WSBK 2019 – Qatar, Losail, la course 1, le debrief de Loris Baz meilleur pilote indépendant

Après une première journée positive, Loris Baz a confirmé vendredi au circuit de Losail, et pour cause ! Dès l’ultime séance d’essais libres, le pilote tricolore s’est hissé au septième rang de la hiérarchie à sept dixièmes de la référence.
 

 
À l’aise en Superpole, Loris Baz est parvenu à se qualifier en cinquième position.

Depuis la deuxième ligne sur la grille, le Français, qui souffre encore de douleurs en raison de ses lourdes chutes survenues à San Juan, a quelque peu manqué son départ.

Mais il n’a pas tardé à retrouver son rythme pour combler son retard.
 

 
S’il est parvenu à se défaire de Toprak Razgatlioglu, le Haut-Savoyard a dû rendre les armes face à Michael van der Mark et se contenter de la septième place au passage sous le drapeau à damier, lui permettant de gagner une position au général.

Il pointe désormais 11e à cinq points seulement du Top 10.
 

 
 
Loris Baz (Course 1 – 7e) :

« Ce fut une très bonne journée !

J’ai commencé par une bonne FP3 et j’ai réussi à confirmer en Superpole en signant le cinquième temps.

C’est très positif, car les qualifications ne sont pas notre point fort.

Je m’attendais à mieux en course.

J’ai perdu beaucoup de places au départ et j’ai rencontré quelques difficultés sur les deux premiers tours.

J’ai dû changer mes maps et ça n’avait rien à voir avec les séances précédentes.

Nous sommes les seuls à tourner moins vite le soir que l’après-midi.

Je pense que l’humidité y est pour quelque chose.

Nous essaierons de comprendre pour demain.

Je me suis battu contre moi-même toute la course.

J’étais à un peu plus d’une seconde du groupe devant moi.

Je suis parvenu à combler petit à petit l’écart.

J’ai doublé Toprak lorsqu’il a commis une erreur.

Je termine finalement septième, premier pilote indépendant.

Nous sommes loin de ce que nous visions, à savoir le podium, mais nous n’avons pas le même rythme le soir.

Nous tenterons de faire mieux dimanche.

Aussi, physiquement, j’ai beaucoup souffert.

Je ne pense pas avoir perdu du temps pour cette raison… mais j’ai dû serrer les dents.

Nous verrons demain ! »