ENDURANCE 2019 – 24h Motos, la présentation de Véronique Sauvage
La grande roue est installée, les immenses tas de bois ont pris place sur les différents campings, les panneaux de signalisation routières avec les déviations sont mis en place. Aucun doute, les 24 heures motos se profilent à l’horizon.
Mercredi 17 avril
Des animations sont prévues en centre-ville du Mans. Les motos des 24 heures seront exposées et quelques séances de dédicaces sont au programme.
C’est l’occasion pour les manceaux ou autres curieux d’admirer gratuitement de très près les bolides, de rencontrer les pilotes.
La journée se terminera par la « photo de famille ». Les quelques 180 à 200 pilotes devraient prendre place sur l’esplanade avec en décor de fond la cathédrale.
Sebastien Gimbert
Jeudi 18 avril
les « choses sérieuses » commencent avec les essais libres puis chronométrés et enfin les essais de nuit.
Jacques Bolle Président de la FFM
Vendredi 19 avril
Deuxième séance qualificative pour les 3 pilotes engagés sur l’épreuve et pour le pilote remplaçant des teams qui en ont un.
La trêve hivernale a été l’occasion, comme d’habitude, d’un mouvement de pilotes entre les différents teams, du recrutement de pilotes de vitesse, du retour aux affaires d’autres.
Randy De Puniet
C’est ainsi que Randy de Puniet passe d’une Kawasaki (SRC Kawasaki) à une Honda (Honda Endurance Racing) aux côtés de Sébastien Gimbert et Yonni Hernandez, que Grégory Leblanc est annoncé comme 4ème pilote chez Suzuki (SERT) ou encore que Xavier Siméon et Florian Marino intègrent le VDR Igol Pierret Expériences.
Greggory Leblanc
La liste définitive des pilotes prenant part à la course sera établie à l’issue des essais.
Certains pilotes dits remplaçants sont plus performants que des titulaires aux essais ou simplement prennent la place d’un qui se blesse.
Metiss
L’hiver a aussi permis au team sarthois Metiss de finaliser sa nouvelle machine dans la catégorie « expérimental ».
Ils seront donc présents aux côtés du team ITeM.
Cette catégorie permet aux motos non homologuées dans le cadre du championnat du monde ou modifiées au-delà de ce que permet le règlement d’être autorisées à participer à l’épreuve après avis du comité de sélection.
La machine doit avoir un intérêt technique et innovant et c’est ainsi qu’à l’avenir, on pourrait voir apparaitre dans cette catégorie les motos électriques.
Elles seront hors classement du championnat du monde.
VDR Igol Pierret Expériences
En annexe des 24 heures du Mans, de nombreuses courses sont organisées.
On pourra ainsi voir des manches de vitesse du Ducati Club de France – la Furia de Bologna regroupant des machines allant de la 900 SS à carbus des années 90 à la Panigale V4 de 2018.
Ce sera l’ouverture de la saison pour le championnat Pro Classic (600 Supersport et Superbikes de 750 à 1000 cm3), la Women’s Cup (réservées aux compétitrices sur des machines de 600 à 1000 cm3) et le mondial side-car.
Et enfin ce sera la seconde manche du championnat de France VMA (2 catégories en piste – motos de 1966 à 70 et de 1979 à 1981).
ITeM 17
Les 24 heures motos, ce n’est pas que la course.
C’est aussi le village et les animations.
Le spectateur pourra, tout au long du week-end, se glisser dans la peau d’un pilote des 24 heures dans la fan zone, visiter les expositions (la naissance des Grand Prix est le thème de cette année), aller à la fête foraine, découvrir les créations au village des artistes, admirer des motos anciennes présentées par les clubs sarthois ou dans un autre style des trikes.
On trouvera également un village enfants avec des animations pour les 3 – 12 ans, un espace Lady Bike.
Et enfin, sans oublier, la traditionnelle visite des stands et le show mécanique vendredi soir et les concerts (le vainqueur du tremplin RTL2 vendredi, le groupe manceau Rotterdames et les belges Triggerfinger samedi soir).
Yonni Hernandez
Voilà de quoi être bien occupés dès le jeudi matin pour ceux et celles qui viendront dès l’ouverture du circuit au public.
texte Véronique Sauvage