FSBK – Albi, le compte rendu de Valentin Debise

C’est un sentiment étrange que j’ai aujourd’hui en vous écrivant ces lignes. Tout d’abord la joie et la fierté que j’ai d’avoir accompli tout ce chemin depuis ma blessure jusqu’à ma victoire en première manche, se mélange à la tristesse que la saison soit déjà terminée.
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Valentin Debise

Comme vous le savez, je jouais à domicile ce week-end; c’était pour moi une émotion très spéciale, et des journées bien chargées, entre mon métier de pilote, ma loge et mon stand dans le village à gérer.

Il y avait donc beaucoup de pression pour que tout se déroule au mieux, et que je performe sur la piste.

Mes essais se sont bien passés et, comme à mon habitude, j’avais la tête à optimiser au mieux les réglages de ma moto, ainsi que d’essayer les pneus sur la distance des manches pour n’avoir aucune surprise en course.

J’ai effectué pas mal de tours pour connaitre dans les moindres détails les réactions de ma moto.

Le jour de la course, j’avais beaucoup de pression, parce que j’avais vraiment à cœur de gagner les deux courses de la journée, et figurez-vous que j’ai vraiment aimé ce sentiment!

J’avais vraiment la tête concentrée à rouler vite et régulièrement, je m’étais imaginé tous les scénarios possible, mon départ, les différentes possibilités qui s’offraient à moi pour optimiser mon premier virage, et, bien sûr, la façon dont j’allais gérer ma course en fonction des événements.

Comme assez souvent, mon départ s’est bien passé; j’ai dû me décaler de ma trajectoire pour bloquer un de mes adversaires.

J’ai gardé ma position de leader tout au long du premier tour malgré quelques erreurs de ma part, dues à ma volonté de trop vouloir en faire.

J’ai repris mes esprit, soufflé un bon coup, et c’était parti !

Camus m’a doublé, et j’ai vite compris que si on roulait intelligemment, on pouvait creuser l’écart sur les autres concurrents.

Je lui ai fait signe, il a tout de suite compris, et on s’est tiré mutuellement dans les lignes droites pour gagner ces quelques dixièmes qui allaient faire la différence.

Une fois arrivés dans les trois derniers tours, c’était chacun pour soit ! J’avais compris que je devais créer la surprise et le surprendre en début de circuit pour creuser l’écart de façon à ce qu’il ne soit pas mesure de me prendre l’aspiration dans la ligne droite du retour. Mon plan a bien fonctionné, et il ne me restait plus qu’à tout donner dans le dernier tour.

J’ai alors effectué mon meilleur tour en course; bingo, celle-là elle est pour moi !

Quelle émotion après la première course devant un public albigeois chaleureux !

Je m’occupe de mes invités et des gens qui sont venus me suivre ce week-end, avec des visites guidées de mon box, puis il a été temps de me reconcentrer pour la deuxième course.

J’ai analysé les données de la première course, déterminé les solutions techniques que j’allais utiliser pour la deuxième manche, notamment le choix de pneus qui allait être légèrement différent à cause d’une température de piste plus élevée que le matin.

Cette fois, je partais en deuxième position et réalisais une nouvelle fois le holshot.

J’ai fait le choix de rester calme derrière Perret, de le suivre paisiblement pour garder mes pneus les plus frais possible pour la fin de course, sachant qu’avec des conditions plus chaudes mes pneus se dégradaient plus rapidement. Malheureusement, dans « sport mécanique », il y a le mot « mécanique », et celle-ci a décidé de me lâcher dans mon effort.

Je suis assez déçu, mais je n’en veux à personne, c’est la course.

Je garde seulement le positif en tête.

Je tiens tous à vous remerciez, que ce soit partenaire, amis, famille, vous qui me suivez sur ma page facebook ou via mon site internet, je vais continuer à vous informez de mon actualité.

Val#53

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