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ACCUEIL - COMPETITION - ENDURANCE - 2013 - le Bol d'Or
 
ENDURANCE - le Bol d'Or
 
Team SRC, la sagesse de la jeunesse
 

Première épreuve d'un Championnat du Monde d'Endurance amputé du Qatar en 2013, le Bol d'Or avait le privilège d'inaugurer la saison.

Un Bol d'Or nouveau pour les spectateurs que les organisateurs avaient voulu «pacifié», familial et pour tout dire beaucoup plus motard que dans un passé récent.

Car au-delà de l'aspect purement sportif les grandes épreuves d'Endurance mondiale de 24h doivent avant tout rester des fêtes conviviales et bon enfant.

Il faut définitivement tordre le cou au folklore des hordes de motards qui incendient les aires de camping et ne sont là que pour cramer des moteurs ou piccoler 24h durant sans aucun intérêt pour la moto.

Le ton a été donné et bien donné lors de ce Bol d'Or 2013. Notre reporter Patrice Altazin s'en est fait l'écho dans sa chronique vécue in situ.

Venu en moto et ayant partagé la nouvelle ambiance du paddock et du camping il témoigne d'une ferveur retrouvée. Il y a encore du chemin à faire pour éradiquer définitivement toute velléité de débordement mais la voie a été tracée lors de ce Bol d'Or 2013.

 
victoire du Team SRC Kawasaki avec L. Baz, J.Guarnoni et G. Leblanc
 

Ce 77ème Bol d'Or fut passionnant de bout en bout avec de multiples rebondissements, des joies et des désillusions à la hauteur de ces courses de 24h qui ont fait la légende de l'Endurance.

En prenant le risque d'aligner une équipe de jeunes, pour ne pas dire de jeunôts Gilles Stafler le patron du Team Kawasaki SRC avait suscité doute et parfois même moqueries.

L'Endurance, surtout sur 24h n'est pas à la portée de tout le monde et l'expérience y joue un grand rôle.

Oui mais.... l'Endurance est également une discipline collective à laquelle parfois les cadors tentent d'ajouter leur grain de sel qui se transforme parfois en grain de sable.

À l'inverse le trio Loris Baz, Jeremy Guarnoni et Greg Leblanc avait pour lui sans doute une plus grande humilité et une obéissance à la discipline du groupe qui dans ces conditions se sont révélées très précieuses pour aller au bout sans dommages.

On peut regretter que l'équipe du GMT94 nourrie aux mêmes valeurs n'ait pu mener à bien une course qui lui semblait promise...

Mais là c'est du côté de la mécanique qu'il faut trouver la faille et sans accabler personne il est certain que de perdre une course sur une détection laborieuse de capteur d'arbre à came défectueux ne pardonne pas à ce niveau là.

Comme quoi même avec 20 ans d'expérience on en apprend encore tous les jours, c'est ça l'Endurance...

 
le Junior Team LMS remporte la catégorie Superstock
 
 
 
 
 
 
interview Renaud Lavilénnie
interview réalisée par Jean Michel Cherrier
 
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Lors du dernier Bol d'Or qui se déroulait sur le circuit de Nevers Magny Cours, j'ai pu cotoyer et poser quelques questions au champion à la perche Renaud Lavillénie, qui était 4ème pilote au sein du team AZ Moto Expert #63, managé par Stéphane Mézard.
 
Renaud Lavillenie
 
 
Jean Michel Cherrier
Renaud, bonjour, peux-tu nous rappeler ton palmarès à ce jour?
Renaud Lavillénie
Bonjour, je suis 6 fois champion de France, 3 fois vainqueur de la ligue de diamants, 2 fois champion d Europe en extérieur, 3 fois champion d' Europe en salle,2 fois médaillé de bronze aux championnats du monde en extérieur, champion du monde en salle et médaillé d'or aux derniers jeux olympiques de Londres.
 
Renaud Lavillenie
 
 
Jean Michel Cherrier
Quel est ton record personnel?
Renaud Lavillénie
Pour le moment il est à 6m03.
 
Renaud Lavillenie
 
 
Jean Michel Cherrier
Nous sommes plus habitués à te voir dans un stade que sur un circuit, explique nous ce gout pour la moto!
Renaud Lavillénie
En fait la passion de la moto, je l'ai depuis mon enfance.

En grandissant j'ai eu l'occasion de faire un peu de 125cc et j'ai passé mon permis en 2010 où j'ai pu découvrir les grosses cylindrées.
 
Renaud Lavillenie
 
 
Jean Michel Cherrier
La compétition à été pour toi comme une évidence?
Renaud Lavillénie
Je suis ami avec Stéphane Mézard qui est pilote d'endurance et manager du team AZ Moto Expert basé à Aubière dans le Puy de Dôme, d'où je suis originaire, ce qui m'a amené naturellement au coté sportif de la moto.

Et en 2011, j'ai rejoint le team en devenant chronométreur pour le Bol d'Or et les 24h du Mans puis j'ai renouvelé l' expérience aux 24h moto de 2012.
 
Renaud Lavillenie
 
 
Jean Michel Cherrier
2012 à également été l'année de ta première épreuve motocycliste.
Renaud Lavillénie
Tout à fait puisque j'ai participé à l'épreuve du WERC sur le circuit du Vigeant au guidon d'une Gladius Trophy.
 
Renaud Lavillenie
 
 
Jean Michel Cherrier
C'est cette même année que tu as décidé de t'investir plus avec le team AZ Moto Expert #63?
Renaud Lavillénie
Oui, j'ai acheté une 1000 GSXR, que j'ai confié au team de Stéphane Mézard pour la préparation, ce qui m'a conduit à intégrer le team AZ.

Depuis, cette moto est le mulet pour les épreuves d'endurance.

Mes premiers tours de roues au guidon de cette machine ont eu lieu en octobre 2012, avec une légère appréhension du passage de la 600 au 1000cc mais après quelques éssais, j'étais tout à fait rassuré et j'ai donc poursuivi mon entrainement sur cette machine avec pour objectif : être 4ème pilote lors du Bol d'Or 2013.
 
Renaud Lavillenie
 
 
Jean Michel Cherrier
Pilote titulaire aux 24h du Mans?
Renaud Lavillénie
Ma priorité est ma spécialité: le saut à la perche et les championnats du monde à Moscou au mois d'août.

Pour ce qui est d'être pilote sur une course d'endurance Française, cela fait partie de mes projets mais le chemin est encore long car je ne veux pas bruler les étapes, j'ai encore beaucoup à apprendre, je m'entraine avec Stéphane Mézard et ses conseils me sont précieux.
 
Renaud Lavillenie
 
 
Jean Michel Cherrier
Donc l'élève roulera aux cotés du professeur?
Renaud Lavillénie
Stéphane et sa compagne Stéphanie sont avant tout des amis et l'ambiance au sein du team est très bonne.

