CLASSIQUE 2019 – Café Racer Festival, le compte rendu et la galerie photos de Patrice Altazin

Le compte rendu et la galerie photos de Patrice Altazin du Café Racer Festival 2019 de Montlhéry.
 

 
 
Tonnerres mécaniques au Cafe Racer Festival !

Le soleil apparaît au-dessus du banking, venant illuminer et chauffer le circuit de Linas-Montlhéry :
 

 
Mais ce temple de la mécanique n’a pas besoin de cela en ce week-end des 22 et 23 juin pour ce 7ème Cafe Racer Festival.

La foule est déjà bien présente aux entrées, et le programme s’annonce grandiose :
 

 
Deux jours trop fugitifs, même si nous vivons les nuits les plus courtes de l’année.

L’animation est présente partout, dans les différents pôles de présentation que sont les villages dédiés comme sur la piste où paradent des centaines de machines par séries successives :
 

 
Et lorsque le vacarme des motos s’estompe, les mélodies de quatre groupes occupent le terrain le temps de midi ou de la soirée, solidement installés au cœur de l’espace restauration offrant une large palette de mets.
 

 
S’il est impossible de tout vous décrire, nous ne pouvons pas être partout en même temps, les centaines de photos vous donnent une bonne idée de l’étendue de ce festival, ses aspects éclectiques, sa chaleureuse ambiance, sa passion débridée …
 

 
Néanmoins, partageons quelques moments forts, qui sont loin d’être exhaustifs, de ce week-end de folie.

Tout d’abord l’anniversaire de Japauto.

C’est en effet ici, en 1969, que débute la fabuleuse aventure de ce qui n’est encore que le plus important concessionnaire Honda en Europe.

La 750 engagée dans le Bol d’Or du renouveau, ici même à Montlhéry, termine par une édifiante victoire qui sera suivie par deux nouveaux Bols accumulés en 1972 et 1973.

Ils sont d’ailleurs tous trois présents, rassemblés par le club 1000VX.
 

 
Sur la piste, des moments forts sont vécus lors des runs animés par Sultans of Sprint.

La règle est simple, cent mètres d’accélération pour des bicylindres … souvent « tapés » à outrance et parfois pilotées par de charmantes jeunes femmes comme Amélie Mooseder sur son VTR Spitfire … qui porte bien son nom lorsque le feu s’exhibe et embrase la foule des spectateurs.
 

 
Si ce panel d’une trentaine de machines marque la physionomie internationale de la manifestation, elle est exacerbée par la présence d’un certain Randy Mamola.

Il a marqué le monde des Grand prix par ses facéties et figures de style, mais a aussi tout de même été 4 fois vice-champion du monde !

Désolé de ne pas pouvoir s’exprimer en Français, il bénéficie de la traduction du préparateur de son Indian « Scout Bober Appaloosa » pour un message du type :

« Très heureux d’être ici, avec un public chaleureux et passionné. D’ailleurs, j’ai une grande admiration pour un certain Français dans ses exploits actuels, un de mes successeurs en GP : Fabio Quartararo ! »
 
Randy Mamola
 
Un hommage particulier est aussi rendu à un passionné de Vincent qui a tiré sa révérence en novembre 2018 : Patrick Godet.

Outre un stand spécifique, une parade exceptionnelle de plus de 70 motos dont 30 Egli-Vincent prend la piste le samedi !
 

 
Ce 7ème Cafe Racer Festival est aussi l’occasion de présenter au public un nouveau livre retraçant 60 ans d’histoire de la Triumph Bonneville.

Celui-ci vous est d’ailleurs présenté dans le précédent article accessible par ce lien.
 

 
Mais l’arène de Montlhéry n’est pas misogyne et une grande place est laissée aux filles.

Elles ont droit à leur propre village et prennent la piste au sein de la catégorie Kiss’n Vroom.

D’ailleurs, Gilbert l’ineffable starter, aussi sérieux que débonnaire, attend avec impatience ces séries pour profiter (avec modération) de cette escouade de charme.
 

 
Dans cet univers de passion, la sécurité n’est pas oubliée, bien au contraire.

De nombreux bénévoles officient pour prévenir les incidents, voire réagir en cas de besoin.

Que ce soient les commissaires et personnel d’Auto Event ici en briefing dimanche matin.
 

 
Les équipes de secours omniprésentes sur la piste, mais aussi au service du public.
 

 
Jusqu’à « Monsieur » Charles Krajka qui vérifie, entre autres, que tous les équipements soient conformes :
 

 
Et si les visiteurs manquent encore d’activités, ils peuvent s’inscrire pour les essais de gammes, sur la route ou le circuit, auprès des multiples constructeurs partenaires que sont, par ordre alphabétique, donc sans parti pris, Ducati, Huqsvarna, Harley-Davidson, Honda, Indian, Moto Guzzi, Royal Enfield, Triumph ou Yamaha.
 

 
Pour terminer ce trop rapide tour d’horizon, il nous reste à féliciter et remercier Bertrand, Albin et toute l’équipe de Cafe Racer qui œuvrent avec passion depuis 17 ans, viennent de sortir leur 100ème numéro, et nous offrent pour la 7ème fois un week-end de rêve …
 

 
Un seul bémol, ces deux jours maintenant culte sont chaque année de plus en plus courts … dans le sens où le temps manque de plus en plus pour tout voir, rencontrer chacun, profiter encore mieux !
 

 
 
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