de piston et les empreintes
de soupapes favorisent une combustion dans des conditions
thermodynamiques avantageuses.
Le fond de piston présente des contours
contribuant à l’allègement.
Le poids du piston complet équipé de son axe et
des segments est de 253 g seulement.
Pour évacuer la chaleur des têtes de
piston soumises à des contraintes thermiques élevées, celles-ci sont
refroidies de manière ciblée par des gicleurs d’huile dans le carter moteur.
Ainsi, le fonctionnement fiable est aussi garanti dans des conditions
extrêmes. En même temps, la durée de vie s’en trouve allongée. |
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Carter moteur ultracompact et hautement rigide. |
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Le carter moteur divisé horizontalement à hauteur du plan médian du
vilebrequin est en des alliages d’aluminium à haute résistance.
Le demicarter
supérieur compact réalisé par coulée en coquille forme un ensemble
hautement rigide comprenant les quatre cylindres et le logement supérieur
du vilebrequin.
Il abrite de plus la boîte à six rapports compacte et légère. Le
bloc avec la chemise d’eau est du type bloc fermé (close-deck) pour
assurer un maximum de rigidité, les surfaces de glissement des cylindres
sont dotées d’un revêtement Nikasil réduisant l’usure et le frottement.
Ledemi-carter inférieur également réalisé par coulée en coquille forme le carter
chapeau pour les paliers du vilebrequin et le logement de l’arbre de sortie de
la boîte de vitesses. |
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Culasse et distribution à linguets à l’image du moteur BMW de
Formule 1 |
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La performance, la caractéristique de puissance, la qualité de la combustion
et aussi la consommation d’un moteur dépendent pour une partie essentielle
de la culasse et de la distribution.
Pour la culasse à quatre soupapes par
cylindre de la S 1000 RR, les motoristes ont recherché la géométrie optimale
des conduits, la compacité, une thermodynamique idéale et un bilan
thermique efficace.
L’angle de dégagement serré permet d’obtenir des
conduits d’admission idéaux, parce que droits, et une chambre de
combustion compacte favorisant un rapport volumétrique élevé et un
rendement optimal.
En vue d’un rendement optimal et d’une tenue maximale aux régimes élevés,
sans négliger la rigidité, des masses en mouvement minimales et des
produits maximums de la levée des soupapes par l’angle de vilebrequin (=
surface sous la courbe de levée), la S 1000 RR possède une commande par
linguets et deux arbres à cames en tête.
Elle offre une combinaison parfaite
entre rigidité maximale et poids minimal des éléments en mouvement de la
distribution tout en permettant une culasse compacte avec, surtout, une faible hauteur. |
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La compensation du jeu des soupapes est assurée par des
pastilles d’épaisseur extrêmement petites et légères guidées dans les
coupelles de ressorts.
Côté admission, les coupelles de ressorts sont en un
matériau léger d’aluminium renforcé par des fibres. Les masses en
mouvement de la commande par linguets de la S 1000 RR sont environ
moitié moins lourdes que celles d’une solution à poussoirs à coupelle
comparable.
Les faibles masses oscillantes permettent une accélération
élevée des soupapes, ce qui assure des profils de cames pleins et de
grandes sections de passage aux soupapes.
C’est pourquoi les linguets mis
en oeuvre sur le moteur de la S 1000 RR sont extrêmement petits et légers.
La disposition des axes de logement des linguets est une autre particularité
distinguant la culasse : vu dans le sens de marche, les linguets sont orientés
vers l’arrière tant du côte admission que du côté échappement.
La largeur de
la culasse peut ainsi être encore réduite par rapport à une disposition
habituelle avec des axes orientés vers l’extérieur. |
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la S 1000 RR SBK |
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Angle de dégagement serré et soupapes légères en titane |
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L’angle de dégagement est de 11,2 degrés côté admission et de 13,3 degrés
côté échappement.
Les deux arbres à cames en tête en acier trempé et
revenu, logés directement au-dessus des soupapes, sont entraînés par un
renvoi disposé au-dessus du vilebrequin via une chaîne dentée.
Le pignon
intermédiaire a permis d’utiliser une chaîne dentée plus courte pour
l’entraînement des arbres à cames, ce qui accroît la précision de la
distribution tout en réduisant la largeur du moteur au niveau du vilebrequin.
La démultiplication dans le système de renvoi a de plus permis de limiter la
taille des deux pignons d’entraînement des arbres à cames, ce qui ajoute à
la compacité globale de la culasse.
Des ressorts de soupapes optimisés ainsi
qu’un mécanisme de tension hydraulique à frottement réduit contribuent à
minimiser les résistances à vaincre et, donc, à augmenter les performances. |
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Les deux soupapes d’admission et d’échappement en titane léger sont
actionnées par des linguets individuels très petits et très légers.
La
conception géométrique globale de la culasse permet un rapport idéal
d’environ 1/1 pour les linguets qui sont donc soumis à des contraintes
minimales en flexion.
Ils peuvent de ce fait être très fins et légers. Leur mise
en oeuvre offre aux motoristes une grande latitude dans la définition des
courbes de levée des soupapes et, donc, dans le choix de la meilleure
caractéristique de puissance, que ce soit pour l’utilisation sur route ou sur
circuit. |
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la S 1000 RR SBK |
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Coupelles de soupapes les plus grandes dans ce segment |
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Le régime moteur limite fixé pour la série est de 14 200 tr/mn, en termes de
tenue mécanique, la conception supporterait cependant des régimes
nettement supérieurs.
Vu l’alésage important de 80 millimètres, il a été
possible de loger des coupelles de soupapes au plus grand diamètre
possible, ce qui bénéficie à la puissance.
Le diamètre des coupelles de
soupapes est de 33,5 mm côté admission et de 27,2 mm côté échappement,
soit un nouveau record dans le segment des supersportives de 1 000 cm³ en
faveur d’un remplissage optimal.
Le diamètre des queues de soupapes est
de 5 mm.
Dans la zone de transition vers le siège de soupape, les conduits
d’admission ont fait l’objet d’un usinage asymétrique destiné à améliorer
l’écoulement des gaz et à optimiser ainsi le remplissage pour accroître la
puissance dans la plage des hauts régimes.
La chambre de combustion à calotte plate assure un rapport volumétrique
très élevé avec une tête de piston pratiquement plate,
thermodynamiquement avantageuse.
Avec un rapport de 13 à 1, le moteur
animant la S 1000 RR prend la tête des moteurs à essence de série et offre
une combustion idéale assurant un débit de puissance optimal ainsi qu’un
rendement maximal. |
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Système de graissage à carter humide compact et éprouvé |
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Pour le système de graissage, la S 1000 RR mise sur une lubrification à
carter humide avec une pompe trochoïdale, un système qui a fait ses
preuves dans ce segment.
Au lieu d’un échangeur thermique, un radiateur d’huile séparé intégré dans la
partie inférieure du carénage où il occupe une position aérodynamiquement
favorable sous le radiateur d’eau, assure le refroidissement de l’huile.
L’emploi d’un radiateur d’huile évite que le liquide de refroidissement ne
subisse un effet thermique supplémentaire indésirable et permet de mettre
en oeuvre un radiateur d’eau plus petit et plus léger et, donc, de diminuer la
quantité du liquide de refroidissement.
Le niveau d’huile se contrôle de manière pratique et simple à l’aide d’un petit
hublot sur le côté gauche du moteur, en dessous du couvercle de
l’alternateur.
La quantité d’huile moteur est de 3,9 litres, filtre compris. |
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Concept de refroidissement parfait pour un écoulement optimal,
un bilan thermique résistant et un poids réduit |
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Un concept de refroidissement innovant assure l’équilibre thermique du
moteur de la S 1000 RR. Le refroidissement de la culasse est à flux transversal ; refroidi, le liquide de refroidissement entre à droite, du côté
échappement plus chaud de la culasse.
Le refroidissement intense au niveau
de la culasse se traduit par une dissipation rapide de la chaleur et, par là,
une compensation thermique optimale pour une puissance maximale
justement là où la sollicitation thermique est la plus importante.
La pompe à eau bridée sur le côté droit du moteur est entraînée, comme
d’ailleurs la pompe à huile, par l’arbre primaire de la boîte de vitesses via une
chaîne à rouleaux simples.
La quantité de liquide de refroidissement (50 %
d’eau, 50 % de Glysantin) est de 2,9 litres seulement.
Le radiateur d’eau est cintré et de forme trapézoïdale ; il occupe une position
avantageuse tant pour le centre de gravité que pour l’aérodynamique, en
dessous de la tête de direction et devant le moteur.
Grâce à son rendement élevé et à l’optimisation aérodynamique du carénage et de l’écoulement de
l’air résultant d’essais approfondis en soufflerie, il peut se contenter d’une
surface relativement petite de 955 cm² seulement pour assurer un échange
thermique fiable de tous les instants.
Quant à l’arrivée d’air sur le radiateur
d’eau, BMW Motorrad a développé un système de canalisation d’air breveté
évacuant la chaleur avec une efficacité maximale. Il est associé à un concept
aérodynamique calculé avec soin et étudié en soufflerie pour assurer une évacuation optimale de l’air vicié du carénage.
