VOYAGE – Trans-Pyrénéenne et Route des Grandes Alpes (jour 13)

Notre rêve fou à nous.

Notre projet était de suivre la Route des Grandes Alpes (RGA) du sud au nord depuis la Méditerranée jusqu’à Thonon les Bains sur le lac Léman.

Depuis la région bordelaise la plus belle route sinon la plus courte pour rejoindre le sud des Alpes était de traverser les Pyrénées d’ouest en est en jouant à saute-mouton sur la frontière espagnole et en prenant le maximum de cols.
 

 
 
Jour 13 – Jour de repos à Lanslebourg-Mont Cenis

Aujourd’hui ce sera jour de pause mais aussi jour de lessive.

Un petit à coté bien sympa proposé par notre lieu d’accueil qui va nous permettre de visiter sans contrainte ce fond de vallée dans l’attente de franchir demain le col de l’Iseran qui était fermé lors de notre passage l’an dernier.

Nous partons vers Bonneval sur Arc et ajoutons le col de la Madeleine à notre compteur.
 

 
Petite particularité des Alpes il y a deux cols de la Madeleine : un à 1746m vers l’Iseran et un à 1993m entre St Jean de Maurienne et Moutiers…
 

 
Bonneval sur Arc est un joli village qui a su préserver son habitat ancien.
 

 
Plusieurs vieilles maison ont conservé ces étranges réserves de vieux morceaux de bois sous leur avant toit.
 

 
En fait, c’est du grobon constitué de fumier de mouton compressé puis séché destiné à servir de combustible.

Catastrophe !

L’office de tourisme nous apprend que le col de l’Iseran est interdit d’accès pour cause de neige persistante !

D’autant plus que des personnes n’en ont pas tenu et sont monté quand même.

Elles se sont trouvées coincées par une coulée de neige et ont appelé les secours qui ont dû aller les chercher.

Cela a bien énervé tout le monde.

Pas d’Iseran cette année encore et un sacré détour en perspective demain par l’autre col de la Madeleine.

Tout au fond de cette vallée il y a le hameau de l’Ecot qui n’est plus habité que l’été.
 

 
Un lieu sublime pour le tourisme mais certainement très rude pour ceux qui y vivaient jusqu’aux années 60 sans notre confort moderne.
 

 
Retour dans la vallée pour aller au lac du Mont Cenis voir la frontière italienne.

Nous prenions un café au café-halte-restaurant du col du Mont Cenis
 

 
Lorsqu’arrive une dame en costume local qui raconte à l’assemblée plein d’anecdotes sur l’histoire locale.

Quelle érudition !

Nous poursuivons jusqu’au lac où les vaches qui attendent la traite sont plus faciles à voir que les marmottes qui sifflent sur les pentes.
 

 
Ce lac de barrage est agrémenté de grands panneaux explicatifs où nous retrouvons tout ce que la dame du café nous a raconté…

Nous sommes peut-être partis avant qu’elle ne fasse la quête?

Demain, nous aurons une longue étape avant de rejoindre Bourg Saint Maurice pour reprendre l’itinéraire prévu.

Total :  37 cols
 
 
La carte