SUPERBIKE – Australie, le compte rendu de Maxime Berger

Un petit résumé de ce week-end Australien pas évident du tout, car nous avons eu beaucoup de mal à trouver du « grip ».

La 1 ère séance de qualification n’était pas simple avec une petite chute à mi-séance.
Il a fallu sauter sur la 2 eme moto à la vitesse lumière afin de pouvoir terminer cette première session.

Pour la 2 ème séance de qualification, il a fallu que je rôde le nouveau moteur.
Avec la chute de la première session, le moteur a bu la tasse en position couché.
Dans les dernières minutes, on a mit un choix de pneu différent, qui s’est révélé plus efficace car le chrono est descendu de quelques dixièmes.
Malheureusement, je n’ai pu faire qu’un seul tour lancé avec ce pneu.

Le dimanche matin la météo est à la pluie, le warm up se déroule sur piste mouillée.

Pour la 1ère course, le soleil est revenu, la piste sèche.

Mon départ est catastrophique, mais après quelques virages, j’arrive à grappiller quelques places.
3 tours plus tard je me retrouve derrière L. Camier et là, je fais une grosse erreur; sans m’en rendre compte je monte sur le virage dans le double gauche avant la ligne droite des stands.
Le vibreur était encore humide, la moto est partie en travers et j’ ai vraiment cru que j’ allais être catapulté.

On passe en mode  » serrage de dents et tout ce qui peut être serré « , et direction le bac à sable à 150 km/h…
Heureusement j’ai fait un peu d’enduro cet hiver.
La moto était bizarre, je pensais même avoir eu un problème mécanique.

Je ressors sans problème, et je repars dans ma course avec un rythme identique aux premiers tours, et je refais la même erreur 3 tours après, ça « bouillonnai sec » sous le casque, j’ étais fou, mais je venais de comprendre pourquoi la moto avait un drôle de comportement à cet endroit là.

En 2ème course le départ est plutôt satisfaisant, je me retrouve avec Toseland, Camier, Staring les chronos sont bons, mais après une dizaine de tours, mon pneu commence à être fatigué.
Le groupe me lâche, je perds du terrain petit à petit pour finir en travers de partout à la fin.

Je me croyais arrivé en supermotard, le pneu était totalement détruit, mais bon, je ne me suis pas collé 24 h d’avion pour ne pas finir cette 2 ème manche.
On serre les dents, on croise les doigts et on continue, mais sur les derniers tours j’ai même cru que le pneu allait déjanter.

Je n’ai pas marqué de point, mais il reste 12 rendez-vous, soit 24 courses pour marquer des points et j’aimerais bien faire quelques top 10.

Je vous donne donc rendez vous le week-end du 27 mars à Donington, pour le prochain épisode.