Le sabot moteur s’est vu doter d’une canalisation d’air aérodynamiquement
raffinée afin que le carter d’huile et les tuyaux collecteurs soient refroidis
avec efficacité. |
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la S 1000 RR SBK |
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Périphériques légers logés de manière peu encombrante |
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Une faible largeur et une architecture compacte et surtout légère se sont
aussi trouvées au premier plan lors de la disposition des organes annexes
électriques et de leurs commandes.
C’est ainsi que l’alternateur triphasé doté
d’un aimant permanent est implanté sur l’extrémité gauche du vilebrequin.
Il
délivre 434 watts à 6 000 tr/mn et est conçu pour un régime maximal de
16 000 tr/mn.
Le démarreur à engrenage épicycloïdal logé à gauche derrière
les cylindres dans le demi-carter supérieur du moteur a une puissance de
800 watts et pèse 1 050 g.
Il est couplé par une roue libre et agit à un rapport
de réduction de 1 à 24,61 sur le flasque extérieur gauche du vilebrequin qui
prend la forme d’un pignon droit.
Pour des raisons d’allègement, le couvercle
gauche recouvrant l’alternateur et le démarreur est en magnésium léger. |
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Embrayage multidisques anti-dribble en bain d’huile, boîte à six
rapports et shifter HP (option) |
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Le couple est transmis du vilebrequin à un embrayage humide anti-dribble à
dix disques de friction (diamètre de 132,4 mm) via une transmission primaire
à pignons droits dans un rapport de 1 à 1,652.
Grâce au principe anti-dribble
ou anti-hopping, BMW Motorrad tient compte des exigences particulières
d’une utilisation supersportive, et surtout d’une exploitation sur circuit.
En
décélération, l’embrayage répondant à ce principe ne transmet plus le couple
de freinage du moteur à la roue arrière que sous certaines conditions.
Il évite
ainsi le blocage et le dribbling de la roue arrière fortement délestée suite au
transfert de masses dynamique en cas de freinage violent et de rétrogradage
simultané à l’entrée des virages.
La moto reste ainsi stable et facile à
maîtriser même dans les phases de freinage.
Le désaccouplement de
l’embrayage en décélération est assuré par voie mécanique grâce à un
mécanisme à rampes.
L’embrayage est actionné par le levier à main avec
une force maximale de 80 Newtons.
La force d’actionnement est transmise
par câble bowden au levier de débrayage sur le côté gauche du moteur, puis
au plateau de pression de l’embrayage via une tige de poussoir.
Par rapport à un actionnement hydraulique de l’embrayage, ce système a également
permis de gagner des grammes précieux.
Le couvercle d’embrayage en
magnésium léger répond également à l’ambition de l’équipe d’étude d’alléger
la moto. |
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La boîte à six rapports à sélection par fourchettes et crabots est une
conception très compacte et légère.
Les rapports de démultiplication sont
engagés via un tambour de sélection assemblé en acier léger et des
fourchettes à trois points d’appui.
Pour arriver à une conception aussi
compacte et courte que possible en vue d’une concentration optimale des
masses, les arbres primaire et secondaire sont superposés sur peu de place.
La longueur totale réduite du moteur en résultant permet de plus la mise en
oeuvre d’un bras oscillant long bénéficiant à une traction optimale.
Le tambour de sélection est creux pour réduire le poids et logé sur des
roulements.
Les fourchettes sont en acier et graissées par de l’huile sous
pression.
Les pignons sont à denture droite et pour assurer un verrouillage
optimal des rapports, les crabots et encoches sont contre-dépouillés.
La
transmission à la roue arrière est assurée par une chaîne à rouleaux à joints
toriques de 525 sur le côté gauche.
Sur la BMW S 1000 RR, le pilote a la possibilité, grâce au shifter HP
disponible en option qui avait été inauguré sur la HP2 Sport, de monter les
rapports sans actionner l’embrayage et, donc, quasiment sans rupture de charge.
Pour le passage du rapport, l’allumage et l’alimentation en carburant
sont coupés pour quelques fractions de seconde. Il est ainsi possible de
gagner quelques fractions de seconde précieuses à l’accélération.
Le shifter HP peut être associé aux platines repose-pied sport proposées
dans la gamme des accessoires. |
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Gestion moteur avec régulateur anticliquetis cylindre par cylindre pour
assurer des performances maximales |
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La S 1000 RR dispose de la gestion moteur numérique la plus évoluée
actuellement disponible pour une moto.
Le logiciel de la BMS-KP (pour
BMW Motor-Steuerung mit Klopfregelung = gestion moteur BMW avec
régulateur anticliquetis) est un développement interne spécialement conçu
pour la moto.
Injection phasée entièrement séquentielle, régulateur
anticliquetis intégré, traitement ultrarapide de nombreux signaux fournis par
des capteurs grâce à des microprocesseurs ultramodernes, compacité, poids
réduit et autodiagnostic – voilà ses principales caractéristiques.
Pour
répondre aux besoins d’une supersportive, la gestion a été dotée sur la
S 1000 RR d’un processeur plus rapide, perfectionnée et entièrement
réadaptée.
La gestion moteur dite basée sur le couple tient compte d’une multitude de
paramètres et permet ainsi le débit d’un couple précis et l’adaptation très fine
du moteur aux conditions extérieures les plus diverses.
La base de la gestion
est fournie par le volume d’air aspiré, déterminé indirectement grâce à l’angle
de papillon et au régime moteur.
En faisant appel à des paramètres
supplémentaires relatifs au moteur et à son environnement (température du
moteur, température de l’air, pression atmosphérique…) ainsi qu’à des
cartographies et à des fonctions de correction mises en mémoire, la gestion
moteur détermine des valeurs individuelles pour le débit d’injection et le point
d’allumage de chaque cylindre.
Le moteur requiert un carburant du type supercarburant sans plomb, soit un
indice d’octane d’au moins 95.
Le régulateur anticliquetis cylindre par cylindre
permet cependant d’augmenter encore la puissance du moteur lorsqu’un
carburant d’un indice d’octane supérieur est utilisé. |
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la S 1000 RR SBK |
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Longueurs d’admission variables pour une courbe de couple optimale
et une puissance maximale |
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L’injection est entièrement séquentielle, c’est-à-dire que le carburant est
injecté dans le conduit d’admission de manière individuelle, en fonction du
temps d’admission de chaque cylindre.
Pour améliorer la courbe de couple, la S 1000 RR fait appel à la technologie raffinée des tuyaux d’admission
pilotés.
En fonction du régime et géré par cartographie, un servomoteur
monté sur la boîte à air varie la longueur des trompes d’admission sur deux étages.
En vue d’obtenir un remplissage optimal, la quantité d’essence requise est
amenée au moteur via quatre injecteurs situés sur la rampe de papillons et
quatre injecteurs logés au-dessus du tuyau d’admission.
En fonction du
régime et de la puissance demandée, les injecteurs sont commandés soit
séparément soit en commun. |
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Dosage idéal du carburant grâce à la régulation variable de la pression |
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Le système d’alimentation en carburant est dépourvu de conduite de retour,
mais grâce à une régulation variable de la pression, il ne refoule que la
quantité de carburant effectivement requise par le moteur.
Cette régulation
débitmétrique permet de faire varier la pression du carburant
presqu’infiniment pour la formation d’un mélange optimal.
Elle est réalisée
par l’application d’une pression élevée de 3 à 5 bars à la pompe à essence électrique qui est d’ailleurs pour la première fois du type pilotée.
L’adaptation
variable de la pression du carburant au point de fonctionnement du moteur
est à ce jour unique dans le segment des supersportives.
La composition du
mélange est gérée à l’aide de deux sondes lambda.
Celles-ci sont placées à
la jonction des collecteurs d’échappement et saisissent avec précision la
composition des gaz d’échappement.
Sur la S 1000 RR, la gestion BMS-KP (pour BMW Motor-Steuerung mit
Klopfregelung = gestion oteur BMW avec régulateur anticliquetis) intègre
les fonctions d’un régulateur automatique du ralenti et d’un enrichissement
du mélange au démarrage à froid via les papillons à gestion électronique.
L’augmentation du régime de ralenti lors de la mise en température intervient
automatiquement en cas de besoin par relèvement du régime théorique pour
le régulateur de la gestion moteur. |
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Poignée des gaz électronique pour une réponse optimale et un dosage
précis des gaz |
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La commande des papillons d’un diamètre de 48 millimètres est assurée par
un moteur électrique sous forme d’un système d’accélération électronique,
appelé aussi ride-by-wire : le câble de la poignée des gaz transmet la
demande exprimée par le pilote à un capteur.
La gestion moteur tout électronique convertit cette demande en un couple correspondant et gère le
papillon en conséquence.
La saisie de tous les paramètres et leur conversion en couple permet d’assurer une facilité de conduite optimale dans les
situations les plus diverses jusqu’à l’intervention du contrôle de traction.
La poignée des gaz électronique fait appel au concept de surveillance à trois
niveaux qui a déjà fait ses preuves chez BMW dans la construction
automobile.
