Rossi à 100% pour sa 100ème

C'est Dani Pedrosa qui réalise le hole shot. Une habitude très bien rodée maintenant par le petit espagnol qui grille souvent la politesse à tout le monde dès le départ. Rossi est second et Stoner 3ème. Viennent ensuite Edwards et Lorenzo.

Le 1er tour est tout juste entamé que Stoner et Rossi jouent un tour de passe passe à Pedrosa qui perd deux places d'un coup!

On attaque le second tour et Rossi s'engouffre dans une trajectoire beaucoup trop large de Stoner. Immédiatement l'italien prend quelques petits mètres d'avance sur l'australien.

Randy De Puniet démarre la course avec les meilleures intentions. S'arsouillant, de manière un peu brouillonne avec Hayden, ouvrant la porte à Melandri, récupérant sa place peu après, pour finir par profiter de l'échappatoire magique de la chicane.

En tête de la course, euh... Rossi est déjà en train de creuser l'écart alors que les pilotes n'ont pas encore parcouru 5 tours... Ca sent la démonstration!

Lorenzo, voyant partir son coéquipier se dépêche de dépasser Stoner pour tenter de na pas perdre le contact avec Velentino Rossi.

Plus facile à dire qu'à faire...

En effet Rossi ne cesse d'augmenter à coups de dixièmes son avance sur Lorenzo. On est plus très loin des 2 secondes d'avances pour l'italien.

D'ailleurs Rossi en profite pour battre le record du tour, propriété de Casey Stoner jusque là!

Mais le clan Ducati peut se rassurer avec le n°69 de Nicky Hayden dont les progrès sont maintenant tout à fait manifestes.

L'américain ne se traîne pas en fond de peloton comme depuis le début de la saison. Au contraire la ducati s'arsouille avec la Yamaha de James Toseland devant Kallio et De Puniet.

La course n'est pas passionnante en tête et ne nous abreuve pas des dépassements spectaculaire dont nous nous étions régalés à Catalunya mais la tension est présente et palpable.

L'écart entre Rossi et Lorenzo est faible. Et la moindre petite erreur du leader remettrait le second dans la course. On a les yeux plus rivés sur les chronos que sur la piste mais à ce niveau cette lutte à (petite) distance demeure intense.

C'est dans le groupe de Toseland, Kallio, Hayden, De Puniet, Elias, Capirossi que les arsouilles vont bon train et contribuent à animer une course sans attaques directe en tête.

Journée noire pour le HRC puisqu'après Pedrosa, Dovizioso part oui aussi dans les graviers et abandonne. Il semble que le nouveau chassis des Honda du HRC ne soit pas une sinécure à mettre au point et à apprivoiser!

Derrière les 2 leaders trois pilotes vivent une course relativement tranquille. En effet Stoner, Edwards et Vermeulen roulent seuls, s'assurant chacun un classement final intéressant!

Stoner parce qu'il limiterait les dégâts. Edwards parce qu'il finirait à la meilleure place possible et Vermeulen parce qu'il redorerait un peu son blason et celui de Suzuki dont les améliorations moteurs ne se sont pas, pour le moment, révélées payantes.

Dans le groupe Toseland c'est bien l'anglais qui a repris le dessus sur Mika Kallio. Les 2 pilotes se livrent à un chassé croisé qui fait monter la pression au fur et à mesure que la ligne d'arrivée se rapproche.

Valentino Rossi ne se pose toujours pas de questions et continue son cavalier seul en tête.

Lorenzo a eu beau faire le forcing dans la seconde partie de course rien n'y fait : Valentino préserve l'essentiel!

Menacé de ne pas retrouver son guidon l'an prochain Toni Elias fait le forcing pour remonter au sein du groupe Toseland. C'est Randy De Puniet qui en fait les frais avec une touchette sans conséquence mais bien réelle.

Lorenzo n'a pas réussi à refaire son retard et a finalement rendu la main, laissant Rossi s'envoler vers une victoire sans arsouilles pour une fois dans ce GP d'Assen

Les 2 derniers virages vont être le théâtre d'un sacré retournement de situation dont va profiter Randy De Puniet. Tout d'abord Mika Kallio va se sortir et se blesser à la main.

