Cette finale de Magny Cours a tenu toutes ses promesses avec une incertitude comme on en a rarement vu en championnat du monde de vitesse.
Max Biaggi s'est imposé d'un demi point seulement face à un Tom Sykes qui aura fait tout son possible pour défendre ses chances jusqu'au bout.
C'est dans la 1ère manche que le pilote anglais a laissé échapper un titre qui, compte tenu de la chute de Biaggi, lui tendait les bras.
Mais Sylvain Guintoli et Marco Melandri vont involontairement faire le jeu du pirate romain en repoussant Sykes sur la 3ème marche du podium.
En seconde manche la tâche s'avérera trop difficile pour le pilote Kawasaki.
Sykes fit le maximum en l'emportant mais il était vain de compter sur une 6ème place de Biaggi.
Le romain réussit à se classer 5ème, sans gloire et tétanisé par l'enjeu, mais néanmoins vainqueur d'un titre qui le fait, quoi qu'on en dise, rentrer dans la légende.
finie la vie de pilote et vive la vie de famille
Les français ont presque fait carton plein lors de ces courses de Magny Cours.
Sylvain Barrier tout d'abord qui assure un titre pour lequel il n'a pas eu à combattre sur cette piste française hyper piègeuse.
Ses deux principaux rivaux, et notamment La Marra qui ne pourra pas repartir, se sont crashés dès le début de la course. À partir de là Sylvain a parfaitement assuré le coup jusqu'à la ligne tandis que Jeremy Guarnoni ponctuait son festival solitaire par une éclatante victoire sur le mouillé.
En Supersport personne n'a pu résister à Jules Cluzel. Le «chicken» a dominé la course même si on a cru un temps que Sofuoglu jouait la fable du lièvre et de la tortue.
Mais le turc a une nouvelle fois pété les plombs en fauchant un Dan Linfoot d'un intérieur inconscient.
Fort heureusement l'anglais a pu repartir et passer la ligne et retirer le bénéfice de sa très belle course en montant sur la 3ème marche du podium tandis que le turc était pénalisé.
Sylvain Barrier champion 1000 STK au terme d'une douloureuse saison
pause de charme
Superbike 1ère manche
la grille - 23 tours - 101 km - 44 mn - 138 km/h de moyenne
Tom Sykes a signé sa 9ème pole de la saison devant Checa, Laverty et Melandri.
Sylvain Guintoli est 5ème, Loris Baz 13ème et Maxime Berger 14ème tous deux en 4ème ligne.
La pole pour Tom Sykes
le départ
Le temps est pluvieux et la piste humide et piègeuse.
Tom Sykes signe le hole shot devant Rea, Laverty, Checa, Biaggi, Haslam, Melandri et Guintoli alors que Loris Baz se sort d'entrée dans Estoril en tirant tout droit dans le sable sans chuter.
le hole shot pour Tom Sykes
le début de course
Le gallois Chaz Davies est le premier à inaugurer les abandons un peu avant Max Biaggi qui perd l'avant sur un freinage apparemment facile à Adelaïde.
La seconde manche risque d'être chaude...
l'abandon pour Max Biaggi
encore 19 tours
À l'avant de la course Rea est le seul à suivre un Tom Sykes auquel la chute de Biaggi redonne toutes ses chances.
Le pilote Kawasaki se fait passer par la Honda sans parvenir à l'accrocher alors que Checa 3ème n'est pas loin.
Johnny Rea aux commandes, Sykes tente de suivre
encore 16 tours
Zanetti chute au même endroit que Max Biaggi à Adelaïde tandis que Carlos Checa en fait de même à Estoril.
la chute pour Carlos Checa
Sylvain Guintoli profite bien de ces circonstances en pointant à la 3ème place devant Melandri mais à plus de 10 secondes de Tom Sykes.
un bon début de course pour Sylvain Guintoli
encore 14 tours
Leon Camier chute et Giugliano jardine dans les graviers
la chute pour Leon Camier
encore 11 tours
Johnny Rea roule plus vite que tout le monde mais trop vite...
L'anglais chute en perdant l'arrière en douceur sur la piste humide de Magny Cours. Il repart mais rentre au stand.
Johnny Rea ne s'en sort pas mieux que les autres
encore 10 tours
À cet instant de la course Sykes est donc 1er avec 2.1 d'avance sur Melandri, Guintoli est 3ème devant Berger, Haslam, Laverty, Corti et Badovini.
Tom Sykes retrouve sa place de leader
Mais dans ces conditions c'est le français Sylvain Guintoli qui revient fort.
Il passe tout d'abord la BMW de Melandri puis la Kawasaki de Sykes pour s'emparer de la tête de cette 1ère manche.
