WSBK – Portugal, Portimao, la présentation Pirelli

Les pilotes du Mondial Superbike se retrouve ce week end sur le superbe mais exigeant circuit de Portimao, Pirelli vous en fait la présentation vue sous l’angle du manufacturier

le Mondial Superbike

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Pirelli part à l’assaut du circuit de Portimão pour l’un des rendez-vous phare du Championnat du Monde Eni FIM Superbike et pour les essais officiels de la mi-saison

Pour cette septième manche, le fabricant de pneus italien veut confirmer en Superbike l’efficacité de ses solutions de développement déjà utilisées lors des rendez-vous précédents et introduit trois nouvelles options en Supersport, une à l’avant et deux à l’arrière.

Les seconds essais officiels de la saison se dérouleront le lundi suivant les courses.

A cette occasion, Pirelli réalisera des tests de développement pneumatiques en collaboration avec les équipes participantes

Le Championnat du Monde Eni FIM Superbike arrive au tournant de la saison avec cette septième manche.

Celle-ci se déroulera à partir de demain sur le circuit « Autódromo Internacional do Algarve » à Portimão au Portugal.

C’est la huitième année consécutive que ce circuit accueille le Championnat.

Pour la catégorie reine, Pirelli fournira aux pilotes des pneus standard et des pneus de développement ayant déjà fait leurs preuves au cours de l’année.

Pour la catégorie Supersport, les pilotes pourront tester voire utiliser pendant la course de nouvelles solutions de développement : un nouveau pneu avant et deux nouveaux pneus arrière.

Cette expérience portugaise se poursuivra après la fin des courses.

En effet, les seconds essais officiels, après les essais de début d’année en Australie, se dérouleront lundi.

À cette occasion, Pirelli demandera aux équipes de tester des pneus de développement, en les comparant à des solutions standard et des pneus déjà éprouvés.

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Portimão : des gommes mises à rude épreuve !

L’Autódromo Internacional do Algarve, dessiné par l’architecte Ricardo Pina, a été inauguré en 2008.

Un tracé de 4592 mètres, une ligne d’arrivée sur 835 mètres, 9 virages à droite, 6 virages à gauche, une pente maximale de 57 mètres et des courbes de 23 à 207 mètres de rayon. Le pilote en pole position prend son départ sur le côté droit de la piste.

A l’origine, l’asphalte du circuit offrait une adhérence importante et était tellement agressif qu’il fallait utiliser des pneus à très haute résistance mécanique afin d’éviter de profondes lacérations de la bande de roulement et de limiter l’usure du composé due au frottement.

Mais au cours des dernières saisons, l’asphalte du circuit portugais a progressivement perdu son caractère abrasif et une partie de son adhérence naturelle : les pneus sont donc moins mis à l’épreuve.

Par ailleurs, lors des deux dernières années, le Grand Prix a eu lieu entre juin et juillet, dans certains cas avec des températures d’asphalte élevées, où même les pneus tendres avaient tendance à perdre toute leur adhérence.


Ce tracé permet de souligner les performances d’un pneu dans des conditions très différentes.

La partie la plus difficile pour les pneus est le dernier virage, d’une longueur de 350 mètres et d’une durée de passage d’environ 6,5 secondes.

Du fait de son rayon de 150 mètres, la moto est en constante accélération et passe de 150 à 250 km/h, avec un angle d’inclinaison d’environ 50°.

Cette situation entraine une forte augmentation de la température sur le côté intérieur du pneu, en particulier du pneu arrière, qui doit résister à la chaleur intense, tout en assurant une force latérale assez importante pour permettre à la moto d’accélérer.

Les temps de passage en courbe élevés et les angles d’inclinaison fixes peuvent générer un glissement important et des pics de température allant de 45 à 50 °C sur l’épaule du pneu.

Cet affaiblissement du composé dû à la chaleur peut occasionner, même avec un asphalte lisse, un arrachement significatif de la matière.

Une forte usure des pneus peut ainsi être observée à la fin des courses.

En revanche, les virages 5, 8, 11, 13 et 14 ont un très faible rayon (environ 30 mètres) ce qui oblige le pilote à fortement freiner. À la moitié du virage, la moto a besoin que le pneu arrière, resté froid, fournisse une forte accélération longitudinale, jusqu’à 1G, avec un angle d’inclinaison de 50°.

En général, les pneus sont particulièrement froids, surtout en entrée de virage à gauche (les virages 5 et 13).

Les pilotes réussissant donc à accélérer avant les autres peuvent sortir du virage avec un avantage certain.

Alors que le pneu arrière passe de températures basses à des températures très élevées, le pneu avant doit être capable d’entrer dans les virages mentionnés ci-dessus de façon rapide et précise.

Au bout de la ligne d’arrivée, le premier virage d’un rayon de 100 mètres permet aux pilotes de maintenir une vitesse supérieure à 100 km/h, mettant à contribution le pneu avant qui doit parcourir 80 mètres en inclinaison pendant que le pilote freine.