Et je tiens à remercier mes partenaires pour leurs soutiens au sein de cette équipe, Nike et Michelin.

Je veux aussi remercier Furygan qui ont équipés moi et Stéphane et Kiwi qui ont fournis chaque pilotes.
 
Jean Michel Cherrier
Renaud merci et bonne chance pour les championnats du monde.
 
 
 
Moto Journal : R. Lavillénie - G. Dietrich
 
 
Renaud Lavillenie
 
 
 
 
 
 
Team April Motors Events
 
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Quelle course ! Revenue d'au-delà de la 40e position suite à une panne d'essence juste avant le 1er relais, la moto n°50 APRIL MOTO boucle le Bol d'Or à la 3e place.

Une très belle performance qui permet au Team de conserver toutes ses chances dans la perspective de l'objectif n°1 de la saison : le titre de champion du monde.
 
 
La 50 revient de loin !

Hervé MOINEAU peut être satisfait de ses troupes.

Grâce à un retour canon et à une nuit "à l'attaque" parfaitement maîtrisée, les 3 pilotes du team sont parvenus à revenir des profondeurs du classement (46e) pour finalement décrocher une 3e place méritée (catégorie Superstock).
 
 
Après 24 heures sous tension, le Team Manager savourait pleinement ce beau résultat
Hervé Moineau
Une course d'endurance n'est jamais finie et on l'a prouvé une nouvelle fois cette année en revenant de nulle part.

Bien sûr, on peut avoir des regrets car sans cette panne d'essence on aurait été à la bagarre pour la victoire, mais avec des si...
 
 
 
Hervé Moineau
On a pris des risques cette nuit pour revenir devant et ça a payé.

C'est toujours compliqué de rencontrer un ennui aussi tôt dans la course, on court après le temps.

Mais les pilotes ont vraiment bien roulé, sont restés parfaitement concentrés et toute l'équipe a évolué dans une belle dynamique, une vraie cohésion.
 
 
 
Hervé Moineau
On a préservé toutes nos chances pour le championnat du monde et c'est quand même le plus important.
 
 
Avec ce nouveau podium, le Team Motors Events - APRIL MOTO compte depuis 2008 pas moins de 15 départs, 10 podiums et 3 victoires.

Un palmarès remarquable auquel le Team a bien l'intention d'ajouter un second titre de champion du monde après celui décroché en 2011.
 
 
 
 
 
 
 
le GMT 94
 
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Durant plus de 19 heures de course, la Yamaha 94 a été en lutte pour la victoire face à la Kawasaki 11.

A 10 heures du matin, Kenny Foray devait rentrer au stand en raison de la panne du capteur d’arbres à came.
 
 
Notre avance sur le troisième et le quatrième était alors de 10 et 14 tours.

Nous la perdons pour finalement échouer au pied du podium.
 
Christophe Guyot
 
Christophe Guyot
La bagarre avec la 11 était belle.

63 petites secondes nous séparaient à moins de 5 heures de l’arrivée.

J’imagine la déception de tous ceux qui nous suivent, des pilotes et de tous ceux qui travaillent pour nous aider à gagner comme Yamaha, Michelin et tous nos partenaires.
 
 
 
Christophe Guyot
Nous n’avions jamais eu cette panne sur notre Yamaha R1.

C’est pourquoi nous avons mis du temps à la détecter avant d’effectuer le remplacement du capteur incriminé.
 
 
 
Christophe Guyot
Retenons notre compétitivité en piste comme dans les stands, et que nous marquons de précieux points pour le championnat du monde.
 
 
 
David Checa
L’endurance c’est ça aussi.

Nous n’avons pas à rougir d’être quatrième.

Nous pouvions gagner et c’est le plus important.

Notre Yamaha R1 marche super fort.

Tout était au top. Mon équipe aussi. J’ai hâte maintenant d’aller à Suzuka.
 
 
 
Kenny Foray
Mon premier sentiment c’est la déception.

La course a été difficile en raison des conditions climatiques du samedi avec une pluie fine.
 
 
 
Kenny Foray
Pourtant j’étais à l’aise sur la moto et j’ai donné mon maximum avec mes coéquipiers.

Toute l’équipe a fait un super travail et les pneus sont au top.

C’est réellement dommage que la malchance soit venue nous gâcher la fin de course.
 
 
 
Matthieu Lagrive
Nous avons été stoppés dans notre ascension pour remporter une course qui était à notre portée.

C’est dommage mais nous devons accepter tous les sorts que réserve la compétition.
 
 
 
 
 
 
 
Emeric Jonchiere - Louit Moto
 
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Pour cette Saison 2013, j'ai signé avec le Team Louit Moto.

Le manager Gilles Caballo compte sur mon expérience pour aider mes coéquipiers F. Marino et L. Savadori.

C'est parti pour le 77ème Bol d'Or.

Je prends le départ sur la Kawasaki #33 !!

Il est 15h00. J’ai essayé de prendre un bon départ.

Ils ne sont jamais évidents en Endurance, surtout que je ne connaissais pas les pneus Michelin.

J’ai eu un petit accrochage avec un pilote #8 Bolliger, qui m’a percuté à Adelaïde, malgré tout je suis resté sur mes roues.

Il a commencé à pleuvoir, ce n’était pas évident de jauger la piste.

Ayant vu que la moto tenait, j’ai commencé à accélérer le rythme.

C’est le premier relais, il faut se régler.

Ce n’est pas forcément évident de reprendre son rythme par rapport à l’endurance mais je suis confiant.
 
 
Suite à cet accrochage, à la fin de mon relais, nous avons été obligé de changer la patte de fixation du pot, ce qui nous à fait perdre un peu de temps.

Je passe le relais à un de mes coéquipiers qui chute.

Il a fait appel au camion pour rapatrier la moto, les mécanos ont du changer les carénages dans un 1er temps.

Suite à la chute, la moto était victime de coupures, il a donc fallu changer le réservoir.

Nous sommes donc repartis 38ème à 16 tours du 1er.

Les relais de nuit se sont enchaînés sans trop de problèmes nous avons pu récupérer la 20ème place et la 8ème place en Stock.

A moins d'une chute d'un des 8 premiers dans notre catégorie, il est difficile à ce moment de la course d'aller gagner encore quelques places.

En début de matinée, nous avons été victime d'une casse d'embrayage et d'une fuite au radiateur, les mécanos ont donc dû changer ces pièces, et nous sommes passés 11ème en Stock.

Fin de matinée, nous étions 21ème au général et 10ème Stock.
 
 
Il ne nous reste plus que 2h30 de course, nous sommes à la 20 ème place, pour ma part la fatigue commence a se faire sentir car la course a été longue et mouvementée.