Sylvain Guintoli souverain sur le mouillé
Sykes a du mal à conserver le rythme, il cède face à Melandri avant de rapidement perdre du terrain sur la BMW.
l'espoir de victoire s'évanouit pour Tom Sykes
dernier tour
Sylvain Guintoli a survolé la fin de la course qu'il remporte avec une confortable avance de 6 secondes sur Melandri et 16 sur Sykes.
Belle perf de Maxime Berger qui termine 4ème au pied du podium
Entre problème technique et intoxication alimentaire, vendredi et samedi auront été très difficiles !!!
Malgré tout, nous avions la vitesse pour nous battre dans les 8 et cela est très positif.
vidéo Loris Baz
Loris Baz
Dimanche, même si je n'étais pas à 100%, j'allais beaucoup mieux, malheureusement je vais tout droit au deuxième virage de la première manche sur le mouillé et je perds toute chance d'un bon résultat... je remonte 10ème avec de la déception car le top 7 était possible...
Tom Sykes réalise de nouveau un bel envol devant Laverty, Guintoli, Rea, Haslam, Melandri, Checa, Baz, Biaggi et Giugliano.
nouveau hole shot pour Tom Sykes
début de la course
Laverty joue à la fois son jeu et la course d'équipe en asticotant Sykes d'entrée aussitôt imité par Sylvain Guintoli.
Max Biaggi effectue un début de course prudent
Laverty fait tout pour déstabiliser Sykes
encore 17 tours
Marco Melandri part dans un gros highside aussitôt suivi par Loris Baz qui a été obligé de sortir dans l'herbe pour éviter la BMW explosée sur la piste.
gros crashes de Melandri et de Loris Baz
Quelques instants plus tard c'est Haslam qui tire tout droit et manque de peu de chuter dans les dégagements pourtant en dur mais détrempés.
Leon Haslam à la limite
Max Biaggi lui emboîte le pas quelques instants plus tard sans chuter mais en perdant du terrain sur les autres pilotes.
À cet instant c'est Tom Sykes qui est champion!
Biaggi frise la correctionnelle
encore 8 tours
Profitant des difficultés de Carlos Checa, Max Biaggi se redonne de l'air en revenant à la 5ème place de la course ce qui lui assure le titre si les choses en restaient là pour seulement un demi point.
Devant lui on retrouve Laverty, Rea, Guintoli et Sykes toujours leader.
Biaggi de nouveau en place pour être champion
encore 4 tours
Sykes ne lâche rien et c'est Sylvain Guintoli qui perd progressivement du terrain sur la Kawasaki au point de se retrouver menacé par Johnny Rea alors que dans ce groupe de quatre Laverty est distancé (pour mieux aider Biaggi au cas où???)
Guintoli moins brillant qu'en 1ère manche
encore 3 tours
Johnny Rea prend l'avantage sur Sylvain Guintoli
Johnny Rea en vue du podium
l'arrivée
Tom Sykes a beau remporter cette seconde manche la victoire ne suffit pas à l'anglais.
Et c'est Max Biaggi qui devient champion du monde Superbike.
Dans la deuxième manche, j'avais un bon rythme et j'étais en bagarre avec Max Biaggi quand je suis tombé sur une tache humide... et honnêtement je pense que c'est LA PLUS GROSSE chute de ma vie de pilote ... j'ai donc terminé ma saison à l'hôpital… mais sans rien de grave heureusement.
Loris Baz
Je suis très déçu que cette dernière course se termine comme ça mais je suis malgré tout très content de m'en être tiré sans gravité car je veux vraiment travailler à fond tout l'hiver pour arriver à la première manche 2013 à plus de 100% !!!
Loris Baz
Je suis plus que satisfait de cette saison qui a été largement au delà de mes espérances initiales, d’autant plus que j’ai intégré le superbike en cours de saison et dans des conditions un peu particulières…
Loris Baz
J’ai l’immense chance d’avoir atteint cette année un « palier » très important dans ma carrière de pilote moto… commencée depuis 10 ans… et je suis vraiment comblé.
Loris Baz
Je suis très heureux d’avoir intégré le Team Officiel Kawasaki dans lequel je me sens vraiment bien au guidon d’une moto que j’aime sincèrement beaucoup.
Le titre UEM Superstock 600 European Championship est revenue à Michael van Der Mark (EAB Ten Kate Junior Team Honda) après son incroyable victoire sur la dernière course de la saison devant son grand rival Riccardo Russo (Team Italia FMI Yamaha).
Michael van Der Mark
la grille
VD Mark est en pole devant Russo, Duwelz et Nestorovic
une bagarre d'anthologie entre VD Mark et Russo
la course
Le duo est entré en contact à maintes reprises en se battant dès le début de la course, et c'est seulement dans les deux derniers tours de la manche de 12 boucles que van Der Mark s'assura l'avantage, remportant la course de Magny-Cours avec une avance de 1.226 sec.