Sur la S 1000 RR, le système a été complété par une
liaison mécanique du câble avec l’actionneur électronique.
Celui-ci permet au
pilote de fermer le papillon dans toutes les circonstances. |
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la S 1000 RR SBK |
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Système d’admission avec un apport d’air optimisé au profit d’un
remplissage optimal |
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Chaque millimètre de la moto a été exploité pour offrir un volume maximal au
système d’admission.
La boîte à air d’un volume d’air purifié de 7,9 litres est
logée directement au-dessus du moteur et a également été conçue en vue
d’un débit de puissance et de couple maximal.
La prise d’air se trouve dans une position centrale au point où la pression
dynamique est la plus élevée, soit dans la partie supérieure du carénage
entre les deux phares.
De là, l’air d’admission est dirigé par une voie droite
idéale directement dans la boîte à air sur le filtre à air plat vertical en
traversant un conduit d’air passant par un tunnel à droite et à gauche de la
tête de direction.
Les concurrentes dans le segment des supersportives font
toutes confiance à un filtre à air plat horizontal qui requiert cependant la
déviation du flux d’air.
La solution adoptée sur la S 1000 RR peut se passer
de cette déviation peu avantageuse.
Le conduit d’air menant de la prise d’air
jusqu’au tunnel de la tête de direction sert en même temps de support pour
le combiné d’instruments, les rétroviseurs, les phares et l’avertisseur sonore.
Cette pièce en magnésium léger coulé sous pression permet donc de
renoncer à des fixations séparées et fait ainsi, elle aussi, gagner du poids.
De par son emplacement, la prise d’air placée dans la partie supérieure du
carénage exploite parfaitement l’« effet d’admission forcée » créé à ce niveau
et favorise ainsi efficacement le remplissage des cylindres à vitesse élevée.
En fonction de la vitesse, il se crée ainsi dans la boîte à air une surpression
pouvant atteindre 30 mbar.
Lorsque la moto évolue à 250 km/h, elle profite
ainsi d’une puissance supplémentaire de 4 kW.
Une valeur supérieure à
celles atteintes par toutes les concurrentes dans ce segment et soulignant
bien les excellentes conditions d’écoulement dans la boîte à air et la
canalisation de l’air d’admission de la S 1000 RR. |
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Ligne d’échappement hautes performances innovante avec tubes
d’interférence à volet |
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La ligne d’échappement de la S 1000 RR est, elle aussi, entièrement conçue
pour une caractéristique de puissance optimale.
Pour cette raison et pour
des raisons de poids, les ingénieurs ont renoncé en toute connaissance de
cause à une solution dite « sous selle » pour privilégier une disposition sous
le moteur.
Les quatre collecteurs individuels de longueur identique, logés
sous le carter moteur, sont d’abord ramenés à deux tuyaux (principe 4-en-2-
en-1) qui débouchent ensuite sur un silencieux avant grand volume à trois
chambres fonctionnant selon le principe de la réflexion.
De là, le flux des gaz
d’échappement est évacué à l’air ambiant via un silencieux arrière à
absorption très court et léger assurant une excellente dynamique.
L’enveloppe ainsi que la structure intérieure de la ligne d’échappement sont
réalisées entièrement en acier spécial haut de gamme.
Des courbes de puissance et de couple homogènes permettant d’obtenir un
moteur facile à conduire sont considérées comme une condition sine qua
non pour des performances sportives sur route et des temps au tour rapides
sur circuit. |
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C’est pourquoi la ligne d’échappement de la S 1000 RR possède
deux volets placés dans les deux tubes d’interférence de raccordement pour
les deux collecteurs extérieurs et les deux collecteurs intérieurs, à proximité
directe des conduits d’échappement.
Un servomoteur ouvre ou ferme ces
volets en fonction de différents paramètres, comme le régime moteur et la
position des papillons, libérant ou coupant ainsi la liaison entre les deux
tuyaux collecteurs.
Les oscillations dans le flux des gaz d’échappement s’en
trouvent accordées de sorte à réduire la contre-pression des gaz
d’échappement au moment décisif (comparable à l’effet d’un silencieux
racing) et à augmenter ainsi le remplissage des cylindres.
Cette technique à
ce jour inédite dans la construction de motos de série apporte une
contribution essentielle à la caractéristique de puissance homogène et
vigoureuse du moteur, à d’excellentes reprises et, donc, aux performances
globales élevées de la S 1000 RR.
Les deux pots catalytiques à monolithe métallique d’une densité de 100 cellules/
pouce² sont situés à l’embouchure des collecteurs dans le silencieux
avant.
Ils sont revêtus d’une couche de rhodium et de palladium se distinguant par
une résistance thermique et une durée de vie élevées. |
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Petit silencieux arrière léger grâce au volet d’échappement |
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Bien que la S 1000 RR délivre une puissance moteur maximale, elle
respecte les normes antibruit et antipollution les plus sévères ; entre autres,
elle fait pour cela appel à un volet piloté logé devant le silencieux arrière.
Ce
volet s’ouvre progressivement au fur et à mesure que le régime moteur
augmente jusqu’au dégagement optimal de la section.
La section ainsi
modulée crée une sonorité grave dans la plage des régimes inférieurs à
moyens, alors que l’ouverture d’une section plus grande dans la plage des
régimes supérieurs assure la puissance maximale et une sonorité
ultrasportive.
La forme très compacte du silencieux arrière souligne encore la sveltesse de
la moto et lui permet une prise d’angle hors du commun.
Outre sa
contribution importante au potentiel de puissance impressionnant de la moto,
le silencieux arrière est aussi à la base d’une sonorité vigoureuse et sportive.
La ligne d’échappement complète en acier spécial n’affiche que
10,7 kilogrammes sur la balance et est de plus le système d’échappement à
dispositif de dépollution piloté le plus compact de son segment.
La gamme des accessoires proposée pour la S 1000 RR comprend un
silencieux adaptable du type slip-on signé Akrapović® ; en titane avec cache
en carbone, il est très sportif et ultraléger. |
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Modes de conduite « Rain », « Sport », « Race » et « Slick » au choix
du pilote pour une adaptation optimale aux conditions régnantes |
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Par simple actionnement d’un bouton au guidon, le pilote de la S 1000 RR
peut choisir différents modes de conduite adaptés à différentes conditions
d’utilisation, telles que la route, la route mouillée ou le circuit.
Il appuie pour
cela sur le bouton « Mode » placé sur le commodo droit du guidon jusqu’à ce
que le mode souhaité s’affiche sur le visuel du combiné d’instruments.
Lorsqu’il actionne le levier d’embrayage et ramène la poignée de gaz en
position ralenti, son choix est aussi effectué en roulant et le mode souhaité
enclenché.
Au redémarrage, le dernier mode choisi est réactivé.
Sur route mouillée et, donc, peu adhérente, le mode « Rain » ramène la
puissance maximale à 110 kW (150 ch).
La courbe de puissance et de
couple est particulièrement homogène dans ce mode et le moteur réagit et
débite sa puissance tout en douceur. |
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la S 1000 RR SBK |
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Sur route sèche, le mode « Sport » met à disposition la pleine puissance de
193ch (107 ch en version française).
Le moteur réagit alors très spontanément à l’accélération. Ce mode a été conçu essentiellement pour la
conduite sur les petites routes.
En revanche, le mode « Race » a été développé spécialement pour
l’utilisation de la S 1000 RR sur circuit, avec des pneus supersport
homologués pour la route.
Il libère également la pleine puissance, la réponse
du moteur étant absolument directe et sensiblement plus dynamique.
Le mode « Slick » est, quant à lui, prévu exclusivement pour l’utilisation sur
circuit avec des pneus lisses.
Comme le mode « Race », ce mode fournit
toute la puissance du moteur et celui-ci réagit avec une spontanéité
maximale.
Cette configuration est donc adaptée à la course ou à une
utilisation dans des conditions racing.
À la différence du mode « Race », le
DTC (Dynamic Traction Control) ne fonctionne en permanence qu’à partir
d’un angle d’inclinaison de plus de 20 degrés.
À des angles inférieurs à
20 degrés, le décollement de la roue avant (wheelie) n’est donc pas évité et
admis pendant 5 secondes afin d’assurer la meilleure propulsion possible à
l’accélération en sortie de virage. |
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Alors que le pilote peut activer les trois modes « Rain », « Sport » et
« Race » d’un coup de pouce sur le bouton au guidon, le mode « Slick » est
doté d’un blocage d’activation sous forme de fiche codeuse pour le boîtier
électronique logé sous la selle pilote de la S 1000 RR.
Ce mode activant non
seulement un réglage moteur plus dynamique, mais aussi des réglages ABS
et DTC (Dynamic Traction Control) adaptés à la conduite aux limites de
l’adhérence avec des pneus lisses (slick), il n’est libéré que lorsque la fiche a été mise en place.
Dans ce mode, le DTC ne se prête pas à des revêtements
présentant un coefficient d’adhérence extrêmement bas, comme les pavés
mouillés ou les gravillons.