Il ne me reste plus qu'1 relais, maintenant le principal est d'assurer la place de 10ème Stock.

Arrivée, dimanche à 15h.

Nous avons géré la course jusqu'à la fin, pour assurer notre 10ème place et marquer quelques points au Championnat.

Je tiens à remercier tout le Team Louit Moto, Fred, Benoit, Gilou, tous les mécanos qui ont fais un super boulot !!

Mes coéquipiers Florian Marino, et Lorenzo Savadori qui ont assuré pour leur 1ère course d'endurance !!

Merci à mes partenaires, mon père pour sa présence, ma soeur pour le boulot effectué sur ma Page Fb et sur mon site, Franck et toutes les personnes qui m'on apporté leur soutien.

Rendez-vous à Oschersleben le 17 & 18 Août pour la 2nde manche de Championnat du Monde d'Endurance Superstock.
 
 
 
 
 
 
 
Nans Chevaux - Team LMS
 
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Nans Chevaux
Pour cette saison 2013 d'endurance, j'ai intégré le Junior Team LMS Suzuki managée par Damien Saulnier.

Mes coéquipiers sont Baptiste Guittet et Etienne Masson.

Nous sommes tous les 3 très homogènes avec un chrono moyen de 1.42.1, ce qui nous placent à la 1ère place Superstock et à la 5ème place générale sur la grille de départ ! .
 
 
 
Nans Chevaux
La course : c’est Baptiste Guittet qui prendra le départ.

Il effectue un très bon envol et 1er relais et rend la moto en première position des Superstock.

En ce début de course les conditions climatiques sont délicates et il est facile d’aller à la faute, nous nous concentrons alors à appréhender au maximum la piste et à ne pas commettre d’erreur

A l’attaque de la nuit nous sommes en bataille avec la Suzuki N°3 pour la tête de la catégorie.

Les écarts sont minimes et le rythme soutenu.

Toute la course sera rude due à une concurrence performante.
 
 
 
Nans Chevaux
La première place de la catégorie ne cesse de changer de main entre la Suzuki n°3, la BMW n°13 et nous même.

Quelques heures plus tard, la chute de la Suzuki n°3 nous permet de nous battre exclusivement avec la BMW n°13.

Nous comptons au petit matin 1 tour de retard.

Il nous faut alors tout donner pour remonter cet écart, forcer au maximum sans commettre d’erreurs.
 
 
 
Nans Chevaux
En toute fin de course nous réussissons à passer en tête de la catégorie et terminer avec à peine plus d’une minute d’avance sur nos concurrents.

Nous remportons donc la catégorie Superstock, en prime nous finissons à une splendide 5ème place finale et sommes par conséquent en tête du championnat du monde Superstock.
 
 
 
Nans Chevaux
La joie est au rendez-vous !!!

Merci à toute l’équipe du Junior Team LMS Suzuki, aux mécaniciens qui ont effectués un excellent travail, à Suzuki, Dunlop, Ixon, Shoei, Scarface Energy, à mes coéquipiers, à Damien Saulnier et mon entourage pour leur aide durant cette semaine.
 
 
 
 
Baptiste Guittet
 
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Baptiste Guittet
Samedi 15H je prends le départ avec un excellent envol et termine mon premier relais en tête de la catégorie !

La course est encore longue et les conditions climatiques sont difficiles car il pleut sur certaines parties du circuit ce qui rend la course vraiment très intéressante et compliquée!

Nous allons confronter des concurrents très coriaces que ça soit la SUZUKI n°3 ou la BMW n°13. On ne va pas se lâcher d'un tour jusqu'à 8h du matin.
 
 
 
Baptiste Guittet
Et c'est d'abord la n°3 qui part à la faute, jusqu'au dernier relais nous sommes en bagarre avec la N°13 et finalement nous remportons la catégorie SUPERSTOCK avec seulement une petite minute d'avance et une très belle 5ème place au général !

Je tiens à remercier toute l'équipe du Junior Team SUZUKI LMS ainsi que tous mes partenaires : Conseil Général de la Sarthe, SHARK, IXON, DUNLOP, SUZUKI, ACO, Franck Millet Agence de communication.
 
 
 
 
Etienne Masson - Team LMS
 
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Etienne Masson
Après 24 heures de course intense, nous obtenons une belle victoire avec un peu plus d'une minute d'avance qui nous sépare du 2ème l'équipe allemande PENZ 13 dans notre catégorie Superstock 1000.

Samedi, le stress monte en intensité... Un froid polaire s'abat sur Magny Cours.
 
 
 
Etienne Masson
Nous validons la moto pendant le warm-up avant le départ de 15 heures.

A 15 heures, le stress est au maximum.

Baptiste assure le départ et nous gardons la 5ème place durant quelques heures.
 
 
 
Etienne Masson
La bagarre commence alors avec les équipes n°13 Penz 13, n°3 AM Moto Racing et n° 50 Team Motors Events et la n°9 DG Sport Herock.

Damien Saulnier, Team Manager, me demande alors de doubler par 2 fois les relais.

Après plusieurs heures de courses, et les ennuis de la n°3, la n°50 et la n°9 nous restons en bagarre avec la n°3.
 
 
 
Etienne Masson
Nous ne lâchons rien, ni eux ni nous. Un mano à mano s'engage entre nous.

Mais la course se joue également dans les stands pendant les relais. Pour leur première course d'endurance et malgré leur inexpérience (puisque se sont des élèves en formation au lycée Le Mans Sud), les mécanos ont assuré un très bon travail et ils n'ont commis aucune erreur.

Eux non plus n'ont rien lâchés.
 
 
 
Etienne Masson
Le mariage de la Suzuki 72 et des pneus Dunlop nous ont assuré une fiabilité sans faille.

De 8 heures à 15 heures, une course de vitesse intense et stressante nous oppose à la n°13. Aucune erreur n'est autorisée.

Dès que nous sommes devant ils nous repassent ; puis nous les repassons et ainsi de suite jusqu'à la ligne d'arrivée.
 
 
 
Etienne Masson
Au final, nous remportons cette première manche du Championnat pour une poignée de secondes.

Cette victoire a été acquise grâce à une super équipe du Junior Team LMS (je n'oublie personne : du Team Manager aux cuisiniers), grâce à Dunlop qui nous a fournit de très bonnes gommes, grâce à mes deux coéquipiers Baptiste et Nans.
 
 
 
 
 
 
 
Romain Maitre
 
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Romain Maitre
Le Bol d’Or a bien débuté avec la 8ème place au général des essais chronos.
 
 
 
Romain Maitre
Le départ Samedi 15 avec Anthony Loiseau au guidon et un top 3 général au 1er tour (1er STK).
 
 
 
Romain Maitre
La suite commence plutôt bien avec un Top 10 au général (1er STK) après 1 heure de course. 2, 3, 4 h, c’est toujours la tête du Stock sport et le Top 5 au général.
 