VD Mark et Russo : un combat de toute beauté
Au général, le classement final face à Russo est donc de 219 points à 207 en faveur de Van der Mark.
VD Mark
Mathieu Marchal (Coutelle Racing Team Yamaha), qui courait à domicile, a rejoint les leaders du championnat sur le podium.
Le troisième du général, Gauthier Duwelz (Team MTM Racing Yamaha), revient avec la neuvième place du jour.
Mathieu Marchal (Coutelle Racing Team Yamaha)
Hugo Clere se classe 16ème, Morgan Berchet 18ème, Thibaut Gourin 19ème, Stéphane Egea 22ème, Kevin Szalai 25ème, Anthony Dumont 26ème et Richard De Tournay a abandonné
Personne n'a pu résister à Jules Cluzel. Le «chicken» a dominé la course même si on a cru un temps que Sofuoglu jouait la fable du lièvre et de la tortue.
Mais le turc a une nouvelle fois pété les plombs en fauchant un Dan Linfoot d'un intérieur inconscient.
Fort heureusement l'anglais a pu repartir et passer la ligne et retirer le bénéfice de sa très belle course en montant sur la 3ème marche du podium tandis que le turc était pénalisé.
Très honnêtement cela commence à faire beaucoup pour Sofuoglu. Certes le turc est le patron de la discipline des Supersport dans laquelle il excelle mais de telles comportements ou attitudes (cf Fabien Foret à Aragon) le déservent lui et le sport moto.
Il serait temps que les instances y mettent bon ordre afin d'entamer une saison 2013 dans les meilleurs conditions...
Jules Cluzel finit en beauté
la grille
Broc Parkes est en pole devant Foret, Cluzel et Sofuoglu.
Florian Marino est 13ème en 4ème ligne, Debise 17ème et Lanusse 20ème tous deux en 5ème ligne et Axel Maurin 32ème en 8ème ligne.
la pole pour Broc Parkes comme à Portimao
le départ
La piste est encore humide mais séchante.
Bref des conditions difficiles pour les pilotes Supersport.
Parkes signe le hole shot devant Sofuoglu qui prend rapidement la direction des opérations devant Foret et Parkes.
bref hole shot pour Broc Parkes vite doublé par Sofuoglu
le début de la couse
Jules Cluzel prend peu après la mesure de Fabien de même de Linfoot qui emboîte le pas du «chicken».
Fabien Foret rétrograde doublé par Lowes et Linfoot
Jules Cluzel rapidement dans le rythme
encore 19 tours
Jules Cluzel s'est peu à peu rapproché de Sofuoglu qu'il dépasse à la sortie d'Adelaïde aussitôt imité par Dan Linfoot qui ne fait aucun complexe face au champion Supersport bientôt talonné par Lowes.
Jules Cluzel a passé Sofu et Linfoot va suivre
encore 18 tours
Sam Lowes se défait de Sofuoglu pour s'emparer de la 3ème place.
Lowes 3ème
encore 12 tours
Sam Lowes s'est lancé à la poursuite de Jules Cluzel son coéquipier.
Il passe Dan Linfoot et compte à cet instant un peu plus de 3 secondes de retard sur Jules.
Lowes fait le forcing pour revenir sur Cluzel
encore 11 tours, les français à la mi course
Jules Cluzel domine les débats.
Fabien Foret est 5, Florian Marino est 11, Axel Maurin 24, Romain Lanusse 25 et Valentin Debise a abandonné au 4ème tour.
11ème place pour Florian Marino
encore 3 tours
Malgré quelques erreurs mais sur une piste qui sèche de plus en plus Kenan Sofuoglu met plein gaaaz pour revenir sur Lowes et Linfoot.
La 1ère attaque du turc sur Linfoot échoue.
Sofuoglu va encore perdre les pédales
dernier tour
Jules a course gagnée mais Sofuoglu perd encore une fois son sang froid en percutant Linfoot sur un dépassement loupé.
Jules l'emporte devant Lowes.
la victoire pour Jules Cluzel
Sofuoglu est pénalisé de 25 secondes alors que Linfoot qui a pu repartir récupère la 3ème place qui lui est due.
Sylvain Barrier a enfin décroché ce titre de champion 1000 Superstock.
Dans la facilité ici à Magny Cours mais dans la douleur une bonne partie de la saison.
Blessé à Monza juste avant l'énorme trève (Donington - USA) de sa catégorie le français a eu de la chance dans son malheur.
Malgré tout il a du risquer gros en faisant le pari de revenir pour la course de San Marin à Misano alors que son épaule était loin d'être guérie.
Mais là encore le destin lui a été favorable en écourtant la course à seulement 6 tours ce qui lui a permis de non seulement remporter une victoire cruciale mais d'épargner son épaule convalescente.
