MOTO TOUR 2018 – Corse, c’est le départ

Après une grosse pluie nocturne sur Porticcio, les vérifications administratives et techniques du Moto Tour Series Corse se sont déroulées sans problème. Sous le soleil revenu, les soixante et onze pilotes ont tous passé sans encombre les contrôles et s’apprêtent à prendre le départ de la première étape prévu à 17 heures. Trois passages de la spéciale de Radicale, dans la montagne corse noyée sous de gros nuages, sont au programme… L’ouvreur du rallye signale des routes glissantes… Il va falloir être prudent !
 

 
L’un des favoris, Jérôme Putin sur Triumph 865 Street Triple, 2e du Moto Tour Series Tunisie, regarde la montagne corse avec crainte : « Je suis déjà tombé fort sous la pluie et je ne vais pas prendre de risque. Je suis là surtout pour le plaisir ».
 
Jérôme Putin
 
Le vainqueur sera peut-être à chercher chez les pilotes corses, tels Thomas Verdoni (BMW 1000) ou Adrien Santoni (KTM 790 Duke) à l’aise sur leurs terres.

Ou parmi les neuf Tunisiens (lire ci-dessous)…
 
Adrien Santoni
 
Grégory Roblin et Andréa Huau ont rassemblé leurs six élèves de l’Academy pour un cours général sur le rallye routier avant un test pratique très attendu.
 

 
Après le briefing de Marc Fontan au bord de la plage de Porticcio, les pilotes vont s’élancer depuis le podium pour un périple de 150 km avec trois passages d’une spéciale de 7 km à Radicale, dont une de nuit.
Les Tunisiens dans la course
 
Marc Fontan
 
Les neuf Tunisiens sont arrivés à bon port. Parmi eux, les deux représentants de la Garde nationale, Tarek Azabou et Thameur Aouini, ainsi que Omar Abbes, Hamza Chahed, Tarak Daoud, Ahmed Karray, Mohamed Sassi, Yassine Lemkecher, Houssem Jebali.

« Nous ne connaissons pas trop la pluie, indique Thameur Aouini, champion de Tunisie 2018 de rallye routier.

Mais nous sommes habitués à la glisse.

En Tunisie, j’étais sur la réserve car je ne voulais pas me blesser avant la fin du championnat national, mais ici, je peux me lâcher ».

Tarek Azabou (BMW S1000RR), 3e du Moto Tour Series Tunisie, ne se fixe pas d’objectif : « Je viens pour m’amuser. Après, arriver dans le Top 10 me ferait plaisir ».
 
Tarek Azabou et Thameur Aouini