VOYAGE – aux portes du Tibet, un récit de Jacques Liautard, épisode 13, Kalpa Shimla

Jacques Liautard nous a confié son carnet de voyage en Inde aux portes du Tibet en moto, voici le récit et les photos de ce périple.
 

 
 
Mardi 25 septembre 2018 Kalpa Shimla

Beau temps ensoleillé, assez chaud.

Je me lève à 07h pour être à 07h30 au petit déjeuner.

Le temps est dégagé, il ne pleut plus.
 

 
La vue sur les montagnes enneigées depuis la terrasse de l’hôtel est très jolie.

Tout le monde prend des photos puis nous allons déjeuner.
 

 
Œufs au plat, toasts, thé, café, beurre, confiture, rien ne manque et est resservi à volonté.

Dommage qu’il n’y ait pas de chauffage.
 

 
Nous quittons l’hôtel à 08h30 et roulons jusqu’à 13h pour déjeuner dans le même restaurant qu’à l’aller.
 

 
Il y a des passages de boue, de gros trous avec eau boueuse, pierres sur la route mais rien d’insurmontable.
 

 
Le petit torrent qui traverse la route n’a rien à voir avec celui d’avant-hier et tout le monde le passe sans problème sans trop se mouiller les pieds.
 

 
Je suis parti avec ma combinaison de pluie non pas par crainte de l’eau mais pour ne pas avoir froid.
 

 
J’ai un peu chaud dans les passages plus techniques mais je suis content de l’avoir gardée.
 

 
En revanche, j’ai mis les gants mi saison.
 

 
Je suis moins à l’aise qu’avec les gants d’été et j’ai plus de mal à savoir si j’ai mis en route puis arrêté la keymission.
 

 
Lors d’un arrêt, j’en profite pour demander au chauffeur si mon bagage est accessible et je récupère gants et casquette.
 

 
Lors d’un autre arrêt, Alain pense être en panne, mais c’est simplement l’essence, il faut passer en réserve.
 

 
Je suis garé juste à côté d’un marchand de fruits et légumes en bord de route, je vais acheter une quinzaine de bananes pour 60 roupies, bananes que je distribue à tout le monde.
 

 
Nous nous arrêtons une fois ou deux juste pour nous dégourdir les jambes, faisons le plein des motos dans une station service après être passés en réserve et arrivons au restaurant qui est prévenu de notre arrivée.
 

 
Nous n’avons pas à attendre longtemps avant d’être servi ce qui nous permet de repartir une petite heure après.
 

 
Il y avait 220kms à faire, nous en avons fait une petite moitié.
 

 
Tout au long de la route, nous voyons les panneaux indiquer la distance qu’il reste pour Shimla.
 

 
Il y a toujours de nombreuses vaches de tous les côtés.
 

 
Aussi bien debout qu’allongées sur la route, regardant placidement autour d’elles ou marchant pour aller je ne sais où.
 

 
Devant le restaurant, je demande à Atul de me photographier devant une vache mais elle n’a pas l’air d’accord.
 

 
Atul regarde et me dit que c’est un mâle et que ça n’est pas bon.
 

 
Sans doute mauvais caractère!
 

 
En cours de route, nous nous faisons dépasser parfois par des voitures qui prennent des risques insensés.
 

 
Totalement à droite dans des virages masqués et se rangeant au dernier moment quand un véhicule arrive en face.
 

 
Dans l’ensemble, nous n’avons vu aucun accident, aucun énervement.
 

 
Dans les passages étroits ou difficiles, souvent les véhicules en sens inverse se sont arrêtés pour nous laisser passer.
 

 
En traversant une ville, nous avons vu un attroupement autour d’un piéton qui venait de se faire renverser.
 

 
Du coup, embouteillage géant des deux côtés.
 

 
En arrivant pas loin de Shimla, quelques singes traversaient la route suspendus aux fils électrique ou courraient sur le toit des maisons.
 

 
L’un d’eux a fait mine de traverser lorsque je suis passé, j’ai mis un grand coup de frein, imitié aussitôt par lionel juste derrière moi et Charles Antoine qui s’est fait klaxonner par la voiture qui le suivait et ne comprenait pas pourquoi il freinait.
 

 
Nous sommes arrivés à l’hôtel vers 18h20. Fin du voyage en moto.
 

 
J’ai détaché les sacoches, Atul les avait bien attachées.
 

 
Le wifi de l’hôtel est poussif comme partout ailleurs.
 

 
Après plusieurs tentatives sur différents réseaux, j’ai réussi à envoyer la carte postale mais il aura fallu du temps.
 

 
Dans la chambre, impossible de se connecter au réseau.

Nous dînons à 20h. Quasi tout le monde commande du fish and chips qui arrive sous forme de petits cubes rouges avec une sauce genre mayonnaise et des frites toutes plates et toutes petites.
 

 
Mais ça change du poulet habituel et ça n’était pas mauvais.

A la table d’à côté se trouvait les 4 riders qui devaient faire le même tour que nous et se sont trouvés bloqués à Sarahan.

Changement de programme pour eux, ils vont aller au Taj Mahal, ça n’est pas vraiment le même circuit.

De toutes façons, dans le nord, les routes sont coupées, si nous avions réussi à monter, pas sur que nous ayons pu en redescendre, plusieurs bus ayant été emportés dans des glissements de terrain.

Demain matin, rendez vous à 08h pour le petit déjeuner pour un départ en bus pour New Delhi à 09h.
 

 
Je tape le journal de bord dans le lit après avoir empilé les deux couettes mais la température est nettement moins fraiche et je sens que je vais bientôt en retirer une.

Réveil mis à 07h25.
 

 
À suivre