Le Race ABS et le Contrôle de traction DTC (Dynamic Traction Control) sont
combinés individuellement à chacun des modes et donc entièrement
harmonisés pour assurer un maximum de performances et de sécurité.
En cas de besoin, les fonctions Race ABS et DTC (Dynamic Traction Control)
peuvent être désactivées séparément. |
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Contrôle de traction DTC (Dynamic Traction Control) pour un surplus
de sécurité à l’accélération |
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La S 1000 RR peut recevoir le Contrôle de traction dynamique DTC
(Dynamic Traction Control) disponible en option en départ usine et tient ainsi compte de l’énorme dynamisme et des utilisations supersportives auxquelles
la S 1000 RR est vouée.
Le DTC (Dynamic Traction Control) est un développement issu de la
compétition qui est par exemple aussi mis en oeuvre sur la version de course
Superbike de la S 1000 RR au Championnat du Monde de Superbike
(WSBK).
Il contribue de manière considérable aux performances globales
impressionnantes et à la sécurité de conduite exemplaire dont la S 1000 RR
fait preuve.
Le nouveau DTC (Dynamic Traction Control) offre surtout une aide précieuse
au pilote dans des conditions d’utilisation changeantes, sur des pistes
n’offrant que peu d’accroche ou en cas d’adhérence variant brutalement.
Il évite dans une large mesure le patinage peu apprécié de la roue arrière à
l’accélération et donc, la perte de guidage latéral pouvant entraîner le
dérapage de la roue arrière ou, pire, la chute. |
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la S 1000 RR SBK |
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En comparant la vitesse de
rotation de la roue avant et de la roue arrière grâce aux capteurs ABS et en
tenant compte des données fournies par le capteur de prise d’angle, le
cerveau électronique reconnaît si la roue arrière patine et intervient alors, via
la gestion moteur, sur l’angle d’allumage dans le sens du retard ainsi que sur
la position des papillons afin de réduire la puissance débitée par le moteur.
À
la différence des systèmes ASC connus de BMW Motorrad, le DTC (Dynamic
Traction Control) saisit également l’angle d’inclinaison de la moto grâce à un
réseau de capteurs raffiné et en tient compte dans ses interventions
régulatrices.
Comme le nouveau BMW Motorrad Race ABS, le DTC (Dynamic Traction
Control) est toujours combiné de manière individuelle avec les modes mis à
disposition par la gestion moteur.
En mode « Rain » pour la conduite sur route mouillée, le Contrôle de traction
intervient très tôt avant que la limite de l’adhérence ne soit atteinte, afin
d’assurer même dans des conditions routières difficiles un maximum de
sécurité au pilote sans pour autant affecter le plaisir au guidon.
En mode « Sport », soit sur route sèche et surtout sur les routes de
campagne, le Contrôle de traction intervient plus tard, les coefficients
d’adhérence étant nettement plus favorables dans ces conditions.
Cette
configuration permet des accélérations sûres et pourtant sportives en sortie
de virage et procure ainsi un plaisir maximal sur les routes ouvertes. |
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En mode « Race », le DTC (Dynamic Traction Control) affiche un réglage se
rapprochant nettement des limites de la physique et s’adapte à une conduite
sur circuit résolument sportive de la moto chaussée de pneus sport
homologués pour la route.
En mode « Slick », le DTC (Dynamic Traction Control) est également adapté
à la conduite sur circuit, mais il tient compte des coefficients d’adhérence
nettement supérieurs des pneus lisses et du style de conduite racing qui en
résulte.
Bien que le DTC (Dynamic Traction Control) constitue une aide précieuse
pour le pilote et, par là, un surplus de sécurité énorme à l’accélération, il ne
saura pas – comme d’ailleurs le Race ABS – redéfinir les limites imposées
par la physique.
Il sera toujours possible de dépasser ces limites suite à une
erreur d’appréciation de la situation ou une erreur de pilotage, ce qui peut
dans le cas extrême entraîner la chute.
Le DTC (Dynamic Traction Control)
aide cependant le motard à exploiter nettement mieux, et donc, plus
sûrement les performances de la S 1000 RR à l’approche des limites dictées
par la physique.
Dans des situations particulières, il est aussi possible de
désactiver séparément le DTC (Dynamic Traction Control). |
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la S 1000 RR SBK |
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les points forts techniques |
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sommaire |
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• Performances routières du plus haut niveau et un maximum de
dynamisme dans le segment des supersportives.
• Puissance moteur 193ch (107 ch en version française) à 13 000 tr/mn et
un couple maximal de 112 Newtons-mètres à 9 750 tr/mn.
• Avec 206,5 kg réservoir plein et en ordre de marche, supersportive la
plus légère de la catégorie des 1 000 cm³ avec ABS.
• Avec 1,05 respectivement 1,06 kg par cheval-vapeur (sans / avec Race
ABS), meilleur rapport poids/puissance de sa catégorie.
• Option Race ABS pour assurer une puissance de freinage et une sécurité
au freinage hors du commun. Le poids du système n’est que de 2,5 kg,
alors que d’autres solutions accusent jusqu’à 10 kg sur la balance.
• Option Contrôle de traction DTC (Dynamic Traction Control) en
association avec le Race ABS pour assurer des performances et une
sécurité de conduite active maximales à l’accélération. |
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la S 1000 RR SBK |
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• Seule supersportive proposant un Race ABS et un Contrôle de traction
DTC (Dynamic Traction Control).
• Quatre modes de conduite que le conducteur peut choisir par simple
actionnement d’un bouton pour adapter sa moto aux conditions
suivantes : route mouillée, route, circuit en pneus sport et circuit en pneus
lisses (slick).
• Réglage intégral du Race ABS, du DTC (Dynamic Traction Control) et de
la gestion moteur pour les quatre modes de conduite.
• Distribution extrêmement résistante aux régimes élevés, se distinguant
par des linguets individuels et des soupapes en titane à l’image des
moteurs BMW de Formule 1.
• Ligne d’échappement innovante avec un petit silencieux arrière court, un
silencieux avant et des volets de tubes d’interférence pilotés ainsi qu’un
volet d’échappement piloté et deux pots catalytiques trifonctionnels réglés
par sonde lambda.
• Dosage optimal des gaz en présence d’une sécurité de fonctionnement
maximale grâce à une poignée des gaz électronique (ride-by-wire) et
deux câbles bowden (ouverture, fermeture) vers le transmetteur de
papillon.
• Respect de toutes les normes antipollution en vigueur et potentiel pour
répondre à des dispositions futures grâce à deux pots catalytiques pilotés
et à la gestion moteur numérique. |
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la S 1000 RR SBK |
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• Éléments amortisseurs présentant une large plage de réglage de la base
du ressort, en détente et en compression ainsi qu’une réserve
d’amortissement maximale, surtout pour le circuit de course.
• De nouvelles possibilités de réglage clairement définies et, donc, simples
pour le réglage (setup) de la partie cycle.
• Réservoir en aluminium unique dans ce segment pour alléger encore le
poids.
• Maniabilité grisante en présence d’une stabilité formidable à haute
vitesse et au freinage.
• Combiné d’instruments multifonctionnel comprenant des éléments racing
comme un chronometer embarqué (laptimer). Tous les réglages peuvent être effectués directement depuis le bout du guidon.
• Commandes au guidon d’une nouvelle génération à ergonomie
optimisée.
• Aérodynamique peaufinée et ergonomie sportive adaptée aux petits
gabarits comme aux grands.
• Shifter HP pour monter les rapports sans actionnement de l’embrayage ni rupture de charge, disponible en option.
• Dotation bien fournie et accessoires taillés sur mesure, au niveau
BMW élevé reconnu. |
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la partie cycle |
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sommaire |
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Une partie cycle se distinguant par une technique innovante pour des
performances supersportives du plus haut niveau |
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La conception rigoureuse de la BMW S 1000 RR comme supersportive ne se
reflète pas seulement dans la technique fascinante de son moteur visant les
meilleures performances.
En effet, le dynamisme incomparable de la moto
résulte aussi pour une bonne part de sa précision d’un niveau inhabituel et
de son agilité quasi naturelle.
C’est ainsi que la S 1000 RR se définit aussi
au plus haut niveau de par la technique de sa partie cycle.
C’est le cadre périmétrique en aluminium d’un poids de 11,98 kg seulement
qui constitue le coeur de la partie cycle. Il intègre le moteur incliné de 32°
vers l’avant comme un élément porteur.
Ce type de cadre s’est depuis bien
longtemps déjà imposé dans une bonne partie du segment des supersportives.
Lors du développement de la S 1000 RR, les ingénieurs de
BMW Motorrad n’ont cependant jamais perdu de vue la conception
d’ensemble à laquelle ils voulaient conférer un dynamisme maximal.
Dans
une communication et une coopération étroites avec les motoristes et les
stylistes, ils ont ainsi créé une partie cycle qui fixe à bien des égards de
nouvelles références. |
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La supersportive la plus légère de la catégorie des 1 000 cm³
avec ABS |
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Affichant 206,5 kg réservoir plein et en ordre de marche, la nouvelle
S 1000 RR est la supersportive la plus légère se targuant d’une cylindrée de
999 cc et d’un Race ABS.
