DAKAR – étape 12 Verhoeven – général Despres

Statu quo à Copiapo…

Dans une 12e spéciale, marquée par la stratégie commune du leader du général, Cyril Despres, et de son dauphin provisoire, et coéquipier, Ruben Faria, le Néerlandais Frans Verhoeven signe sa 4e victoire sur le Dakar, la 1ère depuis 2011.

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le classement de l’étape 12

le classement général après l’étape 12

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Frans Verhoeven

vidéo – le résumé de l’étape 12

Au général, Despres et Faria restent solidement accrochés aux deux premières places devant Chaleco Lopez.

Chaleco Lopez

Despres et Faria contrôlent le général, Verhoeven en profite…

Parti 3e à l’assaut de la spéciale du jour, le leader Cyril Despres avait décidé de protéger son coéquipier Ruben Faria face aux attaques de Chaleco Lopez, toujours redoutable à domicile.

Conséquences, le tenant du titre a préféré temporiser pour laisser l’ouverture à ses rivaux, moins doués en navigation, et imposer ainsi un rythme modéré à la course.

Une stratégie parfaitement payante puisqu’au final, Ruben Faria, parti 10e, remonte rapidement sur la tête et signe au final le 2e chrono du jour, 1’38 derrière Frans Verhoeven.

Ruben Faria

Parti 12e, le Néerlandais a profité d’une trace claire pour ouvrir en grand, et signer sa 1ère victoire sur le Dakar 2013.

Frans Verhoeven

Derrière, malgré sa douleur à l’épaule, suite à sa chute de la veille, l’Espagnol Joan Barreda signe le 3e chrono du jour, 16 » devant Alain Duclos, excellent 4e avec la Sherco.

Joan Barreda

Reste qu’au général, la stratégie de Despres et Faria marche à plein puisque le tenant du titre est toujours tranquille leader, 5’39 devant son coéquipier portugais qui, surtout, reprend près de 3 minutes à Chaleco Lopez, 7e temps du jour, et pointe toujours 3e, mais désormais à 13’40 du leader.

Cyril Despres et Ruben Faria

flashback étape 11 par Nicolas Chaix, Team Manager

bonheur des uns et malheur des autres

Fiambala et ses dunes blanches…

Le Dakar y pose ses valises chaque année, cette étape (comme Copiapo d’ailleurs), étant devenue un haut lieu de l’épreuve sud-américaine.

Quittant La Rioja avec un cap toujours Ouest / Nord-Ouest, nous nous retrouvons à nouveau aux pieds des Andes.

Fiambala, c’est de la terre, du fesh-fesh, des montagnes, mais surtout une zone unique avec des dunes en cathédrale d’un sable fin, d’une clarté impressionnante (d’où leur nom).

Le bivouac est traditionnellement planté dans un sol sablonneux et accueilli par un vent toujours très fort qui nous plonge dans un nuage presque opaque.

Les grains épais nous fouettent les joues et s’insinuent dans les moindres recoins.

Les tentes fortement haubanées et les outils prêts à l’emploi, nous attendons nos pilotes sans quitter des yeux les infos distillées par ASO.

Alain Duclos

Alain semble bien rouler, Frank « jardine », et James a disparu !!

Je reçois alors un SMS sans équivoque. « Sorry Nick, I’ve landed in rocks and have damaged both fuel tanks. I’m out of the stage » (Désolé Nico, j’ai atterri dans des rochers et j’ai abîmé mes deux réservoirs, je suis sorti de la spéciale).

Ce qu’il ne dit pas c’est qu’il a également très mal à la jambe gauche, celle-là même qu’il a déjà cassé 3 fois !!

Le vent baisse en intensité, les bâches de tentes ne claquent plus et partout des paquets de sable témoignent de la tempête passée.