 
 
Romain Maitre
Ce sera le cas jusqu’à 7h du matin (16h de course).

Romain passe le guidon à Jonathan Hardt avec 1 tour d’avance sur le 2nd mais il chute dans son 1er tour.
 
 
 
Romain Maitre
Retour au box avec un avant à refaire, 10min de perdu (5 tours).
 
 
 
Romain Maitre
Nous repartons 5ème STK et 11ème au général et ce jusqu'à la fin.
 
 
 
Romain Maitre
Le team AM Moto Racing Compétition est 5ème au provisoire du mondial d’endurance STK après cette 1ère course de 24H.
 
 
 
Romain Maitre
Merci au team AM Moto et un grand merci à l’assistance Scorpion pour son aide durant 24h pour la préparation des casques à chaque relais.
 
 
 
 
 
 
 
Nelson Major - Team Sarrazin
 
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Nelson Major
Pour moi, ça a été une découverte de l'endurance.

J'ai appris à connaitre une équipe fantastique et des coéquipiers en or.

La semaine d'essais et la course se sont bien passées pour nous.

Mon première objectif était de finir la course donc chose faite, nous finissons 18e au général, 8ème en stock et 1ère Kawa stock donc très content.

La plus belle chose était de voir le drapeau à damier, à partir de ce moment l'émotion était très forte.

Je remercie toute l'équipe, mes coéquipiers qui m'ont donné de précieux conseils pour cette course.

Je remercie également toutes les personnes présentes pour me soutenir et sans oublier Franck Millet pour une com' qui était juste PARFAITE!!!
 
 
 
Nelson Major
Il a commencé à pleuvoir, ce n’était pas évident de jauger la piste.

Ayant vu que la moto tenait, j’ai commencé à accélérer le rythme.

C’est le premier relais, il faut se régler.

Ce n’est pas forcément évident de reprendre son rythme par rapport à l’endurance mais je suis confiant.

Suite à cet accrochage, à la fin de mon relais, nous avons été obligé de changer la patte de fixation du pot, ce qui nous à fait perdre un peu de temps.

Je passe le relais à un de mes coéquipiers qui chute.

Il a fait appel au camion pour rapatrier la moto, les mécanos ont du changer les carénages dans un 1er temps.

Suite à la chute, la moto était victime de coupures, il a donc fallu changer le réservoir.
 
 
 
Nelson Major
Nous sommes donc repartis 38ème à 16 tours du 1er.

Les relais de nuit se sont enchaînés sans trop de problèmes nous avons pu récupérer la 20ème place et la 8ème place en Stock.

A moins d'une chute d'un des 8 premiers dans notre catégorie, il est difficile à ce moment de la course d'aller gagner encore quelques places.

En début de matinée, nous avons été victime d'une casse d'embrayage et d'une fuite au radiateur, les mécanos ont donc dû changer ces pièces, et nous sommes passés 11ème en Stock.

Fin de matinée, nous étions 21ème au général et 10ème Stock.
Il ne nous reste plus que 2h30 de course, nous sommes à la 20 ème place, pour ma part la fatigue commence a se faire sentir car la course a été longue et mouvementée.

Il ne me reste plus qu'1 relais, maintenant le principal est d'assurer la place de 10ème Stock.

Arrivée, dimanche à 15h.

Nous avons géré la course jusqu'à la fin, pour assurer notre 10ème place et marquer quelques points au Championnat.

Je tiens à remercier tout le Team Louit Moto, Fred, Benoit, Gilou, tous les mécanos qui ont fais un super boulot !!

Mes coéquipiers Florian Marino, et Lorenzo Savadori qui ont assuré pour leur 1ère course d'endurance !!

Merci à mes partenaires, mon père pour sa présence, ma soeur pour le boulot effectué sur ma Page Fb et sur mon site, Franck et toutes les personnes qui m'on apporté leur soutien.

Rendez-vous à Oschersleben le 17 & 18 Août pour la 2nde manche de Championnat du Monde d'Endurance Superstock.
 
 
 
 
 
 
 
Florian Marino - Louit Moto
 
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C’est une très belle expérience que j’ai vécue au Bol d’Or.

L’équipe était top et entre nous, les pilotes, ça a bien fonctionné.

Emeric Jonchière nous a tout de suite fait profiter de son expérience.

En course j’ai chuté sans trop savoir comment. Les conditions de piste étaient vraiment particulières avec une pluie fine et irrégulière.

Je suis parti pour mon deuxième relai, avec un pneu neuf au moment où les gouttes s’intensifiaient.

J’ai fait attention quelque tours puis je suis arrivé au freinage de la chicane Nurburgring.

J’ai à peine pris les freins et me suis retrouvé par terre. Les commissaires sont intervenus, ma moto perdait toute son essence car une vanne du réservoir était bloquée par des cailloux, ils m’ont dit de ne surtout pas m’approcher, que la machine pouvait prendre feu.

La moto a été ramenée par fourgon et c’est là que je m’en veux un peu.

Arrivé au stand on a vu que j’aurais pu la ramener moi même, ce qui aurait fait perdre beaucoup moins de temps.

Il s’agit d’un manque d’expérience plus que d’une erreur, mais je suis sincèrement désolé pour l’équipe.

Mon co-équipier est reparti, puis il a du repasser au box.

La nuit s’est bien passée mais nous avons eu une casse d’embrayage et une fuite de radiateur en début de matinée.

L’équipe a dû réparer et nous avons encore perdu du temps.

Nous finissons malgré tout à la 20ème place et 10ème en catégorie Superstock.

Je suis content d’avoir été au bout des 24 heures pour un premier Bol d’Or, même si le résultat final n’est pas celui que l’on espérait.

L’expérience acquise pendant cette course a été énorme et me servira à l’avenir.

Je tiens vraiment à remercier toute l’équipe du team Louit Moto pour leur accueil, leur professionnalisme et pour m’avoir fait participer à ma première course d’endurance.
 
 
 
 
 
 
 
Axel Maurin - Starteam
 
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Après 24h de course Axel Maurin et son équipe Star-Team 67 terminent 10ème du 77ème Bol d'Or et 4ème de leur catégorie Superstock.

C'est un très bon résultat, surtout après un début de course compliqué par une panne électronique où l'équipe s'était retrouvée au delà de la 20ème place au général.
 
 
 
Axel Maurin
J'ai effectué chacun de mes relais en me donnant à 100% pour effectuer une remonté au classement, aidé de mes coéquipiers notre acharnement à fini par payer.
 
 
 
Axel Maurin
En piste mon objectif était d'être à chaque fois dans les meilleurs chronos de la catégorie Superstock.
 
 
 
Axel Maurin
Au lever du jour j'étais toujours en pleine forme et j'ai senti que nous pouvions rentrer dans le top 5, j'ai donné tout ce que je pouvais quand je pilotais.
 
