COURSE SUR SABLE 2020 – Loon Plage, Pro Hexis Sand Race, le 13 décembre, la parole aux bleus avec Jean Claude Mousse

Si elle ne compte que trente cinq noms, compte tenu des contraintes sanitaires que traverse actuellement notre pays, la liste des engagés de la Pro Hexis Sand Race qui va se disputer ce dimanche à Loon est forte de pilotes de renom en provenance de toutes origines. Avec trois pilotes officiels en lice, le team Yamaha sera l’une des équipes à suivre.
 

 
Ancien pilote de sable lui même et vainqueur de nombreuses épreuves dont l’Enduro du Touquet, Jean Claude Moussé sera bien sûr de la partie en fin de semaine aux côtés des pilotes Yamaha.

Pour le responsable compétition Off Road de la firme aux diapasons, cette épreuve de Loon arrive au bon moment.

« Il est évident que les courses de sable manquent, aux pros comme aux amateurs.

Rien ne remplace la préparation, l’adrénaline de la course, surtout pour les courses de sable ou il y a plein de choses à mettre en place.

Le fait d’avoir une course avant l’enduropale qui devrait se disputer dans six semaines est une bonne chose, une belle opportunité, et cela fait du bien, » confie le résident Touquettois qui se réjouit de voir Yamaha partenaire de l’épreuve.

« On est partenaires par solidarité, dans des moments un peu compliqués comme on vit en ce moment il faut se serrer les coudes et Yamaha ne pouvait que répondre positivement à la requête des organisateurs. »
 

 
 
Trois pilotes, trois objectifs

Avec trois pilotes officiels au départ, Yamaha sera bien représenté dimanche, comme toujours dans les courses de sable.

Avec Milko Potisek dernier vainqueur en date au Touquet, les diapasons ont dans leurs rangs l’un des grands favoris de l’épreuve.

« Milko suit son programme comme d’habitude, sa dernière course remonte au MXGP de Lommel mi Octobre, ça ne date pas trop.

Son problème comme celui de beaucoup de pilotes pro, j’en parlais encore avec lui ce matin, c’est qu’il roule seul à l’entrainement.

Il faut faire avec, tout le monde doit s’adapter à la situation.

De son coté Todd Kellet n’a repris la moto qu’il y a quinze jours ; il s’était blessé fin septembre et pour lui ce sera une course de reprise, on va dire que l’absence de courses ne l’aura pas pénalisé, » analyse Jean Claude qui va également suivre de près un nouveau venu dans la discipline, Tom Pages.

S’il a déjà disputé par le passé quelques courses de sable, jamais encore cette star du Freestyle ne s’était impliquée aussi sérieusement dans ce nouveau challenge.

« Tom Pages s’est lancé dans un nouveau défi, un peu comme quand il crée une nouvelle figure en FMX.

Il n’a pas eu de compétition de FMX cette année, il est un peu en manque de challenge et comme il aime bien les courses de sable le voici.

Il vient avec toute la motivation et toute l’envie qu’on lui connaît.

C’est un projet sur deux ans; l’entrainement, le travail il connait, pas de soucis, par contre il est en manque de compétition et cela va être un autre challenge pour lui.

A ce jour son programme est de faire du sable jusqu’au Touquet le 24 Janvier, puis il avisera en fonction des calendriers. »
 
Tom Pages
 
 
Deux manches, trente cinq pilotes

Le confinement les ayant contraints à n’accueillir que trente cinq pilotes pro, et à disputer l’épreuve à huis clos, les organisateurs ont mis en place une formule inédite ces dernières années, avec deux manches d’une heure.

Une formule se rapprochant de celle de Berck, mais qui est une réelle nouveauté dans la mesure ou le nombre de pilotes sera plus proche de celui d’un Grand Prix que d’une course de sable.

« La donne est différente des autres courses de sable puisqu’on aura 35 pilotes au départ, les amateurs vont manquer et j’en suis le premier désolé, » analyse notre interlocuteur qui n’hésite pas à se lancer dans un pronostic.

« Je verrais bien cela comme une confrontation directe avec Milko face à Nathan, et peut être un ou deux outsiders.

Deux manches cela va être intéressant, c’est une formule que j’aime bien; à l’origine le Touquet se disputait selon ce schéma, sauf que cette fois il n’y aura malheureusement que trente cinq pilotes en piste. »