James, le regard intemporellement bleu, reste pensif fixant sa moto cruellement dévastée. Son premier Dakar s’arrête là, à 4 jours de son terme, sans avoir goûté aux célèbres dunes blanches de Fiambala…

James West

À son arrivée, Alain lui est tout sourire…

Une place dans les 10 et surtout un ferraillage tout azimut avec une de nos vieilles connaissances, un certain batave dont je ne peux donner le nom sous peine de faire grossir la cagnotte du team… (chez nous, certains mots sont interdits, sous peine de pénalités communautaires !!).

Frank se gare un peu plus tard sous la tente centrale. Visiblement content, il paraît cependant épuisé. Il nous explique ses déboires du jour, un débriefing demandé à chaque pilote, moteur à peine arrêté, dès qu’il arrive au bivouac…

Alain Duclos

Il est 18H. Nous avons tous rempli nos formalités d’immigration et de douane ; Demain nous entamons dès l’aurore le passage Est / Ouest des Andes par le Paseo San Francisco, une voie mythique et magnifique vers le Chili… terre promise pour les 2 rescapés du Team aux crocodiles !
Nicolas

P.S. : Il semble que mes propos sur les « pin’ups » du bivouac aient choqué certaines féministes… Je m’en excuse. Mais après déjà deux semaines de mer, nos perceptions de la gente féminine recèlent quelques imperfections bien légitimes !

Franck Verhoestraete

ALAIN DUCLOS – N°14
A cause de la pluie, le sable s’est énormément durci, donc pas de difficultés particulières pour passer les grandes dunes.

Par contre, toutes les petites vagues dans lesquelles on a l’habitude de rouler sans souci sont, elles aussi, plus dures et donc hyper déstabilisantes !

Rajouté à cela des rios en crue et une erreur de navigation dès le début… et voilà que je laisse filer de précieuses minutes… Mais bon, 9ème de la spéciale, c’est quand même pas mal !

Alain Duclos

le Team HRC Honda

Avec des places de 5ème et de 9ème pour Rodrigues et Pizzolito le HRC a accompli sa mission lors de cette 12ème étape du Dakar.

Helder Rodrigues

flashback vidéo l’étape 11 du HRC

D’autant plus que les deux pilotes gagnent une place de concert au général passant de 9 et 10 à 8 et 9. Et ce n’est peut-être pas fini.

Javier Pizzolito

vidéo étape 12 dans les coulisses du HRC

Gerard Farres, étape 8, général 25

Y a pas à dire même s’il se montre irrégulier, pas toujours de son fait d’ailleurs, Gerard Farres réalise un magnifique Dakar.
Sa 8ème place du jour est là pour en témoigner.

Gerard Farres

À l’aune de telles étapes on mesure que si sa mécanique ne l’avait pas trahi il aurait pu bien mieux figurer car son pilotage a rarement été pris en défaut.

Gerard Farres

Team KTM

C’était la journée renvoi d’ascenseur pour Cyril Despres qui a couvé son porteur d’eau Ruben Faria histoire de lui assurer la seconde place de la course que convoite également Lopez

Ruben Faria

On ne se fait pas de cadeau entre KTM dorénavant, en tous les cas pour les places d’honneur car la victoire est bien destinée au français. A noter qu’une 5ème KTM, celle de Pedrero vient parachever le triomphe des orange en s’installant à la 5ème place du général.

Joan Pedrero

Team Speebraim Husqvarna

À défaut de pouvoir grimper sur le podium final les Husqvarna se contentent des victoires ou des podiums d’étape ce qui n’est déjà pas si mal me direz-vous.
Joan Barreda qui était incertain après sa chute de la veille termine 3ème et signe du coup son 10ème podium dans ce Dakar 2013.

Joan Barreda

La grosse déception vient d’Alessandro Botturi qui hier encore était accroché à la 5ème place du général et qui a écopé aujourd’hui d’une heure de pénalité après avoir pas mal jardiné.

Botturi redescend à la 12ème place du général