Mais cela ne suffit pas pour expliquer les qualités
dynamiques uniques de la S 1000 RR.
En effet, elles résultent plutôt de la
position du centre de gravité global défini dans de longues séries d’essais
ainsi que de la géométrie de la partie cycle.
C’est ainsi que l’angle de tête de
direction est droit (66,1 °) et la chasse courte (95,9 mm).
Pour définir un cadre présentant des valeurs de rigidité idéales pour un poids
aussi réduit que possible, BMW Motorrad a misé – comme dans
pratiquement tous les domaines de développement de la nouvelle
S 1000 RR – tout autant sur des modèles de calcul que sur des simulations,
sur la C.A.O. et sur d’innombrables essais de roulage. |
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Cadre périmétrique en aluminium intégrant le moteur comme
élément porteur |
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Les études ont débouché sur un cadre périmétrique en aluminium, une
structure soudée à partir de quatre éléments moulés individuels.
Cette
conception a surtout permis de répondre aux énormes défis concernant la
réalisation d’une taille fine et d’une grande boîte à air.
La définition des
valeurs de rigidité a été arrêtée suite à d’importants calculs et simulations et à une multitude d’essais de roulage avec différentes variantes.
La tête de direction ainsi que les deux parties latérales intégrant les supports
du moteur sont réalisées par coulée par basculement, alors que la partie
arrière avec le logement arrière du moteur, le logement du bras oscillant ainsi
que les logements pour les repose-pied et le mécanisme cinématique est
réalisé par coulée en coquille basse pression. |
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Troy Corser |
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Un robot de soudage de
précision assemble les pièces dans le Centre de compétence Aluminium de
l’Usine motos BMW à Berlin pour qu’elles forment un ensemble hautement
rigide.
Pour la conception de la partie arrière du cadre, la S 1000 RR fait appel à
une structure soudée en profilés carrés d’aluminium vissée sur le cadre
principal.
Cette structure marie un poids réduit avec une grande stabilité et
une certaine robustesse que les pilotes et leurs équipes apprécient surtout
dans l’utilisation pratique sur le circuit.
Elle garantit en outre un excellent
accès au combiné ressort/amortisseur, par exemple à des fins de réglage. |
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Double bras oscillant long pour une traction optimale |
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Ne perdant jamais de vue les performances globales optimales visées pour
la S 1000 RR, l’équipe d’étude de BMW Motorrad s’est aussi penchée sur
l’adhérence mécanique et donc la traction lors du développement de la partie
cycle.
Dans ce contexte, un bras oscillant arrière long s’avère avantageux,
les forces de redressement et de délestage dus aux couples positifs et
négatifs que les brins de chaîne supérieur et inférieur transmettent au niveau
de la roue arrière étant ainsi réduites.
Ce qui se traduit par une transmission
optimale de la force motrice avec, à la clé, des performances élevées ainsi
qu’une partie arrière moins nerveuse et plus calculable surtout à
l’accélération.
Avec une longueur efficace totale de 593 mm entre le pivot du bras oscillant
et l’axe de la roue arrière, la S 1000 RR possède l’un des bras oscillant les
plus longs dans le segment des supersportives.
La réalisation du logement
de ce bras dans le cadre tient également compte de la vocation
hypersportive de la moto, surtout sur circuit.
Les inserts recevant les
roulements sur lesquels le bras oscillant est logé dans le cadre permettent
d’exercer une influence sur la hauteur du pivot du bras et, par là, d’adapter
l’effet anticabrage aux besoins personnels du pilote et aux exigences
particulières du circuit emprunté. |
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Pour minimiser le poids et pour maximiser la rigidité torsionnelle, les
ingénieurs ont opté pour un double bras oscillant constitué de tôles
d’aluminium embouties à paroi mince et d’une coquille inférieure moulée.
Cette dernière abrite toutes les pièces raccordées soumises à de fortes
sollicitations mécaniques, comme les articulations du système cinématique,
le logement du bras et le logement de la roue arrière.
Dans la fabrication, elle
garantit le respect de tolérances minimales sur ces points du bras importants
en termes de cinématique.
Trois éléments en tôle d’aluminium emboutie d’une épaisseur de paroi de
2,5 millimètres forment avec la coquille inférieure moulée le corps ultraléger
mais très rigide en torsion du bras oscillant ; il ne pèse que
6,22 kilogrammes.
Du côté gauche, la chaîne de transmission traverse le
bras oscillant dans un tunnel.
La grande plage de réglage du logement de l’axe de roue arrière (45 mm)
permet de faire varier la position de l’axe sur 17,5 mm vers l’avant et sur
27,5 mm vers l’arrière, selon que le pilote exige une faible tendance au
wheelie (déplacement vers l’arrière) ou plutôt plus de traction (déplacement
vers l’avant).
L’empattement (1 432 mm au poids à vide selon DIN) varie en
conséquence et s’établit entre 1 414,5 et 1 459,5 mm. |
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Éléments de suspension entièrement réglables bénéficiant d’une
importante réserve d’amortissement |
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Pour conférer des qualités optimales à la partie cycle, la S 1000 RR s’est vue
doter d’un combiné ressort/amortisseur central permettant de régler la
précontrainte du ressort ainsi que la détente et la compression de
l’amortisseur.
Le combiné autorise de plus un réglage basse vitesse (p. ex.
sur de longues ondulations) et un réglage haute vitesse (p. ex. en cas de
chocs rapprochés) pour l’étage de compression de l’amortisseur et offre ainsi
des possibilités de tarage parfaites adaptant même la réponse à des
excitations nuancées.
Le combiné ressort/amortisseur est articulé par un mécanisme cinématique compact et léger.
Sa large plage de réglage et ses
réserves d’amortissement importantes tiennent compte des utilisations
variées de la moto avec, surtout, la conduite sur circuit.
La course de
débattement totale est de 130 mm au niveau de la roue arrière, dont 90 mm
de débattement positif et 40 mm de débattement négatif.
Des inserts excentriques sur le logement supérieur du combiné
ressort/amortisseur permettent de relever la partie arrière de la S 1000 RR
de 10 mm au niveau du logement du combiné et de l’adapter ainsi aux
besoins individuels du pilote et aux exigences spécifiques du circuit
emprunté. |
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La S 1000 RR satisfait aussi aux exigences dynamiques très élevées par le
guidage de la roue avant.
Celui-ci est assuré par une fourche inversée
présentant des tubes plongeurs d’un diamètre généreux de 46 mm.
Un
dimensionnement aussi généreux est unique dans le segment des
supersportives ; par rapport à un diamètre plus habituel de 43 mm, il se
traduit par une stabilité nettement accrue au freinage ainsi que par un feedback
plus transparent.
Le logement dans la tête de direction est assurée par
le tube de direction léger en aluminium logé sur deux roulements à billes de
grandes dimensions ainsi que deux tés de fourche allégés en aluminium
matricé.
Pour adapter la hauteur de la partie avant de la moto aux besoins
personnels et aux spécificités du circuit emprunté, il est possible de jouer sur
le porte-à-faux des fourreaux de fourche.
Les 15 mm disponibles à ce niveau
permettent d’abaisser la partie avant de 5 mm ou de la relever de 10 mm au
maximum. |
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la S 1000 RR SBK |
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La fourche inversée intègre des cartouches, soit un système hydraulique
séparé à piston et cylindre, et elle permet de régler la précontrainte des
ressorts ainsi que l’étage de détente et de compression des amortisseurs.
Grâce à sa réponse sensible, sa large plage de réglage et ses réserves
importantes à l’amortissement, elle aussi offre une marge maximale même
en conduite sur circuit.
La course de débattement totale est de 120 mm, dont
75 mm de débattement positif et 45 mm de débattement négatif.
Pour que la commande tant du combiné ressort/amortisseur que de la
fourche inversée soit aussi simple et fiable que possible, les valeurs de
réglage sont indiquées clairement sur une échelle de 1 à 10. Il ne faut donc
plus compter les quelque 30 crans comme sur certaines concurrentes.
De
plus, les étages de détente et de compression sont repérés par différentes
couleurs.
Ce détail témoigne comme bien d’autres du sens pratique des
ingénieurs d’étude. |
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Roues en aluminium ultralégères et hautement rigides |
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La conception supersportive de la nouvelle S 1000 RR et son ambition de
réaliser les plus hautes performances s’expriment aussi au niveau des roues.
Il s’agit de roues fines en aluminium coulé sous pression à 10 branches au
look dynamique.
Une fois de plus, la plus grande attention a été prêtée à un
poids minimum pour une résistance maximum.
C ’est pourquoi les disques de
frein sont dépourvus de frette séparée et des vissages qui y sont liés.
Au
niveau des moyeux, les roues ont au contraire été préparées au logement
direct des anneaux de friction des disques de frein.
Grâce à cette conception
particulière, les roues de la S 1000 RR comptent parmi les plus légères qui
soient parmi la concurrence.
