MotoGP – Catalogne, les debrief de Johann Zarco (course et tests de lundi)

Après s’être fait sortir de la Q2 Johann Zarco a du s’employer en course pour remonter au mieux sans espoir d’accrocher le groupe de tête, le français s’en est plutôt bien tiré puisqu’il a terminé devant son coéquipier Jonas Folger qui s’était élancé en 3ème ligne.
 

 
Le debrief du Grand Prix

Johann Zarco :
« Le rythme n’était pas des plus rapides aujourd’hui mais la course s’est tout de même avérée compliquée.

Les conditions étaient aussi difficiles qu’aux essais et j’ai un peu souffert au niveau de mon bras droit.

J’ai assez bien résisté à la chaleur.

J’ai cru par deux fois que ma course allait s’arrêter plus tôt que prévu, quand je me suis accroché avec Aleix Espargaró et quand Lorenzo a coupé au premier virage avant de ressortir dans mes roues.

Je voyais les autres devant moi, mais je n’arrivais pas à rouler plus vite qu’eux…

Tout le monde patinait, à tel point que sur la fin on faisait pratiquement du sur place.

Petrucci est tombé et j’ai fini par rejoindre Jonas que j’ai pu doubler dans le dernier tour.

Je suis content de ce week-end, j’ai appris pas mal de choses.

Je me suis rendu compte qu’il est important de ne pas paniquer quand on se retrouve confronté à des problèmes.

J’ai appris que les autres pouvaient aussi rencontrer les mêmes soucis et que le stress n’aidait pas à les résoudre.

Si j’avais pris concience de ça plus tôt, cela m’aurait peut-être permis de ne pas rater ma qualification, de me retrouver mieux placé sur la grille et, qui sait, monter à la fin sur le podium. »
 

photo Pascal Martin
 
Le debrief des essais post GP de lundi

Johann Zarco :
« Je n’ai évidemment pas roulé dans le même rythme, mais c’est tout de même la belle vie de pouvoir reprendre le guidon de ma moto aussi rapidement.

Le fait d’avoir poussé tout au long du week-end nous a permis de ne pas perdre de temps.

Il nous a suffi d’un run pour retrouver notre rythme et nous remettre au travail.

En dehors des conditions parfois différentes, nous avons accompli un travail de qualité.

Nous avons joué sur les suspensions afin que je me sente plus à mon aise au freinage et sur les entrées de virages.

Notre moto se comporte bien et le fait de nous concentrer autour des suspensions nous permet de recueillir davantage d’informations.

J’étais décontracté et j’ai pris beaucoup de plaisir.

Ce week-end, j’ai appris à gérer les problèmes dont nous avons pu faire face.

À l’avenir, cela me permettra de contrôler nos forces et de les mettre à profit quand nous en aurons besoin.

La Yamaha est très bonne et elle ne se transforme pas durant une épreuve.

Quand il y a des soucis, il ne faut pas paniquer.

Au regard de nos performances, les techniciens Yamaha nous ont demandé si je souhaitais changer de châssis, mais je pense que c’est bien de travailler avec ce dont nous disposons et d’acquérir plus d’expérience.

Cela nous permettra peut-être d’avoir un compromis sur un châssis 2018 qui sera encore mieux. »
 

photo Pascal Martin