 
 
Axel Maurin
Cette 4ème place en Superstock et 10ème du classement général est une belle récompense pour toute l'équipe Starteam 67, et à confirmée notre potentiel à se battre pour la victoire dans cette même catégorie.
 
 
 
Axel Maurin
Je remercie toute l'équipe et mes coéquipiers pour cette course, je remercie aussi personnellement ma copine Jessica et mon pote Aurélien pour avoir fait la "nounou" et être à mes petits soins pendant 24h.
 
 
 
Axel Maurin
Merci aussi à mon papa qui me motivait et m'observait à distance, car quand je roulais je me disais faut pas que je me traine il surveille !! MERCI

Au fait...J'aime l'endurance.
 
 
 
 
 
 
 
le SRC Kawasaki
 
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Grégory Leblanc
Même s'il n'y a jamais eu de concurrence par le passé avec Julien Da Costa pour la place de premier pilote, car nous sommes amis dans la vie, j'ai pris ce rôle à cœur cette année, car je voulais prouver au chef qu'il avait raison de me faire confiance.
 
 
 
Grégory Leblanc
J'ai fait le meilleur temps aux essais, et je ne sais pas comment j'ai fait...

J'ai fait à nouveau le meilleur temps en course en tout début d'épreuve, bien aidé par le fait que Vincent me précédait : c'est toujours plus facile de rouler vite quand on est derrière.
 
 
 
Grégory Leblanc
La course s'est bien passée, on a vite pris de l'avance. On a aussi bénéficié des petites erreurs de la Suzuki qui serait restée avec nous : on est resté à 15 tours d'écart toute la course, ils étaient donc dans notre rythme.
 
 
 
Grégory Leblanc
Merci à mes coéquipiers qui ont fait un super boulot malgré ce que pouvaient dire les détracteurs quant à leur jeunesse.

Ils ont fait zéro faute, on n'est pas tombé, et on remporte ce Bol d'Or.
 
 
 
Loris Baz
L'endurance nous donne une pression supplémentaire comparé au Superbike, car nous roulons pour trois.

Il faut toujours penser à trois.

Mais j'en ai bien pris conscience l'année dernière avec les erreurs commises au dernier Bol avec ma précédente équipe.
 
 
 
Loris Baz
Cette victoire montre que Gilles Stafler n'a pas fait un si mauvais choix de pilotes.

Depuis quelques années, on se rend compte que l'endurance est une longue course de vitesse.

C'était très serré avec les machines de tête.
 
 
 
Loris Baz
C'est assez usant mentalement de gagner 15 secondes pendant un relais, et les reperdre pendant un autre.

On a eu quelques petits soucis avec notre coque de selle cette nuit et les mécanos ont fait du super boulot pour régler ça rapidement.

Cette victoire est vraiment un gros travail collectif.

Je tiens à remercier Gilles et tous nos mécaniciens.
 
 
 
Jérémy Guarnoni
Cette victoire restera à jamais gravé dans ma mémoire.

Gagner un Bol d'Or à vingt ans, c'est magique.

Certains pilotes participent six ou sept fois sans monter sur un podium.

Bien sûr, nous sommes dans une super structure, comme l'a dit Loris.
 
 
 
Jérémy Guarnoni
C'est très professionnel, il n'y a eu aucune erreur de faite... Je suis super content, et fatigué.

J'ai insulté mon corps parce que j'avais mal partout, déjà avant les trois ou quatre derniers relais.

J'étais fou sous le casque...
 
 
 
 
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le Bol d'Or par Patrice Altazin
 
 
 
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interview de Renaud Lavillénie par Jean Michel Cherrier
 
 
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GMT 94
 
Guittet Baptiste
 
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le livre complet de tous les chronos du Bol d'Or 2013
 
 
 
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PHOTOS - le Bol d'Or
photographe Mototribu : Emmanuel Trinité
 
GMT94
 
 
 
PHOTOS - le Bol d'Or
 
 
 
 
 
 
 
 
vidéos
 
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1. le résumé
 
 
 
 
2. Honda TT Legends 2h en 40 secondes
 
 
 
 
3. Honda TT Legends analyse d'un pit stop
 
 
 
 
4. Kawasaki au Bol d'Or
 
 
 
 
 
 
 
 
le compte rendu Pirelli
 
sommaire
 
Pirelli remporte le Bol d'Or avec Kawasaki SRC
 
 
 
 
 
 
la course
la grille
 
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la grille de départ
 
Le SRC Kawasaki reste intouchable au chrono sur le circuit de Magny-Cours.

Gregory Leblanc, Loris Baz et Jérémy Guarnoni ont encore résisté aux assauts d'une concurrence de plus en plus pressante lors de la seconde séance de qualification du Bol d'Or.
 
 
A la moyenne des meilleurs chronos de l'équipage qui permet de déterminer la grille de départ, la Kawasaki officielle garde un peu moins d'une demi seconde d'avance sur le Champion du Monde FIM d'Endurance en titre, le Suzuki Endurance Racing Team.
 
Kawasaki SRC
 
Vincent Philippe a eu beau lui aussi descendre sous la barre de 1'40 au tour au guidon de la Suzuki officielle, il partira demain en deuxième position sur la grille de départ avec Anthony Delhalle et Julien Da Costa.
 
Domminique Meliand patron du SERT et Vincent Philippe
 
Yamaha France GMT 94 Michelin Yamalube fait la belle opération du jour en décrochant la troisième place sur la grille.
 
GMT 94 - David Checa
 
Très performant ce matin, David Checa a amélioré son meilleur temps d'une demi seconde.

Mieux encore, Matthieu Lagrive, gêné par le trafic en piste hier, a gagné plus d'une seconde.
 
BMW Sébastien Gimbert
 
Cela permet à la Yamaha officielle française de souffler la troisième place sur la grille à BMW Motorrad France Team Thevent malgré une belle performance de Sébastien Gimbert ce matin en toute fin de sa séance de qualifications.
 
Junior Team
 
Coup de chapeau aux pilotes du Junior Team Suzuki LMS ! Baptiste Guittet, Etienne Masson et Nans Chevaux ont tous amélioré ce matin leurs meilleurs tours de piste.
 
National Moto
 
Ils devancent la Honda National Motos, retardée par une chute, et décrochent une cinquième place méritée sur la grille.
 
Louit Moto
 
Le Junior Team Suzuki LMS se positionne comme la meilleure équipe Superstock suivie de près par la Kawasaki du Team Louit Motos 33 qui fait une remontée de la douzième place des essais hier à la septième position sur la grille de départ.
 
AM Moto Racing
 
Une autre Superstock, la Suzuki AM Moto Racing Compétition les talonne et devance le Monster Energy Yamaha YART.
 
