SUPERBIKE – le compte rendu de Maxime Berger à Donington

Donington nous accueillait pour ce deuxième week-end de course.
La météo resta assez clémente avec la pluie, par contre la température était
glaciale.

La journée de tests du vendredi nous a permis de trouver un bon équilibre à la
moto.
Avec le team l’entente est excellente, ils ont compris ce que je voulais et nous
faisons de l’excellent travail.

Le samedi confirme notre travail, et j’arrive même à me glisser à la 10ème place
des essais de qualification avec un chrono de 1.29’588

Ce temps me permet de participer à ma première Superpole, où je me qualifie
15ème.
Nous sommes confiant, l’objectif est de marquer nos premiers points et nous
sommes bien partis.

Le chrono du warm-up du dimanche matin en 1.30’442, à seulement 8 dixièmes du
meilleur temps, confirme que nous sommes compétitifs, et que nous avons tous
vraiment bien travailler.

Au départ du tour de formation de la première course, le moteur cale.
Départ de la voie des stand, ça n’arrange pas nos affaires; au premier pointage je
suis à plus de 4 secondes du dernier.

Je passe en mode  » Warrior  » et j’arrive à tourner en 1.30, voire moins.
A ce moment de la course, les hommes de tête tournent en 1.29’500

En cinq tours je suis déjà remonté à la 15ème place.
Pendant le sixième tour la moto commence à donner des signes d’agitation
totalement incontrôlables.

Et puis, en sortie de virage, c’est la tuile, les 6 bâtons de la jante sont sectionnés
net, en moins d’une seconde je me retrouve nez à nez avec A. Badovini ;
normalement il est derrière, je vois ma roue arrière partir à gauche et là, pendant
quelques secondes, je ne comprend vraiment plus rien.

J’ai la chance que cet incident se produise dans un virage très lent (60 km/h)
Une chose était sûre, les réglages étaient bons, et nous avions les moyens de
marquer de bons points.
Pour la deuxième course, je prend un très bon départ, à l’amorce du premier
freinage une ouverture se crée à la corde, je tente l’intérieur et là, pas de réponse de
l’embrayage.

Je freine tout pour éviter le  » strike « , puis repars derrière, la moto semble
répondre.
Pas longtemps, au virage suivant je n’avais plus du tout d’embrayage, la deuxième
course venait de se terminer aussi.

Je suis un peu déçu oui, parce que l’on pouvait faire de belles choses ce weekend.
Maintenant ce qu’il faut retenir, c’est que le team a très bien travaillé pour mettre
au point une machine compétitive qui va nous permettre de décrocher nos premiers
points.

La prochaine course est à Assen, un circuit que j’apprécie beaucoup, et là, j’espère
que nous ferons  » mouche « .
Je vous donne tous rendez-vous pour le prochain épisode, le weekend du 17 avril
sur le circuit d’Assen.