Sur la roue avant, les disques de frein sans frette sont fixés directement sur
un croisillon de roue robuste. |
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Troy Corser |
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Partant du moyeu, les cinq branches radiales
de ce croisillon se dédoublent, si bien que la couronne de la jante est
solidement appuyée par dix branches réalisées par coulée.
Le dédoublement
des branches confère à la roue avant une excellente résistance à la
déformation radiale lorsqu’elle est fortement sollicitée.
En même temps, il
tient compte de la sollicitation principale résultant des forces
circonférentielles élevées, surtout au freinage.
Cette réalisation de la roue
conformément aux contraintes subies a permis d’affiner et d’alléger les
branches.
Ce qui n’est pas seulement le gage d’un poids réduit, mais crée
aussi un look léger et aéré.
La transmission des couples positifs et négatifs sur la couronne de chaîne
arrière passe par un amortisseur de couple intégré.
Les pneus de 120/70
ZR 17 à l’avant et de 190/55 ZR 17 à l’arrière représentent l’état de l’art
actuel dans la construction de motos supersportives. |
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Des freins radiaux pour d’excellentes décélérations |
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Le système de freinage équipant la nouvelle S 1000 RR ne le cède en rien
aux performances élevées du moteur et de la partie cycle.
Ici aussi, l’équipe
d’étude de BMW Motorrad a attaché une importance extrême à répondre à la
perfection à toutes les exigences des clients en supersport.
C’est ainsi qu’à
l’avant un frein bidisque avec deux disques flottants en acier d’un diamètre
de 320 mm pour une épaisseur de 5 mm se charge de décélérer la moto.
Le
système hydraulique comprend un maître-cylindre radial dont le cylindre émetteur présente un diamètre de 19,05 mm.
Les deux étriers fixes à
disposition radiale de Brembo possèdent chacun quatre pistons d’un
diamètre de 34 mm et des garnitures divisées en métal fritté.
Gainées d’acier
et donc résistantes à la pression, les conduites de frein garantissent une
transmission optimale de l’effort exercé sur le levier de frein.
Un point dur franc, une efficacité maximale et un dosage transparent pour une stabilité
thermique maximale – voilà ce qui distingue le système de freinage de la
S 1000 RR non seulement sur la route, mais aussi et surtout lorsqu’elle est
soumise à rude épreuve sur le circuit de course.
Le système de freinage est complété par un frein monodisque à commande
hydraulique sur la roue arrière.
Le disque de frein fixe en acier affiche un
diamètre de 220 mm pour une épaisseur de 5 mm.
Le frein est actionné par
la pédale de frein qui agit sur le cylindre émetteur de 12,7 mm de diamètre
du maître-cylindre, la force de freinage étant alors transmise à l’étrier flottant
à piston unique léger également doté de garnitures en métal fritté, via une
conduite de frein gainée d’acier et résistante à la pression. |
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Race ABS avec quatre capteurs de pression pour une régulation
ultrafine |
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Disponible en option en départ usine, le BMW Motorrad Race ABS
spécialement conçu pour la S 1000 RR et ses missions supersportives
confère une sécurité active maximale au freinage.
Sur simple actionnement
d’un bouton, le pilote ne peut pas seulement appeler différentes
cartographies moteur pour conformer sa moto à différentes conditions
d’utilisation, telle que route mouillée (« Rain »), route (« Sport »), circuit en
pneus supersport (« Race ») ou circuit en pneus lisses (« Slick »), mais aussi
des lois adaptées en conséquence pour le Race ABS.
Ces lois sont
combinées individuellement avec les différents modes de conduite et
entièrement harmonisées pour assurer un maximum de sécurité.
Le nouveau BMW Motorrad Race ABS est un système de conception
entièrement nouvelle, pesant encore nettement moins que les systèmes de
freinage partiellement intégraux connus.
Avec un poids de 1,6 kg seulement
pour le boîtier électronique et un poids total de 2,5 kg, il se prête à merveille à une utilisation sur des motos supersportives.
Le système ne brille
cependant pas seulement par son poids réduit, mais aussi par une régulation à nouveau affinée.
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la S 1000 RR SBK |
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Outre l’excellent réglage, un ensemble de quatre capteurs de pression qui,
associés à la fonction raffinée de détection de décollement de la roue arrière,
permettent encore mieux de différencier entre une ondulation du sol et une
roue arrière qui se bloque, est à la base de ce progrès.
À l’actionnement du
levier de frein, le frein bidisque à l’avant est activé et une légère pression de
freinage s’établit à l’arrière.
À l’actionnement de la pédale de frein, seul le
frein arrière est activé.
Dans les modes « Race » et « Slick », la détection de
décollement de la roue arrière n’intervient pas sur le souhait de freinage du pilote.
En cas de légères ondulations et d’adhérence suffisante, le pilote peut
ainsi décélérer sa moto encore plus fortement.
En mode « Slick », il dispose
toujours de l’ABS sur les deux roues lorsqu’il n’agit que sur le levier de frein.
L’actionnement de la pédale de frein permet de plus aux pilotes
particulièrement avertis des dérapages à l’amorce du freinage, sans devoir
renoncer aux atouts de l’ABS sur la roue avant.
Cela signifie que l’ABS n’agit
plus sur la roue arrière lorsque la pédale de frein est actionné. |
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Troy Corser |
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À l’actionnement du levier de frein, le capteur de pression intégré dans le
circuit de commande de la roue avant enclenche le feu stop et la pompe.
Celle-ci refoule alors du liquide de frein par la valve ouverte dans le circuit de
la roue arrière.
La pression réglée dans le circuit de la roue arrière est
mesurée par un deuxième capteur et ajustée en fonction de la répartition
souhaitée de la force de freinage et par analogie à la décélération
déclenchée par le pilote.
Le troisième capteur de pression intégré au circuit
de commande arrière mesure la pression de freinage réglée par le pied sur la
pédale de frein.
La mise en oeuvre d’un quatrième capteur de pression dans le circuit de la
roue avant permet d’affiner encore la régulation de la pression de freinage
sur la roue avant par rapport au BMW Integral ABS II connu, puisque les
pressions réelles régnant dans le circuit de commande et le circuit de la roue
peuvent être comparées directement.
Cela permet aussi de supprimer les
disques à trou, ce qui se traduit par un point dur optimal et une dosabilité
parfaite.
Tous les capteurs de pression sont intégrés dans le modulateur de
pression. |
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la S 1000 RR SBK |
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Le système avec des capteurs de pression intégrés permet de
renoncer aux contacteurs du feu stop.
Le Race ABS peut aussi être déconnecté séparément pour répondre à des
exigences spécifiques.
Bien que le Race ABS constitue une aide précieuse pour le pilote et, par là,
un surplus de sécurité énorme à l’accélération, il ne saura pas redéfinir les
limites imposées par la physique.
Il sera toujours possible de dépasser ces
limites suite à une erreur d’appréciation de la situation ou une erreur de
pilotage, ce qui peut dans le cas extrême entraîner la chute.
Le Race ABS
aide cependant le pilote à exploiter nettement mieux, et donc, plus sûrement
les énormes qualités de la S 1000 RR au freinage.
Mais même le Race ABS
interdit les décélérations maximales à la limite de l’adhérence lorsque le
pilote couche sa moto en virage et il ne le délie donc pas de sa
responsabilité quant au bon usage de sa monture. |
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l'électronique |
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sommaire |
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Réseau de bord hybride allégé |
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Contrairement à la plupart des modèles de BMW Motorrad, la S 1000 RR ne
dispose pas de boîtier d’asservissement (ZFE) au sens habituel, mais d’un
réseau de bord dit hybride sur lequel le nombre réduit d’équipements
additionnels – par exemple absence de poignées chauffantes ou d’une prise
12 V – a permis de supprimer une unité de commande centrale.
Les
fonctions du boîtier d’asservissement central ont été intégrées dans le
combiné d’instruments et une boîte à relais a été logée dans la partie arrière
de la moto.
Pour gérer les fonctions de la moto, la S 1000 RR fait cependant,
elle aussi, appel à un bus CAN (Controller Area Network) pour interconnecter
le combiné d’instruments, les boîtiers électroniques de l’ABS et de la gestion
moteur ainsi que, le cas échéant, le système d’alarme antivol (DWA)
optionnel. |
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Des fonctions comme celles du contact de clignotants ou de la
commande des phares ont également été intégrées dans le combiné d’instruments.
Conformément aux exigences supersportives auxquelles doit
répondre la S 1000 RR, cette conception intelligente réduit le poids et le
besoin de place. Sur la S 1000 RR aussi, il est possible d’effectuer aisément
un diagnostic complet centralisé du système dans son ensemble.
Le boîtier
de la gestion moteur numérique (BMS-KP) n’est pas seulement en charge de
la gestion moteur, il transmet aussi toutes les données à l’unité de diagnostic.
Cela permet de localiser les éventuelles anomalies avec précision et rapidité. |
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Alternateur triphasé compact et léger sur l’extrémité gauche du
vilebrequin |
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L’alimentation électrique est assurée par un alternateur triphasé à aimant
permanent qui ne fait que 33 millimètres de large.
