MOTO TOUR – Marc Ariztia : le Moto Tour à soixante-neuf ans !


 
Il n’y a pas d’âge pour réaliser ses rêves. Quelle que soit votre date de naissance, vous pouvez trouver votre bonheur sur le Moto Tour. La preuve ? Marc Ariztia, qui aura soixante-dix printemps en décembre 2017, s’est engagé dans le rallye au guidon d’une KTM 1300 Superduke.
 

 
 
Evidemment, ce dentiste de La Souterraine (Creuse) n’est pas un débutant :

« Je me suis pris de passion pour la moto à l’âge de 10-12 ans avec mon grand-père qui avait une Terrot 350 cc, raconte le Basque d’origine, père de trois filles et triple grand-père.

J’ai attaqué la compétition en Promosport puis en endurance (Bol d’argent, Bol d’or).

Puis, j’ai participé au premier Tour de France Moto avec une 400 Kawasaki, j’avais gagné les spéciales sur circuits.

J’ai failli gagner en 1979, mais je suis tombé dans l’avant-dernière étape au Castellet alors que j’étais en tête depuis le début.

J’ai abandonné et Geneletti l’a emporté ».
 

 
Ensuite, il arrête la compétition en 1983 et se consacre au team Défi 23. Mais le virus de la course est toujours en lui :

« J’ai repris le guidon en 2011 dans le Moto Tour et tous les ans jusqu’à l’an dernier où je me suis classé 36e à seulement huit minutes du premier.

J’ai même gagné une épreuve de régularité, mais qui a été neutralisée.

J’ai fini tous les Moto Tour auxquels j’ai participé ! ».

Cette année, le départ du « plus grand rallye du monde » aura lieu les 7 et 8 octobre à Limoges, non loin de La Souterraine :

« J’habite à 50 km de Limoges et la ville de la deuxième étape, Evaux-les-Bains, est à 70 km. Je connais les routes de la région mais les spéciales ne sont pas encore dévoilées ».

Marc Ariztia, qui part avec quatre accompagnants dont un de La Souterraine, a pour objectif de terminer la course.

« Mon but est aussi de ne prendre aucune pénalité, comme l’an dernier », annonce le vétéran avant de donner quelques conseils aux néophytes : « Il faut savoir lire le road-book, avoir un compteur kilométrique très précis et se préparer physiquement car les étapes-marathons sont fatigantes, surtout à mon âge ! ».