MotoGP – Allemagne, Sachsenring, le Grand Prix, nos deux français sur un nuage, Fabio Quartararo 1 et Johann Zarco 2

Il n’y a pas eu de Grand Prix tellement les français Fabio Quartararo devant Johann Zarco l’on assomé de leur classe, aidés par la chute prématurée de Francesco Bagnaia qui craque beaucoup trop sous la pression. Les Aprilia étaient promises au podium et à un beau doublé mais une panne de correcteur d’assiette pour Maverick Vinales et une goutte d’eau d’Aleix Espargaro et c’est Jack Miller (malgré son long lap) qui monte sur la 3ème marche tant convoitée.
Les résultats et les classements
 
Fabio Quartararo
 
 
Le résumé de la course, 30 tours

Il fait très chaud et on va voir que cela aura une incidence …
 
Johann Zarco
 
Fabio Quartararo réalise le meilleur départ devant Francesco Bagnaia qui ne concrétise donc pas sa pole position.
 


 
Francesco Bagnaia
 
Mais dès le 3ème tour Francesco Bagnaia part à la faute dans le 1er virage sur une légère glisse de l’arrière.
 
Francesco Bagnaia
 
Johann Zarco commence à prendre de bons départs : c’est à dire, en ce qui le concerne ne pas trop perdre de positions.
C’est le cas ici.
 

 
Et second point positif pour le français il commence aussi à oser des dépassements… osés.
C’est le cas ici lorsqu’après avoir été dépassé par Aleix Espargaro durant la phase de départ il bouscule le pilote Aprilia pour s’emparer autoritairement de la seconde position.
 
 
Le dépassement de Johann Zarco


 
 
Jean Michel Bayle nous l’aurait-il changé notre Johann?
 
Johann Zarco
 
On est à la mi course et il ne s’est rien passé.

Fabio Quartararo a néanmoins augmenté son avance sur Johann Zarco en la portant à 2 secondes.
 
Fabio Quartararo
 
Derrière Johann les deux Aprilia d’Aleix Espargaro et de son coéquipier Maverick Vinales sont à 4 secondes du français.
 
Aleix Espargaro
 
Mais rien n’est joué puisque Jack Miller qui s’est coltiné un long lap semble déchaîné et revient sur le duo.
 
Jack Miller Aleix Espargaro
 
2 tours plus tard Maverick Vinales commet une erreur qui permet à Jack Miller récupérer la 4ème position sans efforts.
À sa décharge il semble que son correcteur d’assiette arrière se soit bloqué.

Il reste 6 tours.
 
Jack Miller Aleix Espargaro
 
Jack Miller n’arrive pas à faire sauter le verrou de l’Aprilia.
 

 
En revanche Luca Marini réalise une bonne fin de Grand Prix en se rapprochant à toute vitesse des duellistes à 1.2 secondes devant lui.
Un combat à trois pour la 3ème marche du podium n’est pas à exclure.
 
Jack Miller Aleix Espargaro
 
C’est finalement sur une seconde erreur des Aprilia que Jack Miller va chiper la 3ème place à Aleix Espargaro qui freine trop tard au bout de la ligne droite et commet une goutte d’eau fatale.

L’espagnol ne pourra pas se racheter dans le dernier tour.
 
Fabio Quartararo
 
 
Le dernier tour


 
Fabio Quartararo
 
 
Fabio Quartararo l’emporte devant Johann Zarco et Jack Miller.
 
Johann Zarco
 
 
Le debrief à froid de Fabio Quartararo


 
Johann Zarco
 
 
Le debrief à froid de Johann Zarco


 
Fabio Quartararo
 
 
Le classement général

Fabio Quartararo 172 augmente son avance au championnat devant Aleix Espargaro 138 et Johann Zarco 111 qui passe troisième devant Enea Bastianini 100.
 

 
En conclusion

Fabio Quartararo devient de plus en plus fort et le seul qui monte en puissance aux côtés du pilote Yamaha c’est Johann Zarco.
Pourtant Johann Zarco est loin de s’être défait de ses démons.
Certes ses départs sont meilleurs et il a désormais quelques dépassements incisifs à son actif : et c’est nouveau.
Mais dans son debrief il a été honnête, le retour de Jack Miller lui faisait peur
 
Johann Zarco
 
Il y a encore du pain sur la planche pour Jean Michel Bayle pour faire en sorte que Johann ne se «retourne» (psychologiquement) plus jamais dans ce genre de situation.
Un champion doit pouvoir tenir un résultat jusqu’au bout sans éprouver d’appréhension même si son avance fond comme neige au soleil dans le final.
Johann n’a qu’à regarder des vidéos de Motocross.
Pas besoin d’aller chercher un exemple bien loin et voir comment Tom Vialle par exemple résiste à la pression que lui met Jago Geerts durant des fins de manches crispantes.
 
Johann Zarco
 
S’écrouler quand on se fait rejoindre ne doit plus du tout faire partie de son logiciel émotif.
Il y a des jeunes qui s’écroulent en vieillissant, chez Johann Zarco c’est tout l’inverse, il s’améliore avec le temps (et sans doute avec des conseils éclairés).
Il faut poursuivre dans cette voie coûte que coûte.
Et les dirigeants de Ducati seraient bien inspirés d’adjoindre un pilote comme Zarco à leur inconstant Francesco Bagnaia et pas de lui ajouter un petit jeune immature que ce soit Enea Bastianini ou Jorge Martin.
À cet instant c’est bien la voie Zarco dans le team usine qui parait la plus profitable à tous : à l’usine, à Bagnaia, à Zarco voire même à la marque car l’image de Johann Zarco en France est excellente en France et pour le chiffre des ventes de Ducati dans l’hexagone ce serait une bonne affaire.
À suivre…