Honda TT Legends
 
L'équipe officielle autrichienne comme l'équipe anglaise Honda TT Legends semblent encore en recherche de performance avec de nouvelles compositions d'équipages.
 
YART
 
 
 
le Warm Up
 
Ciel couvert et vent très frais ce matin pour le warm up du Bol d’Or.

Les 51 équipages ont bouclé leurs derniers tours de piste et de réglages avant le départ de la première épreuve du Championnat du Monde FIM d’Endurance.
 
 
Les quatre machines officielles les plus rapides, Suzuki Endurance Racing Team, Yamaha France GMT 94 Michelin Yamalube, BMW Motorrad France Team Thevent et SRC Kawasaki ont logiquement bouclé ce warm up dans les meilleurs temps juste devant le Team R2CL avec Guillaume Dietrich, Gwen Giabbani et Dylan Buisson qui reste une machine à surveiller et qui partira en 10e position.
 
le SERT
 
Monster Energy Yamaha YART, qui a recomposé son équipage en toute dernière minute, pointe en 6e position.

Sur la Yamaha autrichienne, Sheridan Morais remplace Josh Waters, blessé, aux côtés d’Igor Jerman et Broc Parkes.
 
YART
 
Mouvement de pilotes aussi chez National Motos. La Honda française a préféré recruter Michael Rutter, libéré par les Anglais du Honda TT Legends, pour remplacer Thomas Metro, clavicule douloureuse depuis sa chute en essais libres.
 
Michael Rutter avec National Moto
 
National Motos partira en 6e position juste derrière le Junior Team Suzuki LMS, meilleur équipage Superstock lors des essais.

Honda TT Legends partira en 12e position sur la grille mais cela ne révèle pas tout à fait les performances de son équipage.
 
TT Legends
 
4e pilote lors des essais (dont le temps n’est pas pris en compte pour la grille de départ) Michael Dunlop s’est révélé être le plus rapide sur la Honda anglaise.

Il a donc été préféré à Michael Rutter.
 
Michael Dunlop à la place de Rutter
 
A quelques minutes du départ, tous ont les yeux rivés sur le ciel bas.

La météo a annoncé des possibilités d’averses à la mi-journée.
 
 
 
 
 
la course
 
Vainqueur à l'arraché en 2012, le SRC Kawasaki s'offre une nouvelle victoire au Bol d'Or avec 9 tours d'avance sur le Monster Energy Yamaha YART et 11 tours sur le Suzuki Endurance Racing Team.
 
 
Sur la Kawasaki officielle, Gregory Leblanc, Loris Baz et Jérémy Guarnoni ont fait une course parfaite mais éprouvante.
 
Loris Baz
 
Les conditions de course difficiles samedi après-midi en raison de pluies intermittentes ont bouleversé la hiérarchie en tête.
 
le Team SRC
 
Pour consolider sa place de leader, SRC Kawasaki a bataillé sans faiblir avec le Suzuki Endurance Racing Team en début de course mais aussi avec le Yamaha France GMT 94 Michelin Yamalube qui termine au pied du podium après des problèmes électroniques en fin de course.
 
le SERT
 
Coup de chapeau pourtant à David Checa, Kenny Foray et Matthieu Lagrive qui ont réalisé une course en tête avec la Kawasaki durant près de 20 heures.
 
le GMT94
 
Avec le doublé pole position et victoire, le SRC Kawasaki a réalisé le sans faute à Magny-Cours.
 
le SRC
 
En revanche, on n'attendait plus le Suzuki Endurance Racing Team sur le podium après les deux chutes d'Anthony Delhalle et de Vincent Philippe en début de course en raison de mauvais choix pneumatiques
 
le SERT
 
Mais c'était sans compter sur la détermination de toute l'équipe de Dominique Méliand, descendue au delà de la 30e place au classement après 4 h de course.
 
le SERT
 
Tour après tour et aidés en fin de parcours par les soucis du Yamaha France GMT 94 Michelin Yamalube, Vincent Philippe, Anthony Delhalle et Julien Da Costa montent sur la troisième marche d'un podium inespéré et sauvent des points importants pour Suzuki au classement.
 
le SERT
 
Monster Energy Yamaha YART n'a jamais quitté le peloton de tête Igor Jerman, Broc Parkes et Sheridan Morais ont réalisé un sans-faute mais n'ont pas été en position de disputer la victoire au clan Kawasaki.
 
le YART
 
Cette course prudente mais efficace s'explique par la formation très tardive de l'équipage de la Yamaha autrichienne.
 
le YART
 
Remplaçant de Josh Waters, blessé, Sheridan Morais a découvert la Yamaha à Magny-Cours.
 
le YART
 
Trois constructeurs mais aussi trois manufacturiers pneumatiques se partagent donc le podium avec dans l'ordre, Kawasaki - Pirelli, Yamaha - Michelin et Suzuki - Dunlop.

BMW Motorrad France Team Thevent manque à l'appel.
 
le SRC gagne en Pirelli
 
Sébastien Gimbert, Sylvain Barrier et Karl Muggeridge ont dû abandonner en début de soirée, moto trop endommagée après deux chutes.
 
BMW
 
Honda TT Legends a lâché le peloton de tête de course sur casse moteur dimanche matin.
 
Honda TT Legends
 
La première Honda est celle de National Motos.
 
National Moto 1ère Honda
 
Retardés par une chute, Gregory Junod, Michael Rutter et Olivier Four terminent 8e après avoir défendu leur place dans le top 5.
 
National Moto 1ère Honda
 
Auteur d'une belle remontée au fil des heures, le Team R2CL en profite pour prendre la 7e place à l'arrivée avec Guillaume Dietrich, Gwen Giabbani et Dylan Buisson.
 
R2CL
 
En Coupe du Monde FIM d'Endurance, le Junior Team Suzuki LMS renoue avec la victoire. Baptiste Guittet, Etienne Masson et Nans Chevaux terminent 5e et 1er Superstock juste derrière les top teams.
 
Junior Team LMS
 
Dans cette catégorie, la lutte a aussi été très serrée.

Penz13.com Franks Autowelt Racing Team (BMW) termine dans la roue du Junior Team Suzuki.
 
Penz 13
 
Le Team Motors Events April Moto (Suzuki) prend la 3 e place dans cette catégorie devant les Suzuki du Starteam Pam Racing et d'AM Moto Racing Compétition qui a perdu ses chances de podium sur une chute.
 
April Motors Events
 
 
 
 
 
 
Le Bol d'Or de Patrice Altazin
 
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Bol d'Or 2013 – polémique! Renouveau?
 
Pour cette 77ème édition du Bol d'Or, les organisateurs ont pris une décision drastique : interdire l'accès de la zone de camping aux voitures et fourgons …ou la réserver aux motos.
 