Logé sur l’extrémité
gauche du vilebrequin, il a une puissance de 434 watts à 6 000 tr/mn et est
conçu pour un régime maximal de 16 000 tr/mn.
Pour minimiser les pertes de
puissance et gagner du poids, le régulateur est disposé derrière le carter
moteur.
Un capteur de chute est disponible dans la gamme des accessoires de la
S 1000 RR.
Cet élément peut être branché par simple enfichage.
Contrairement aux systèmes concurrents, ce capteur prend cependant la
forme d’un accéléromètre électronique avec détection de la prise d’angle et
n’est donc pas mécanique.
La sensibilité aux pannes des capteurs
mécaniques est donc exclue.
En dotation standard, la S 1000 RR reçoit une batterie légère d’une capacité
de 10 Ah.
Lorsque la S 1000 RR est équipée du système d’alarme antivol
(DWA) optionnel, elle bénéficie d’une batterie de 12 Ah supportant aussi des
arrêts prolongés.
Dans le but d’assurer une puissance moteur maximale, la S 1000 RR est la
première moto à se doter d’une pompe à carburant pilotée autorisant une
pression maximale de 5 bars. |
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Combiné d’instruments multifonctionnel intégrant des éléments racing |
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Le combiné d’instruments dispose d’un grand visuel à cristaux liquides (LCD)
facile à lire ainsi que d’un compte-tours analogique avec une échelle très
facile à lire.
Lors du développement de ce combiné, la facilité de lecture et la
suppression de tout reflet dans le visuel ont été parmi les priorités.
Outre le
rapport engagé, le visuel affiche aussi le mode activé parmi les quatre
cartographies moteur « Rain », « Sport », « Race » et « Slick ».
Un coup de pouce sur le bouton sur l’extrémité droite du guidon permet aussi de passer
d’un mode à l’autre en roulant ; pour confirmer le mode choisi, il faut
actionner l’embrayage et amener la poignée des gaz en position de ralenti.
Le combiné d’instruments de la S 1000 RR comprend nettement plus de
fonctions que ce que l’on trouve habituellement dans ce segment de marché
et, de par la multitude des possibilités proposées, il est unique dans la
catégorie des supersportives.
Le pilote peut par exemple mettre le visuel en
mode circuit et recevoir ainsi des informations sur le tour actuel, le meilleur
tour ou bien les derniers tours bouclés. |
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En association avec la balise de
chronométrage (laptrigger) proposé dans la gamme des accessoires, il peut
aussi prendre les chronos précis pour une analyse ultérieure.
Un shift-light intégré à fréquence et luminosité réglables permet au pilote
d’atteindre le régime de passage de rapports optimal.
Une autre fonction de
ce témoin lumineux de passage des rapports consiste à indiquer le régime
pour des départs de course.
Dans ce cas, le témoin clignote lorsque le bon
régime est atteint, soit environ 9 000 tr/mn pour un démarrage optimal.
Lorsque le régime est trop bas, le shift-light s’éteint, lorsqu’il est trop élevé, il
reste allumé.
Le combiné d’instruments équipant la S 1000 RR est le plus
léger en son genre. |
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Phares dynamiques de construction légère en disposition asymétrique |
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L’agencement asymétrique du phare principal et du phare matérialisant le feu
de route est emprunté à l’endurance.
Il suit le principe de l’effet maximal pour un poids minimal.
C’est pourquoi le feu de route est nettement plus petit que
le feu de croisement.
Pour une utilisation de la moto sur circuit, il suffit de quelques gestes pour
déposer les clignotants avant.
Le support de la plaque d’immatriculation ainsi
que les clignotants arrière et l’éclairage de la plaque se démontent
également en un tournemain en retirant une prise et en desserrant trois vis
de fixation.
Les clignotants à leds proposés dans la gamme des accessoires
ajoutent une touche personnelle.
De série, l’optique arrière à leds adopte un look verre clair.
L’utilisation de
diodes électroluminescentes au lieu d’ampoules incandescentes classiques
assure un fonctionnement fiable exempt d’entretien et une durée de vie
considérablement plus longue. |
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Nouvelles commandes électriques pour une convivialité parfaite |
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La S 1000 RR reprend les contacteurs et commandes au guidon de la
nouvelle génération étrennée sur la K 1300 S.
Reposant sur la technologie
MID (Molded Interconnect Devices = circuits imprimés moulés, au lieu de
câblages séparés),
les nouvelles commandes sont nettement plus petites et compactes ; elles se
distinguent par une fonctionnalité encore plus poussée, un design sobre et
une accessibilité parfaite.
Les fonctions de commande des clignotants droits et gauches, jusqu’ici
séparées, ont été regroupées sur le côté gauche du guidon, si bien que toute
confusion entre clignotants et avertisseur sonore est exclue.
Les feux de
détresse sont déclenchés par un contacteur séparé facilement accessible sur
le commodo gauche.
Les fonctions de commande du feu de croisement et du
feu de route ainsi que de l’avertisseur lumineux ont été regroupées dans un
contacteur facile à actionner de l’index gauche.
La commande de toutes les
fonctions et réglages du combiné d’instruments depuis l’extrémité gauche du
guidon est unique dans la concurrence et tout aussi pratique que sûre.
Un
contacteur à bascule également logé à gauche permet de commander le
Race ABS et le DTC.
La sélection du mode de conduite modulant la
caractéristique du moteur passe par le bouton « Mode » disposé sur le
commodo droit. |
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le design |
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sommaire |
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Performance et dynamisme – sous tous les angles |
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La S 1000 RR adopte le langage du design et des formes de BMW Motorrad.
Les asymétries choisies en toute connaissance de cause ou bien
l’agencement typique de la partie avant en un « visage divisé en deux » –
appelée « split face » par les stylistes – sont des traits de style
caractéristiques de BMW Motorrad qui confèrent aussi une allure marquante
et typée à la nouvelle S 1000 RR.
Optiquement, la S 1000 RR se démarque nettement de ses concurrentes et
grâce à son carénage très ajusté, elle se donne un air extrêmement sportif.
Elle arbore des attributs qui, avec la partie avant courte et basse et la partie
arrière haute et compacte ainsi qu’une légèreté optique délibérée,
s’inscrivent parfaitement dans le projet d’ensemble créé par les stylistes.
Le carénage avant plongeant et la partie arrière anguleuse très relevée
évoquent une bête affamée, prête à bondir à tout moment.
Les proportions élancées et dynamiques caractérisent l’athlète de haut niveau affûté.
La vue
de face est dominée par l’agencement asymétrique de l’ensemble optique
ainsi que la grande prise d’air centrale qui ne laisse aucun doute : ici, le vent
aérodynamique est converti en puissance supplémentaire. |
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Phares asymétriques à l’instar de l’endurance |
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La ligne de la S 1000 RR reflète bien la ligne de design de BMW Motorrad.
Le « split face », une évolution du design de modèles BMW existants, repose
sur la fonctionnalité de la partie technique médiane avec l’entrée d’air
centrale hautement efficace et la bulle à l’aérodynamique optimisée.
En vue de face, le « split face » – une surface grenée de couleur noire dans
la partie supérieure du carénage au niveau des phares – subdivise la partie
supérieure du carénage, le visage, en deux « moitiés » et crée ainsi une
sorte de tension et une expression sur laquelle on ne saurait se tromper. |
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De par sa forme et ses dimensions, le phare principal s’est inspiré de la
plaque de numéro apposée sur les motos de course en endurance, alors que
le phare matérialisant le feu de route est nettement plus petit déjà de par sa
conception.
Outre l’asymétrie qui crée tension et dynamisme, le « split face » éclate optiquement les grandes surfaces peintes, si bien que le carénage
paraît encore plus léger et sportif dans sa partie haute.
La séparation visuelle des parties supérieure et inférieure du carénage est un
autre trait de style des motos BMW qui distingue aussi la S 1000 RR.
Alors
que le « split face » typé BMW avec ses phares asymétriques inspirés de
l’endurance confère à la S 1000 RR un visage reconnaissable entre mille, la
séparation visuelle des parties supérieure et inférieure du carénage lui donne
surtout un look à la fois léger et provocateur. |
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Langage des formes dynamique et léger |
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Sur la S 1000 RR, le regard est accroché par les flancs du carénage peints
dans la couleur de la moto.
La séparation visuelle décrite ci-dessus
s’accompagne d’une ligne dynamique fortement ascendante de l’avant
jusqu’à l’arrière.
Elle est à la base d’un langage des formes tout en légèreté
et dynamisme.
L’asymétrie déjà mentionnée des phares se retrouve sur les flancs du
carénage.
Alors que le côté gauche est dominé par une grande sortie d’air
assurant l’évacuation de la chaleur, le côté droit affiche une ouïe originale
ultradynamique.
La transparence et la légèreté s’exprimant aussi dans la technique visible,
sur le cadre, les systèmes de guidage des roues et les roues, soulignent
l’ambition technologique que BMW Motorrad s’est donnée avec la
S 1000 RR.