Et ensuite c'est Toni Elias qui va tenter une attaque à l'arrache sur Toseland mais l'espagnol va se louper et couper la piste (et sera pénalisé de 20 secondes).

Randy De Puniet en profite alors pour se glisser devant le pilote Gresini juste après qu'il ait repris la piste et empocher une 7ème place plutôt heureuse.

Mais ça fait aussi partie de la course...

Après l'arrivée Valentino Rossi célèbre comme il se doit, avec une mise en scène qui n'appartient qu'à lui, sa 100ème victoire en GP.

Banderole, drapeaux, tout est bon pour faire le spectacle comme seul sait le faire Valentino.

Je suis content, parce que malgré un départ horrible et le fait que j’ai perdu du terrain dans plusieurs sections de la piste, j’ai poussé jusqu’aux limites. Surtout au début de la course.

J’allais bien toute la semaine mais je me suis de nouveau senti fatigué vendredi et ça a empiré au cours du week-end.

J’ai pris toutes sortes de compléments et de vitamines mais rien ne semble avoir fonctionné, alors nous devrons étudier ça de plus près parce que je ne peux pas continuer comme ça et ça nous coûte des points.

La 1ère ligne est constituée sans surprise des 4 meilleurs pilotes du championnat. Avec Hector Barbera en pole devant Aoyama, Bautista et Simoncelli. Mike Di Meglio est 9ème et Jules Cluzel 17ème.

Hector Barbera réussit le hole shot devant Espargaro et Simoncelli. Debon, Bautista, Aoyama, Luthi, Di Meglio, Locatelli et Wilairot compltant le top ten.

Dès le second tour Simoncelli dépasse Barbera pour s'emparer de la tête de la course. et un groupe de 7 pilotes se détache au sein duquel Mike Di Meglio ferme la marche.

Au fil des tours Mike se hisse à la 4ème place du groupe tout juste derrière Barbera. On se prend à rêver d'une course de Mike aux avant postes.

Aoyama dépasse alors Mike tandis que Jules Cluzel tombe et abandonne - mais ne se reblesse pas.

C'était la minute "catastrophe" pour le clan français. Car on sent bien que Mike n'est plus tout à fait dans le coup même si le français tente de s'accrocher à la roue d'Aoyama.

Alors que Thomas Luthi tombe (une fois de plus) Simoncelli réussit à prendre un peu plus d'une seconde d'avance sur Bautista.

Une accélération de l'italien qui fait éclater le groupe puisque Barbera a du mal à suivre et se fait dépasser par Aoyama.

En quelques virages la situation en tête change complètement. A trois de front dans le double gauche c'est tout d'abord alvaro Bautista qui se montre le plus audacieux pour aller décrocher la 1ère place, bientôt suivi par Aoyama qui dispose également d'un Simoncelli soudain apathique!

Conforté par son dépassement sur l'italien, Aoyama n'en reste pas là et réalise un bel intérieur sur Bautista qui ne peut que constater les dégâts.

Dès lors les places sur le podium semblent devoir se jouer entre Aoyama et Bautista d'un côté et Simoncelli et Barbera de l'autre.

Cette fois-ci les choses sont claires. La lutte pour la victoire se circonscrit entre Aoyama et Bautista.

Pour le moment le japonais conserve toujours la tête de la course mais avec un Bautista calé dans sa roue. Autant dire qu'il ne faut pas être devin pour sentir que l'espagnol attend sagement son heure.

Aoyala et Bautista attaquent le dernier tour roue dans roue! Un peu trop peut-être car Bautista vient violemment percuter l'arrière de la moto d'Aoyama avant de partir en cabriole!

L'espagnol en est quitte pour l'abandon tandis que le japonais réussit à poursuivre sa course avec un pot tordu et un carénage arrière à l'agonie.

Reste à savoir ce qui s'est réellement passé. Aoyama a-t-il légèrement loupé sa courbe, ralentissant du même coup sa course et provoquant cet incident?