 
Suivant l'angle de ces points de vue, c'est déjà une manière bien différente d'aborder les origines et les conséquences de cette décision !
 
 
Cette sentence apparaît donc comme une sanction, ou comme une avancée hardie, en fonction de notre propre approche de la question.
 
 
Ainsi, nombreuses ont été les réactions de rejets exprimées, entre autre sur les réseaux sociaux.

De l'annonce du boycott pur et simple à l'applaudissement des deux mains l'éventail des attitudes est vaste.

Mais, dans les faits, qu'en est-il ?
 
 
La fréquentation apparait moins importante que les années précédentes mais je ne suis pas persuadé que cela soit exclusivement en relation avec cette décision.
 
 
Bien d'autres manifestations voient une chute engendrée avant tout par le contexte économique général !

De plus la météo n'est pas porteuse.

Par contre, l'ambiance me semble plus détendue, plus sereine.
 
 
La majorité des personnes rencontrées sur le site apprécient de ne plus assister à ces désolants spectacles de véhicules brûlés (il y en a tout de même eu quelques uns), à angoisser face aux "runs" sauvages et non maîtrisés qui se terminent parfois au milieu des tentes, à la multiplication des dégradations.
 
 
Bien sûr, cela demande une préparation différente, et éventuellement un peu plus d'efforts.

Le matériel "de confort" véhiculé par les automobiles qui sont parquées à l'extérieur doit être apporté sur le site à l'aide de remorques, diables, chariots divers ou même à dos d'homme, mais c'est peut-être le prix à payer …
 
 
Nos voisins étaient suréquipés, au moins par rapport à nous. Groupe électrogène, pompe à bière, barnum, matériel de cuisine.

Certes, l'acheminement, à bras, de la remorque représente une certaine pénibilité.

Mais cela n'a eu aucune incidence sur l'ambiance au sein de ce groupe tonitruant qui apprécie ce nouvel environnement, plus apaisé!!!
 
 
Toutes les personnes rencontrées apprécient ce renouveau, même si beaucoup regrettent certaines facilités.

Mais il est vrai que toutes ces personnes sont celles qui ont acceptées un effort particulier ou qui, comme nous, avaient l'habitude de venir exclusivement en moto.
 
 
Leur objectif premier est de participer à un élan autour d'une course mythique, plutôt que de se lancer dans n'importe quel délires … ou pire, avoir à les subir.

Alors, sur le principe, je trouve dommage que des règlements contraignants soient imposés à tous pour pallier les excès de quelques uns.
 
 
Mais, pour reprendre un principe libertaire basique, la liberté de chacun devrait s'arrêter où commence celle de l'autre.

Et ces dernières années, notre liberté d'assister et de participer, sereinement, à ces "grandes messes" de la moto étaient sérieusement remise en cause par quelques uns (qui ne devaient d'ailleurs pas voir grand chose des courses!!!).
 
 
Et, ainsi, tous, nous gardons la liberté de venir faire et voir de la moto, ou de rejeter ces principes et aller faire une certaine forme de fête dans un autre univers …, mais non dédié à la moto !
 
 
Bon et la course alors? Passionnante, comme d'habitude.

Ce premier épisode du championnat du monde d'Endurance va nous permettre de valider les forces en présence.

En haut du tableau, la Kawasaki SRC #11 de Gilles Staffler.

Si elle a gagné le Bol et les 24 heures du Mans 2012, à priori, elle ne participe pas à toutes les compétitions et ne cherchent donc pas les points du championnat.
 
 
De plus l'équipe des pilotes de l'année dernière a éclaté.

Néanmoins, Gregory Leblanc semble en pleine maturité et signe la pôle position !

Il est secondé par deux petits jeunes de 20 ans, Loris Baz et Jérémy Guarnoni.

Enfin, jeune par l'âge car ils évoluent tous deux au sein de l'élite mondiale, respectivement en superbike et superstock 1000.
 
 
Suzuki avec un SERT 12 fois champion du monde et terminant second du Bol l'année dernière.

L'expérience et la soif de revanche devraient parler avec Vincent Philippe, Anthony Delhalle et Julien Da Costa vainqueur l'an passé sur la Kawa.

Et Dominique Méliand en chef d'orchestre, c'est un gage de satisfaction.
 
 
La Yamaha de Christophe Guyot a des revanches à prendre aussi.

Après bien des déboires, le GMT 94 a terminé la saison dernière sur la troisième marche mondiale, mais au pied du podium au Bol 2012.

La R1 # 94 semble affutée et l'expérience cumulée du manager et des pilotes (David Checa, Kenny Foray et Matthieu Lagrive) est prépondérante.
 
 
Deux fois vice-champion du monde, BMW rêve de voir les pilotes de la S 1000 RR #99 (Sébastien Gimbert, Sylvain Barrier et Patric Muff) monter sur la plus haute marche.

Pour pallier les multiples incidents mécaniques précédemment rencontrés, Nicolas Dussauge prend en charge la direction technique.
 
 
Enfin, deux teams officiels complètent ce tableau, Yamaha Austria (# 7) et Honda TT Legends (# 77).

Mais derrière ces équipes de pointe, les outsiders privés piaffent et savent qu'une course de 24 heures est longue, très longue … et ils sont une cinquantaine au départ pour 3 classements (EWC, superstock et open).
 
 
Un vent froid balaie le circuit sous un ciel plombé.

Dès le départ, les quatre teams favoris annoncent la couleur et tiennent le commandement de la course avec un léger avantage pour la Kawasaki et la Suzuki qui se détachent légèrement.

En fin d'après midi, la météo donne raison aux prévisionnistes et quelques gouttes arrosent la piste.
 
 
Pas la grosse averse qui lave le revêtement, mais de faibles ondées intermittentes qui rendent incertain l'environnement.

D'une loge, nous assistons au ballet des motos qui viennent changer de pneus.

Toutes ne participent pas.

Cela dépend de l'analyse des managers et, surtout, du ressenti du pilote sur la piste, d'autant qu'elle n'est pas uniformément mouillée.
 
 
Dans ces moments, la stratégie influe autant sur la course que les puissances ou les qualités de pilotage.

Le premier coup de théâtre intervient à 18H00. Anthony Delhalle, alors à la troisième place, chute avec la Suzuki # 1.

Il rentre au stand et la machine est immobilisée plusieurs minutes pour changer quelques pièces dont le réservoir.
 
 
Vincent Philippe prend le relais.

Mais il est maintenant en 14ème position !

A l'attaque, il regagne 3 places mais chute durement.

Par écran interposé, nous le voyons taper avec violence les protections et rester sur place.

Les commissaires s'affairent, puis le Safety-Car entre en lice pour permettre au médecin d'intervenir.

Le pilote est chargé sur une civière pour évacuation lorsqu'il saute à terre pour reprendre sa monture qui accepte de démarrer.
 
