VOYAGE – Trans-Pyrénéenne et Route des Grandes Alpes (jour 8)

Notre rêve fou à nous.

Notre projet était de suivre la Route des Grandes Alpes (RGA) du sud au nord depuis la Méditerranée jusqu’à Thonon les Bains sur le lac Léman.

Depuis la région bordelaise la plus belle route sinon la plus courte pour rejoindre le sud des Alpes était de traverser les Pyrénées d’ouest en est en jouant à saute-mouton sur la frontière espagnole et en prenant le maximum de cols.
 

 
 
Jour 8 – Argelés sur mer – Saintes Maries de la mer

Nous débutons ce matin la première étape de liaison qui nous permettra de rejoindre le sud des Alpes.

Il fait toujours aussi beau mais il y a un vent d’ouest terrible.

Nous devons prendre la route directe vers Montpellier et Narbonne et pensons gagner du temps avec l’autoroute mais cela nous est déconseillé car l’autoroute est très exposée au vent.

Le plus prudent est de prendre la nationale qui longe l’autoroute mais souvent en léger contrebas ce qui la protègera de ce vent violent.

Nous avons roulé avec prudence et pas trop près du bord pour résister aux bourrasques jusqu’à ce que ça se calme vers Narbonne.

Tout notre respect aux cyclotouristes que nous avons rencontrés…

Étape de liaison mais toutefois Aigues Mortes est incontournable.
 

 
C’est une ville superbe dont les remparts sont impressionnants.
 

 
Le portail de l’église Notre Dame des Sablons est le témoin de l’embarquement de Saint Louis pour les croisades il y plus de 800 ans.
 

 
En reprenant la moto il nous est conseillé d’aller aux Saintes Maries en prenant le bac du sauvage.

L’office de tourisme confirme : facile à trouver, pittoresque et….gratuit.

Nous remontons la file de voitures qui attendent à l’embarcadère et nous plaçons en tête à côté d’une autre moto.

« S’il y a de la place pour une moto, il y en a pour deux » me dit le pilote.

Le bac ne prend que quelques véhicules à la fois et la traversée ne fait que quelques dizaines de mètres mais c’est en effet pittoresque…

Le temps de prendre une photo et il faut déjà penser à repartir.

Les coups de klaxon arrivent dès que la rampe touche le sol.

Les voitures ont attendu le bac bien assez longtemps, je les comprends un peu et nous ne sommes que mi-juin.
 

 
Les Saintes sont maintenant toutes proches.

Le long de la route, de nombreux endroits sont près à recevoir les chevaux qui promèneront les touristes dans une semaine ou deux mais pour l’instant les petits chevaux gris sont tranquillement au calme dans leur enclos.
 

 
L’étape du jour s’est déroulée en bord de mer et le nombre de cols reste inchangé avec 24 cols franchis depuis notre départ.

 
 
La carte