MotoGP – Malaisie, tests 2, jour 2, le compte rendu de Loris Baz
Après avoir tourné en 2’03.3 ce lundi, Loris a amélioré aujourd’hui son chrono en 2’02.4, malgré une chute, ce qui le rapprochait progressivement de son 2’01.6 réalisé au début du mois lors des tests Sepang 1.
Seuls Marc Marquez (Honda) et Jorge Lorenzo (Yamaha) parvenaient à descendre ce mardi sous les deux minutes, avec un temps de 1’59.844 pour le leader, alors que les nouvelles Ducati GP15 se mettaient en valeur avec les troisième et quatrième places obtenues par Andrea Iannone et Andrea Dovizioso.
Hector Barbera (Ducati Avintia) conservait la tête de la catégorie Open, devant Stefan Bradl, le coéquipier de Loris au sein du team Forward Racing Yamaha.
Loris Baz
Loris Baz
Ce ne fut pas une journée facile.
Nous sommes partis ce matin avec un pneu neuf pour améliorer, comme d’habitude parce que les temps sont généralement réalisés tôt le matin et tard le soir.
On a réussi à améliorer le chrono d’hier avec un temps relativement bon.
Mais je continue de penser que la piste est différente de lors de « Sepang 1 » et j’ai du mal à m’y faire.
Je n’ai pas un excellent feeling.
Je n’arrive pas à me lâcher et à attaquer comme je le voudrais.
Loris Baz
En améliorant mon meilleur chrono alors que je suivais Scott Redding, je suis tombé dans le dernier secteur.
C’est dommage parce que c’était un bon tour et que ça nous a fait perdre du temps ensuite.
Puis on a essayé plusieurs choses, en partant dans une direction qui ne me plaisait pas trop.
Donc en fin d’après-midi on est revenu à notre base, avec une direction qui me semble la meilleure depuis que nous sommes ici.
Nous avons choisi de ne pas passer de pneu neuf ce mardi après-midi afin d’en disposer d’un de plus demain matin.
On essaiera alors de confirmer qu’on est dans la bonne direction, surtout sur l’angle maxi.
Je ne me sentais pas très bien ce mardi, mais il y a toujours du positif.
En regardant les données enregistrées, l’écart qui me sépare de Stefan (Bradl) est réparti seulement sur quatre virages.
Le négatif, c’est qu’il reste du travail dans ces quatre virages.
Le positif, c’est que je vais presque aussi vite que lui sur tout le reste du circuit, ce qui est encourageant.
