Moto2 – Japon, Motegi, le Grand Prix, une course à rebondissements et un suspense qui reste entier pour le titre

Les chutes des deux leaders Aron Canet et Fermin Aldeguer puis le retour d’Augusto Fernandez et sa course poursuite pour tenter de rejoindre Ai Ogura ont animé un Grand Prix moins monotone qu’à l’accoûtumée dans cette catégorie. Alonso Lopez complète le podium.
Les résultats et les classements
 

 
 
Le résumé de la course, 22 tours

Aron Canet et Fermin Aldeguer tentent de s’échapper dès le départ.
Ils s’adjugent déjà plus d’une seconde d’avance sur le peloton dès le premier tour.

Mais le duo va connaître un sort funeste.
C’est tout d’abord Fermin Aldeguer qui va craquer dès le second tour en chutant.
Puis c’est au tour d’Aron Canet de partir également à la faute.

Du coup c’est Somkiat Chantra qui hérite de la tête de course devant Toni Arbolino, Alonso Lopez et Ai Ogura.

Les quatre pilotes font le trou s’adjugent un peu plus d’une seconde d’avance sur leurs poursuivants Jake Dixon, Augusto Fernandez et Pedro Acosta.

Contre toute attente c’est Pedro Acosta le vainqueur du Grand Prix d’Aragon qui décroche, laissant Augusto Fernandez et Jake Dixon revenir sur Somkiat Chantra qui commence à décrocher du quatuor de tête.

Alonso Lopez fait la course en tête 3 dixièmes devant Ai Ogura et Toni Arbolino.

Il reste 10 tours lorsque Ai Ogura s’empare du commandement aux dépends d’Alonso Lopez : un duel qui permet à Augusto Fernandez de se rapprocher des deux pilotes de tête.

Mais la pugnacité d’Alonso Lopez est à double tranchant… Elle permet à Augusto Fernandez de ramarrer mais elle va l’empêcher de contrer Ai Ogura qui s’échappe.

Il reste 6 tours à Augusto Fernandez pour tenter de revenir sur le japonais.
Il n’y parviendra jamais tandis que Alonso Lopez rend la main.
 
 
Le dernier tour


 
 
Ai Ogura s’impose donc devant Augusto Fernandez et Alonso Lopez.
 

 
 
Le classement général

L’écart est devenu infime entre Augusto Fernandez 234 et Ai Ogura 232 pour la course au titre.
Aron Canet 177 a perdu gros lors de ce Grand Prix qu’il avait pourtant entamé pour la gagne.