Lorsqu’ils choisissent leur pneu arrière, les pilotes devront prendre en compte les conditions climatiques et différents facteurs (adhérence du composé, résistance à l’usure, élasticité du pneu à chaud) afin d’éviter les effets de décompression, le mouvement en course et la perte de soutien.

Contrairement au pneu arrière, qui subit peu de sollicitations mécaniques/thermiques, le pneu avant est constamment utilisé dans les virages lents et dans les virages à entrée rapide ayant un faible rayon.

Cela oblige le pilote à freiner fortement, même en descente. On n’observe généralement pas de problèmes d’usure sur les pneus avant, mais il faut considérer la résistance du pneu avant à la chaleur, condition indispensable pour une entrée précise dans le premier virage.

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Les solutions Pirelli pour les catégories Superbike et Supersport :

Pour ce rendez-vous marquant de la saison 2015, Pirelli a apporté en Algarve 4433 pneus pour couvrir les besoins des catégories Superbike, Supersport, Superstock 1000, Superstock 600 et European Junior Cup.

Pour la catégorie Superbike, chaque pilote disposera d’un pack de 34 pneus avant et de 34 pneus arrière. Les pilotes Supersport seront équipés de 25 pneus avant et de 26 pneus arrière.

Dans la catégorie reine, tous les pilotes pourront compter sur trois solutions pour piste sèche pour le pneu avant et autant pour le pneu arrière.

Ces solutions sont complétées par des pneus intermédiaires, des pneus pluie et le pneu avant de qualification qui ne peut être utilisé que lors des deux sessions de la Superpole du samedi.

Pour le pneu avant, seront disponibles la solution standard SC2 et la solution de développement SC1 S1699.

Cette dernière, lancée avec succès à Aragòn en 2014, offre un grand support lors de l’approche des virages et une meilleure tenue de route.

Cette solution fut la plus utilisée pour le pneu avant en 2014 et a été plébiscitée cette année lors des six premières manches.

Une troisième option pour le pneu avant, le T1467, est également disponible.

Cette solution de développement, qui a été lancée avec succès à Assen, a également été utilisée à Imola et Donington.

En composé SC1, par rapport à la S1699, elle est moins sensible à l’usure, et plus stable que la SC2.

Pour le pneu arrière, les pilotes retrouveront deux solutions déjà présentes lors des quatre dernières manches, la SC0 standard et la SC1 de développement, le T1392, qui se différencie de la SC1 standard par ses composants qui lui garantissent homogénéité et constance durant toute la course.

La SC0 de développement, le T0611, alternative à la SC0 standard, a débuté à Imola et utilise un composé très tendre en mesure de fournir un bon grip lors de températures élevées.

Les nouvelles solutions pour la catégorie Supersport sont différentes.

À l’avant, les solutions utilisées à Aragõn, Assen, Imola et Donington, la SC1 standard et la SC1 de développement S1485, seront complétées par une nouvelle solution SC1 de développement : le U0564 qui, comparé au S1485, est moins sujet à l’usure et en même temps plus stable que la SC2.

À l’arrière, en plus de la SC1 standard, Pirelli propose deux nouvelles solutions de développement, elles aussi en composé SC1 : le U0593, qui utilise des composants différents lui garantissant homogénéité et constance lors de la course, et le T1394, ayant le même composé que la SC1 standard, mais qui présente une largeur plus grande (190 mm).

Par rapport à la SC1 standard, ce pneu présente des composants différents lui permettant de fournir une grande homogénéité et des performances constantes.

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Les statistiques Pirelli pour Portimão en 2014 :

• Nombre de pneus mis à disposition par Pirelli : 4362

• Nombre de solutions (sec, intermédiaire, pluie) pour la catégorie Superbike : 5 pneus avant et 7 pneus arrière

• Nombre de pneus à disposition de chaque pilote Superbike : 32 pneus avant et 34 pneus arrière

• Nombre de solutions (sec, intermédiaire, pluie) pour la catégorie Supersport : 5 pneus avant et 5 pneus arrière

• Nombre de pneus à disposition de chaque pilote Supersport : 27 pneus avant et 27 pneus arrière

• Best Lap Awards en Superbike remportés par Tom Sykes (Kawasaki Racing Team) en 1’43.167 (Course 1, 4e tour) et par Chaz Davies (Ducati Superbike Team) en 1’54.118 (Course 2, 18e tour)

• Best Lap Award en Supersport remporté par : Michael Vd Mark (Pata Honda World Supersport Team) en 1’45.777 (5e tour)

• Température en Course 1 : air 21° C, asphalte 29 °C

• Température en Course 2 : air 21° C, asphalte 27 °C

• Vitesse maximale atteinte en course Superbike par les pneus Pirelli DIABLO™ Superbike : 306,8 km/h, atteinte en course 1 par TomSykes(Kawasaki Racing Team)au 10e tour

• Vitesse maximale atteinte en course Supersport par les pneus Pirelli DIABLO™ Supercorsa : 279,8 km/h, atteinteparLorenzo Zanetti (Pata Honda World Supersport Team) au 3e tour

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