ENDURANCE – Bol d’Or, le compte rendu de Véronique Sauvage

Que dire de cette 81ème édition du Bol d’Or? Soleil au rendez-vous, splendides expositions de motos (d’une Monet Goyon à une Catana, en passant par la moto de Capirossi en 250, ou une Gold-Wing préparée course), belles courses pour le bol classic et le bol d’argent, plateau relevé pour le Bol d’Or, bagarre extraordinaire tout au long des 24 heures.
 

GMT94
 
Les équipages officiels étaient tous confiants et avaient de grosses ambitions.
 

 
Dès le tour de chauffe, le speaker annonce une fumée sortant de la SRC Kawasaki et Randy de Puniet arrive tardivement à sa place.

Le public décompte le temps: 5, 4, 3, 2, 1, 0, quelques pilotes s’élancent.
 

 
Faux départ. Les pilotes retournent à leur position. Puis le départ, le vrai, est donné.

Tout va vite même très, très vite. Le leader change. Randy de Puniet boucle le premier tour en tête.
 

 
Vincent Philippe sur la Suzuki du SERT le talonne mais l’avance de la Kawasaki augmente alors que sur une autre Kawasaki, les sapeurs-pompiers sont en difficulté et rentrent au stand pour abandonner quelques tours plus tard.
 

SERT
 
Puis coup de théâtre, arrêt inattendu de Randy de Puniet au box.

La SRC Kawasaki abandonne sur casse moteur, après seulement 25 tours parcourus.
 

Team SRC Kawasaki
 
FCC TSR HONDA France s’empare temporairement de la tête.
 

FCC TSR Honda
 
La course est partie sur un rythme effréné. Les leaders se succèdent et les écarts resserrent au gré des ravitaillements, des soucis mécaniques, électroniques, des pannes d’essence ou des chutes.
 

les pompiers
 
Ravitailler ou pas pendant l’intervention du safety-car rentre dans la stratégie de course.

Les écrans géants indiquent régulièrement le temps passé dans les stands. Là aussi, la course peut se gagner ou se perdre.
 

Tati Team
 
Au matin, rien n’est encore joué.
 

SERT
 
Le SERT, après des ennuis sur les axes de roue avant et arrière dans la nuit, le bris de chaine en piste, écope de 2 stop and go.
 

SERT
 
Stop and go en raison du non-respect des consignes lors de cet incident (mécano sans casque pour ramener la moto et moto hors emplacement), ce qui ruine les derniers espoirs du SERT pour le podium.
 

SERT
 
Le GMT94 et la FCC TSR HONDA France sont dans le même tour, quand Nicollo Canepa ramène la machine à la poussette (panne d’essence) et perd le leadership.

David Checa et Freddy Foray tournent dans les mêmes chronos au centième près par moment.
 

Junior Team LMS Suzuki
 
La FCC TSR Honda France est alors en tête mais une chute lors de la 21ème heure laisse le champ libre vers la victoire de la GMT94, suivie par le WEPOL BMW Motorrad Team by penz13.com à 2 tours.
 
La IV Racing BMW CSEU se place en 5ème position juste devant la FCC TSR HONDA France, 6ème et le SERT 7ème.
 

Penz13 BMW Motorrad Team
 
Mais qui de la Honda Endurance Racing ou de la Voelpker NRT48 Schubert-Motors by ERC montera sur la 3ème marche?

Après un dernier relais mémorable, Sébastien Gimbert et sa Honda l’emportent sur Lucy Glöckner et sa BMW pour 989 millièmes.
 

Volpker NRT48
 
Côté SST, la course est tout aussi intéressante et les machines de cette catégorie font un beau tir groupé Tati Team Beaujolais Racing, Team 33 Accessoires – Louit Moto et le Junior Team LMS Suzuki respectivement aux 8ème, 9ème et 10ème places scratch.
 

Team 33 Accessoires Louit Moto
 
Sur 59 engagées, 31 machines rallient l’arrivée et 29 seulement sont classées (17 en EWC, 12 en SST).
 

Zuff Racing Team
 
Les féminines dans l’épreuve ont toutes terminé avec Lucy Glöckner 4ème en EWC, le Girls Racing Team, 8ème en SST et 19ème au général et Margaux Wanham sur Flam Racing, 12ème en SST et 25ème au scratch.
 

Girls Racing Team
 
2 STW étaient engagées mais aucune n’est à l’arrivée, Hertrampf Racing Endurance abandonnant après 14 tours et Z Racing après 154 tours.
 

Chrono Sport
 
Prochain rendez-vous au Mans pour les 24 heures motos les 21 et 22 avril 2018.