On a beau revoir les images 100 fois au ralenti rien ne semble répréhensible dans le comportement du pilote Honda.

On aurait plutôt tendance à dire que celui qui était derrière, en l'occurence Bautista, n'avait qu'à faire plus attention, à se montrer beaucoup plus vigilant dans ce dernier tour de course.

Et pire, au vu des images on peut aussi penser que Bautista a tout simplement commis une grosse faute d'inattention... qui lui a coûté cher!

Car au final Aoyama s'impose devant Barbera et Simoncelli qui fait le plein de points pendant que Bautista marque la bulle! Voilà de quoi rajouter du piment à cet ultime championnat 250!

Une chicane bienveillante à Assen puisqu'en dur elle permet de reprendre la piste en perdant le minimum de temps. Cependant Gadéa 3ème du lot au moment de ce fait de course en a quand même profité pour souffler la victoire à tout le monde alors que quelques secondes auparavant Simon était tout à fait en mesure de l'espérer...

Sandro Cortese s'élance en pole sur sa Derbi devant Julian Simon, Nicolas Terol et Stefan Bradl. Smith, Iannone, Corsi et Espargaro composent quant à eux la seconde ligne. Johann Zarco est 16ème et Folger est rentré dans le rang en 18ème position.

C'est Bradley Smith qui rélise le hole shot devant Terol, Gadea et Iannone, suivent Bradl, Simon, Corsi, Cortese et Marquez alors que dès le 1er tour Webb et Beaubier s'accrochent.

C'est l'allemand Stefan Bradl qui prend la tête du groupe des poursuivants qui accuse un peu plus de 2 secondes de retard sur les leaders. Groupe dans lequel Sandro Cortese, le pole man, perd l'avant et abandonne et au sein duquel on retouve Johann Zarco en compagnie, entre autres, de Marquez et Folger.

Terol et Simon commencent à prendre le large. Parmi les 3 autres pilotes de leur groupe de 5 seul Gadea se secoue et se détache pour partir à la poursuite des fuyards.

Johann Zarco qui était en train d'effectuer une très belle course chute sans gravité. Le français arrive à repartir mais malheureusement s'en est fini pour lui pour une belle place dans les 10 premiers de ce GP : une performance tout à fait à sa portée!

Julian Simon qui a intérêt à se racheter après sa boulette de Catalunya prend la tête de la course sur une courbe généreusement élargie par Nicolas Terol alors que Sergio Gadea a recollé le duo.

Sauf incident le podium semble maintenant constitué avec, dans le désordre, Simon, Terol et Gadea. A la faveur d'un double gauche enquillé poignée dans le coin et 3 de front, Nicolas Terol prend le meilleur sur Simon et récupère la tête de la course.

Pour la 1ère fois depuis le début du GP Sergio Gadea s'empare du commandement aux dépends de Terol, même si ce derner récupère une nouvelle fois la 1ère place, il est dit que Gadea compte jouer sa carte à fond face à son coéquipier Julian Simon.

Personne ne veut céder dans le trio de tête. Terol, Gadea et Simon roulent tous les trois très groupés et la victoire parait, pour le moment, très indécise.

Les 3 pilotes en finissent avec l'avant dernier tour lorsque Simon profite d'un freinage pour se faufiler à l'intérieur de Terol et c'est donc lui qui attaque le dernier tour en tête de la course.

Mais le dépassemennt d'un attardé va redistribuer les cartes à l'intérieur de ce petit groupe. Terol et Simon sont au coude à coude lorsque qu'il abordent la chicane beaucoup trop vite.

Terol s'en va la couper complètement grace aux dégagements prévus à cet effet tandis que Simon se contente de passer un peu au delà des vibreurs.

Gadea continue d'assurer sa position et termine 1er devant Terol et Simon. Derrière tout le monde coupe à qui mieux mieux. Iannone, qui terline finalement derrière Smith et Joan Olive qui sort dans les pelouses.

Au final tout cela va se régler sur tapis vert. Terol est pénalisé pour avoir coupé et du coup c'est Smith qiu hérite de la 3ème place du GP! Iannone est 4, Terol 5.