MotoGP – Allemagne, Sachsenring, le debrief Michelin, les Power Slick face à la météo capricieuse du Liqui Moly Motorrad Grand Prix Deutschland

Après un week-end de courses intenses sur l’Autodromo Internazionale del Mugello (Italie), et avant un autre événement très attendu dans une semaine à Assen (Pays-Bas), le championnat MotoGP™ a fait escale sur le circuit allemand du Sachsenring, dans la région de Saxe, frontalière de la Tchéquie.
 

 
Le circuit du Sachsenring, qui accueille le MotoGP depuis 1998, est situé́ près de Chemnitz, troisième ville du Land avec près de 250 000 habitants. Son tracé est le plus court (3,671 km) et le plus lent de la saison, mais il présente des particularités qui le rendent difficile à négocier.
 

 
Comportant dix virages à gauche, trois à droite, et une ligne droite de 700 m de longueur, il s’emprunte dans le sens inverses des aiguilles d’une montre et forme une sorte d’escargot à l’une de ses extrémités. Une partie qui renferme un enchainement de virages à gauche particulièrement éprouvant pour les pneus et la partie gauche de leur bande de roulement.
 

 
Ces conditions, bien connues à Clermont-Ferrand, avaient été anticipées par les équipes de Michelin Motorsport. Elles ont proposé aux écuries du MotoGP des pneus asymétriques à l’avant comme à l’arrière, renforcés sur le côté gauche. Toutes les situations avaient donc été envisagées d’un point de vue technique, mais l’incertitude venait du ciel. Avec raison.
 

 
 
Piero Taramasso, manager de la compétition deux-roues de Michelin

« Nous avons dû faire face à une météo changeante et très différente de l’année dernière. Se sont opposées aux plus de 50°C piste de la saison passée des températures très variables, jusqu’à 15°C dans l’air, des nuages et même une pluie nourrie qui est venue laver la piste.

En trois jours d’activités en piste, nous avons eu à la fois le printemps, l’été et l’automne. Ces évolutions rapides ont complexifié la recherche du bon set-up pour les pilotes, et les qualifications n’ont pas permis de battre le record de la piste. Néanmoins, dès que nous avons eu un peu plus de stabilité thermique, nous avons pu observer que les chronos de référence en course sont tombés en MotoGP, alors que les MotoE ont été imperturbables, impressionnantes de stabilité et de constance.
C’est la confirmation sur les nouvelles Ducati électriques pour lesquelles nous avons développé des pneus spécifiques sont bien née. Elles plongent cette catégorie innovante et très importante pour nous dans une nouvelle ère, en marge du MotoGP qui reste la catégorie reine du deux-roues au niveau mondial. »

 

 
En MotoGP, Johan Zarco (Prima Pramac Racing) a signé le meilleur tour en course ce dimanche, avec un chrono de 1min21s225. Il améliore très légèrement le temps de Marc Marquez (Repsol Honda Team) qui avait roulé en 1min21s228 lors du Grand Prix 2019. A noter que le record de durée de la course a également été battu. Les 30 tours ont été effectués en 40min52s 449 contre 40min59s 525 en 2017.
 

 
Samedi après-midi, c’est Jorge Martin (Ducati/Prima Pramac Racing) qui a remporté la course Sprint, devant Francesco Bagnaia (Ducati/Lenovo Team), et Jack Miller (Red Bull KTM Factory Team).
 

 
Le Grand Prix, disputé dimanche à 14 heures, a vu une nouvelle victoire de Jorge Martin (Ducati/Prima Pramac Racing), à nouveau devant Francesco Bagnaia (Ducati/Lenovo Team), et l’autre Ducati/Prima Pramac Racing, cette fois pilotée par Johann Zarco.
 

 
 
Le MotoGP et la MotoE continuent leur rythme soutenu avec un troisième week-end de course d’affilée, avec le Motul TT Assen (Pays-Bas) qui se déroulera du 23 au 25 juin.

 
 
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