La subdivision en deux du sabot moteur dit twin-tip est aussi reprise par
l’optique arrière à verre clair. |
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Silencieux arrière marquant au look racing |
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Respecter les normes antibruit et antipollution les plus sévères tout en
réalisant une puissance moteur maximale était l’un des objectifs de
développement défini pour la ligne d’échappement de la nouvelle S 1000 RR.
Les ingénieurs d’étude ont cependant tout autant tenu à ne pas
compromettre la silhouette élancée et l’allure dynamique tout en légèreté de
la S 1000 RR par un silencieux arrière par trop volumineux.
La mise en oeuvre d’une technique raffinée déjà décrite dans le chapitre
dédié à l’ensemble mécanique a permis de réaliser un silencieux arrière
d’une forme et de dimensions qui étaient jusqu’ici l’apanage de machines de
course pur sang.
Court, de forme légèrement conique et avec une sortie biaisée, il ne souligne pas seulement de manière impressionnante la
sportivité et le punch de la S 1000 RR, mais se fond en même temps
parfaitement dans le concept de style empreinte de légèreté et de
dynamisme. |
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Construction légère intelligente avec des solutions de détail hors du
commun |
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La recherche d’un poids aussi bas que possible se reflète dans quasiment
tous les détails de la S 1000 RR.
Dans ce contexte, le plan d’ensemble bien
pensé fournit la clé du succès, comme on en a l’habitude chez
BMW Motorrad.
Ainsi par exemple, le support avant n’a pas seulement été
conçu comme console de fixation pour le combiné d’instruments, les
rétroviseurs, l’avertisseur sonore et la partie supérieure du carénage, mais a
en même temps été modelé comme un canal et, donc, intégré dans les
canalisations d’air du système d’admission forcée.
Le support avant est en
magnésium léger coulé sous pression pour contribuer à maximiser le gain de
poids et à concentrer les masses autour du centre de gravité.
Afin d’atteindre l’objectif pondéral ambitieux, soit 204 kg seulement (sans
Race ABS) réservoir plein et en ordre de marche, la S 1000 RR reçoit de
plus – et c’est unique dans ce segment – un réservoir en aluminium embouti.
La réalisation technique a été effectuée en coopération avec l’Usine
BMW d’Eisenach.
L’allègement a aussi présidé à la définition des épaisseurs
de paroi des différents éléments du carénage. En fonction de la mission à
remplir, celles-ci varient entre 2 mm et 2,5 mm et étendent ainsi
la construction légère efficace à ce domaine. |
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Aérodynamique peaufinée à tous les égards |
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Enfin, l’équipe d’étude de la S 1000 RR s’est aussi adonnée au peaufinage
de l’aérodynamique.
Ce travail ne s’est cependant pas réduit à la réalisation
de valeurs de pointe pour le coefficient de pénétration dans l’air, mais a aussi
compris les tâches complexes résultant de l’architecture compacte par
exemple au niveau de l’évacuation de la chaleur dissipée par les radiateurs
et la ligne d’échappement.
La nouvelle S 1000 RR offre à son pilote la meilleure protection contre le
vent dans le segment des supersportives.
Des ouvertures ciblées dans la
bulle, brevetées sous cette forme, évitent la formation de turbulences
indésirables.
La pression du vent sur le casque et le torse du pilote est ainsi
ramenée à un niveau agréablement bas même lorsqu’il roule à un rythme
soutenu. |
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Ergonomie d’ensemble idéale et position assise orientée vers l’avant |
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Lors du développement de la S 1000 RR, l’un des objectifs était de construire
une moto particulièrement compacte et étroite.
Cette ambition ne s’exprime
pas seulement dans les dimensions globales et les cotes principales comme
la longueur, la largeur et la hauteur.
En effet, l’architecture compacte de la
S 1000 RR est aussi tangible.
Les concepteurs ont par exemple prêté une
grande attention à restreindre la largeur de la partie arrière du réservoir pour
un appui optimal aux genoux.
Fidèles au principe : qui est bien assis, conduit
bien.
Dans ce contexte, ils se sont inspirés des dimensions que l’on ne
trouve normalement que dans le segment des supersportives de 600 cm³. |
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La position au guidon est entièrement adaptée aux besoins du pilote et aux
utilisations sportives de la moto : elle est active, ramassée et orientée vers
l’avant.
BMW Motorrad a aussi prêté une grande attention à une ergonomie
raffinée prenant parfaitement en compte les besoins de tous les pilotes, petits
ou grands, de sorte à ce qu’ils soient toujours au centre de l’action.
La nouvelle S 1000 RR offre déjà une excellente ergonomie globale en
dotation standard sans nécessiter maintes possibilités de réglage.
Pour
permettre au motard de personnaliser sa monture, BMW Motorrad propose
cependant des platines repose-pied HP entièrement réglables dans la
gamme des accessoires. |
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Lors de la conception de celles-ci, les ingénieurs
ont veillé tout particulièrement à ce que toute la plage de réglage soit
couverte par la tringlerie de changement de vitesses passant par le cadre de
sorte à éviter toute modification ultérieure sur la cinématique qui y est liée.
De plus, le guidage direct de la tringlerie de changement de vitesses et la
position des points d’articulation révèlent, dans la série déjà, une précision
maximale de la commande des vitesses, alors que les efforts de commande
sont réduits et que le feeling pour la commande des vitesses est optimal.
Pour individualiser encore la S 1000 RR, la gamme des accessoires
comprend aussi des leviers de frein et d’embrayage HP rabattable. |
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les couleurs de la S 1000 RR |
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sommaire |
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Le concept des couleurs souligne le caractère dynamique incomparable de la
nouvelle BMW S 1000 RR.
Le gris argent minéral métallisé associé au gris Ostra du bras oscillant et des
roues forme un contraste clair rayonnant la technicité tout en conférant à la
S 1000 RR une allure ultralégère, à la fois compacte et dynamique, mais
dépourvue de tout effet ostentatoire.
Le coloris thundergrey métallisé a d’autres intentions. Il renonce
délibérément aux contrastes marquants et associé au gris Ostra du bras
oscillant et des roues, il crée un look compact et ramassé.
Arborant un vert acide métallisé téméraire, la S 1000 RR se prononce sans
aucun équivoque pour la sportivité.
Cette couleur fait clairement ressortir le
contraste et souligne ainsi de manière impressionnante le naturel dynamique
de la S 1000 RR. Sur cette variante, le bras oscillant est anodisé de couleur
gris argent, alors que les roues sont peintes en noir brillant.
Contre un supplément de prix, la nouvelle S 1000 RR est aussi disponible
dans une harmonie de couleurs inspirée des machines d’usine engagées en
superbike par le Team BMW Motorrad Motorsport.
La moto est alors peinte
en blanc alpin uni moderne, auquel s’ajoute le rouge magma uni et le bleu
lupin métallisé.
Le bras oscillant est anodisé de couleur gris argent, alors que
les roues se parent d’un noir brillant poli.
Le cadre est noir sur toutes les variantes de couleur.
Indépendamment de la variante de couleur, le ressort rouge du combiné
ressort/amortisseur ajoute une touche esthétique supplémentaire. |
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accessoires |
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sommaire |
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Des options et accessoires offrant de multiples possibilités de
personnalisation |
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Pour personnaliser la nouvelle supersportive S 1000 RR, le pilote peut faire
son choix dans la vaste gamme des options et accessoires proposée par
BMW Motorrad, comme il en a l’habitude.
Au-delà de la technique hautes performances dont la S 1000 RR bénéficie
de série, le pilote à la fibre particulièrement sportive a la possibilité de gonfler
encore les performances de sa moto.
Les options sont livrées en départ usine et intégrées dans le cadre de la
fabrication.
Les accessoires sont, quant à eux, montés chez le
concessionnaire BMW ou bien par le pilote. Ils sont aussi disponibles en
post-équipement. |
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Option |
• Race ABS.
• Race ABS enrichi du Contrôle de traction dynamique DTC (Dynamic
Traction Control).
• Shifter HP.
• DWA (système d’alarme antivol) avec télécommande. |
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Accessoires
pour le transport |
• Sacoche de réservoir.
• Sacoche arrière. |
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Pour l’entretien et la technique |
• Capteur de chute.
• Laptrigger HP avec faisceau de câbles.
• Béquille d’atelier. |
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Ergonomie et confort |
• Bulle teintée.
• Bulle relevée.
• Bulle relevée teintée.
• Levier d’embrayage HP rabattable.
• Levier de frein HP rabattable.
• Platines repose-pied HP. |
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Pour le look et la sonorité |
• Capot de selle arrière en matière synthétique couleur de la moto.
• Porte-plaquette HP en carbone gauche.
• Porte-plaquette HP en carbone droit.
• Cache de réservoir HP en carbone gauche.
• Cache de réservoir HP en carbone droit.
• Protège-chaîne HP en carbone.
• Garde-boue avant HP en carbone.
• Capot de selle arrière HP en carbone.
• Garde-boue arrière HP en carbone.
• Sabot moteur HP en carbone.
• Protège-talons HP en carbone.
• Silencieux sport Akrapović®.
• Clignotants à leds. |
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photos BMW |
texte BMW et adrien |
mise en page adrien |
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