Comme on le voit si la bonne fortune a été du côté de Sylvain, sa victoire finale est somme toute méritée dans la mesure où La Marra n'avait pas encore le niveau mental pour remporter un titre qui lui tend les bras pour 2013.
L'italien a craqué au mauvais moments et en se voyant sans doute un peu trop beau après l'Angleterre où il comptait 31 points d'avance sur le français.
Sylvain Barrier peut lever les yeux au ciel il est exaucé
la grille
Sylvain Barrier est en pole devant La Marra Guarnoni et Staring.
Lussiana est 11ème en 3ème ligne, Pagaud 14 et Millet 15 en 4ème ligne et Protat 25 en 7ème ligne
la pole pour Sylvain Barrier
le départ
Sylvain 4ème prend un départ hyper prudent tandis que La Marra son principal adversaire signe le hole shot bientôt passé par Guarnoni et Staring.
Suivent Mercado, Massei, Gildenhuys, Savadori, Bergman et Mc Fadden
le hole shot pour La Marra rapidement passé par Guarnoni
le début de la course
Sylvain Barrier qu'on sent fringuant double La Marra et abandonne l'italien sous la menace de la puissante Kawasaki de Staring qui ne tarde pas à régler la Ducati dans la ligne droite tandis que Jeremy Guarnoni est revenu dans le sillage de l'italien.
Barrier commence bien
Au bout d'un seul tour la cause va être entendue pour Sylvain Barrier puisque après la chute de McFadden, ses deux rivaux potentiels dans la course au titre Staring et La Marra chutent tour à tour.
c'est l'hécatombe pour les adversaires de Barrier, La Marra out
encore 10 tours
Ces chutes ont également fait le jeu de Jeremy Guarnoni qui accumule une avance considérable sur Sylvain Barrier pour lequel la victoire de Jeremy ne constitue pas une menace au général.
Guanoni n'a plus qu'à tenir dans ces conditions piègeuses
encore 7 tours (mi course)
C'est la remontée de Brian Staring qui a réussi à repartir, qui constitue la principale incertitude de cette course.
L'australien n'a plus rien à perdre et met le paquet pour remonter le maximum de pilotes.
le festival Staring se poursuit
Devant rien de changé, Jeremy Guarnoni possède un peu plus de 10 secondes d'avance sur Barrier qui n'a aucune raison de prendre des risques et
Jeremy Guarnoni poursuit son cavalier seul
encore 4 tours
Un nouveau tout droit de Staring ruine les efforts de l'australien et permet à Lussiana 4ème derrière Savadori d'espérer un podium.
Staring n'a pas réussi son pari
dernier tour
Pas de surprise dans les derniers tours Jeremy Guarnoni remporte la course mais surtout le français profite des multiples erreurs de Staring pour coiffer l'australien sur le fil d'un petit point pour s'emparer de la 3ème marche sur le podium final.
ben belle victoire pour Jeremy Guarnoni 3ème au général qui plus est
Sylvain Barrier second remporte quant à lui le titre 1000 Superstock devant La Marra.
Une bien belle récompense pour Sylvain qui a souffert pour en arriver là grace à une belle saison
Jeremy Guarnoni 3ème
le podium
1. Guarnoni - 2. Barrier - 3. Savadori
le podium final de la saison
1. Barrier - 2. La Marra - 3. Guarnoni
les français
Jeremy Guarnoni se classe 1er
J’ai pris un bon départ 3ème au premier virage, je décide de passer tout de suite à l’attaque dans le virage Adélaïde ou je me porte en tête de la course.
En bouclant mon deuxième tour je vois sur mon panneau que je dispose de 5 secondes d’avance !
Jeremy Guarnoni
Je continue sur ce bon rythme et je vois mon avance augmenter jusqu’à obtenir plus de 12 seconde d’avance. A 3 tours de la fin je ralentis légèrement mon rythme mais pas trop car sur le mouillé bien souvent les chutes arrivent quand on ne roule pas sur un rythme élevé, les pneus refroidissent et on risque donc de partir à la faute.
la conférence de presse de Jeremy Guarnoni
Jeremy Guarnoni
Finalement dans le dernier tour je me suis rendu compte que c’était bon, j’allais gagner ma première course de STK 1000, j’étais comme un fou sur la moto je regardais les tribunes bondés de monde j’en avais des frissons !
Je passe enfin la ligne d’arrivée et là c’est la folie je vois tout le team fou de joie, je m’arrête au prêt d’eux pour déjà fêter la victoire.
Jeremy Guarnoni
Enfin on la tient notre première victoire STK 1000, je suis tellement heureux c’est l’aboutissement du travail effectuer par tout ce qui m’ont encadré cette année.
Maintenant mes yeux sont rivés vers 2013, mon objectif est clair me battre pour remporter le titre Superstock 1000 !