 
Il peut ainsi ramener la moto au stand.

Après un petit quart d'heure de travail pour les mécaniciens, Julien Da Costa peut repartir … en 33ème position, à 15 tours du groupe de tête!
 
 
A 20H30, c'est au tour de Karl Mugerridge de quitter le trio de tête sur chute de la BMW # 99.

Il peut néanmoins ramener la moto à la poussette.

Elle repart rapidement aux mains de Sébastien Gimbert.

Mais à 21H00 c'est l'abandon, sur problème moteur.
 
 
Ceci fait l'affaire de la Honda # 77 TT Legends qui se retrouve troisième à un tour d'un duo de tête en pleine bagarre.

Au gré des ravitaillements, ils s'échangent le poste de leader.

Derrière, la Honda de National Moto (une pensée pour Pipo Baldi récemment disparu) et la Yamaha du YART sont en embuscade.
 
Mc Guinness
 
Au cours de la nuit, la 11 et la 94 se tiennent régulièrement dans la minute et se détachent des poursuivants.

Le SERT entreprend une fastidieuse mais efficace remontée.
 
 
Au petit matin, la YART est troisième, à 8 tours des leaders, suivie de la Honda #77 à 14 tours et … la Suzuki # 1 dans le même tour!
 
 
A 9H50, la Yamaha # 94 rentre au stand et y reste, longtemps, trop longtemps.

Elle repart aux mains de Kenny Foray, mais en quatrième position … derrière la Suzuki du SERT, et sous Safety-Car.

En effet, la Honda TT Legends a explosé son moteur dans la descente du lycée et il faut nettoyer l'huile sur la piste.
 
 
Sauf fait de course, la Kawasaki semble maintenant intouchable avec 12 tours d'avance sur la Yamaha # 7 du YART, écart que nous n'avons plus vu depuis de nombreuses années.

De fait, le classement final se présente ainsi : • 1 - Kawasaki 11 – SRC • 2 - Yamaha 7 – YART • 3 - Suzuki 1 – SERT • 4 - Yamaha 94 – GMT 94 • 5 - Suzuki 72 – Junior Team LMS
 
 
Ce Bol 2013 s'annonce comme celui du renouveau.

D'abord au niveau de la course dont les rebondissements multiples nous ont tenu en haleine en permanence.

Les jeux n'ont jamais été faits et les événements de course nous rappellent les dures contraintes de l'endurance où tout n'est jamais gagné, mais aussi où tout est rarement perdu.
 
 
Les cinq dernières heures auraient peut être été plus fades sans la remontée fabuleuse du SERT, la pugnacité du GMT 94 et l'absence de pépins pour le SRC (il s'éloigne le temps où Gilles Staffler était abattu en bord de piste suite aux difficultés de ses machines face aux BMW en FSBK) !
 
 
Mais c'est aussi une forme de renouveau pour les spectateurs.

En effet, l'organisation a pris la décision très controversée de réserver l'accès du camping Est aux motos.

Si cela engendre de nouvelles contraintes à beaucoup, l'objectif affiché est clairement exprimé : rendre le Bol aux motards, favoriser l'accès des familles, minimiser les risques.
 
 
Malgré ces nouvelles servitudes, beaucoup sont ceux qui ont répondu présent.

Soit ils avaient l'habitude de venir exclusivement en moto et cela ne changeait rien à leurs habitudes.

Au contraire, ils voulaient bénéficier des capacités de transport des "boîtes à roues" et ils se sont organisés différemment.
 
 
Si beaucoup regrettent les facilités passées, tous apprécient cet environnement plus apaisé, tel que l'exprime ce couple de quadragénaire : " Bon, on arrive à un âge où l'on apprécie un peu de confort et c'est un peu galère de transborder le matériel, mais le résultat est à la hauteur.
 
 
Un environnement plus calme, moins de stress et de dégradations sauvages.

On profite vraiment mieux de notre week-end.". Et je ne peux qu'abonder dans ce sens.
 
 
En 1973, pour mon premier Bol au Mans et les suivants, une sacoche de réservoir (remplie pour une bonne part d'outillage – motos moins fiables, pas de portables ni d'assistance …) une tente, un duvet et basta !
 
 
40 ans après, une grosse routière, un top case, deux valises latérales une sacoche de réservoir et un sac sur la selle …

Moi aussi, j'apprécie aussi plus de confort même si je me déplace quasiment exclusivement en bécane (les seules fois où j'ai utilisé une voiture pour me rendre sur un circuit, c'était pour cause d'enfants multiples et/ou trop jeunes, ou de handicap momentané).
 
 
Mais cette décision est sûrement engendrée par deux autres facteurs, la sécurité des personnes et des biens, et les aspects économiques.

Les "accidents" se multiplient, les conséquences physiques s'aggravent, les matériels détruits, propriété des spectateurs ou du circuit deviennent pléthoriques.
 
 
De plus les risques juridiques de l'organisateur explosent, dans cet univers où la décision de justice devient la seule réponse à tous nos maux de société !

En terme économique, l'organisation prend le risque courageux de risquer d'accentuer la baisse du revenu déjà conjoncturelle.
 
 
A contrario, il favorise la réduction de postes importants de charges. Moins de frais de vigiles (ou de gardiennage, comme dans les zoos !) qui se révèlent de toute façon une réponse insuffisante aux dérives constatées.

Réduction des frais de nettoyage du site et de remise en état des matériels détruits.
 
 
Et probablement une gestion plus rigoureuse des primes d'assurance qui doivent s'envoler … (j'avais précédemment donné un exemple des valeurs en jeu, et c'est loin d'être anodin. Cf. Bol d'Or 2011).
 
 
Pour moi, comme pour la très grande majorité des gens rencontrés ce week-end, le premier bilan est positif.

Moins de tensions, plus de rencontres, de rigolades, autant de facteurs qui rendent plus facilement acceptables les contraintes nouvelles (au moins pour certains, car ce n'est pas mon cas).
 
 
Mais aussi des impressions qui demandent à être vérifiées. Avec notre petit groupe, nous pensons qu'il y avait plus de familles.

Des parents détendus avec de jeunes enfants curieux de cet univers bruyant et hétéroclite et impressionnés par les passages des bolides sur la piste.
 
 
En définitive, nous sommes nombreux à être satisfaits par ces organisateurs qui assument une décision difficile mais dont les premiers résultats sont particulièrement probants, … au moins aux yeux des amoureux du monde de la moto qui, heureusement, ne sont pas que des vieux, loin de là ...

A peaufiner, probablement, mais à refaire, certainement!
 
 
 
 
photo - David Reygondeau - Jean Michel Cherrier - PSP - SERT - SRC - Honda TT Legends - Emmanuel Trinité
textes - FIM - adrien
mise en page - adrien
 
 
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